Lors du débat sur la souveraineté énergétique à l'Assemblée nationale, Marc Ferracci, ministre chargé de l’Industrie et de l’Énergie, a rappelé l’importance d’une politique fondée sur « les faits et la prudence ». Soulignant l’urgence de sortir de la dépendance aux énergies fossiles importées, il a défendu une transition vers une électricité décarbonée, abondante et compétitive.
Le ministre a répondu aux critiques formulées, notamment celles du Rassemblement national, affirmant que la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) n'est pas un projet de décroissance, mais une feuille de route misant sur la sobriété, l'efficacité énergétique et le développement simultané du nucléaire et des énergies renouvelables. Marc Ferracci a insisté sur la nécessité de combiner ces deux sources pour sécuriser l’approvisionnement, rappelant le rôle crucial joué par les renouvelables lors des difficultés du parc nucléaire en 2022-2023.
Il a également défendu les investissements dans les réseaux électriques, le stockage et la recherche, essentiels pour accompagner l'essor des usages électriques, notamment les bornes de recharge et l'hydrogène. Concernant les prix de l’électricité, il a réfuté les craintes d’une hausse incontrôlée, soulignant la baisse récente des tarifs réglementés.
Enfin, le ministre a plaidé pour une concertation permanente avec le Parlement et la filière industrielle, rappelant que la PPE fera l'objet d'ajustements après les débats parlementaires. « Il ne s'agit pas seulement de transition énergétique », a-t-il conclu, « mais de garantir notre souveraineté industrielle et notre prospérité. »