Doté d’un toit de 5 000 m2 couvert de panneaux photovoltaïques, le Centre Aquatique devient l’une des plus grandes fermes solaires urbaines de France et assure son auto-suffisance en énergie.
Réalisé pour le compte de la Métropole du Grand Paris dans le cadre des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le Centre Aquatique, ouvrage en cours d'exécution à Saint-Denis, s'est vu attribuer le niveau « Exceptionnel » lors de l'audit de certification « NF HQE équipements sportifs » de sa phase de conception. Cette reconnaissance constitue une nouvelle preuve du respect des normes les plus ambitieuses et exigeantes pour ce projet déjà emblématique. Cette certification, attribuée par Certivéa et pilotée au sein du groupement SIMBALA par le Bureau d'Etudes INDDIGO, vient conforter l'excellence architecturale, technique et environnementale déjà reconnue par le Comité d'Innovation de la SOLIDEO en mai 2020 et les différents partenaires du projet dont le Comité d'Organisation de Paris 2024. « La Métropole du Grand Paris se félicite de cette nouvelle étape franchie vers la reconnaissance de tous les moyens mis en œuvre, dès la phase de conception, afin de maîtriser l'impact environnemental du Centre Aquatique, tout au long de sa durée de vie », déclare Patrick OLLIER, Président de la Métropole du Grand Paris. La qualité du projet est le fruit d'une collaboration étroite entre le concédant, la Métropole du Grand Paris, et le concessionnaire, le groupement SIMBALA. Ainsi, de nombreux points forts en matière sociale et environnementale ont été mis en exergue, comme :
la concertation avec les habitants du territoire métropolitain pour concevoir le programme de l'opération,
l'objectif ambitieux du zéro déchet ultime de chantier,
le système de récupération des eaux usées,
l'utilisation de la chaleur générée par un datacenter pour chauffer l'eau des bassins,
le confort pour les usagers grâce aux ambiances intérieures,
l'utilisation massive du bois comme matériau de construction
ou encore l'anticipation, dès la phase de conception, de la maintenance future de l'ouvrage.
La prochaine étape de certification sera l'audit de réalisation à l'achèvement des travaux début 2024.
Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, se rendra à Trappes (78) le mercredi 3 novembre pour visiter un site de l’entreprise METRO qui a installé des panneaux photovoltaïques sur le toit du parking du magasin. Cet équipement permet actuellement à l’entreprise de produire 9 % de l’électricité consommée par l’entrepôt.
La loi Climat et Résilience prévoit la généralisation de ce type de dispositifs : les nouveaux entrepôts, hangars et parkings couverts et extérieurs de plus de 500 m2 d’emprise au sol auront l’obligation d’installer des panneaux photovoltaïques sur leur toit ou des toitures végétalisées. Cette obligation concernera également les nouveaux immeubles de bureaux de plus de 1 000 m2 d’emprise au sol et les rénovations lourdes de ces bâtiments.
Pour faire face à la hausse de la consommation d’électricité et compenser la sortie des énergies fossiles, il est impératif de développer massivement les énergies renouvelables. Le déploiement du photovoltaïque est ainsi un pilier majeur de la décarbonation du mix énergétique français. La Programmation pluriannuelle de l’énergie prévoit une forte croissance de la puissance photovoltaïque installée, pour atteindre entre 35,6 et 44,5 GW en 2028 (contre 12 GW installés à mi 2021). A l’occasion de ce déplacement, Barbara Pompili présentera ainsi un plan d’actions pour accélérer le développement du solaire à travers la libération d’espace tout en limitant la consommation de foncier et la simplification des procédures.
En juillet dernier, dans le Gard, Marianne Laigneau, Présidente du directoire d’Enedis, aux côtés de Philippe Sauer, Directeur de l’activité Power Systems de Schneider Electric France, a inauguré le premier Groupe Electrogène Zéro Emission (GEZE), une solution alternative aux groupes électrogènes classiques permettant notamment d’alimenter des clients lors des coupures pour travaux sur le réseau public de distribution d’électricité, tout en réduisant les impacts sur l’environnement.
Une solution de batterie mobile zéro émission, testée dans le Gard
Le projet Groupe Électrogène Zéro Emission du Gard est le tout premier initié par Enedis, en partenariat avec Schneider Electric, développeur de la solution, du SMEG 30, syndicat d’électrification du Gard et Cleantech. Il vise à réduire les émissions de particules fines et de décibels des groupes électrogènes fonctionnant au diesel et utilisés lors d’opérations de maintenance (travaux de modernisation du réseau, élagage, …). Ce prototype de batterie mobile zéro émission de CO2 et zéro émission sonore, containérisée, déplaçable de chantier en chantier, se recharge notamment à partir d’énergie solaire raccordée au réseau public de distribution d’électricité. D’une puissance de 60 kW, il peut fournir 200 kWh d’électricité, soit plus de 3h d’autonomie à pleine puissance.
Avec cette nouvelle génération de batteries mobiles zéro émission, il est possible de stocker et restituer l’énergie renouvelable produite localement. Afin de vérifier les performances techniques et économiques de cette innovation, des tests ont eu lieu dans toutes les configurations sur une quinzaine de postes publics de distribution d’électricité avec différentes caractéristiques techniques.
Le Groupe Electrogène Zéro Emission est une solution modulaire contrôlable à distance grâce à EcoStruxure, la plateforme logicielle ouverte et plug-and-play de Schneider Electric, afin de gérer dynamiquement l’énergie renouvelable produite localement. La solution est fabriquée en France, recyclable, et son faible impact environnemental est garanti par l’utilisation de batteries non polluantes.
Dans la continuité de ce projet, Enedis va amplifier ses expérimentations de solutions de Groupes Électrogènes Zéro Emission en testant deux batteries containérisées et mobiles dans les régions Pays de Loire et Centre-Val de Loire à partir de début 2022.
Une solution adaptée aux enjeux des Zones à Faibles Emissions (ZFE)
Depuis l’adoption de la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) en novembre 2019, les collectivités peuvent instaurer des zones à faibles émissions (ZFE, ex-zones à circulation restreinte, ZCR). 22 communes de plus de 100 000 habitants ont déjà mis en place ou déclarent vouloir le faire, des dispositifs limitant l’accès aux centres-villes aux véhicules les plus polluants.
En expérimentant des solutions alternatives aux groupes électrogènes diesel, Enedis contribue au développement de solutions d’alimentation électrique décarbonées et s’inscrit pleinement dans l’ambition de la Région Occitanie de devenir première région à énergie positive soutenue par la Direction Régionale Languedoc-Roussillon. Afin d’assurer une des meilleures qualités de fourniture en électricité d’Europe, Enedis innove en permanence afin de répondre aux enjeux de la transition énergétique et écologique dans les territoires.
Marianne Laigneau, Présidente du Directoire d’Enedis, a déclaré : « Notre engagement vers la neutralité carbone, conjugué aux attentes des collectivités locales, est au cœur de cette innovation technologique, indispensable pour assurer l’alimentation électrique de nos clients. Nous sommes fiers de ce projet ambitieux, fruit de l’intelligence collective, qui permet de stocker des énergies renouvelables et de les restituer en cas d’aléas climatiques ou de travaux sur le réseau public de distribution ».
Laurent Bataille, Président de Schneider Electric France, souligne : « Schneider Electric s’est engagé à avoir un impact carbone positif pour le climat et à être le partenaire de nos clients dans leur projet de transformation vers un développement plus durable. Avec le Groupe Electrogène Zéro Emission, nous sommes heureux de mettre notre expertise dans les solutions digitales de gestion de l’énergie et des automatismes au service d’Enedis pour accélérer la transition écologique de nos territoires. »
La Thaïlande est le 20e émetteur de gaz à effet de serre au monde et la deuxième économie de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), et le charbon représente encore environ 20 % de sa production d'énergie
Il y a quarante ans, la Thaïlande a achevé la construction du barrage Sirindhorn, un projet alors controversé conçu pour fournir de l’hydroélectricité et de l’eau d’irrigation dans la région d’Ubon Ratchathani, située à l’est du pays (Isan).
Aujourd’hui le réservoir du barrage abrite le plus grand projet hybride solaire-hydroélectrique au monde. Installés à la surface de l’eau, 144 000 panneaux solaires distincts, l’équivalent de 100 terrains de football.
Les 45 mégawatts de puissance de pointe que le projet peut produire complètent les opérations de barrage existantes, qui peuvent générer 36 MW supplémentaires et fournir de l’électricité dans trois provinces de l’est de la Thaïlande.
Les panneaux solaires produisent de l’électricité tout au long de la journée pendant que le soleil brille, et le barrage hydroélectrique fonctionne la nuit. Les deux sources d’énergie partagent les mêmes lignes de transmission et transformateurs existants.
C’est le premier de ce qui pourrait inspirer d’autres projets similaires de panneaux solaires flottants déployés à travers la Thaïlande, alors que le pays commence à prendre des mesures pour décarboner son secteur énergétique.
Une technologie prometteuse
La technologie émergente est prometteuse et suscite l’intérêt dans toute l’Asie du Sud-Est. À Singapour, un système de panneaux solaires similaire est opérationnel sur le réservoir de Tengeh, tandis que des plans sont en cours pour déployer des projets similaires en Malaisie, en Indonésie, au Vietnam et aux Philippines.
Ce projet dans la province d’Ubon Ratchathani, une des plus pauvres de la Thaïlande, aide à résoudre l’un des plus gros problèmes liés au développement des centrales d’énergie solaire, à la rareté et le coût des terrains.
La surface du barrage est normalement inutilisée, sauf pour la pêche locale à petite échelle, qui peut continuer même après l’installation des panneaux.
« Dans l’ensemble, le photovoltaïque flottant est moins cher qu’une ferme solaire construite à terre. Nous économisons les coûts du terrain», a déclaré Prasertsak Cherngchawano, gouverneur adjoint du développement des centrales électriques et des énergies renouvelables à l’Autorité de production d’électricité de Thaïlande (EGAT), l’organisme public en charge du projet.
La Thaïlande dépend depuis des décennies du gaz naturel pour son énergie. Les centrales au charbon représentent encore environ 20 % de la production d’énergie, et leur empreinte carbone est considérable.
Le Premier ministre Prayut Chan-o-cha a récemment confirmé sa participation à la COP26 et devrait confirmer l’engagement du pays à atteindre la neutralité carbone d’ici 2065, un changement mineur par rapport à l’objectif précédent entre 2065 et 2070.
Dans toute l’Asie, l’histoire est à peu près la même. Pays après pays, les annonces de plans optimistes pour le démantèlement des centrales au charbon se sont succédé, en mettant l’accent sur les énergies renouvelables pour atteindre les objectifs climatiques.
Mais la réalité est en complète contradiction avec le discours environnemental des dirigeants: les progrès en matière de réduction de consommation de charbon sont très lents, plus souvent même inexistants ou même s’inversent comme en Chine ou au Vietnam.
Les prévisions d’impact du changement climatique sur la Thaïlande sont préoccupantes. Bangkok est confrontée à la probabilité d’inondations plus fréquentes et plus graves, en même temps que la ville s’enfonce lentement dans un sol marécageux.
Pionnier dans le domaine des énergies renouvelables en Afrique, le Maroc sera présent en force à la COP 26 pour confirmer le leadership du Royaume, dont le succès est reconnu à l’échelle internationale, en particulier en ce qui concerne l’énergie solaire. Objectif: faire valoir le modèle marocain en matière de transition énergétique et écologique, continuer à promouvoir les initiatives marocaines entreprises depuis la COP22, et attirer de nouveaux investissements étrangers.
Au sujet des énergies renouvelables, et plus particulièrement des énergies solaires, le Maroc voit grand, et compte porter la part des énergies renouvelables dans la puissance installée à 42% en 2021 et à 52% en 2030. A cet effet, le Royaume a adopté en 2009 la stratégie nationale de l’énergie, qui se veut une vision globale et intégrée, fruit d’une politique voulue par le Roi Mohammed VI, visant à rehausser les objectifs de production d’énergies renouvelables, dans le cadre d’une ambition forte et pérenne.
Ce positionnement important du Maroc en matière des énergies solaires, qui constituent des énergies propres et durables, a pu être atteint notamment grâce à la mise en exploitation en 2018 de l’ensemble du complexe solaire Noor Ouarzazate (580 MW). Avec la synchronisation réussie de la tour Noor Ouarzazate III, le complexe solaire consacre sa position du plus grand complexe multi-technologique solaire en opération au monde, en plus de l’achèvement des centrales solaires Noor Laayoune I et Noor Boujdour I pour une capacité cumulée de 100 MW.
Ainsi, le succès du Maroc en la matière est reconnu à l’échelle internationale. En effet, la chaîne émiratie «Sky News Arabia» a mis en avant, sur son site Internet, la stratégie marocaine dans le domaine de la transition vers les énergies propres, et les progrès réalisés par le Royaume dans la production d’énergies renouvelables, dans la perspective d’atteindre la souveraineté énergétique à travers des projets de grande envergure ayant nécessité des investissements colossaux.
A l’occasion de l’organisation de la Semaine économique marocaine à l’Exposition internationale «Expo 2020 Dubaï», le site a écrit que le Maroc est classé premier dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord dans l’indice “Avenir Vert” publié par le “MIT Technology Review”, qui classe 76 pays et territoires selon les progrès sur la voie d’un avenir vert et ce, en réduisant les émissions de carbone, en développant une énergie propre et en innovant dans les filières vertes.
De son côté, le responsable au sein de l’Agence belge de développement (ENABEL) Olivier Legros a fait savoir que le Maroc a acquis et développé une grande expertise dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, appelant les pays africains à tirer profit de cette expérience pionnière du Royaume et ce, à travers le renforcement des capacités dans ce domaine.
Dans le même sens, l’expert espagnol en développement, Alvaro Frutos Rosado a affirmé que le Maroc “mérite une reconnaissance spéciale” pour ses efforts et projets dans le domaine des énergies renouvelables, notant que le Royaume est “un modèle à suivre” en la matière pour les pays de la région.
Un plan ambitieux
En outre, le conseiller pour le développement international à la société “BrightSource Energy”, spécialiste américain de l’énergie solaire, Thomas Riley a noté que l’ambitieux plan solaire marocain, qui vient d’être boosté avec la mise en service de la centrale “Noor I” de Ouarzazate, est la continuation d’un engagement de longue date pour les énergies renouvelables.
« Plusieurs pays à travers le monde ne font aujourd’hui que commencer à explorer pour la première fois les énergies renouvelables, alors que le leadership du Maroc et de SM le Roi Mohammed VI en la matière reflète la continuation d’un engagement de longue date et une assimilation profonde de l’importance des énergies renouvelables pour le Royaume”, a-t-il ajouté.
L’expert américain a aussi relevé que le plan solaire marocain est, certes, un projet gigantesque aux standards de tout pays développé ou en développement, mais le Maroc reste parmi les rares pays à disposer à la fois du leadership, du talent et de la détermination pour réussir ce chantier. Les principaux bénéfices à en tirer sur le court terme étant une plus grande indépendance énergétique et autant d’expertise dans les technologies des énergies renouvelables.
Plaçant le secteur des énergies solaires et la question du climat au centre de ses préoccupations, le Maroc participera à la COP 26, qui se tiendra du 31 octobre au 12 novembre à Glasgow, avec une importante délégation composée de représentants des secteurs publics et privés, des organismes de recherche et d’organisations non gouvernementales.
Sylvie Perrin, co-fondatrice de l’association SOL SOLIDAIRE était récemment l’invitée de Thomas Hugues dans l’émission « Smart Impact » sur la chaîne d’information économique « B Smart ». Voici la transcription de son interview.
Thomas Hugues : Bonjour à toutes et à tous, je suis heureux de vous retrouver. C'est un nouveau numéro de Smart Impact, l'émission de la transition écologique, l'émission de la RSE, la responsabilité sociale, sociétale et environnementale des entreprises.
Voici le sommaire : l'invité de Smart Impact aujourd'hui, c'est Sylvie Perrin, membre fondatrice de l’association « SOL SOLIDAIRE ». Sa mission, équiper les logements sociaux en panneaux solaires.
On découvre donc l'association SOL SOLIDAIRE avec une de ses fondatrices, Sylvie Perrin qui est avec nous, en visioconférence.
Bonjour, bienvenue. Peut-être pour commenter, alors je rappelle que vous êtes également associé chez De Gaulle Fleurance & Associés, c'est une société d'avocats. C'est quoi SOL SOLIDAIRE qui l’a créée et qui sont les membres en quelque sorte ?
Sylvie Perrin : C'est une initiative qui avait été lancée à l'origine par le bureau d'études Tecsol, présidée par André Joffre et qui est un vrai croyant du bénéfice de la transition énergétique, notamment par le photovoltaïque, et de tous les avantages que pouvaient avoir les projets d'autoconsommation. Donc l'idée c'était vraiment de pouvoir conjuguer le projet social environnemental ensemble et montrer comment cela peut être bénéfique à tous. Donc ça c’était l'origine du projet, sur lequel évidemment moi je suis parti avec eux, et notre société d'avocats De Gaulle Fleurance & Associés parce qu’on trouvait que c'était vraiment très pertinent, étant déjà acteurs du secteur d'énergie. Donc le projet c'était permettre et c'est de permettre aux bénéficiaires de logements sociaux de réduire leur facture énergétique en contribuant à financer l'installation de panneaux solaires sur les bâtiments qu'ils habitent.
Thomas Hugues : Alors, il y a aussi l’Ademe parmi les membres fondateurs, le groupe BPCE, l'Union Sociale pour l'Habitat (USH), le syndicat professionnel Enerplan, je les cite tous parce qu’il y a ce constat aussi qui est quand même très important et qu'on va faire ensemble
Sylvie Perrin, le constat de la précarité énergétique en France ça représente combien de personnes aujourd'hui la précarité énergétique ?
Sylvie Perrin : Aujourd'hui c’est sept millions ménages qui sont en précarité énergétique, donc c'est très important et donc l'importance de ce projet-là. Pour vous donner une idée de ce que SOL SOLIDAIRE peut faire, avec un don de 500 euros on peut équiper, on peut faire un équipement solaire pour un foyer avec deux enfants. Avec 50000 euros on peut équiper un hlm de 100 logements. Et tout cela fait une économie qui peut sembler faible, mais qui est pour la majorité des personnes et notamment celles précarité, beaucoup, c'est à dire une économie 200 euros par an sur la facture électrique pendant trente ans. Donc sur la durée de vie du projet il y a une économie de 6000 euros pour les foyers en précarité énergétique. C'est ça l'idée de SOL SOLIDAIRE.
Thomas Hugues : Et c'est d'autant plus crucial que on le voit, on est en plein dans l'actualité, les prix de l'électricité et de l'énergie en général sont en train de flamber. Donc cette situation de précarité énergétique elle risque de s'aggraver c'est ça ?
Sylvie Perrin : Elle risque de s'aggraver, les montants augmentent et tout l’avantage d'avoir des projets solaires en autoconsommation, c'est qu'une fois qu'on a investi dans son projet sur sa toiture et bien heureusement aujourd'hui le soleil est gratuit, il n'est pas taxé, donc ça permet quand même d'avoir une facture qui ne bouge pas, une économie qui reste dans la durée et ce n'est pas neutre. Et d'ailleurs dans l'association SOL SOLIDAIRE et lauréate, et on en est très heureux, lauréate régionale de « Stop à l'exclusion énergétique »
Thomas Hugues : « Ensoleillons les vies, réchauffons les cœurs » c’est votre slogan. On va rentrer dans le concret, vous en êtes où ? Parce que vous avez levé je crois 150000 euros, l'objectif c'est d'équipé environ 500 logements sociaux en panneaux solaires et vous nous l'avais dit, de réduire la facture d'électricité, les premiers projets vont se déployer où ?
Sylvie Perrin : D’abord, il faut remercier nos premiers sponsors est ce que la première année de vie de SOL SOLIDAIRE c’était 2020 on a levé un peu plus de 150000 euros. Il y a eu plusieurs sponsors qui nous ont tout de suite accompagné. Vous avez nommé tout à l'heure ce qui ont participé, qui ont été fondateurs et qui nous ont beaucoup aidés également, mais ces donateurs sont importants. Nous avons la société Amarenco, Araymond, la BRED également, groupe bancaire, Enedis qui est intervenue, la société basée à Lyon, Enerlis et GSE Intégration, Sonnedix, et grâce à eux nous avons pu collecter une grande partie des cent cinquante mille euros, également il faut noter que le bureau d'études Tecsol a fait un geste sur ses salaires pour avoir un arrondi solidaire, ce qu'on appelle l'arrondi solidaire, et on a fait appel aussi à une plate-forme de crowdfunding, dont de multiples donateurs privés ont aussi apporté, parfois de tout petits montants, des plus gros, et ont participé également à cette solidarité. Donc aujourd'hui grâce à ces 150000 euros, eh bien on peut installer des panneaux solaires sur cinq immeubles qui vont abriter 500 logements sociaux. Les régions sont un petit peu disséminées, alors c'est le Grand Est, Auvergne-Rhône-Alpes, mais pas que des régions ensoleillées, les Hauts-de-France, la Bourgogne Franche-Comté et La Réunion. Ce qu’il est intéressant à noter c'est que les bailleurs sociaux de ces immeubles vont s'engager à ce que les locataires réalisent, en moyenne, une économie de 20 % sur leur facture d'électricité. Ce qui est intéressant aussi c’est qu’il y a eu un appel à projets, il y a eu huit bailleurs sociaux, qui ont été retenus pour leurs projets, et qui ont pris cet engagement justement à l'égard de leurs locataires. Les dotations 2020 leur ont été récemment annoncées. Vous avez par exemple Plurial Novilia sur différents bâtiments, Haute Savoie Habitat, il y a également Sia Habitat, la ville de Besançon par le biais de plusieurs bailleurs sociaux, Opale Alsei également donc ce sont les premières opérations 2020.
Thomas Hugues : Sylvie Perrin, je crois que vous lancez un nouvel appel d'offres qui peut candidater en quelque sorte, c'est quoi les critères ?
SP : Les critères c'est d'abord des personnes qui veulent bien, sur leurs bâtiments, participer à l'installation de panneaux solaires, parce qu'évidemment il faut lancer une infrastructure. Alors SOL SOLIDAIRE apporte une partie des financements, permet la collecte fonds ou de subventions au niveau régional quand c'est nécessaire mais demandent également aux bailleurs sociaux un engagement même minimum financiers et surtout un engagement vis-à-vis de ses locataires. Donc ce sont nécessairement des bailleurs sociaux engagés. Tous les bailleurs sociaux peuvent répondre.
Thomas Hugues : Vous voulez l'avait un peu évoquée mais je voudrais bien comprendre, l'électricité qui est produite elle est redistribuée aux locataires ? Comment ça fonctionne en fait ?
Sylvie Perrin : Eh bien vous avez un logement social, SOL SOLIDAIRE a collecté les fonds, a permis l'installation de panneaux solaires sur le bâtiment qui vont produire un certain nombre de kilowattheures. Dans les projets retenus, pour vous donner une idée, ça va dépendre des toitures, il va y avoir une étude pour vérifier la taille mais en général on va avoir des projets qui vont être entre 50 et 250 kilowatts crêtes. Ces projets sont installés, quand il y a du soleil ça permet d'alimenter le bâtiment, il y a une clé de répartition qui est faite par le bailleur égalitaire entre tous les locataires et au lieu de payer une facture de 100, à la fin de l'année ils auront une facture de 80 à payer, parce qu'ils auront bénéficié de ce produit-là. S’il y a des kilowattheures qui sont en plus, à ce moment-là nous on demande parce qu'on a fait cette donation, de récupérer ces kilowattheures complémentaires non utilisés le cas échéant, pour les redistribuer et les revendre et avoir à nouveau des fonds pour des nouveaux projets.
Thomas Hugues : bien compris, SOL SOLIDAIREs qui contribue aussi au développement de la filière française, on peut on peut dire ça, sur les énergies renouvelables, sur l'efficacité énergétique d’une manière générale ?
Sylvie Perrin : oui on était le dans le domaine de l'énergie souvent assez frustrés de la mécompréhension des projets d'autoconsommation qui étaient, il y a quelques années, vu comme des projets fermés et autocentrés. On a voulu montrer avec les membres fondateurs et par SOL SOLIDAIRE qu'au contraire, l'autoconsommation pouvait être un facteur de générosité, de partage en fonction des besoins de chacun. Donc ce sont des projets extrêmement intéressant. Si on couvrait beaucoup plus des bâtiments de solaire on pourrait, même dans les régions qui ne sont pas ensoleillées, faire des économies très importantes.
Thomas Hugues : Merci beaucoup, merci Sylvie Perrin bon vent, plutôt bon soleil à SOL SOLIDAIRE.
Sylvie Perrin : Je voudrais vraiment remercier quand même les personnes qui nous soutiennent, les parrains de SOL SOLIDAIRE puisque nous avons le plaisir d'avoir Jean-Pascal Zadi et Amelle Chahbi qui sont parrains de SOL SOLIDAIRE, donc je voudrais finir en les remerciant et en vous remerciant également pour cette opportunité de présenter ce projet.
Thomas Hugues : J’allais les citer et vous l'avez fait à ma place, c'est très bien, la comédienne et le réalisateur-comédien. Merci beaucoup bon vent et encore une fois bon soleil.
Retrouvez ci-dessous toutes les informations parues cette semaine dans la lettre d'info de l'énergie solaire.
Si vous appréciez notre lettre, n'hésitez pas à la faire connaître à vos amis ou collègues. Il vous suffit de transmettre le présent courriel aux personnes susceptibles d'être intéressées, ou d'indiquer leurs adresses électroniques en cliquant ici. Ils recevront alors un courriel de confirmation qu'ils devront accepter pour être abonné gratuitement.
A la suite de très nombreuses demandes, le bureau d'études TECSOL et le cabinet d'avocats LLC ET ASSOCIES organisent une analyse approfondie de l'arrêté "Pompili" (1) sous la forme d'une formation en ligne.
Celle-ci aura une durée de trois heures le vendredi 19 novembre et se décomposera en deux sessions
09:00 à 10:30 : Etude approfondie de l’arrêté.
11:00 à 12:30 : Etudes de cas s’inspirant des très nombreuses questions posées lors de formation gratuite..
Cette formation sera assurée par Justine Bain-Thouverez, Avocat associé chez LLC ET ASSOCIES et Alexandra Batlle, Secrétaire générale de TECSOL (photo). Afin de couvrir les frais d’organisation une participation de 124€ HT (148,80€ TTC) par personne est demandée. Nombre d'inscriptions limité.
(1) « Arrêté du 6 octobre 2021 fixant les conditions d’achat de l’électricité produite par les installations implantées sur bâtiment, hangar ou ombrière utilisant l’énergie solaire photovoltaïque, d’une puissance crête installée inférieure ou égale à 500 kilowatts telles que visées au 3° de l’article D. 314-15 du code de l’énergie et situées en métropole continentale ».
Alors que la demande de panneaux photovoltaïques augmente sans cesse, BAO Formation, organisme de formation aux métiers du bâtiment, DualSun, fabricant français de panneaux solaires et ENGIE, acteur mondial de la transition énergétique, organisent pour la 7ème fois une session de leur formation innovante « Poseurs d’Avenir - Pose de panneaux photovoltaïques », à partir du 15 novembre à Marseille.
D’une durée de 3 mois, cette formation - la 4ème organisée à Marseille - s’adresse à 12 personnes en recherche d’emploi désireuses de se former à ce métier en plein essor. Elle permet d’acquérir des compétences et habilitations actuellement recherchées par les professionnels du secteur en recrutement actif.
Le solaire, des métiers en plein essor
Face à l’intérêt croissant des Français désireux d’installer des panneaux photovoltaïques sur le toit de leurs maisons, les installateurs de panneaux solaires peinent à répondre à la demande. En effet, les particuliers sont de plus en plus nombreux à rechercher l’autonomie énergétique, attirés par l’autoconsommation photovoltaïque et les aides disponibles actuellement. Cet accroissement des demandes concerne également les entreprises, qui souhaitent elles aussi s’équiper en solaire.
Une formation fondée sur le geste professionnel
Cette formation très concrète donne les clés pour intégrer immédiatement la filière du photovoltaïque. 80% des personnes formées ont été recrutées à la sortie de ces formations.
Son format permet une acquisition de savoir-faire rapide et efficace du métier de poseur de panneaux photovoltaïques en conditions réelles :
Un suivi et un accompagnement socio-professionnel personnalisé ;
400 heures sur 3 mois de formation par le geste, dont 70 heures d’immersion en entreprise lors d’un stage chez un installateur de la région, préfigurant une embauche à la fin du parcours ;
3 modules permettant d’intégrer tous les savoirs et savoir-faire nécessaires aux métiers du photovoltaïque en résidentiel : couverture/charpente, électricité, photovoltaïque ;
4 habilitations nécessaires aux métiers du photovoltaïque : port du harnais travail en hauteur, Electrique Br PV, QualiPV Elec et Sauveteur Secouriste du Travail.
Une réunion d’information pour les candidats et les entreprises
Une réunion d’information collective est proposée aux candidats intéressés, ainsi qu’aux entreprises souhaitant se positionner sur un recrutement futur :
Vendredi 5 novembre 2021 de 08h30 à 12h30 au Fort Saint-Nicolas, 1 boulevard Charles Livon, 13007 Marseille.
Pour participer à cette réunion, il suffit de s’inscrire auprès d’Emmanuelle FERRER : [email protected] (06 98 88 67 22) ou en cliquant ici
TotalEnergies va engager jusqu’à 200 millions € sur un an pour équiper plus de 150 de ses stations sur autoroutes et voies express en bornes de recharge haute puissance pour véhicules électriques.
Cet investissement majeur a pour vocation d’accompagner l’essor de la mobilité électrique en France :
• À fin 2021, 60 stations autoroutières seront équipées en bornes de recharge haute puissance (de 50 à 175 kW).
• À fin 2022, plus de 110 stations-service TotalEnergies sur autoroutes et voies express seront équipées de stations de charge haute puissance (bornes de 175 kW). Parallèlement, TotalEnergies se positionnera activement sur les différents appels d’offres à venir des sociétés concessionnaires d’autoroute.
• À horizon 2023, TotalEnergies vise 200 stations équipées en recharge haute puissance sur ces grands axes, auxquelles s’ajouteront 100 stations supplémentaires en zone urbaine, notamment sous forme de hubs de recharge. TotalEnergies réaffirme ainsi son ambition de proposer à ses clients une station haute puissance tous les 150 kilomètres.
« Grâce aux revenus générés par nos activités d’hydrocarbures, nous pouvons investir massivement dans les infrastructures de recharge pour véhicules électriques et ainsi accélérer notre transformation. » souligne Alexis Vovk, Directeur général Marketing & Services de TotalEnergies. « Notre positionnement volontariste permet ainsi de soutenir l’essor de la mobilité électrique sur les déplacements longue-distance. L’installation de bornes haute puissance dans nos stations sur autoroutes et voies express en France contribue au Plan 100 000 bornes des autorités publiques. »
Cette accélération est un des piliers de la stratégie de TotalEnergies d’être un acteur-clé de la mobilité électrique en Europe, et tout particulièrement en France.
Depuis 2020, TotalEnergies poursuit également son développement dans les grandes agglomérations mondiales avec un large portefeuille de points de recharge actuellement en opération ou en construction à Amsterdam et sa région (22 000), Anvers (3 000), Londres (1 700), Paris (2 300), Singapour (1 500) et Wuhan (11 000),
La recharge haute puissance :
La recharge haute puissance est une technologie permettant aux véhicules électriques compatibles de se recharger à une puissance supérieure à 50 kW.
En fonction du type de véhicule, une telle puissance permet de retrouver une autonomie de 100 kilomètres en 6 minutes et de recharger environ 80% de la batterie en une vingtaine de minutes, soit le temps moyen d’arrêt sur autoroute.
TotalEnergies propose notamment des bornes haute puissance de 175 kW et va mettre à disposition de ses clients des bornes allant jusqu’à 300 kW.