Vue d’artiste d’une future centrale solaire spatiale. Agence spatiale européenne
Alors que les températures s’affolent partout sur la planète, l’Agence spatiale européenne a jeté son dévolu sur le groupe Thales pour tester des centrales solaires en orbite qui alimenteraient la Terre d’une énergie propre et quasi-illimitée, rapporte Le Figaro, le vendredi 21 juillet dernier. « Une solution prometteuse » aux dire des instances européennes.
Thales Alenia Space (TAS) a donc été missionné pour lancer une étude de faisabilité sur l’exploitation de centrales solaires en orbite afin de fournir à la Terre une énergie renouvelable disponible partout sur le globe, mais aussi à bas prix. « Les défis technologiques sont énormes mais passionnants, en particulier la question du stockage de l’énergie solaire et de son acheminement sur Terre », a précisé à nos confrères du Figaro Patrice Caine, le PDG de Thales. L’énergie solaire en orbite serait en effet envoyée sans fil vers la Terre.
Ce projet qui semble oh combien futuriste nécessite d’inventer de nouveaux équipements et de nouveaux concepts afin de fournir cette nouvelle énergie aux huit milliards de Terriens, comme des stations relais en orbite et des panneaux solaires révolutionnaires. Pour une énergie solaire tombée du ciel à travers les nuages, quel heureux présage !
Voltalia a étéchoisi par ESB et Bord naMóna pour assurer l’ingénierie, l’approvisionnement et la construction(EPC) de leur centrale solaire en Irlande.
ESB, une entreprise semi-étatique de services publics, et Bord na Móna, une entreprise semi-étatique de solutions climatiques, deux des principaux fournisseurs d’énergie en Irlande, ont choisi Voltalia pour leur nouvelle centrale solaire à Timahoe North, dans le comté de Kildare. Il s’agira du premier projet solaire à grande échelle de leur coentreprise. Cette dernière vise, à terme, la mise en place de centrales solaires d’une capacité totale de 500 mégawatts sur les terres de Bord na Móna.
Voltalia a été chargé de l’exécution du contrat d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction (“EPC”) du parc solaire. Cette centrale devrait être pleinement opérationnelle d’ici fin 2024, avec une capacité installée de 108 mégawatts. Sa production devrait représenter un volume équivalent à la consommation électrique annuelle d’environ 61 500 habitants, et fournir plus d’énergie verte aux collectivités et aux entreprises du pays, conformément aux objectifs de l’Irlande en matière d’énergies renouvelables à horizon 2030.
Sébastien Clerc, Directeur Général de Voltalia, déclare : “Depuis le début de l’année, l’expertise de nos équipes nous a permis de nous développer en Irlande en tant que prestataire de services. Aujourd’hui, nous sommes ravis de construire ce nouveau projet et de soutenir nos partenaires locaux, Bord na Mónaet ESB.“
Le gouvernement a publié le tableau de bord qui présente de premiers indicateurs de la planification écologique, relatifs en particulier au plan de décarbonation 2030 illustré par différents leviers.
« Ces premiers indicateurs n’ont pas vocation à représenter une vision exhaustive de la planification écologique, mais à illustrer chacun des leviers d’action sur lesquels repose le plan. Ils seront complétés, dans le courant de l’année, par des indicateurs plus complets, y compris pour couvrir les autres enjeux de la planification écologique (biodiversité, adaptation, ressources naturelles, etc.)
Les trajectoires affichées pour l’avenir reposent parfois sur des objectifs officiels, parfois sur des hypothèses techniques de travail dans le cadre des travaux actuels de la SNBC ; elles pourront donc évoluer le cas échéant. Enfin, un grand nombre de ces indicateurs ne concerne que la métropole ; faute notamment de données. Un travail spécifique sera mené dans le cours de l’année pour bâtir les indicateurs adéquats correspondant aux spécificités ultra-marines ou se mettre en position de les construire à l’avenir. Dans ce contexte, il sera important de distinguer chacun des territoires ultramarins et de les placer dans leur contexte singulier, par rapport aux autres territoires d’outre-mer, mais aussi en comparaison avec la métropole et dans le contexte de leur bassin géographique. »
CVE, producteur indépendant français d’énergies renouvelables, multi-pays et multi-énergies (650 MW de capacités photovoltaïques en exploitation et construction dans 5 pays), nomme Jonathan Jay Directeur général de CVE España. Il aura pour mission de structurer la nouvelle filiale du groupe créée début 2023, en mettant l'accent sur les projets solaires à forte acceptabilité locale.
CVE poursuit ainsi son développement à l’international dans des pays lui permettant de déployer sa vision de producteur d’énergie décentralisée en circuits courts. Fort de 10 ans d’expérience dans l’industrie solaire au Chili et en Europe, Jonathan Jay, 38 ans, apportera son expertise du marché espagnol des énergies renouvelables et de la gestion de projets solaires. Installé depuis 2019 à Madrid, Jonathan Jay a occupé le poste de responsable des PPA (Power Purchase Agreements) pour l’Europe chez Sonnedix. Dans cette fonction, il a structuré et négocié des contrats de vente d'énergie solaire à long terme (total de 500MW de transactions finalisées) avec des acteurs clés du secteur mais aussi des industriels électro-intensifs. Auparavant, Jonathan a travaillé au Chili pendant 5 ans pour Total Energies, en tant que responsable des PPA, et Sonnedix, en tant que responsable du développement commercial.
Jonathan Jay aura pour mission de structurer l’activité de la filiale de CVE en Espagne et saisir les opportunités de marché en matière de production décentralisée et d’autoconsommation. Le segment de la production décentralisée (« distributed generation ») d’électricité solaire concerne des projets à forte acceptabilité locale, connectés au réseau de distribution et, d’autre part, l’autoconsommation. La concrétisation de ces projets d’environ 5 MW est facilitée en Espagne, en opposition aux projets dits « utility scale », du fait d’une meilleure acceptabilité locale, d’une évolution règlementaire favorable et de la simplification du raccordement au réseau et des démarches environnementales.
« Avec mes associés, nous nous réjouissons d’accueillir Jonathan au sein de CVE. Son expertise et son expérience en matière de structuration de PPA et de développement de projets seront précieuses dans le déploiement de la stratégie de notre filiale en Espagne » explique Pierre de Froidefond, co-fondateur et co-Président de CVE.
Le marché solaire espagnol se distingue par son potentiel solaire et ses dimensions innovantes, avec la possibilité de développer des modèles « merchant » de valorisation de l’énergie. Le segment stratégique des PPAs y est par ailleurs mature et dynamique, alimenté par des conditions de marché favorables.
En 2022, CVE a acquis trois projets photovoltaïques dans la région d’Aragon, pour une puissance totale de 17 MW. La construction de ces centrales débutera au dernier trimestre 2023, pour une mise en service prévue en 2024. CVE España prévoit de détenir un parc en construction de 30 MW fin 2023 et de multiplier sa capacité par 6 à horizon 2027.
GreenYellow a contractualisé avec le groupe Lojas Quero-Quero, le détaillant de Rio Grande do Sul,l’installation de six centrales photovoltaïques d’une capacité installée totale de 7,80 MWc. Pour l’heure, quatre unités solaires viennent d’être raccordées dans les États du Rio Grande do Sul et du Paraná. Elles disposent d’une capacité totale de 5,63 MW. Une fois que les six centrales seront toutes connectées, elles garantiront le bon fonctionnement du réseau du détaillant, qui compte plus de 500 magasins.
Ces derniers mois, quatre des six centrales solaires qui ont été contractées en 2021 avec Lojas Quero-Quero, ont été raccordées aux réseaux des concessionnaires dans le sud du pays. En conséquence, l’accord prévoyant une capacité installée de 7,80 MWc a déjà fourni 5,63 MWc, ce qui permettra d’alimenter 60 % des opérations des magasins du client.
Selon Peter Furukawa, PDG de Lojas Quero-Quero, l’adoption de l’énergie solaire comme fondement des opérations de l’entreprise est une manière pour elle de s’inscrire dans le vaste mouvement de transition énergétique encouragé par le Brésil actuellement. Ce choix a permis au pays de progresser rapidement dans le classement mondial des pays connaissant la plus forte croissance dans ce domaine. “Il est très positif pour notre entreprise d’opter pour l’utilisation del’énergie photovoltaïque pour plusieurs raisons, telles que l’alignement sur le concept ESG (Environnement, Social et Gouvernance), l’exploitation d’une ressource abondante au Brésil et, également, la réduction des coûts“, déclare Peter Furukawa.
Pour Marcelo Xavier, Directeur Général de GreenYellow Brésil, les deux autres centrales situées à Guaíba (RS) et Mondaí (SC), incluses dans le contrat et actuellement en cours de réalisation, devraient être raccordées au réseau électrique au cours du second semestre de cette année.”GreenYellow est fier d’être associé à des organisations telles que Lojas Quero-Quero, entant que fournisseur d’énergie propre grâce à nos projets de production distribuée. Nousconsidérons cette opportunité comme un privilège et une grande responsabilité. Le secteur de la vente au détail au Brésil présente un potentiel de croissance considérable, avec environ 4,8 millions d’entreprises actuellement en activité“, ajoute Marcelo Xavier.
TotalEnergies annonce l’acquisition d’un portefeuille de cinq fermes solaires au Nord-Ouest de la Roumanie auprès de son partenaire de confiance PNE, développeur allemand. D’une capacité globale de plus de 200 MW, ces projets contribueront à sécuriser l’approvisionnement en électricité renouvelable locale pour répondre aux besoins du territoire.
La mise en service de ces cinq parcs solaires permettra ainsi à TotalEnergies de fournir à ses clients B2B de l’électricité verte produite localement par le biais de contrats d’achat d’électricité (PPA) à partir de 2025. Elle permettra, à travers des contrats de long terme, l’accès à une électricité renouvelable à prix stable, locale et bas carbone.
Pour conserver la vocation agricole des sites, TotalEnergies mettra en place de l’agri pâturage sur les 200 hectares de terrain où sont situées les fermes solaires afin de développer l’élevage de moutons dans le Nord-Ouest de la Roumanie, près de la frontière hongroise.
« L’acquisition de ces cinq projets solaires en Roumanie illustre parfaitement la volonté de TotalEnergies de développer ses activités renouvelables dans le pays, et plus largement en Europe de l’Est, pour accompagner le Green Deal », a déclaré Marin de Montbel, VP Renewable Explorer – Nouveaux Marchés.« Le développement de ces projets nous permet de déployer tout le savoir-faire de la Compagnie en matière de production d’électricité solaire, et renforce notre présence en Europe de l’Est avec l’acquisition récente d’un portefeuille de projets solaires en Pologne, d’une capacité totale de 200 MW. Nous sommes fiers de devenir un partenaire de choix pour accompagner la Roumanie dans la diversification et la décarbonation de son mix énergétique à partir des énergies renouvelables. »
Markus Lesser, Président Directeur Général de PNE AG :"Nous sommes ravis que TotalEnergies accorde sa confiance à notre expertise reconnue dans le domaine du photovoltaïque."
Pierre-Emmanuel Martin, président-cofondateur de Carbon était l'invité de Christophe Jakubyszyn & Laure Closier sur BFM Business en direct d'Aix-en-Provence ou se déroulaient, début juillet, les Rencontres économiques d'Aix-en-Provence
Retrouvez ci-dessous les informations de la lettre quotidienne de l'énergie solaire qui ont été les plus consultées au cours dela dernière semaine.
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La Communauté Pays Basque a mis en service le 24 avril dernier sa première centrale photovoltaïque en autoconsommation individuelle.
Située sur la toiture de la Capitainerie du Port de plaisance d'Anglet, ce générateur de 32 kWc produira 37 MWh/an, dont plus de 80% seront autoconsommés directement sur site, et permettra d'effacer une partie de la facture énergétique du site.
TECSOL est fière d'avoir pu accompagner la CAPB dans ce projet d'autoconsommation, premier parmi un large plan d'investissements solaires porté par la communauté d'agglomération sur les années à venir.
Merci à Communauté Pays Basque pour sa confiance témoignée depuis plus de 3 ans et aux partenaires du projet : C3 - BUREAU D’ETUDES FACADES et l'entreprise Lamazouade.
Voici un extrait de l’article paru dans le magazine de la Communauté Pays Basque publié le 18 juillet dans Sud Ouest
« En poursuivant l’objectif de la transition énergétique du territoire, la Communauté Pays Basque souhaite faire preuve d’exemplarité en coordonnant un groupement d’achat d’énergies renouvelables. Le pari est bien avancé : la totalité de ses sites (soit plus de 550) sont alimentés en électricité renouvelable ou en biométhane.
L’électricité est partiellement fournie par le fournisseur d’énergie verte local, Enargia. Energie hydroélectrique, solaire photovoltaïque et éolienne composent ainsi le bouquet énergétique utilisé. Plus d’une trentaine de sites (notamment le siège de la Communauté Pays Basque, la Mairie d’Anglet ou l’Atabal à Biarritz sont alimentés en biométhane (gaz naturel issu de la fermentation de matières organiques) qui s’appuie sur des usines de méthanisation implantées à l’échelle régionale. La Communauté Pays Basque a également déployé des applications numériques permettant le suivi de la consommation énergétique de son parc immobilier et de véhicules. En 2021, plus de 400 000 euros ont ainsi pu être économisés en optimisant les consommations énergétiques de ses bâtiments et sites de traitement de l’eau. »
Après quatre années de conception, de modélisation et de simulation, une équipe de vingt-cinq personnes, ingénieurs et chercheurs du CNRS, de Stellantis et de Saft, dévoile ce jour un prototype innovant de batterie de stockage d’énergie intégrant les fonctions d’onduleur et de chargeur. Cette intégration permet de créer une batterie plus efficace, qui améliore l’autonomie des véhicules électriques à batterie et qui est plus fiable et moins coûteuse. Cela libère aussi de la place dans le véhicule.
Le projet de recherche collaborative est connu sous le nom de IBIS, ‘Intelligent Battery Integrated System’ (Système intégré de batterie intelligente). Un démonstrateur stationnaire, opérationnel depuis l’été 2022, fait l’objet de nombreux brevets et marque une rupture majeure par rapport aux systèmes de conversion d’énergie électrique actuellement utilisés. Le projet a permis de valider de nombreux nouveaux concepts techniques et de maîtriser leur contrôle et leur fonctionnement en vue d’applications automobiles ou stationnaires.
Dans le domaine de l’électromobilité, le projet IBIS est sur le point de réaliser un véritable changement de paradigme dans la conception des groupes motopropulseurs électriques.
Avec IBIS, les cartes de conversion électroniques qui exécutent les fonctions d’onduleur de puissance et de chargeur sont montées aussi près que possible des cellules lithium-ion. Un système de contrôle sophistiqué permet de produire un courant alternatif pour un moteur électrique, directement à partir de la batterie.
Les partenaires du projet IBIS se concentrent maintenant sur la construction d’un prototype de véhicule entièrement fonctionnel qui sera testé sur les bancs de développement Stellantis et les pistes d’essai ainsi que sur les routes ouvertes. L’équipe du projet IBIS compte mettre cette technologie à disposition sur les véhicules des marques Stellantis avant la fin de cette décennie.
« Notre parcours vers l’électrification est alimenté par l’innovation et l’excellence en recherche qui utilisent les dernières technologies pour répondre aux besoins réels de nos clients de véhicules électriques, comme l’autonomie, l’habitabilité et le caractère abordable, tout en réduisant l’empreinte carbone en améliorant l’efficacité» declare Ned Curic, Chief Engineering & Technology Officer de Stellantis. « Ce système de batterie révolutionnaire pourrait marquer une étape décisive dans l’engagement de Stellantis à fournir une technologie utile, facile et avancée pour tous. »
En développant une technologie efficace et rentable, le projet IBIS offre la possibilité de réduire le poids et le coût de la motorisation et de la fabrication de véhicules électriques, tout en offrant un grand nombre de nouvelles fonctionnalités.
Dans le domaine du stockage d’énergie stationnairepour les réseaux électriques et de l’intégration des énergies renouvelables, Saft, partenaire du projet, sera en mesure d’offrir des installations clés en main avec une meilleure disponibilité des batteries, une utilisation optimisée de l’énergie installée et une empreinte plus réduite. L’architecture intrinsèque de la batterie IBIS simplifiera l’entretien et la mise à niveau de l’installation et réduira l’empreinte carbone du site.
La combinaison des solutions de batteries utilisées pour les véhicules électriques, et le stockage stationnaire améliore la compétitivité des deux offres grâce aux effets de volume sur les marchés en croissance.
« Saft est au cœur de l’innovation en matière de batteries industrielles depuis plus de 100 ans. Pionniers dans ce domaine de pointe, nos chercheurs sont en mesure de mener des programmes de recherche comme IBIS à long terme. Nous nous réjouissons de cette collaboration avec d’autres partenaires reconnus dans ce domaine d’expertise, sur ce projet innovant visant à révolutionner la mobilité électrique et le stockage d’énergie stationnaire », déclare Cédric Duclos, Directeur Général de Saft.
Le projet IBIS est financé par le Plan d’Investissement du Futur (France 2030), administré par l’ADEME (Agence de gestion de l’environnement et de l’énergie) et coordonné par Stellantis. Il réunit les partenaires industriels Saft (Groupe TotalEnergies), E2CAD et Sherpa Engineering, ainsi que les laboratoires(1) de recherche du CNRS (GeePs, SATIE, LEPMI) et l’Institut Lafayette.
(1) Laboratoire “Génie électrique et électronique de Paris” (Geeps, CNRS/Centrale Supélec/SU/Université Paris-Saclay); laboratoire “Systèmes et applications des technologies de l'information et de l'énergie” (Satie, CNRS/CNAM/CY/ENS Paris-Saclay/Université Paris-Saclay); Laboratoire d'électrochimie et de physicochimie des matériaux et des interfaces (Lepmi, CNRS/UGA/Université Savoie Mont-Blanc).