Installer de l’énergie verte en toiture, c’est bien. Mais l’installer avec des systèmes d’intégration en acier bas carbone, c’est encore mieux. C’est ce que vient de réaliser l’entreprise Valénergies avec le concours de Dome Solar et d’ArcelorMittal. Grâce à l’intégration d’acier recyclé et l’utilisation d’énergies renouvelables dans le processus de fabrication de l’acier, l’impact carbone des structures d’intégration voient leur empreinte carbone divisée par 3. Une sacrée avancée environnementale !
L’un des premiers projets Dome Solar d’installation photovoltaïque réalisé avec des fixations en acier bas carbone se trouve du côté de Gradignan en Gironde.
Avec une puissance installée de 243 kWc soit 534 panneaux, ce projet photovoltaïque sur bâtiment permettra d’alimenter en électricité l’équivalent de 60 à 70 foyers et d’économiser quelques tonnes de CO2.
« Nous divisons ainsi par trois notre impact carbone »
Et justement, sur cette opération, les économies de CO2 représentent un point crucial et notamment en amont du projet sur les matériaux eux-mêmes impliqués dans la construction de la centrale autour du prisme de l’ACV, (Analyse du cycle de vie) des produits, de leur conception jusqu’à leur usage final. Depuis plusieurs années, Dome Solar essaie ainsi sans cesse d’améliorer son impact carbone à chaque étape des process de fabrication : « En 2020, nous avons réalisé le bilan carbone de l’entreprise auprès d’un cabinet spécialisé. Nous avons pris conscience que 90% de nos émissions provenaient de notre Scope 3, soit d’émissions indirectes. Nos achats d’acier font partie de ces émissions de CO2. En échangeant sur ce constat, auprès de notre fournisseur ArcelorMittal, nous avons reçu un écho favorable sur cette prise de conscience. Nous divisons ainsi par trois notre impact carbone » analyse Jean-Philippe Leray, PDG de Dome Solar.
« Notre production d’acier utilise des énergies renouvelables »
En collaboration avec Dome Solar, ArcelorMittal a tracé une nouvelle route industrielle, qui permet la production d’acier Magnelis X Carb RRP. Une technologie qui représente une avancée majeure pour la décarbonation de l’industrie européenne ! « Derrière ces trois lettres RRP se cachent les ingrédients d’un acier bas carbone. Le premier R pour recyclable car 75% des matières premières utilisées sont issues de ferraille. Le second R, associé au P pour dire que notre production d’acier utilise des énergies renouvelables. Ainsi, grâce à ce processus de fabrication, nous réduisons par un facteur 3 notre bilan carbone et ce résultat est certifié par une déclaration environnementale produit » assure Stéphane Dion, responsable d’affaires ArcelorMittal.
Une démarche globale
Une avancée qui se retrouve dans les produits Dome Solar : « Nos systèmes en acier sont fabriqués dans notre ligne semi automatisée sur notre site de Rezé, près de Nantes, sur une ligne de production de fabrication française. Concrètement, nous recevons des bobines qui permettent de fabriquer ces rails, exactement aux mesures spécifiques de nos clients. Nous assurons la production de ces systèmes à base d’acier bas carbone, avec une traçabilité spécifique, identifiée sur chaque rail d’une part, et avec une fiche FDES qui permettent d’en garantir le niveau d’impact carbone pour chaque fabrication » confirme Josselin Noire, DG Dome Solar. Et Yoann Dufour chef de projet Valenergies de conclure : « L’impact carbone, c’est le cœur du métier, c’est de pouvoir déjà fournir une énergie verte. L’acier bas carbone dans le système d’intégration permet d’avoir un système qui est beaucoup plus respectueux de la nature. Cela rentre vraiment dans une démarche globale. »