Mai 2022 a été un mois véritablement historique pour le secteur solaire, en Europe et dans le monde. La stratégie solaire de l’UE a été mise en œuvre parallèlement aux plans REPowerEU mis à jour pour séparer l’Europe du gaz russe – la Commission européenne décrivant le solaire comme la « cheville ouvrière » de l’indépendance énergétique de l’UE et de la transition verte accélérée.
Dans une nouvelle aube pour le solaire, la stratégie solaire de l’UE et les annonces qui l’accompagnent ont remporté des victoires clés pour le secteur solaire européen, pour le solaire sur les toits, la réindustrialisation, les permis et les compétences solaires. La Commission européenne a également adopté l’objectif minimum de 45 % d’énergies renouvelables, reflétant la voie la plus rentable vers la neutralité climatique, et le besoin urgent d’intensifier l’ambition en matière d’énergies renouvelables.
L’obligation d’installer du solaire sur les toits longtemps combattu est maintenant en préparation. L’initiative européenne proposant des toits solaires obligatoires sur tous les nouveaux bâtiments résidentiels d’ici 2029, et sur tous les bâtiments publics et commerciaux appropriés d’ici 2027 est une formidable révolution. Ces propositions sont en cours de traduction dans la législation par le biais de la directive sur la performance énergétique des bâtiments.
La stratégie solaire crée également une alliance de l’industrie solaire photovoltaïque de l’UE, s’appuyant sur les travaux de l’Initiative solaire européenne et approuvant son objectif d’au moins 20 GW de capacité de production solaire photovoltaïque d’ici 2025. L’Alliance réunira des acteurs tout au long de la chaîne de valeur, et devrait inclure InvestEU, le Fonds d’innovation et les fonds de la politique de cohésion dans un nouveau mécanisme au niveau de l’UE pour coordonner le financement de la fabrication solaire nationale.
Reconnaissant le besoin important d’une main-d’œuvre solaire qualifiée pour atteindre les objectifs solaires ambitieux sur la table, la stratégie solaire a également proposé d’inclure un partenariat dédié aux compétences solaires, afin de coordonner les acteurs de l’énergie solaire et de la formation avec le Pacte européen pour les compétences. Dans le cadre du partenariat, le financement au niveau de l’UE, comme le Fonds social européen, est destiné à compléter le financement local pour soutenir les efforts de perfectionnement et de reconversion.