Vincent Delporte, Chef du bureau de la production électrique et EnR terrestre au ministère de la transition écologique, était invité lors de la table-ronde d’ouverture des 3èmes universités de l’autoconsommation d’Enerplan, qui se déroulent en visioconférence jusqu'à ce soir.
L’occasion pour ce haut fonctionnaire à détailler les chantiers en cours, mais aussi les difficultés à accélérer la cadence…
Voici quelques extraits de son intervention
- Nous avons aujourd’hui, 300 MW en autoconsommation,
- Nos objectifs sont passés pour l’ensemble du photovoltaïque de 10 GW aujourd’hui à 20 GW en 2023
- Il faut que l’on accélère massivement pour atteindre ces 20 GW.
- L’autoconsommation est assez récente, dans la loi française (2016). Il y a une série d’arrêtés, de décrets qui ont été pris
- Nous sommes dans un vrai changement de paradigme. Ces 20 dernières années la production d’électricité à plus changé que pendant tout le siècle dernier. On change de société.
- Il y a des craintes et des réticences de certains acteurs qu’il faut que l’on rassure
- Il faut d’abord expérimenter pour ensuite élargir.
- Nous sommes en pleine révision des dispositifs de soutien, nous allons relever le seuil des appels d’offres qui avec 100 kW est aujourd’hui assez bas.
- Sur la CSPE pour l’autoconsommation collective, l’idée c’est de pouvoir la compenser par les dispositifs de soutien.
Pour résumer son intervention et paraphrasant le sociologue Pierre Bourdieu, Vincent Delporte considère que « La simplification est un sport de combat » laissant ainsi transparaître les difficultés à faire évoluer rapidement le cadre administratif de l’autoconsommation considéré par beaucoup de professionnels comme trop contraignant.
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