A l’occasion de la présentation du projet de loi de finances 2025 hier, Bercy a confirmé que l’accise sur l’électricité allait bien être augmentée. Abaissée pendant la crise énergétique pour protéger les foyers de la flambée des coûts, elle vient de passer de 21 euros du MWh à 25 euros. Cependant, cette taxe fera l’objet d’une modulation à la hausse – pour un montant supplémentaire compris entre 5 et 25 euros du MWh. Octopus Energy France, via son président Vincent Maillard – premier fournisseur alternatif d’électricité verte et française, comptant déjà 300 000 clients en France – n’a pas tardé à réagir pour expliquer ce que cela signifie vraiment pour le portefeuille des Français.
« Avec ce nouveau projet, l’exécutif se réserve le droit de moduler le montant de la taxe entre +5,0 et +25 €/MWh par arrêté, cela pour ajuster en fonction des tarifs réglementés de vente définitifs. La taxe passerait ainsi à 30 euros du MWh, au moins, à 50 euros, au plus, alors qu’elle est à 21 actuellement. On nous indiquait un retour « à la normale » avec une baisse estimée de 9% des factures des Français début 2025 mais ces factures auraient baissé du double ou plus sans cette hausse de taxe. Le Ministère indique par ailleurs que les Français peuvent toujours revenir aux tarifs réglementés de vente (TRV). Pourtant, ce ne serait pas nécessairement dans l’intérêt des consommateurs puisque, malgré ces évolutions annoncées (baisse des TRV et hausse des taxes), les offres à prix fixe peuvent rester moins chères que les TRV. A titre d’exemple, chez Octopus Energy, nous proposons ainsi une électricité avec un prix du kWh HTT 22% moins cher que le TRV depuis février 2024 » souligne Vincent Maillard, Président d’Octopus Energy France.
Et de conclure : « En tant que fournisseur engagé, nous voulons aussi poser la question : à l’heure où tout le monde s’accorde sur la nécessité et l’urgence d’électrifier les usages, pour sortir des énergies fossiles, pourquoi continuer à augmenter les taxes sur l’électricité ? Cela va créer de la confusion pour les consommateurs, qui risquent de se détourner de solutions électriques d’avenir comme les véhicules électriques. Les offres des fournisseurs promouvant la sobriété énergétique et récompensant les économies d’énergie devraient au moins permettre de limiter la casse pour les consommateurs. »