Face à la flambée des prix de l’énergie, de plus en plus de Français se tournent vers l’autoconsommation solaire. Un moyen pour ne plus être dépendant de la hausse des tarifs et pour faire baisser sa facture, tout en “faisant sa part” pour la planète. Effy dresse le portrait-robot de ces Français qui autoconsomment et ceux qui pourraient bientôt passer le cap !
L’autoconsommation solaire : un boom qui s’installe dans la durée et des Français d’abord motivés par le pouvoir d’achat
Dès octobre 2021, Effy révélait un bond de 100 % sur un mois des demandes de travaux en autoconsommation photovoltaïque. Un boom que l’on pouvait directement relier à l’augmentation des prix de l’énergie puisque 70 % des demandes étaient motivées par le souhait de faire baisser sa facture. 7 mois plus tard, dans un contexte de flambée des prix de l’énergie et d’inflation générale, on distingue chez Effy une véritable tendance de fond en faveur du solaire avec une hausse constante de 70 % des demandes de travaux sur un an. Pour Frédéric Utzmann, Président d’Effy : « L’autoconsommation solaire, qui a connu un net coup d’accélérateur à l’automne dernier, est en train de s’installer durablement parmi les choix énergétiques que l’on peut faire pour sa maison. La majorité des familles qui nous sollicitent aujourd’hui pour leur projet d’autoconsommation sont motivées par la question du pouvoir d’achat. Face à la hausse des prix de l’énergie, elles voient dans le solaire une solution énergétique de complément pour faire baisser leur facture. »
Portrait-robot des autoconsommateurs 2022
Lorsque l’on pense à quelqu’un qui autoconsomme, de nombreux clichés viennent à l’esprit : de l’écologiste convaincu au survivaliste en passant par le fana de tech version Elon Musk. Le portrait-robot réalisé par Effy grâce à un travail d’agrégation de données et d’enquête auprès de ses clients solaires révèle une réalité bien plus…terre à terre !
Un couple de plus de 60 ans, retraité, qui vit dans une commune rurale… Plus de la moitié des personnes qui ont fait installer des panneaux solaires vivent dans un foyer composé de deux personnes, ont plus de 60 ans (54 %) et 46 % sont retraités. Sur la base des données portant sur 273 chantiers, on observe que plus de 23 % des maisons équipées sont localisées en zone rurale. …dans une maison de plus de 15 ans, avec jardin, chauffée à l’électricité grâce à une pompe à chaleur.
Toujours selon ces mêmes données, 83 % des personnes qui ont sauté le pas du solaire vivent dans une maison construite il y a plus de 15 ans. Elles se chauffent en majorité à l’électricité (65 %) grâce à un système de pompe à chaleur air-eau (23 %). Voiture électrique, récupérateur d’eau de pluie, potager : une réflexion globale sur le rapport à l’énergie et aux ressources naturelles
J’autoconsomme donc je suis?
L’autoconsommateur questionne globalement son rapport à l’énergie et aux ressources naturelles chez lui. On observe ainsi une surreprésentation de propriétaires de voitures électriques (30 % vs. 12 % parc français global). 56 % des sondés ont installé au jardin un récupérateur d’eau de pluie, 53 % possèdent un composteur et 42 % ont un potager ou des poules. Il autoconsomme d’abord pour maîtriser son budget La plupart des particuliers qui ont fait installer des panneaux solaires chez eux ont été motivés par une volonté de faire baisser leur facture énergétique (88 %). Seuls 7,2 % mentionnent l’écologie comme motivation.
Un peu plus de 9900€ déboursés en moyenne pour 8 panneaux installés
En moyenne, les autoconsommateurs ont déboursé 9900 euros pour faire installer leur équipement dont la puissance atteint le plus souvent 3 kilowatt-crête (kWc) soit 8 panneaux solaires installés (39 %). Des économies sur facture comprises entre 100 et 500€ 41 % des autoconsommateurs déclaraient une facture énergétique avant travaux comprise entre 700 et 1500€. Parmi les personnes qui ont reçu leurs premières factures après travaux, on évoque en majorité des économies jusqu’à 500€.
FOCUS : de plus en plus de Français prêts à franchir le cap de l’autoconsommation solaire. Qui sont ces intentionnistes ?
• Des profils plus jeunes : si les plus de 60 ans qui sont les plus représentés (38 %), notamment les retraités (35 %), le profil de “l’intentionniste” semble plus jeune avec 36 % de 45-60 ans.
• Une volonté de « faire sa part » nettement plus affirmée : interrogés sur leurs motivations pour faire installer des panneaux solaires chez eux, 78 % des intentionnistes mentionnent les hausses successives des prix de l’énergie et 61 % évoquent l’aspect écologique. Si le pouvoir d’achat reste une préoccupation essentielle, la dimension écologique est ainsi nettement plus affirmée.