Anthony Cellier, représentant d'Emmanuel Macron a répondu aux questions de Nathan Morfoisse de Pipole et Raphaëlle Thuleau de Humeco. Une session organisée avec le Syndicat des Energies Renouvelabes sur Twitch.
Nous reproduirons dans les cinq prochains jours les vidéo des représentants des candidats qui ont accepté de participer à l'émission à savoir Yannik Jadot, Valérie Pécresse, Fabien Roussel et Jean-Luc Mélanchon.
Voici le texte intégral de l'interview (transcription de YouTube)
Nathan Morfoisse : On va accueillir le premier porte-parole qui est Anthony Cellier qui est député de la république en marche, élu dans la troisième circonscription du Gard, président du Conseil Supérieur de l'Energie depuis décembre 2020 et c'est Kamoulox. On va accueillir Anthony Cellier parce que du coup c'est le représentant du futur candidat Macron et du Président actuel, donc on accueille Anthony Cellier. Bonjour, bienvenue sur Twitch, bienvenue sur Pipole, prenez place. Première sur Twitch ?
Anthony Cellier : Oui j'ai téléchargé ce week-end
Nathan Morfoisse : On fait que des premières, on élargit l’audience de Twitch. Bienvenue, vous êtes Anthony Cellier, vous êtes donc président du Conseil Supérieur de l'Energie depuis décembre 2020 et vous êtes un peu le monsieur énergies renouvelables représentant du Président actuel ?
Anthony Cellier : Voilà on peut résumer comme ça, ça me va.
Nathan Morfoisse : Pour rappel que ce soit du coup pour Anthony Cellier ou les autres porte-paroles des candidats, on va avoir exactement le même déroulé, on aura 20 minutes à chaque fois avec chaque porte-parole. On va commencer par des questions très simples que je vais vous poser tout de suite : Quels sont les trois points de chaque candidat, dont les porte-paroles sont présents ici, sur le renouvelable et comment ils comptent prendre ce sujet à bras le corps. Donc question très cash Anthony Cellier : quels sont les trois points du Président actuel et candidat à la prochaine présidence pour prendre à bras le corps le sujet des énergies renouvelables ?
Anthony Cellier : J'ai écouté, avant d'arriver, les explications de mon prédécesseur sur l'enjeu qui nous rattache à se séparer des énergies fossiles. J'insiste là-dessus parce que c'est exactement le corpus de notre stratégie en termes d'énergies renouvelables. Se séparer des 60 % d'énergies fossiles, pour lesquelles notre pays est fortement dépendant, c'est colossal d'ici 2050 ? C'est vraiment un enjeu majeur mais c'est colossal le plan sur le plan sociétal, ça veut dire qu'il faut séparer de nos véhicules thermiques, ça veut dire qu'il faut changer nos modes de chauffage, ça veut dire qu'il faut changer nos modes de production, bref ça ne se fait pas aussi facilement qu'une incantation.
Et tout ça doit se planifier, pour faire de la France la première grande nation indépendante aux énergies fossiles, ça se planifie. On s'appuie, et vous l'avez bien résumé, essentiellement sur deux types d'énergie, l’énergie de production nucléaire existante et puis l'énergie du type électrique EnR pour venir substituer ces énergies fossiles. On se sépare des énergies fossiles et on vient les compenser avec d'autres sources d'énergie. Et donc il faut accélérer sur les énergies renouvelables de manière considérable, non pas pour arriver à 2050, mais déjà pour enclencher, augmenter la vitesse de déploiement de ces énergies renouvelables sur notre territoire. Donc il y a un plan qui a été décrit par le candidat Président, c’est multiplier par dix le nombre de panneaux solaires, multiplier par deux de volume d’éoliennes terrestres, lancer 50 parcs éoliens offshores, on sait que la France possède une façade maritime importante, et donc il faut l'optimiser pour produire des énergies décarbonées. C’est également un plan massif pour ce qu'on appelle les bioénergies dont par exemple biogaz, qui sont des énergies issues de la transformation par exemple des végétaux en méthane.
Voilà donc ça c'est en volume, mais au-delà de cette notion de volume, qui éventuellement ne nous parle pas de manière très concrète qu'il faut bien intégrer, c'est que pour atteindre cet objectif de limiter notre dépendance aux énergies fossiles il va falloir aussi collectivement faire des économies d'énergie. mon prédécesseur vous en a un petit peu parlé et c'est un changement aussi de sociétés qui qui se présente à nous. C’est un défi de société que l'on doit relever, nous, on part du principe qu'il faut baisser de nos consommations de 40 % ce qui est déjà très important, avec un impératif de conserver le niveau de confort et de qualité de vie qui est le nôtre.
Donc il y a un engagement sociétal important à avoir, mais en ayant bien en tête que on ne veut pas non plus renverser notre façon de vivre finalement parce que ça serait peut-être inacceptables pour nos concitoyens. L'objectif commun, il est celui de la neutralité carbone, on a on en a parlé, nous l'avons définie dans la loi, je l’ai défini dans la loi « énergie climat » en 2019, maintenant que les choses sont clairement définis, que la neutralité est clairement définie, l'objectif est clair c’est de l'atteindre en 2050, se séparer des énergies fossiles.
Raphaëlle Thuleau : moi j'aurai une question à vous poser sur un petit peu le côté bilan parce que vous êtes le seul porte-parole qui représente un candidat qui est aussi Président. Les financements des énergies renouvelables ont augmenté pendant le quinquennat, mais la France reste en retard en fait sur ses objectifs d'énergie renouvelable aujourd'hui on est à 19,1% dans la consommation finale brute d'énergie, alors que l'objectif c'était 23%. Comment expliquer-vous ce décalage est ce retard que nous avons pris et comment vous comptez le combler ?
Nathan Morfoisse : Et la France est le seul pays de l'Union Européenne d'heure ouais le seul
Anthony Cellier : vous aurez noté qu’effectivement on a augmenté les financements à destination des énergies renouvelables, pour autant n'est pas au rendez-vous en termes de déploiement. Il y a plusieurs explications, la première c'est que le volume de recours qui sont opérés sur les énergies renouvelables, l'éolien on est un peu la caricature, est considérable en France pour déployer champ éolien ou photovoltaïque, surtout éolien, c'est plus de neuf ans. En Allemagne c’est quatre ans…
Raphaëlle Thuleau : plus de neuf ans à cause du manque d'acceptabilité
Anthony Cellier : c'est multifactoriel, il y a les procédures administratives très longue très chronophages, les recours qui sont également très chronophages puisque remettez le métier à l’ouvrage, pour reconvaincre qu’il est intéressant d'implanter ce projet, et donc vous perdez du temps. Alors qu'est-ce qu'on peut mettre en place, c'est une loi d'exception quand la France a accueilli le projet les jeux olympiques de 2024 il a fallu s'exonérer de quelques règles administratives un peu lourdes, un peu fastidieuses, qui est parfois le côté un peu négatif de notre administration, parce que tout ça est d'une lourdeur incroyable.
Donc il faut alléger ce sac à dos administratif pour les porteurs de projets c'est ce que nous portons comme programme là c'est accélérer le déploiement des énergies renouvelables en diminuant la charge administrative qui s'y rattache, en augmentant le nombre de personnes qui vont traiter ces dossiers dans les territoires.
Nathan Morfoisse : Donc ça veut dire que si je comprends bien, vous décidez d’alléger un peu les démarches administratives et les lourdeurs qui ralentissent et c’est ainsi que vous justifiez le retard qui a été pris et le manque de 4% par rapport à l'objectif de 23%. Ça c'est une réponse, mais il y a une prochaine question qui est : vous parlez de renouvelables mais Emmanuel Macron a proposé à de construire six réacteurs nucléaires en plus, est ce que vous trouvez normal que ça soit fait sans processus démocratique sur un une question on l’a vu avec Alexandre Roesch (Délégué général du Syndicat des Energies Renouvelables) qui expliquait que si l’on construit de plus en plus de nucléaire, on doit de toute façon augmenter encore plus la part du renouvelable pour avoir un mix énergétique qui répondent aux accords qui ont été pris. Est-ce que vous trouvez ça normal de prendre cette décision sans justement sonder les Français ?
Anthony Cellier : Alors cette décision, est une décision politique on fixe un objectif qui est de dire « on lance un nouveau programme nucléaire », cette décision politique, c'est ce qu'on appelle le discours de Belfort, il permet justement le déclenchement d'un processus de consultation démocratique, ce qu'on appelle CNDP pour Consultation Nationale du Débat Public et donc qui a commencé d'ailleurs sur un des premiers projets. Vous ne pouvez pas à lancer une consultation tant que vous n'avez pas planifié quelque chose. On planifie un nouveau programme nucléaire, ça déclenche la consultation.
Nathan Morfoisse : La consultation, juste pour que les gens comprennent, la consultation vers qui ?
Anthony Cellier : La consultation sur les territoires pour parler du programme d'implantation de deux nouvelles paires d’EPR par exemple sur les sites. Donc les personnes sont consultées sur les bienfaits ou les méfaits de l'installation de nouveaux parcs nucléaires sur leur territoire.
Raphaëlle Thuleau : mais c'était clairement une annonce d'un plan de relance nucléaire qu’a fait Emmanuel Macron et on peut se demander si le débat démocratique n'aurait pas lieu d'être en amont en fait pour décider tout simplement de l'orientation de la France sur ces sur ces questions. Il y a une tribune dans Le Monde notamment de Michel Badré du projet Cigéo, d'enfouissement des déchets nucléaires, qui a demandé un débat démocratique sur ces questions en fait, c'est légitime de se poser la question.
Anthony Cellier : Bien sûr, il n'y a pas de soucis sur la légitimité de la question, le vrai sujet, est encore une fois mon prédécesseur la très bien verbalisé, c'est l'objectif commun de neutralité carbone comment on fait pour amener notre pays à être neutre en carbone dans ans 30 ans en se séparant plus de 60% d’énergies fossiles. Il faut compenser, il faut substituer ces énergies, donc il faut aller chercher de l'énergie pilotable, c'est à dire que l'on peut à la demande actionner ou désactionner, typiquement le nucléaire, et puis aller chercher des sources d'énergies décarbonées comme l'éolien, le solaire, l'hydraulique, en a très peu parlé des barrages hydrauliques mais notre pays a beaucoup de barrages déjà installés, et aller chercher ces énergies là pour venir compléter j’allais dire le dispositif de production d'énergie qui est à notre disposition et qui doit aller croissant pour venir substituer ces énergies fossiles. Donc il y a à mon avis une discussion à avoir sur ce tronc commun qui est la neutralité carbone est ce que nos concitoyens ont la capacité d'accepter pour atteindre cette impérieux objectif de neutralité carbone.
Raphaëlle Thuleau : Pour vous ça passe par un large déploiement du nucléaire ?
Anthony Cellier : Ça passe par un mix énergétique qui est composé à 50% par le nucléaire et à 50% par les énergies renouvelables.
Nathan Morfoisse : Donc OK on doit avancer. En tout cas vous avez proposé beaucoup de quantitatifs sur du biogaz, de l'offshore, de l'éolien et aussi peut-être d’avoir des parcours administratifs un peu plus allégés. On va retenir ça de vos propositions qui sont peut-être plus…
Anthony Cellier : je me permets, mais c’est important, c'est une mobilisation générale dans l'intérêt général. Ça veut dire aussi de l'acceptation de par nos concitoyens, si tout le monde refuse l'éolien offshore, l'éolien terrestre, les parcs solaires, ça va être compliqué d'atteindre la neutralité carbone.
Nathan Morfoisse : OK d'accord en tout cas n'hésitez pas, préparez toutes vos questions que vous avez pour Anthony Cellier, on a encore donc la brève de presse que l’on va faire tout de suite, ensuite le « oui non » et gardez toutes vos questions pour répondre justement à un manquement ou à des réactions que Anthony Cellier a pu faire sur le renouvelable et le PR avec notamment le discours de Belfort. On va passer à une « une de presse » et vous allez pouvoir commenter et vous allez nous dire un peu à quoi ça vous fait penser, comment vous réagissez à cette « une ». C'est une « une » va faire par hasard sur l'écran là, c'est le hasard qui choisira du coup on laisse la roue tourner et on ça tombera sur une « une » que vous commenterez Anthony Cellier. C'est parti on lance la roue pour essayer de voir justement qu'elle « une » cela va nous donner pour vous puissiez réagir. Du coup, on est sur une « une » du Monde avec un rapport spécial du GIEC « L'humanité épuise la terre ». Je vous laisse répondre, à quoi ça vous fait penser, vous avez une ou deux minutes.
Anthony Cellier : Ça revient un petit peu la discussion qu'on avait auparavant le rapport du GIEC qui est sorti il y a quelques semaines est passée un peu inaperçue du fait d'une actualité bien dramatique en Ukraine et du drame qui est en train de se dérouler à nos portes. Ce rapport il est accablant, mais ce n'est pas une accumulation de rapports qui finalement nous explique, de rapports en rapport, que la situation est plus que critique. Là on est sur un modèle qui nous explique qu’on arrive sur un point de non-retour si rien ne se fait, c'est catastrophique pour les générations qui arrivent. Le mot est fort, mais sincère et donc ce rapport vient mettre en exergue cette situation dramatique où effectivement on épuise la terre parce qu' elle n'est plus en capacité finalement de substituer nos besoins tels que nos modèles aujourd'hui de consommation, tels que nos modèles économiques, sont fondés, d'où la nécessité de faire ces fameuses 40% d'économies sur l'énergie et se séparer des énergies fossiles. Les énergies fossiles par définition doivent rester là où elles sont dans le sol.
Raphaëlle Thuleau : C'est vrai et j'ai la même lecture que vous de ce rapport qui est absolument alarmant et pour autant la France et le vôtre gouvernement a été condamné en fait part par l'Etat français pour inaction climatique. Le tribunal de Paris a donné au gouvernement et l’Etat français, l'ordre de revenir dans la trajectoire de ses objectifs. Qu'est-ce que vous comptez faire en fait pendant le prochain mandat pour revenir dans cette trajectoire ?
Anthony Cellier : Alors je ne me défausse absolument pas, mais je remets un peu de sémantique dans l'histoire. C’est l'Etat français qui est condamné et ce n'est pas le gouvernement, c'est sur la période 2015-2018.
Nathan Morfoisse : Oui, mais Macron a été justement le Président de « Make Our Planet Great Again » et a justement a voulu porter fort cette question et ça a été un échec notamment sur le renouvelable ?
Anthony Cellier : du coup pour finir mon raisonnement sur ce mandat nous avons planifié, parce que tout ça nécessite de la planification, vous pouvez passer votre temps à faire des incantations en disant à quel point la situation est catastrophique, dire à quel point il faudrait faire si et faire cela, mais si vous ne planifiez pas parce qu'un gouvernement une majorité elle a pour mission pendant cinq ans, et peut-être cinq ans à venir, d'amener notre pays sur une trajectoire, vous devez planifier. Donc il a fallu phaser les choses. Tout à l'heure vous parliez des scénarios RTE. Du Réseau de Transport d'Electricité des gestionnaires de réseau qui a fait des scénarios. Voilà comment tout cela s'est passé, quand on est arrivés en 2017 le scénario du gestionnaire RTE était le suivant : en matière d'énergie électrique la demande sera constante, les scénarios qui nous était présentée quand on est arrivés en 2017 les scénarios seront une demande flat d’électricité n’y aura pas besoin de plus d'électricité ce qui me semble personnellement déjà un peu bizarre. On a défini dans la loi, ce que je vous disais tout à l'heure, la notion de neutralité carbone, pour bien faire les choses il faut les définir sinon vous partez dans tous les sens. Objectif neutralité carbone, comment on fait pour atteindre cette neutralité carbone ? On réinterroge le gestionnaire de réseau de transport d'électricité et on lui dit « comment avec l'énergie qui est à notre disposition en se séparant de toutes les énergies fossiles ont fait pour atteindre la neutralité carbone ? ». Deux ans de travaux 4000 contributions écrites de toutes les obédiences des ONG, des professionnels de l'énergie, tout le monde a travaillé sur ces scénarios. Six scénarios sont présentés à nous certains sont 100% renouvelables, d'autres mix avec de l'énergie renouvelable et de l'énergie nucléaire, etc
C’est avec cette trajectoire là que désormais vous pouvez déployer un plan de d'accélération pour les EnR ou de déploiement de nucléaire. Si vous n'avez pas une planification vous partez dans tous les sens et ce n’est pas clairement orientées comme on dit.
Nathan Morfoisse : OK, est-ce que vous pensez justement pour les si jamais le Président actuel qui sera encore un nouveau élu, est-ce que vous pensez pouvoir répondre aux objectifs du renouvelable et atteindre justement ces fameux chiffres avec les nouveaux la nouvelle planification qui serait faite ?
Anthony Cellier : on n'a pas le choix
Nathan Morfoisse : D’accord on va passer à…
Anthony Cellier : je vous aurais bien expliquer pourquoi
Nathan Morfoisse : on doit avancer, on va passer à un nouveau format qui est le format que vous allez détester, qui est le format du « oui/non » vous êtes obligés d'y répondre il n'y a pas de panique, ce n’est pas le jeu pas du « ni oui ni non » c’est le jeu du oui/non du coup on va lancer jingle « le jeu du oui non », vous ne pouvez pas vous dérobez là. Je vais vous lire la première question du jeu du oui/non vous me dites est vraiment oui ou non.
« Coupez-vous les subventions aux entreprises françaises pour financer des projets d'énergies fossiles à l'international ? »
Anthony Cellier : on le fait déjà, ça s'appelle les garanties
Nathan Morfoisse : c'est dommage c'était oui ou non. C’est Oui. Prochaine question : « mettez-vous en place un « fonds social climat » de 5 milliards d'euros par an afin d'aider les gens à changer leur mode de chauffage ou le transport comme proposé par le syndicat des énergies renouvelables »
Anthony Cellier : C’est hyper frustrant votre truc. Nous on prend la fiscalité du fossile pour la mettre au bénéfice de ce type de mesure. Donc c’est oui mais pas avec cette méthode
Nathan Morfoisse : « construisez-vous de nouveaux réacteurs nucléaires »
Anthony Cellier : Oui
Nathan Morfoisse : « comptez-vous doubler la part des énergies renouvelables dans notre mix énergétique d'ici 2030 »
Anthony Cellier : Oui
Nathan Morfoisse : « soutenez-vous la construction de nouveaux parcs éoliens offshore »
Anthony Cellier : Oui
Nathan Morfoisse : « poursuivez-vous le développement de l'éolien terrestre ? »
Anthony Cellier : Oui
Nathan Morfoisse : « Etes-vous d'accord pour dire qu'il faut développer le gaz vers pour remplacer les importations de gaz en provenance de la Russie ? »
Anthony Cellier : Oui
Nathan Morfoisse : « Etes-vous prêt à vous engager à augmenter le nombre de fonctionnaires pour permettre d'accélérer la réalisation des projets d’EnR ? »
Anthony Cellier : Oui
Nathan Morfoisse : « Vous engagez-vous à soumettre toutes vos politiques publiques avant leur adoption à une évaluation de leur impact sur le climat ? »
Anthony Cellier : je vais vous dire « non » mais il y a déjà on a déjà goûté ce qu'on appelle le « green budgeting » et on a créé le Haut Conseil pour le Climat qui vient justement se substituer à cette présentation. Donc on l'a déjà fait mais pas sous cette forme-là.