À l'approche des élections présidentielles américaines, les politiques énergétiques de Kamala Harris et Donald Trump présentent des orientations contrastées. Sous la présidence de Biden, les États-Unis ont renforcé leur engagement envers les énergies renouvelables (EnR) via des initiatives telles que l'Inflation Reduction Act, promouvant une économie plus verte. Toutefois, Biden n'a pas abandonné les combustibles fossiles pour garantir des prix énergétiques compétitifs aux consommateurs, comme en témoigne le blocage partiel du projet de pipeline Keystone XL.
Si élu, Trump favoriserait une expansion des énergies fossiles, avec un retrait probable de l'accord de Paris et une réduction des réglementations environnementales. Il pourrait soutenir certaines initiatives renouvelables, mais privilégierait le pétrole, le gaz et l'énergie nucléaire, avec un accent sur les petits réacteurs modulables. Son approche pro-fossile viserait à déréguler davantage le secteur pour réduire le
Kamala Harris, ancienne procureure de Californie et alliée de Biden, soutient une transition énergétique centrale sur les EnR tout en conservant une certaine flexibilité pour les combustibles fossiles, essentiels pour les consommateurs. Elle favoriserait le solaire, l'éolien et le nucléaire, tout en poursuivant une approche diplomatique plus modérée en matière de politique étrangère, contrastant avec l'approche plus agressive de Trump envers des pays comme l'Iran et la Chine, susceptible d'entraîner une instabilité au Moyen-Orient.
Pour le marché énergétique européen, les différences entre Trump et Harris auraient un impact limité sur l'approvisionnement en gaz naturel liquéfié (GNL) américain. Cependant, la politique étrangère pourrait influencer la stabilité des prix du pétrole : Trump pourrait accroître les tensions géopolitiques, tandis que Harris privilégierait les solutions diplomatiques, atténuant ainsi les répercussions sur les prix mondiaux. En somme, bien que les politiques énergétiques des deux candidats soient divergentes, leur impact direct sur le marché européen serait limité, bien que la politique étrangère puisse influencer le contexte global de sécurité énergétique.