L’information n’est pas encore confirmée, mais selon plusieurs indiscrétions parues dans la presse européenne ces derniers jours, l’Europe devrait relever sensiblement son objectif de recours au solaire à l'horizon 2030.
Les propositions devraient être publiées le 18 mai dans le cadre des projets de réduction de la dépendance de l’Union européenne à l’énergie russe suite à l’invasion de l’Ukraine par Moscou.
Le parc solaire européen, qui compte aujourd’hui quelques 136 GW (dont 10% en France) devrait être porté 300 GW en 2025 et 500 GW en 2030.
Ces chiffres pourraient être encore revus à la hausse, à la demande ce certains pays (Espagne, Autriche, Belgique, Lituanie et Luxembourg) qui, dans une lettre envoyée le 4 mai à la Commission européenne, proposent un objectif de 1000 GW en 2030.
Si la France installait une puissance solaire équivalente à son poids économique (17%), il conviendrait de mettre en service d’ici 2030 une moyenne de 10 GW par an. Cela reviendrait à quadrupler la puissance installée en 2021, objectif atteignable selon les syndicats professionnels.
Voilà un bel objectif de planification pour le futur premier ministre. Notons que cette croissance du marché devrait être bénéfique pour les finances publiques, puisque le prix de revient du kilowattheure solaire est sensiblement inférieur au prix du marché de gros de l’électricité.