Les ingénieurs de TECSOL organisent tous les mois, une « Mini formation » qui se déroule sur cinq jours consécutifs à raison d’une heure par jour de 14 à 15h.
Ces cours permettent de passer en revue les grands thèmes du solaire photovoltaïque et du solaire thermique. L’accès aux cours est gratuit, et chacun d’eux peut être suivie de façon indépendante.
Le nombre de places étant limité, et pour éviter des inscriptions « fantômes » une participation symbolique de 8,00 € HT (9,60 € TTC), payable uniquement par carte bancaire est demandée au moment de l'inscription.
Vous recevrez un accusé de réception de votre inscription et avant la date de la formation, toutes les instructions pour vous connecter à la classe virtuelle. Une facture acquitée vous sera également transmise.
Programme du mois de février:
Lundi 5 février : Aspects techniques de l'autoconsommation
Mardi 6 février : Les aspects juridiques du photovoltaïque
Mercredi 7 février : L'autoconsommation collective et les communautés d'EnR
Jeudi 8 février : Télésuivi des installations photovoltaïques
Vendredi 9 février : Solaire thermique
Tecsol organise également des cours plus complets, en ligne ou en présentiel, consacrés au deux secteurs du solaire thermique et du photovoltaïque. Les différents cours sont présentés sur la page suivante
Pour toute information contacter Muriel Converso chez Tecsol: [email protected]et 04 68 68 16 50
« Il n'y a pas de débat » sur les ambitions du gouvernement en matière de déploiement des énergies renouvelables, a assuré mercredi Antoine Pellion, secrétaire général à la Planification écologique, placé auprès du Premier ministre.
Ces dernières années « le gouvernement a toujours été très clair (...) sur le fait qu'on aurait besoin de plus d'électricité, dans des proportions modérées à 2030, de plus en plus importantes jusqu'à 2050. Et qu'il n'y avait pas de débat sur le fait que toute la production d'électricité supplémentaire à l'horizon 2035, c’étaient exclusivement des énergies renouvelables et donc qu'il fallait drastiquement accélérer », a-t-il dit, devant la commission du Développement durable de l'Assemblée nationale.
« Et donc il n'y a pas de débat sur notre ambition en matière d'énergies renouvelables. Et la loi d'accélération des énergies renouvelables (votée en 2023, NDLR), toute la planification qui est demandée aux préfets et les "zones d'accélération" (demandées aux communes, NDLR) sont totalement cohérentes avec ce point-là », a-t-il assuré.
Le responsable n'a en revanche pas répondu complètement à la question du député PS Gérard Leseul, sur l'absence à ce stade de projet de loi fixant pour la France des objectifs chiffrés par types d'énergies.
Un premier projet sur « la souveraineté énergétique de la France » avait été présenté début janvier, qui ne fixait d'objectifs chiffrés que dans le nucléaire. Une nouvelle version a ensuite été produite, amputée cette fois de tout chapitre de programmation énergétique, alors que la loi depuis 2019 prévoit que ce sujet soit débattu au Parlement.
Bruno Le Maire, désormais chargé du dossier Energie, a expliqué vouloir prendre « le temps » pour dialoguer, sans toutefois donner d'horizon pour un éventuel débat parlementaire.
Nous poursuivons la publication des vidéos de la journée commémorant le 50ème anniversaire du congrès de l’UNESCO « Le soleil au service de l’Homme ». La journée s’est déroulée le 12 décembre 2023 au Collège de France.
Aujourd'hui Wolfgang PALZ, ancien responsable des programmes européens sur les énergies renouvelables et co-organisateur du congrès de 1973.
« Bonjour tout le monde, je suis très content d'être parmi vous aujourd'hui et, surtout, je suis content de voir Alain Liébard parmi nous. On a beaucoup travaillé ensemble. On était de très bons amis. Il était malade et avait disparu un peu. Qu'est-ce que je suis content de le revoir. Car il y a encore quelque chose. Nous deux, nous étions les seuls à être présents à cette conférence en 73. 1973, c'était 5 ans après les événements du mois de mai 68 où se sont passées beaucoup de choses à Paris déjà. Moi, j'habitais déjà au Quartier Latin et c'était intéressant.
Donc 73, cette conférence…c'était quand même une grande conférence. C'était 1000 personnes. Les grosses têtes des États-Unis sont venues, surtout intéressées par le photovoltaïque d'ailleurs. Et les Anglais qui étaient très actifs. UK ISES (International Solar Energy Society, organisatrice de la conférence également, ndlr), il faut les mentionner. Un peu les Allemands, les Russes de l'Académie des sciences. Il y avait des Israéliens, Tabor, je me souviens, hein, tu te souviens, Tabor (il s’agit probablement du Professeur Harry Zvi Tabor et de son laboratoire, ndlr). Eux étaient surtout intéressés par le par la thermique et le dessalement de l'eau, évidemment. Voilà.
Et moi j'étais donc responsable de l'organisation de la partie photovoltaïque, qui depuis, l'a emporté haut la mains. A l'époque je n’étais pas encore à Bruxelles, j'étais ingénieur au CNES (Centre national d’études spatiales, ndlr) pas SNES (Syndicat national de l’enseignement supérieur, ndlr), hein, au CNES. Ici au siège à Paris, rue de l'Université. Nous on était convaincu du photovoltaïque. Le CNES, tout le monde a suivi. Nous voulions faire du photovoltaïque à grande échelle (terrestre, ce qui n’était pas encore le cas, ndlr).
Mais avant d'élargir sur ce thème-là , je voudrais quand même rappeler ce qui s'est passé en photovoltaïque à cette époque-là. En 73, en tout, ça a été mentionné par quelqu'un, on avait à cette époque- là installé dans le monde, en tout et pour tout, quelques kilowatts (kW), n'est-ce pas. Après sont venus les mégawatts (MW), les gigawatts (GW). Le premier GW mondial a été installé en l'an 2000, la moitié au Japon d'ailleurs. La moitié au Japon. Puis sont venus les Allemands. Sont venus les 10 GW, puis les 100 GW. Là c’étaient encore les Allemands. Puis sont venus les Chinois. Sans les Chinois on serait en photovoltaïque encore à l'âge de pierre. On doit tellement de choses aux Chinois, et qu'est-ce qui s'est passé ? On est donc passé l’année dernière à 1000 GW. 1 térawatt (TW) l'année dernière. Au jour d'aujourd'hui on est à 1500 GW de photovoltaïque.
Le photovoltaïque dépasse tous les autres énergies en volume d'installation, et en coût . Le photovoltaïque est aujourd'hui déjà, pas seulement demain - demain évidemment - la source d'électricité la moins chère sur le marché. Beaucoup moins cher que le nucléaire, Messieurs Dames. Le photovoltaïque est le moins cher aujourd'hui . Il ne faut pas seulement penser Dubaï et qu'est-ce qu'on va faire, etcetera…en 2030… Aujourd'hui, c'est le moins cher voilà. Alors c'était une corrida. Ce n’est pas venu tout seul…Tout le livre raconte l'histoire du photovoltaïque. Comme cela a été mentionné tout à l'heure par Daniel, il se doit d’être dédicacé à Reiser (Jean-Marc Reiser, dessinateur et passionné d’énergie solaire, ndlr), un type absolument extraordinaire. Il était aussi un bon ami. Malheureusement il a disparu beaucoup trop tôt. Nous, on travaillait avec la SAT (Société anonyme des télécommunications, fabricant de cellules solaires pour le spatial, ndlr) dans le 13ème sur le photovoltaïque, sur les couches minces, etc… mais on a découvert le photovoltaïque en grand, les perspectives, comme cela a été montré ici, par Reiser. Nous avons appris le photovoltaïque chez Reiser. Et donc le livre lui a été dédicacé, avec cette fameuse photo, le petit monde photovoltaïque. Quel type extraordinaire. Je laisse quelques brochures. Il est disponible aussi chez Amazon et il ne coûte pas très cher, 30€. Voilà.
Qu'est-ce qui s'est passé en 73 ? Il n’y avait pas seulement notre petite conférence. Il y avait la première grande crise de l'énergie. Parce que, comme en ce moment, à l'époque aussi il y avait la guerre d'Israël avec ses voisins arabes. Les pays arabes se sont fâchés et, pas comme maintenant où ils font gentiment une petite conférence COP 28, à l'époque ils se sont vraiment fâchés. Ils ont augmenté le prix du pétrole et ce fut un choc aux Etats-Unis, en Europe, partout. Qu'est-ce qu'on fait : il faut travailler à partir de maintenant sur notre autonomie énergétique. En France, en particulier, on a on a dit cela. Il faut devenir moins dépendant des importations de pétrole. Il faut y aller tout de suite. Alors comment faire ? quels sont nos sources ?
Oui Monsieur, j’ai promis que je ferai attention au temps, alors j'arrête. »
Les participants à la conférence du Collège de France lancent un « Appel à agir ensemble » qu’ils vous invitent à signer et à faire signer.
Par Jean-Louis Bal, Président d’Agir pour le climat
Le discours de Politique Générale du nouveau Premier ministre, M. Gabriel Attal, prononcé hier, était très attendu par la classe politique et, aussi, par les professionnels de l’énergie et les associations du secteur de l’environnement.
Du fait de son absence de positionnement ces derniers mois sur les questions environnementales, les espoirs d’une déclaration vigoureuse de Gabriel Attal en faveur de la lutte contre le changement climatique et de la préservation de la biodiversité étaient assez mesurés, mais personne ne s’attendait à un discours d’une telle indigence sur un sujet pourtant majeur et prioritaire pour l’avenir des citoyens français et européens. Il est inutile d’ajouter que l’impact du changement climatique sur les conditions de vie des pays en développement, pourtant première motivation de flux migratoires, n’a même pas été effleuré.
Le Premier ministre a mis en valeur, au crédit du gouvernement, les récentes diminutions des émissions territoriales françaises sans rappeler qu’elles étaient encore insuffisantes par rapport aux objectifs de la neutralité carbone en 2050 et qu’elles étaient largement liées à un contexte conjoncturel et non à des évolutions structurelles.
Plusieurs projets de loi ont été annoncés mais aucun ne concerne l’énergie et le climat. Le récent projet de loi sur la souveraineté énergétique semble avoir été oublié. La programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), qui doit faire l’objet d’un texte législatif en application de la Loi Climat et Résilience de 2021, sera donc ramenée au niveau d’un décret sans aucun débat parlementaire.
À la lumière des déclarations de Gabriel Attal ce 30 janvier, on peut avoir les pires craintes sur le contenu de cette PPE. Pour lui, la réponse aux défis climatique et énergétique repose essentiellement sur l’énergie nucléaire. « Le nucléaire est une fierté française, le nucléaire c’est un atout majeur pour notre pays [...] J’assume d’être à la tête d’un gouvernement pro-énergie nucléaire avec une majorité pro-énergie nucléaire. »
Ont été évoquées rapidement la sobriété, sans la définir, et les énergies renouvelables. L’efficacité énergétique n’a été mentionnée que pour annoncer une simplification de l’accès à Ma Prime Rénov, dont on peut craindre le pire en termes de performance énergétique, et la réforme du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). Si la sobriété a bien été mentionnée, Gabriel Attal a renvoyé tout ce qui ne relèverait pas de l’écologie populaire à une « écologie de la brutalité » qui engendrerait une « pauvreté de masse »…
Pour résumer le message du Premier ministre, le nucléaire apporterait la solution principale à nos problèmes énergétiques et climatiques et permettrait à la population française de ne rien changer à son mode de consommation. Le nucléaire sera certes un des leviers de la décarbonation de l’économie, mais certainement pas le seul. La sobriété, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables joueront un rôle primordial à court, moyen et long terme.
Monsieur le Premier ministre, au nom de tous les citoyens volontaires pour agir pour le climat, nous attendons que vous mettiez en œuvre toutes les politiques nécessaires à la transformation écologique de notre société, qui passe par la réduction de 55 % des émissions de gaz à effet de serre en 2030, comme vous l’avez rappelé dans votre discours.
Les modules photovoltaïques (PV) basés sur des cellules solaires tandem en silicium pérovskite ont le potentiel d’atteindre des rendements nettement supérieurs à ceux des modules PV en silicium standard actuels. De nouvelles expérimentations en apportent la preuve !
Une équipe de recherche de l’Institut Fraunhofer pour les systèmes d’énergie solaire ISE a produit un module photovoltaïque utilisant des cellules solaires tandem en silicium pérovskite d’Oxford PV, une spin-out de l’Université d’Oxford. Avec un rendement de 25 pour cent et une puissance de 421 watts sur une superficie de 1,68 mètres carrés, il s’agit du module solaire tandem à pérovskite de silicium le plus efficace au monde au format industriel. Pour le processus de fabrication, les chercheurs ont utilisé des équipements du Module-TEC du Fraunhofer ISE déjà utilisés dans la production de masse et ont optimisé les processus pour la technologie tandem.
Une efficacité maximale théorique de plus de 43 pour cent
Oxford PV produit des cellules solaires au pérovskite-silicium au format M6 avec un rendement de 26,8 pour cent en petites séries dans son usine de Brandebourg, en Allemagne. La production commerciale des cellules solaires tandem débutera cette année. « Ce nouveau record mondial constitue une étape cruciale pour Oxford PV, prouvant que nos cellules solaires tandem peuvent offrir des performances record lorsqu’elles sont assemblées en panneaux solaires », déclare David Ward, PDG d’Oxford PV.
Les cellules tandem en silicium pérovskite ont une efficacité maximale théorique de plus de 43 pour cent, contre moins de 30 pour cent pour les cellules solaires en silicium. En utilisant les cellules solaires tandem pérovskite-silicium PV d’Oxford, une équipe de recherche du Fraunhofer ISE a réussi à fabriquer un module photovoltaïque tandem verre-verre avec un rendement de 25 % (lié à la zone éclairée désignée). “Cela le rend plus efficace que n’importe quel module photovoltaïque en silicium jamais construit au format industriel”, déclare le professeur Stefan Glunz, responsable du photovoltaïque chez Fraunhofer ISE. “Le fait qu’une technologie compatible avec la production de masse ait été utilisée pour sa fabrication démontre l’énorme potentiel de la technologie tandem pour l’industrie photovoltaïque.”
Les process industriels facilement adaptables
Comme la couche de pérovskite des cellules tandem est sensible à la température, l’équipe de recherche a développé des procédés à basse température pour l’interconnexion et l’encapsulation des cellules solaires, qui sont également particulièrement doux sur le plan mécanique des cellules. “Ceux-ci conviennent à la production industrielle de masse et peuvent être mis en œuvre sur des systèmes commerciaux.
Les adaptations nécessaires peuvent également être facilement mises en œuvre dans les lignes de production photovoltaïques actuelles”, explique le Dr Achim Kraft, chef de groupe pour la technologie d’interconnexion chez Fraunhofer ISE. Les cellules solaires ont été interconnectées par liaison conductrice. “Ce type d’interconnexion est utilisé à l’échelle industrielle au Module-TEC du Fraunhofer ISE. À l’avenir, nous testerons également une autre alternative : souder les cellules solaires à basse température”, explique le Dr Achim. Kraft.
La certification du module photovoltaïque tandem en cours
Pour les mesures d’étalonnage, CalLab PV Modules a utilisé un nouveau simulateur solaire multispectral pour déterminer l’efficacité du module. Afin de fournir des informations précises et reproductibles sur la puissance du module tandem, les couches de cellules en pérovskite et en silicium doivent être éclairées par différentes sources de lumière LED dans des conditions aussi proches que possible de celles dans lesquelles elles produisent de l’électricité sous la lumière naturelle du soleil. L’efficacité a été calculée en utilisant la surface désignée (da) de 1,68 mètres carrés.
Comme les méthodes de mesure actuellement standardisées ne sont pas entièrement transférables à cette nouvelle technologie, la méthode utilisée a en outre été validée par des mesures sur le terrain. Les équipes de projet du Fraunhofer ISE et d’Oxford PV travaillent actuellement à la certification du module photovoltaïque. À cette fin, des tests intensifs sur la stabilité à long terme sont déjà en cours dans les chambres climatiques du module PV TestLab du Fraunhofer ISE.
Le groupe Vergnet, spécialiste des énergies renouvelables, renforce ses positions dans le secteur solaire au Brésil. Le groupe vient en effet de signer deux nouveaux contrats EPC, impliquant la prise en charge de la fourniture, de la réalisation et de la mise en service de l’installation. Ces projets signés avec la société Voltxs Energia, développeur et producteur indépendant d’énergie (IPP) spécialisé dans l’énergie solaire, font suite à un projet initial réussi par Vergnet pour ce même client à Guanambi, dans l’état de Bahia, en 2023.
Ces projets concernent la centrale solaire de Caraibas/Celpe dotée d’une puissance totale de 4 MWc avec 8752 panneaux installés. Ce projet est situé à Petrolina, dans l’État du Pernambouc, au nord-est du Brésil. L’autre volet s’articule autour de la centrale solaire de Maddi I qui enregistre une puissance totale de 1 MWc avec 2 268 panneaux installés. Ce projet est situé à America Dourada, dans l’État du Bahia, au nord-est du Brésil.
Le Projet Bom Jesus, annoncé il y a quelques mois, est le premier projet réalisé avec la société Elis Energia et concerne une centrale photovoltaïque située à Bom Jesus, dans la région nord-est du Brésil. Avec une capacité totale de 4 MWc et un budget de 2 millions d’euros, ce projet est en cours de construction. “Ces trois contrats démontrent la capacité du Groupe à gérer des projets d’envergure et laissent augurer un avenir prometteur pour la jeune filiale, Vergnet do Brasil. Après une croissance record en 2023, la filiale brésilienne de Vergnet vise une expansion encore plus significative en 2024, avec des partenariats stratégiques”, indique un communiqué.
TECSOL organise, tous les mois, des formations en ligne ou en présentiel consacrées à l’énergie solaire. La prochaine session en ligne aura lieu du 19 au 26 février 2024. Nous vous conseillons de vous inscrire, sans attendre, car le nombre de places est limité, pour permettre aux stagiaires d’échanger avec les formateurs.
La formation se déroule sur 6 jours à raison de 3 heures de cours par jour (2 séances de 1,5 h tous les matins) et vous permettra de couvrir l'ensemble des techniques utilisées en photovoltaïque. Le programme complet de la formation peut être consulté en cliquant ici .
Il est à noter que les frais pédagogiques (1130 euros HT) peuvent être pris en charge, par différents dispositifs de soutien à la formation professionnelle.
Pour plus de renseignements vous pouvez également contactez Muriel chez Tecsol au 04 68 68 16 50 et [email protected]
Tecsol est très fière d'annoncer que ses formations, à distance ou en présentiel, ont reçu la certification «Qualiopi» délivrée par l'AFNOR. Ce signe officiel de qualité vient confirmer la reconnaissance largement partagée par nos anciens stagiaires. Pour télécharger le certificat de qualification cliquez ici
Les ingénieurs de TECSOL organisent tous les mois, une « Mini formation » qui se déroule sur cinq jours consécutifs à raison d’une heure par jour de 14 à 15h.
Ces cours permettent de passer en revue les grands thèmes du solaire photovoltaïque et du solaire thermique. L’accès aux cours est gratuit, et chacun d’eux peut être suivie de façon indépendante.
Le nombre de places étant limité, et pour éviter des inscriptions « fantômes » une participation symbolique de 8,00 € HT (9,60 € TTC), payable uniquement par carte bancaire est demandée au moment de l'inscription.
Vous recevrez un accusé de réception de votre inscription et avant la date de la formation, toutes les instructions pour vous connecter à la classe virtuelle. Une facture acquitée vous sera également transmise.
Programme du mois de février:
Lundi 5 février : Aspects techniques de l'autoconsommation
Mardi 6 février : Les aspects juridiques du photovoltaïque
Mercredi 7 février : L'autoconsommation collective et les communautés d'EnR
Jeudi 8 février : Télésuivi des installations photovoltaïques
Vendredi 9 février : Solaire thermique
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Le Premier Ministre a prononcé, hier mardi, son discours de politique générale (DPG) devant l’Assemblée nationale. Un discours qui fait quasiment l’impasse sur les énergies renouvelables et qui suscite une immense déception.
Alors que dans les propositions de sa stratégie française Energie-Climat (SFEC), le précédent Gouvernement avait permis de faire émerger un consensus sur les grands enjeux de l’équation énergétique pour notre pays, consacrant de manière équilibrée et complémentaire le triptyque 1/ baisse de la consommation par l’efficacité et la sobriété, 2/ électricité nucléaire, 3/ électricité, gaz et chaleur renouvelables, force est de constater que ce travail n’a pas été repris aujourd’hui dans le discours de politique générale.
Alors que le Premier Ministre a annoncé la présentation prochaine de plusieurs lois afin de poursuivre l’action engagée par le Gouvernement précédent, il n’a, à aucun moment, confirmé que le projet de loi sur la souveraineté énergétique serait présenté au Parlement ni qu’il contiendrait un volet programmatique.
Pire encore, les orientations défendues avec vigueur depuis la tribune de l’Assemblée nationale reflètent une vision éculée du système énergétique qui entretient la double croyance selon laquelle l’avenir énergétique de la France n’est qu’électrique et que le nucléaire sera à lui seul capable de répondre à la très forte croissance de nos besoins de décarbonation.
« Non, Monsieur le Premier Ministre, le nucléaire seul ne pourra assurer notre indépendance énergétique. Les énergies renouvelables sont aussi une fierté nationale. Et c’est ensemble que nous gagnerons la bataille de la souveraineté, de la compétitivité industrielle et de la maîtrise du prix de l’énergie pour nos concitoyens : autant de sujets où il y a urgence à agir ! Tel Sisyphe, nous nous retrouvons à nouveau en bas de la montagne. Mais nous allons la gravir autant de fois qu’il le faudra pour que notre pays cesse d’avoir les Energies Renouvelables honteuses. Nous en appelons au Gouvernement afin qu’il reprenne à son compte les propositions de la SFEC », déclare Jules Nyssen, Président du Sundicat des Energies Renouvelablis (SER).
Nous poursuivons aujourd’hui la publication des vidéos de la journée commémorant le 50ème anniversaire du congrès de l’UNESCO « Le soleil au service de l’Homme ». La journée s’est déroulée le 12 décembre 2023 au Collège de France.
Aujourd'hui, intervention de Jean Jouzel, climatologue, ancien vice-président du groupe scientifique du GIEC
« Merci de m'avoir invité et d'avoir organisé ce colloque. On en a déjà eu un dans cette salle il y a combien, 4 ans ? Oui 4 ans. Merci Jean-Louis (Bal), merci à Wolfgang (Palz) d'être là. Oui, effectivement, je pense qu'une des bonnes nouvelles de Dubaï c'est ce de tripler la puissance des renouvelables d'ici 2030. Je crois que le chiffre cité est 13 térawatts. C'est peut-être la seule bonne nouvelle actuellement mais les négociations ne sont pas terminées. Jules (Nyssen) me disait qu'il y a quand même des hauts et des bas dans le renouvelable mais on peut considérer que c'est peut-être une bonne nouvelle.
Peut-être quelques chiffres pour rappeler ce que dit le GIEC par rapport au renouvelable. D’après le rapport du GIEC, on émet environ 45 milliards de tonnes de gaz carbonique chaque année dont 38 milliards liés aux combustibles fossiles. On doit y ajouter 12 à 15 milliards pour les autres gaz à effet de serre. On arrive à peu près à 60 milliards, en fait un peu moins entre 55 et 60 milliards d'équivalent CO2 . Ce que nous dit le rapport du GEC c'est que si nous nous étions retroussé les manches, peut-être le fera-t-on, entre aujourd'hui et 2030, nous aurions pu grosso modo gagner 10 milliards de tonnes avec le renouvelable, alors solaire et éolien, largement, biomasse, et dans le meilleur des cas 1 milliard de tonnes pour le nucléaire et aussi un milliard de tonnes pour le piégeage et stockage du CO2. Effectivement ça montre qu’actuellement solaire, disons renouvelable, piégeage-stockage du carbone et nucléaire sont sur la même ligne, comme s'ils étaient au même plan. Il y a une différence, c'est très clair, je rappelle simplement qu’à l’échelle planétaire, si on arrive à la neutralité carbone à horizon 2050 ça sera très, très largement, grâce au renouvelable. Voilà pourquoi c'est une des seules bonnes nouvelles pour le moment, cependant les négociations ne sont pas terminées.
Il n’y a pas vraiment d'ambition dans les propositions qui sont faites. Je ne sais pas si certains d’entre vous les ont vues. Il y a un 4ème document qui est en train d’être discuté. Il doit être midi à peu près à Dubaï. Le Président al-Jaber aurait souhaité que ça se termine à midi mais je ne pense pas que ce soit le cas. Le problème, quand même la mauvaise nouvelle, alors qu’on envisage de tripler le potentiel de renouvelable d'ici 2030 c’est qu’on n’envisage pas pour le moment de diminuer les émissions liées au combustible fossiles. C'est tout ça le problème, car pour le moment c'est en additif alors qu'il faudrait, évidemment, commencer enfin à dire que le renouvelable remplace vraiment une utilisation des combustibles fossiles. C'est le souhait que nous avons tous je crois car nous sommes délibérément vraiment toujours sur cette trajectoire conduisant vers + 3° dans la deuxième partie de ce siècle.
C'est-à-dire que des régions, tropicales, équatoriales, pourraient devenir invivables, et qui, au sens du GIEC, sont tout simplement des régions où on ne peut pas avoir d'activité normale, physique ou sportive à l’extérieur. Pour le GIEC c'était une hypothèse assez lointaine et puis en juillet dernier, en Iran, la température à atteint entre 50 et 55°. Le gouvernement iranien n'a eu d'autre solution que de demander à ses ressortissants de rester chez eux. C'était tout simplement invivable au sens du GIEC. Si vous regardez une carte à + 3° et bien dans beaucoup de régions tropicales et équatoriales deviendront invivables sur une certaine partie de l'année. C'est quand même ce qu'on est en train de faire actuellement.
Donc, voilà, je plaide bien sûr pour le développement du renouvelable, du solaire, mais de l'ensemble des renouvelables. Pour les méthodes complémentaires, le nucléaire ne sera toujours qu'un complément, le piégeage stockage du carbone pose vraiment une question d'éthique. C'est-à-dire que, voilà, on est parti pour continuer à émettre du gaz carbonique et à utiliser des combustibles fossiles et à demander finalement, parce que dans le meilleur des cas ça ne serait que quelques pourcents d'extraction, aux jeunes d’aujourd'hui d'enlever de l'atmosphère ce que nous y mettons aujourd'hui. Et ça, du point de vue éthique, c’est un véritable problème.
En tout cas je prends comme une bonne nouvelle cette ambition du renouvelable affichée à la COP et qui qui va certainement être acceptée, ça c'est très clair. Après il faut la faire. Ce n’est pas si simple de tripler. Je ne sais pas pour la France, Jules (Nyssen) vous connaissez peut-être mieux les chiffres que moi, mais tripler en France d'ici 2030, cela ne va pas être simple si on s'aligne là-dessus.
Voilà, je suis très heureux d'être avec vous. Merci de m'avoir invité. C'est vraiment un très bel anniversaire. Merci beaucoup »
Les participants à la conférence du Collège de France lancent un « Appel à agir ensemble » qu’ils vous invitent à signer et à faire signer.