Selon une information publiée dans le magazine Le Point par Marc Vignaud et Géraldine Woessner, la France va devoir s’acquitter de 500 M€ pour n’avoir pas atteint ses objectifs en matière de recours aux énergies renouvelables.
Paris pourrait bien devoir payer pour ne pas avoir respecté, en 2020, ses objectifs de développement des énergies renouvelables.
La facture, imposée par le droit de l’Union Européenne, pourrait atteindre 500 millions d’euros. Elle découle d’une directive de 2018 destinée à encourager l’augmentation des énergies renouvelables dans l’Union. Ces énergies sont principalement éoliennes et photovoltaïques.
Les Etats qui ne respectent par leur cible peuvent échapper à ladite sanction financière. A la condition de convaincre la Commission européenne qu’ils sont en mesure de rattraper leur retard. Problème, Paris n’est pas en position de le faire, car sa cible devrait encore être ratée en 2022.
L’exécutif invoque les hausses de coûts des projets liés à la situation économique et les délais nécessaires pour leur mise en service liés à la complexité administrative.