En 17 étapes disséminées dans le Sud de la France après un départ exceptionnel de Barcelone le 7 septembre prochain, le camion Opel Movano de 5,50 mètres de long, estampillé aux couleurs de la marque Huawei, partira à la rencontre des installeurs français du Sud de la Loire. Objectif : présenter la gamme de produits Huawei essentiellement destinée au marché du résidentiel.
A chaque étape, une trentaine d’installateurs en moyenne est attendue pour partager l’expertise des ingénieurs et techniciens du groupe mais aussi des équipes marketing pour déployer de nouvelles opportunités de business. L’accueil réservé aux professionnels est particulièrement soigné et convivial, avec tombola, goodies et foodtruck à la clé.
Après un départ de Barcelone, le camion arpentera les grandes agglomérations du Sud de la France, de Marseille à Bordeaux, en passant par Lyon, Montpellier, Pau, Narbonne, Aix-en-Provence, Avignon etc. Cette année, l’étape de Béziers devrait très populaire, sous l’égide du distributeur Rexel qui vient de signer un premier partenariat avec Huawei. Les autres distributeurs partenaires, Solipac, Alliantz, Axdis pro, Ned et Hydro-solar seront quant à eux présents lors des étapes qui jalonneront ce roadshow 2022.
Parmi les produits stars qui seront présentés lors de ce tour, un focus sera fait sur le nouvel EV-Charger de Huawei, idéal pour recharger son véhicule électrique grâce à son installation solaire. Et bien sûr, l’ensemble de la gamme des onduleurs, incontournables références du marché. En septembre, Huawei se déplace dans les territoires, au plus près des zones de chalandises des distributeurs et des installateurs. Une façon de rester connecter au marché du PV et de répondre le pus finement possible aux attentes des professionnels de la filière… Choisissez votre date !
Neoenergia fait partie du groupe Iberdrola et l’un des plus grands distributeurs d’énergie au Brésil. Le groupe a confié à Ingeteam la fourniture d’onduleurs solaires, de sous-stations et d’équipements de protection et de contrôle pour une centrale solaire au Brésil. Neoenergia a déjà commencé à tester le parc solaire situé dans la municipalité de Santa Luzia, dans l’État de Paraíba. D’une capacité de 149 MW, la centrale solaire photovoltaïque devrait entrer en service en juillet, date à laquelle elle commencera à produire suffisamment d’énergie pour alimenter une ville de 150 000 foyers.
Il convient de noter que la fabrication des onduleurs centraux et l’intégration des sous-stations ont été réalisées localement, dans l’usine de production de l’entreprise à Campinas, une ville de l’État de Sao Paulo, où elle est basée depuis plus de 20 ans. Plus précisément, 18 centrales électriques ou sous-stations ont été fournies, chacune comprenant quatre onduleurs centraux, réalisant ainsi une solution « clé en main » de 6,56 MW.
Les armoires de protection et de contrôle des sous-stations ont également été équipées d’IED IEC61850 de la famille INGEPAC qui ont été fabriqués dans les installations d’Ingeteam à Curitiba, au Brésil. La sous-station Luzia 138/34,5 kV évacuera les 130 MW de capacité générée par le complexe solaire. Avec la mise en service de cette centrale et l’installation en cours d’autres projets, la puissance solaire fournie par Ingeteam dans le pays s’élève désormais à 1,5 GW. Pour José Nardi, directeur de l’activité solaire d’Ingeteam au Brésil, « nous sommes l’un des rares fabricants d’onduleurs en capacité d’offrir une production locale, nous sommes donc désormais beaucoup plus prédominants, car c’est l’une des exigences des autorités brésiliennes pour le développement de nouveaux projets d’énergie ».
Selon une information publiée dans le magazine Le Point par Marc Vignaud et Géraldine Woessner, la France va devoir s’acquitter de 500 M€ pour n’avoir pas atteint ses objectifs en matière de recours aux énergies renouvelables.
Paris pourrait bien devoir payer pour ne pas avoir respecté, en 2020, ses objectifs de développement des énergies renouvelables.
La facture, imposée par le droit de l’Union Européenne, pourrait atteindre 500 millions d’euros. Elle découle d’une directive de 2018 destinée à encourager l’augmentation des énergies renouvelables dans l’Union. Ces énergies sont principalement éoliennes et photovoltaïques.
Les Etats qui ne respectent par leur cible peuvent échapper à ladite sanction financière. A la condition de convaincre la Commission européenne qu’ils sont en mesure de rattraper leur retard. Problème, Paris n’est pas en position de le faire, car sa cible devrait encore être ratée en 2022.
L’exécutif invoque les hausses de coûts des projets liés à la situation économique et les délais nécessaires pour leur mise en service liés à la complexité administrative.
La dernière fournée du rapport PVPS 2021 sur le marché PV en France éditée par l’Agence Internationale de l’Energie (IAE) vient de sortir. Il met en lumière la publication des futurs scénarios de développement et les nouveaux cadres pour les tarifs de rachat. Il fait le point sur les appels d’offres et les exigences obligatoires en matière de toits solaires pour les nouveaux bâtiments ainsi que sur les nouveaux objectifs pour le solaire sur les bâtiments publics. Il fait aussi état de la campagne de sensibilisation pour le solaire communautaire. Sans oublier la nouvelle capacité record installée sur une période d’un an dans l’Hexagone. Décidément, 2021 a été une année chargée pour le solaire en France.
Le décret de programmation pluriannuelle énergétique nationale (PPE) pour le photovoltaïque vise 20,6 GW de photovoltaïque en 2023 et un objectif 2028 de 35,6 GW à 44,5 GW. Des scénarios à long terme ont été établis à la fois par RTE et l’ADEME, soulignant le besoin d’au moins 70 GW. Et jusqu’à 200 GW en 2050 si la neutralité carbone doit être atteinte d’ici là.
Environ 10 GW en liste d’attente
En 2021, la capacité photovoltaïque nationale a augmenté d’un niveau sans précédent de 3,3 GW DC, (le triple du volume 2020 contenu à 1 GW), pour une capacité cumulée de près de 17 GW DC pour le réseau d’installations connectées. Plus des 2/3 de la nouvelle capacité sont des systèmes à l’échelle industrielle et « utilities ». Environ 10 % de la nouvelle capacité correspond à des systèmes en autoconsommation, alors même que les modèles d’autoconsommation restent marginaux pour les systèmes industriels.
Plus de 90 % de la capacité, les systèmes résidentiels et les installations de moins de 100 kW en secteur commercial sont en une autoconsommation, généralement associés à des tarifs de rachat pour la facturation nette.
Plus de 4 GW de nouveaux projets sont entrés dans la file d’attente de raccordement en 2021, portant la file d’attente globale à environ 10 GW de projets. Le nouveau cadre des tarifs de rachat a entraîné une explosion du nombre de demandes de raccordement au réseau sur le segment nouvellement accessible de 100 kW à 500 kW, avec des volumes trimestriels précédents compris entre 30 MW et 80 MW gonflés à 700 MW au cours du 4ème trimestre, après l’entrée en vigueur du nouveau cadre. Avec des délais plus longs que les plus petits projets, et du temps de préparation, les gestionnaires de réseau ont pu pour la plupart traiter les demandes de manière manière opportune.
Perspectives
La tension mondiale sur les marchés de l’approvisionnement solaire aura un impact sur les nouvelles capacités en 2022, avec une forte demande du marché local alors que les coûts de l’électricité montent en flèche, ce qui exacerbe les longs délais de livraison pour onduleurs et la hausse continue des coûts des modules. Les développeurs de projets ont, soit reporté des projets car les coûts des nouveaux matériaux dépassent toute possibilité de marge bénéficiaire, soit au contraire accélérer les projets là où c’était possible pour anticiper les augmentations des coûts, rendant le marché difficile à prévoir. Le segment nouvellement ouvert des systèmes 100 kW à 500 kW tireront probablement le marché fin 2022, avec environ 600 MW qui devraient être prêt pour la mise en service fin 2022 ou début 2023 – si les installateurs peuvent accéder aux modules et onduleurs. Mais de nombreux acteurs de l’industrie considèrent que la capacité installée de 2022 est susceptible d’être largement inférieure à celle de 2021 (plus de 3 GW), en raison de la hausse des coûts et des problèmes de chaîne d’approvisionnement.
Eric Scotto (Akuo) et Georges Antoun (First Solar)
L’accord pluriannuel entre Akuo et le fabricant américain First Solar prévoit des livraisons entre 2024 et 2026 pour des projets aux États-Unis et à l’international. Un sacré deal !
Le développeur Akuo a passé une commande de 500 mégawatts (MW) de modules solaires photovoltaïques (PV) First Solar à couches minces produits de manière responsable. Dans le cadre de cet accord, First Solar fournira 200 MW pour un projet d’utilité publique développé par Akuo aux États-Unis, la livraison étant prévue pour le premier semestre 2024. Les modules restants devront être livrés en 2025 et 2026 pour alimenter des projets en Europe ou dans d’autres régions où Akuo est présent.
Réduire les risques d’approvisionnement à long terme
Fondée en 2007, Akuo est un développeur d’énergie renouvelable, présent dans 15 pays, notamment aux États-Unis, en Espagne, en Grèce et au Portugal. Avec 1,4 gigawatts (GW) d’actifs en exploitation et en construction à la fin de 2021, la société a actuellement plus de 7 GW en développement. L’accord permet à Akuo de bénéficier, dans la durée, de l’évolution de la plateforme technologique de pointe des modules à couches minces (CadTel) de First Solar.
« L’industrie solaire évolue dans un contexte de volatilité et d’incertitude. Cet accord s’inscrit dans le cadre d’un effort plus large visant à réduire les risques d’approvisionnement à long terme de notre portefeuille mondial afin de réaliser nos projets », a déclaré Eric Scotto, CEO d’Akuo. « La capacité de First Solar à assurer la traçabilité de sa chaîne d’approvisionnement et son engagement en faveur d’une fabrication responsable étaient essentiels pour nous. First Solar est une référence en matière de transparence dans la chaîne d’approvisionnement solaire, et pour la faible empreinte environnementale de sa technologie. Travailler ensemble reflète nos valeurs communes de pratiques commerciales responsables. En tant qu’acteur européen, nous sommes fortement engagés dans ces valeurs faisant écho à notre ambition pour la planète. »
Un programme de recyclage à haute valeur ajoutée
Conçus et développés dans ses centres de R&D en Californie et dans l’Ohio, les modules photovoltaïques à couche mince de First Solar, produits de manière responsable, constituent une référence dans le secteur en termes de qualité, de durabilité, de fiabilité, de conception et de performances environnementales. First Solar exploite également son propre programme de recyclage à haute valeur ajoutée, qui permet de récupérer environ 90 % du tellure de cadmium (CadTel), un matériau semi-conducteur qui peut être utilisé pour fabriquer de nouveaux modules, ainsi que d’autres matériaux.
En outre, First Solar est la seule entreprise parmi les dix plus grands fabricants de panneaux solaires au monde à être membre de la Responsible Business Alliance (RBA), la plus grande coalition industrielle au monde qui se consacre à la défense des droits et au bien-être des travailleurs et des communautés dans la chaîne d’approvisionnement mondiale. «
« Nous sommes heureux d’accueillir Akuo parmi un nombre croissant de partenariats stratégiques à long terme, avec des développeurs mondiaux expérimentés, qui ont placé leur confiance dans First Solar et notre technologie », a déclaré Georges Antoun, directeur commercial de First Solar. « Les développeurs européens reconnaissent les risques associés à une chaîne d’approvisionnement solaire trop concentrée géographiquement et choisissent d’adopter une approche à long terme leur permettant de diversifier et de sécuriser leur approvisionnement en travaillant avec nous. Notre différenciation repose autant sur notre capacité à aider nos clients à naviguer dans la volatilité et l’incertitude, que sur notre technologie. »
TotalEnergies et InVivo ont inauguré fin juin, le premier démonstrateur agrivoltaïque francilien, d’une surface de 5000 m2 et d’une puissance de 111 kWc.
TotalEnergies et InVivo ont signé un accord de partenariat en mars 2020 pour favoriser les transitions énergétique et agricole du pays. Ensemble, les deux entreprises développent une approche d’agri-énergies qui associe production d’énergie renouvelable et production agricole régénératrice et compétitive. Depuis deux ans, Agrosolutions, cabinet d’expertise-conseil du groupe InVivo, accompagne TotalEnergies sur une cinquantaine de projets en métropole et en outre-mer. L’objectif est de développer des projets agrivoltaïques qui bénéficient autant au monde agricole, avec de nouvelles cultures protégées par les installations agrivoltaïques, qu’aux territoires à la recherche d’énergie décarbonée. Le développement et la construction de ce projet se sont faits en concertation et en lien avec l’ensemble des parties prenantes territoriales.
Un expérimentation grandeur nature sur les impacts positifs issus d’un projet agrivoltaïque innovant.
L’objectif de ce démonstrateur est d’étudier l’impact de la présence de panneaux solaires sur la production agricole mais également sur biodiversité, le stockage du carbone ou encore la qualité de l’eau. Il s’agit également d’étudier la production d’énergie pour valider un nouveau modèle économique. Agrosolutions est en cours de finalisation du premier outil de mesure de ces co-bénéfices à la fois économiques et environnementaux. La technologie utilisée allie structures verticales, panneaux photovoltaïques bifaciaux et optimisation de l’emprise au sol pour maximiser la production d’électricité verte lors des pics de consommation électrique. Cette technologie innovante protège également les cultures du vent ou d’une exposition excessive au soleil. Rendez-vous à la moisson pour analyser les résultats de cette expérimentation.
« Ce démonstrateur symbolise parfaitement notre approche des projets agrivoltaïques ! Être au cœur des terres agricoles pour mener des expérimentations qui serviront nos futurs projets solaires. Nous sommes très heureux de mettre en service ce démonstrateur et toujours plus fiers du partenariat signé il y a plus de deux ans avec notre partenaire InVivo qui nous a accompagné sur cette réalisation. Nous sommes persuadés que les synergies développées entre production d’électricité verte, biogaz et agriculture, constituent l’une des réponses pour garantir notre indépendance énergétique et notre indépendance alimentaire » a déclaré Thierry Muller, Directeur Général de TotalEnergies Renouvelables France, « Ce démonstrateur va permettre de confirmer la possibilité de faire converger la transition énergétique et la transition agricole, sans concurrence d’usages, pour le bénéfice de tous. »
« InVivo a pour mission d’accompagner la transition agricole vers un agrosystème résilient. L’agriculture est source de solutions d’un point vue alimentaire, écologique mais aussi énergétique. Ce démonstrateur est la preuve qu’en fédérant tous les acteurs de l’écosystème nous sommes en mesure de créer des externalités positives en lien avec notre mission. Grâce à cette validation agronomique, nous espérons que bon nombre d’acteurs du monde agricole s’engagent vers l’agrivoltaïsme et contribuent ainsi à la transition agriénergétique » indique Thierry Blandinières, Directeur Général d’InVivo
TotalEnergies et l’électricité renouvelable
Dans le cadre de son ambition visant à atteindre la neutralité carbone à horizon 2050, TotalEnergies développe un portefeuille d’activités dans les renouvelables et l’électricité. A fin juin 2022, la capacité brute de production d’électricité renouvelable de TotalEnergies est de 12 GW. TotalEnergies entend poursuivre le développement de ces activités pour atteindre une capacité brute de production d’origine renouvelable de 35 GW en 2025, puis de 100 GW d’ici 2030 avec l’objectif d’être dans le top 5 mondial des producteurs d’électricité d’origine éolienne et solaire.
Mathias Burghardt, Membre du Comité Exécutif et Responsable d'Ardian Infrastructure
Ardian, un des leaders mondiaux de l'investissement privé, annonce l'acquisition d'un projet photovoltaïque en développement par le biais du fonds Ardian Clean Energy Evergreen Fund (ACEEF), son premier fonds lancé en avril dernier. L’opération consiste en un portefeuille de trois projets photovoltaïques en développement situés en Sardaigne, avec une capacité totale d'environ 100 MW, cédés par Atlas et Heron Advisory.
Ces trois projets continueront leur développement selon une approche « agrivoltaïque » combinant agriculture et élevage existants avec production d'énergie solaire.
Le fonds ACEEF a déjà pris le contrôle des Fonds Commun de Créances (FCC) et la finalisation de l’opération reste soumise à l’approbation des autorités compétentes.
Ces actifs viennent s'ajouter au portefeuille déjà existant du fonds qui compte 13 entreprises détenant des actifs éoliens et solaires avec une capacité de production de plus de 1GW d’énergie verte en Europe et en Amérique.
Cette transaction permet également à ACEEF de consolider sa présence en Italie, où le fonds contrôle désormais un portefeuille diversifié d'actifs éoliens et photovoltaïques pour un total de 283MW, qui comprend le portefeuille Energia & Servizi, acquis en 2022, composé de 84 MW de parcs éoliens en exploitation et de 52 MW de projets éoliens ayant tous obtenus les autorisations nécessaires pour leur construction.
Le fonds cible les actifs renouvelables établis tels que le solaire, l'éolien et l'hydroélectricité, ainsi que les technologies émergentes telles que le biogaz, la biomasse, le stockage et l'efficacité énergétique.
« Cet investissement s'inscrit parfaitement dans la stratégie d'Ardian Clean Energy Evergreen Fund qui bénéficie d’une équipe de pointe d’ingénieurs en exploitation, de professionnels de l'investissement d'Ardian et de la plateforme technologique unique OPTA. Il démontre également l'approche industrielle qui sous-tend notre activité d'investissement dans le secteur de l'énergie, puisque nous soutenons l'économie réelle avec des capitaux à long terme et un objectif clair d'accélération de la transition énergétique. Grâce au fonds ACEEF, Ardian continue d’investir de manière responsable, et de développer des projets durables afin de lutter contre le changement climatique et de contribuer à l'indépendance énergétique. » Mathias Burghardt, Membre du Comité Exécutif et Responsable d'Ardian Infrastructure.
ACEEF est le premier fonds Evergreen d'Ardian Infrastructure dédié aux énergies vertes, qui offre aux investisseurs la possibilité de renforcer leur exposition aux énergies renouvelables et à la transition énergétique. Il s'agit d'un fonds classé « Article 9 » du règlement européen Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR).
Ardian a investi dans les énergies renouvelables dès 2007 et s’est placé ainsi comme pionnier de la transition énergétique. Au travers de tous les fonds d'infrastructure d’Ardian, l'équipe gère déjà plus de 7,6 GW de capacité d'énergie thermique et renouvelable en Europe et sur le continent américain.
Sono Motors, l’entreprise pionnière de la mobilité solaire, vient d’organiser à Munich, un événement majeur, “Celebrate the Sun”, avec plus de deux mille invités. Ce grand meeting avait pour objet le lancement du premier véhicule électrique solaire abordable au monde, le Sion, dans sa conception de production, mais aussi le dévoilement de ‘Solar Bus Kit’, une solution de rétrofit B2B évolutive qui réduit la consommation de carburant et les émissions de particules et de gaz à effet de serre dans les centres villes, contribuant ainsi à la protection du climat. Détails !
“Nous sommes extrêmement ravis du parcours de Sono Motors vers la fourniture de produits propres et de transport solaire abordable et accessible pour le grand public. Les premières moutures du Sion dans sa conception de production et le dévoilement du «Kit de bus solaire» pour les marchés B2B, représentent un pas de géant dans la réalisation de notre vision d’un monde durable, renforçant notre mission de réduction des émissions de carbone », a déclaré Laurin Hahn, co-fondateur et PDG de Sono Motors.
The Sion : étapes clés vers la production en série
Comme toute start-up qui se respecte, la genèse du projet a eu lieu entre amis dans un garage de Munich. Depuis, Sono Motors est devenu un pionnier des transports solaires grâce à son développement du Sion, un véhicule électrique solaire abordable et fiable pour le grand public. La position unique de Sion sur le marché, couplée avec la technologie Sono Solar exclusive de Sono Motors positionne parfaitement la société pour réaliser une évolution croissante vers un avenir plus durable et permettre aux individus de contribuer à une mobilité respectueuse du climat grâce à la combinaison de technologie et de prix abordable. Dans sa conception de production finale, la Sion a reçu des améliorations majeures par rapport aux versions précédentes : l’extérieur et l’intérieur présentent désormais moins de lignes et des surfaces plus claires. L’enveloppe extérieure de Sion sera composée de 456 panneaux solaires demi-cellules parfaitement intégrés. De quoi permettre une autonomie sur les trajets courts. L’énergie générée par les cellules solaires devrait étendre la portée estimée de 305 km de 112 km en moyenne (jusqu’à 245 km) par semaine. Les utilisateurs devront recharger leur Sion jusqu’à quatre fois moins qu’une voiture électrique classique de la même catégorie de véhicules avec une taille de batterie similaire (54 kWh). La technologie de charge bidirectionnelle complète l’intégration solaire de la voiture. Elle est conçue pour transformer la Sion en une centrale électrique durable sur roues qui devrait pouvoir alimenter des appareils électroniques, la maison ou d’autres voitures électriques d’une puissance allant jusqu’à 11 kW.
Sono Motors construit actuellement sa flotte de véhicules de validation de série à Munich près de le siège de l’entreprise, inaugurant le programme d’essais de la Sion, qui a déjà commencé. Dans les prochains mois, cette génération de véhicules subira des tests pratiques sans compromis dans des conditions extrêmes en Europe et aux États-Unis. Cela inclut la validation des séries, homologation, crash tests, essais sous différents climats, optimisation de la technologie solaire et sécurisation, ainsi que l’amélioration de la dynamique de conduite sur les pistes d’essai et sur la voie publique.
Démarrage de la production prévu pour la deuxième moitié de 2023
Au 1er juillet 2022, Sono Motors compte plus de 19 000 réservations privées actives pour le Sion, avec un acompte moyen de 2 225 € et un volume de vente net équivalent d’environ 415 € millions, en supposant que toutes les réservations se traduisent par des ventes. À un prix de vente net estimé de seulement 25 126 euros, la Sion devrait être particulièrement compétitive dans le segment de taille moyenne, la technologie solaire propriétaire réduisant considérablement la nécessité de recharger le véhicule. La Société a une approche asset-light, avec un démarrage de la production prévu pour le deuxième moitié de 2023 via la fabrication sous contrat en Finlande, renonçant à la nécessité de construire ses propres unités de production. Le partenaire de Sono Motors, Valmet Automotive, possède une vaste expertise dans fabrication pour les équipementiers de haute technologie. Après une période de montée en puissance, les partenaires visent à produire environ 257 000 Sion en sept ans.
Kit Bus Solaire : solution de rétrofit B2B pour permettre une mobilité durable pour le transport commercial
Le Kit Bus Solaire est une solution polyvalente et simple, optimisée pour les bus de transport public de 12 mètres courants sur le marché européen, y compris Mercedes-Benz Citaro et MAN Lion City. Sono Motors proposera une offre complète et performante de solution de modernisation pour les exploitants de flottes d’autobus qui ont un besoin impérieux de réduire la consommation de diesel et les émissions de CO2 pour atteindre leurs objectifs de développement durable. Le kit de bus solaire permet aux sous-systèmes comme le CVC d’être partiellement alimentés par des énergies renouvelables économisant ainsi du carburant, du CO2 et des coûts. Le Kit permet d’économiser jusqu’à 1 500 litres de diesel et jusqu’à 4 tonnes de CO2 par bus et par an à partir de l’installation de pointe d’environ 1,4 kW avec une taille totale d’environ 8 mètres carrés de panneaux solaires. Les exploitants de flottes d’autobus voient un potentiel délai de récupération d’environ 3 à 4 ans, en fonction des jours d’exploitation et des prix du carburant.
Sono Motors annoncera plus de détails lors de l’IAA Transportation en septembre. « Notre technologie solaire contribue déjà à la protection du climat et à la réduction des émissions de CO2 pour de nombreux partenaires. A Munich, par exemple, nous collaborons avec la société de transport public de la ville et soutenont ainsi les objectifs de la ville en matière d’air pur. De tels projets de partenariat démontrent le potentiel de notre technologie pour le secteur du transport », a déclaré Jona Christians, cofondatrice et PDG de Sono Motors. « Nous sommes fiers de célébrer le lancement de notre nouveau produit solaire, le « Kit de bus solaire », qui va vraiment amlplifier notre mission de faire de chaque véhicule un véhicule solaire au niveau supérieur. Le tout nouveau kit bus solaire nous permet de renforcer notre activité solaire en maximisant l’évolution de notre technologie à un immense marché : le secteur des flottes d’autobus publiques et privées. Il représente également une étape importante sur notre chemin vers un monde sans combustibles fossiles.
Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique. (Lewis Joly pour le JDD)
Dans une interview parue dimanche dernier dans le JDD, Agnès Pannier-Runacher a levé un coin du voile sur ce que sera la future loi sur les énergies renouvelables, qui fait l’objet d’intenses concertations avec les parlementaires et les professionnels du secteur.Extrait :
« Vous allez présenter à la fin de l’été un projet de loi d’accélération de la transition énergétique. Que contient-il ?
Nous lançons un grand plan de développement des énergies renouvelables qui comporte plusieurs volets. Le premier est législatif, car certaines mesures doivent passer par la loi, comme l’autorisation d’implanter ces EnR sur les délaissés routiers, ces portions de voie inutilisées. Mais nous avons dès maintenant un volet d’organisation et un volet réglementaire.
Nous prendrons une initiative dans les prochains jours, avec Gérald Darmanin [Intérieur] et Stanislas Guerini [Transformation et Fonction publiques] pour faire du déploiement des EnR une priorité et aider les préfets en ce sens. Cartographier par département les zones inondables, à risques, etc. sur lesquelles il ne sert à rien de prévoir un projet est aussi utile pour les élus.
Je finalise également pour la semaine prochaine des décisions pour débloquer la production de 10 gigawatts d’énergie photovoltaïque et éolienne, ainsi que de biogaz. C’est l’équivalent de la consommation annuelle d’électricité de la population des Hauts-de-France.
Nous publierons enfin un décret pour réduire les temps de contentieux : chaque étape d’un recours contre un projet, éolien par exemple, devra tenir en dix mois avant de passer à la phase suivante, qu’une décision ait été prise ou non. Aujourd’hui, nous mettons deux fois plus de temps que les Allemands, les Suédois et les Néerlandais à mener des projets.
Comment vous assurer que ce texte ne sera pas détricoté ou ralenti, comme on l’observe ces premières semaines au Parlement ?
Je veux que la concertation avec les parlementaires se fasse en amont. J’ai déjà pris contact avec les présidents, au Sénat, des commissions des affaires économiques et du développement durable, ainsi qu’avec les députés de la majorité. Plusieurs élus, socialistes ou des Républicains, m’ont fait savoir qu’ils voulaient travailler avec moi. J’ai tout intérêt à bâtir avec eux les meilleures solutions. »
Retrouvez l'intégralité de l'interview sur le site du JDD
Dans le cadre de sa stratégie bas carbone, APRR a confié aux sociétés Altergie Développement et TotalEnergies un délaissé autoroutier, pour construire et exploiter la centrale photovoltaïque « Boyer & Jugy » (Saône-Et-Loire). Un véritable projet de territoire ! L’inauguration aura lieu le jeudi 23 juin prochain.
D’une puissance de 3,7 MWc, les 8 570 panneaux solaires de la centrale produisent l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 3 000 habitants, soit un quart des besoins des habitants de la Communauté de Communes Entre Saône et Grosne.
Réduction des émissions de CO2 de 130 tonnes par an
Cette installation permet de réduire les émissions de CO2 de 130 tonnes par an. Lauréat de l’appel d’offres « CRE 4.6 » le 5 août 2019, ce projet bénéficie d’un tarif fixe d’achat pour sa production pendant 20 ans. L’énergie produite est injectée sur le réseau local de distribution d’électricité. Pour le territoire, la mise en place de cette centrale solaire au sol génère des retombées fiscales (24 000 euros/an). Elle participera à la formation de futurs techniciens de maintenance de centrales photovoltaïques du Lycée Eugène Guillaume à Montbard. Dans la Région Bourgogne Franche-Comté, la filière solaire représente plus de 400 emplois directs. En lien avec des objectifs communs, un partenariat avec un éleveur ovin local permettra l’entretien raisonné du site d’emprise de la centrale.
Un projet citoyen et en faveur de la biodiversité
Une campagne de financement participatif ouverte aux citoyens du département de la SaôneEt-Loire et des départements limitrophes a permis de collecter 145 000 € d’épargne locale citoyenne. L’objectif a été atteint en moins d’une heure de collecte auprès de 65 éco-investisseurs tiers. Les travaux de réalisation de cette centrale ont aussi permis la réhabilitation d’une zone humide et l’aménagement d’une mare pour les batraciens, l’installation de nichoirs pour les chauves-souris, le réensemencement de sites de ponte « hibernaculum » pour les reptiles et la prolongation d’une haie pour favoriser la reproduction de la pie-grièche écorcheur.
Une clôture anti-éblouissement
Pour la sécurité, et suite à une étude d’éblouissement pour les clients de l’A6, une clôture anti-éblouissement en bois pour filtrer les vues depuis l’autoroute a été mise en place. « Cette centrale solaire aux abords de l’A6 illustre parfaitement la stratégie bas carbone des autoroutes APRR et AREA », explique Guillaume Hérent, Directeur général délégué d’APRR et AREA. « Il est essentiel pour nous de maîtriser l’impact environnemental de nos activités, en protégeant la biodiversité et en limitant nos émissions de gaz à effet de serre. Cela passe par la mise en place de solutions innovantes, grâce à des partenariats ciblés tel que celui-là.
Nous comptons répliquer ailleurs cette réussite : nous travaillons déjà sur plusieurs autres projets de centrales photovoltaïques le long de notre réseau autoroutier. » « Nous sommes très heureux de la confiance accordée par APRR qui nous a permis de développer puis réaliser ce projet avec l’aide de notre partenaire TotalEnergies. C’est un très bel exemple de reconversion d’un délaissé autoroutier mené avec l’appui des deux communes concernées de Boyer et de Jugy en prenant en compte l’ensemble des enjeux naturalistes identifiés » ajoute Jean-Charles Lavigne Delville, Président d’Altergie Développement.
Dialogue ouvert avec les parties prenantes territoriales
« Contribuer à la stratégie de décarbonation d’APRR s’inscrit pleinement dans la volonté de TotalEnergies d’accompagner ses partenaires et ses clients dans leur transition écologique. » complète Alexandre Morin, Directeur Développement, TotalEnergies Renouvelables France. « Ce projet a été co-développé grâce notamment à un dialogue ouvert avec les parties prenantes territoriales. Ce deuxième projet sur un délaissé autoroutier est la preuve de la pertinence de valoriser, au travers de la production d’électricité verte, ce type de terrains. »