Depuis le début du confinement, le bureau d’études Tecsol, plus de trente-cinq ans d’expérience dans l’énergie solaire, a organisé des formations gratuites d’une heure sur les aspects technique et juridiques du photovoltaïque. Avec un succès certain ! A tel point, qu’à la demande générale, Tecsol a mis en place sur la base de ses formations habituelles en présentiel, une formation à distance qualifiante sur six jours entre fin avril et début mai qui rencontre son public. Explications du directeur général, Christophe Courtois.
Plein Soleil : Comment avez-vous géré le confinement au sein de votre bureau d’études et quel a été votre stratégie pour garder le lien avec vos prospects, vos clients et l’ensemble de l’écosystème solaire ?
Christophe Courtois : Déjà, dès le 17 mars, nous avons fermé le siège de l’entreprise à Perpignan et l’ensemble de nos agences pour placer l’ensemble du personnel en télétravail, en toute sécurité sanitaire. Cela s’est fait de manière tout à fait naturelle. Tecsol est immergé dans les technologies du digital depuis plus de 20 ans. Nos équipes parfaitement équipées étaient opérationnelles le jour même. Ça c’est pour la forme. Sur le fonds, nous avons eu l’idée, en cette période chahutée, d’apporter notre contribution à l’édifice solaire en organisant des webinaires gratuits d’une heure, des mini formations sur des thématiques technique et juridique en matière de photovoltaïque. Cette initiative a eu un écho retentissant. En trois semaines, plus de deux mille personnes, pour la plupart confinées, ont répondu présentes derrière leur écran pour suivre nos formations.
Plein Soleil : Vous avez été surpris par une telle affluence ?
Christophe Courtois : Pour le moins. Nous ne nous attendions pas à un tel afflux de demandes. Nous avons lancé ce projet un peu comme notre bonne action du moment, pour redonner du sens à notre action en plein cœur d’une crise sanitaire mondiale dirimante à de nombreux projets. Vous savez transmettre l’expertise solaire est ancré dans l’ADN et l’histoire de Tecsol. Bâtir ensemble un avenir solaire, c’est ce qui compte.
Plein Soleil : Et comment vous est venu cette idée de formation à distance diplômante sur six jours ?
Christophe Courtois : Je dirai un peu à la demande générale. Parmi, les quelque deux mille stagiaires de nos formations, nombreux ont apprécié notre savoir-faire, sur la forme et sur le fond. Ils nous ont plébiscités pour en savoir plus, pour aller plus loin. On s’est dit alors, pourquoi ne pas mettre en place une formation qualifiante à distance sur six jours à raison de trois heures par jour qui ouvre droit à une attestation nécessaire pour l’obtention de la qualification RGE délivrée aux bureaux d’études par l’OQPIBI. D’autant que l’Etat et certaines régions comme l’Occitanie par exemple mettent généreusement la main à la poche pour un financement à 100% de la formation afin d’aider les professionnels à monter en compétence pendant cette période de confinement. Nous avons la matière que nous présentons lors de nos formations en présentiel, nous sommes en train de la mettre en forme pour encore gagner en fluidité dans son format à distance. En quelques heures, nous avions déjà des dizaines d’inscrits, preuve de la pertinence de notre offre. Une offre qui fait perdurer la vocation de Tecsol à savoir former l’écosystème solaire pour en faire avancer la cause…