Projet éolien terrestre de 200 MW, nouveau parc photovoltaïque de 280 MWc, mise en exploitation commerciale du projet solaire photovoltaïque de 338 MWc à Kadapa, cette série de succès permet à ENGIE de franchir en Inde le cap de 1,5 GW de capacité de production d’électricité renouvelable. La Solar Energy Corporation of India (SECI) vient de confier à ENGIE un projet éolien terrestre de 200 MW dans l’État du Gujarat. ENGIE va signer un contrat d’achat d’électricité sur 25 ans avec la SECI, une institution du gouvernement fédéral indien. Ce succès fait suite à un autre projet attribué au Groupe par la Gujarat Urja Vikas Nigam Limited (GUVNL) pour un projet photovoltaïque de 280 MWc dans le Gujarat, dans le cadre du parc photovoltaïque de Raghanesda, actuellement en développement. Cet accord prévoit également la signature par ENGIE d’un contrat d’achat d’électricité sur 25 ans avec GUVNL, la société de distribution d’électricité de l’État.
En outre, ENGIE a finalisé la mise en service, une semaine plus tôt que prévu, de 80 % du projet solaire photovoltaïque Kadapa de 338 MWc situé dans l’État d’Andhra Pradesh, dont l’exploitation commerciale a commencé début juin. Paulo Almirante, Directeur général adjoint et Directeur des opérations d’ENGIE, a déclaré : « Ces succès démontrent la capacité d’ENGIE à accélérer le développement de son portefeuille d’énergies renouvelables et à atteindre son objectif ambitieux : ajouter 9 GW de capacités renouvelables supplémentaires au cours des trois prochaines années. » ENGIE est présent et actif en Inde depuis plus de 40 ans. Il emploie environ 1 000 personnes dans le pays dans la production d’électricité ainsi que dans l’ingénierie et les services énergétiques.
L’utilisation croissante des climatiseurs dans les maisons et les bureaux du monde entier sera l’un des principaux moteurs de la demande mondiale en électricité au cours des trois prochaines décennies, selon une nouvelle analyse de l’Agence internationale de l’énergie qui souligne la nécessité urgente de prendre des mesures pour améliorer l’efficacité du refroidissement. Détails !
Un nouveau rapport de l’AIE – «L’avenir du refroidissement» – montre que sans nouvelles normes d’efficacité, le monde sera confronté à un «resserrement de la crise» dû à la croissance de la demande de refroidissement dans les décennies à venir.
10 nouveaux climatiseurs vendus à la seconde pour les 30 prochaines années
La demande mondiale en énergie des climatiseurs devrait tripler d’ici 2050, nécessitant une nouvelle capacité électrique équivalente à celle des États-Unis, de l’Union européenne et du Japon. Le nombre total de climatiseurs dans les bâtiments atteindra 5,6 milliards d’ici 2050, contre 1,6 milliard aujourd’hui, ce qui représente 10 nouveaux climatiseurs vendus à la seconde pour les 30 prochaines années, selon le rapport.
L’utilisation de climatiseurs et de ventilateurs électriques pour rester au frais représente déjà environ un cinquième de l’électricité totale utilisée dans les bâtiments dans le monde – soit 10% de la consommation mondiale totale d’électricité. Toutefois, à mesure que les revenus et le niveau de vie s’améliorent dans de nombreux pays en développement, la croissance de la demande de climatisation dans les régions plus chaudes devrait s’intensifier. L’utilisation de l’air conditionné devrait être la deuxième source de croissance de la demande mondiale d’électricité après le secteur de l’industrie et le moteur le plus puissant pour les bâtiments d’ici 2050.
Climatisation : angle mort critique du débat sur l’énergie
Fournir de l’énergie à ces climatiseurs entraîne des coûts et des implications environnementales élevés. Un facteur crucial est que l’efficacité de ces nouveaux équipements peut varier considérablement. Par exemple, les climatiseurs vendus au Japon et dans l’Union européenne sont généralement 25% plus efficaces que ceux vendus aux États-Unis et en Chine. L’amélioration de l’efficacité pourrait réduire de moitié la croissance de la demande en électricité grâce à des normes de performance énergétique obligatoires. «La demande croissante en électricité pour la climatisation est l’un des angles morts les plus critiques du débat actuel sur l’énergie», a déclaré le Dr Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE. «Avec l’augmentation des revenus, l’achat de climatiseurs va monter en flèche, en particulier dans les pays émergents. Cela apportera un confort supplémentaire et améliorera la vie quotidienne, mais il est essentiel que la performance en matière d’efficacité des climatiseurs soit une priorité. Les normes applicables à la plupart de ces nouveaux équipements sont beaucoup plus basses que celles qu’elles devraient être. »
Le rapport identifie par ailleurs les actions politiques clés. Dans un scénario de refroidissement efficace, compatible avec les objectifs de l’Accord de Paris, l’AIE estime que, grâce à des normes de performance énergétique minimales et à d’autres mesures telles que l’étiquetage, l’efficacité énergétique moyenne du stock de climatiseurs dans le monde pourrait plus que doubler en 2050. Cela réduirait considérablement la nécessité de construire de nouvelles infrastructures électriques pour répondre à la demande croissante. Rendre le refroidissement plus efficace engendrerait également de nombreux avantages, en le rendant plus abordable, plus sûr et plus durable, tout en permettant d’économiser jusqu’à 2 900 milliards USD en investissement, en carburant et en coûts d’exploitation.
Etablir des normes d’efficacité plus élevées pour le refroidissement
L’augmentation de la demande de refroidissement sera particulièrement importante dans les régions les plus chaudes du monde. Aujourd’hui, moins du tiers des ménages dans le monde possèdent un climatiseur. Dans des pays tels que les États-Unis et le Japon, plus de 90% des ménages sont climatisés, contre 8% à peine des 2,8 milliards de personnes vivant dans les régions les plus chaudes du monde. La question est particulièrement sensible dans les pays à la croissance la plus rapide, la plus forte augmentation se produisant dans des pays chauds comme l’Inde, où la part de l’air conditionné dans la charge de pointe en électricité pourrait atteindre 45% en 2050, contre 10% aujourd’hui. Cela nécessitera d’importants investissements dans de nouvelles centrales afin de répondre à la demande de pointe en énergie de nuit, ce qui ne peut être satisfait avec la technologie photovoltaïque solaire. «L’établissement de normes d’efficacité plus élevées pour le refroidissement est l’une des mesures les plus simples que les gouvernements puissent prendre pour réduire le besoin de nouvelles centrales, tout en leur permettant de réduire les émissions et les coûts», a déclaré le Dr Fatih Birol.
Située à Saint-Herblain à l’ouest de Nantes (44), la salle de spectacles du Zénith accueille désormais des ombrières photovoltaïques sur ses deux parkings. Cette centrale solaire de 2,5 MW, installée par Legendre Energie, a été inaugurée mercredi 26 juin dernier en présence de Johanna Rolland, Maire de Nantes (44) et Présidente de Nantes Métropole, Bertrand Affilé, Maire de Saint-Herblain (44) et de Pascal MARTIN, Directeur Général du Groupe Legendre (35).
Legendre Energie accompagne une nouvelle fois Nantes Métropole dans la mise en place d’une centrale solaire sur son territoire. La Métropole poursuit ainsi son engagement « vert » en installant des ombrières photovoltaïques sur les 2 300 places de parking de la salle de spectacle. En plus de l’électricité produite qui sera revendue sur le réseau de distribution, les ombrières apporteront du confort aux usagers des parkings en fournissant de l’ombrage, et également en les protégeant de la pluie. Les ombrières sont aussi équipées d’un dispositif d’éclairage pour la nuit. L’investissement de ce projet, de plus de 3 millions d’euros, a été porté par Legendre Energie qui assure également la maintenance et l’exploitation de l’installation via sa filiale dédiée.
Une surface couverte en solaire de plus de 4 hectares
Retenue début 2017 lors de l’appel d’offre lancé par Nantes Métropole, Legendre Energie a équipé les parkings P2 et P3 du Zénith de plus 8 500 panneaux photovoltaïques totalisant une puissance de 2,5 MW. Les travaux ont débuté les 8 octobre dernier et la mise en service de cette centrale a lieu ce mois de juin. Ceux-ci ont été réalisés en plusieurs étapes afin de pouvoir laisser en permanence des places de parking disponibles pour les usagers. La centrale solaire produira 2 800 MWh chaque année, soit l’équivalent de la consommation électrique de près de 1000 foyers (hors chauffage). Il est à noter que Nantes Métropole est déjà impliquée dans de nombreux projets d’énergies renouvelables comme celui de la centrale solaire de plus de 5 MW installée sur la toiture du nouveau Marché d’Intérêt National dont la mise en service et l’inauguration ont eu lieu en avril dernier.
Jean-Pierre Abelin, Président de la Communauté d’Agglomération de Grand Châtellerault, Evelyne Azihari, Vice-Présidente au Développement durable et Philippe Lesoil, Directeur général adjoint d’ENGIE Green ont inauguré le mercredi 26 juin dernier la centrale photovoltaïque de Nonnes Sud. Ses 30 888 panneaux cumulent une puissance totale installée de 8,34 MWc qui alimentera en électricité verte près de 4 500 personnes par an.
Lancé en 2008, le projet de centrale photovoltaïque de Nonnes Sud a été mené en étroite collaboration avec l’ensemble des acteurs locaux. Il a permis de convertir une ancienne décharge communale en installation photovoltaïque, source d’énergie renouvelable. La Ville de Châtellerault, propriétaire des terrains, les loue à ENGIE Green qui assure l’exploitation. Le montant global de l’investissement porté par ENGIE est de 8,5 millions d’euros.
La construction de la centrale réalisée par ENGIE Solar en partenariat avec plusieurs entreprises locales, a nécessité des aménagements particuliers prenant en compte les spécificités techniques du site et les contraintes paysagères :
mise en place de fondations d’ancrage au sol (longrines bétons) adaptées à la présence de déchets en sous-sol et aux tassements différentiels
un changement d’azimut sur le tiers Sud de la centrale afin d’éviter les effets d’éblouissement
l’implantation d’une haie paysagère discontinue en bordure de voirie.
La Ville de Châtellerault, la Communauté d’Agglomération de Grand Châtellerault, le Département de la Vienne et la Région Nouvelle Aquitaine bénéficieront de retombées fiscales.
Photovoltaïque : un atout majeur dans le Plan climat air énergie de Grand Châtellerault
Grand Châtellerault vient d’adopter son plan climat air énergie territorial 2018-2024. L’objectif général est de mettre en œuvre la transition énergétique, en favorisant à la fois l’efficacité et la sobriété énergétiques. Il vise aussi à augmenter la part d’énergie renouvelable, électrique et thermique, dans la consommation finale d’énergie. Grand Châtellerault multiplie les initiatives pour accompagner la transition énergétique et favoriser une consommation raisonnée. L’électricité représente aujourd’hui un quart de l’énergie consommée sur le territoire de Grand Châtellerault. La production locale d’énergie est donc un des vecteurs importants d’aménagement du territoire. Le développement de la production d’énergie solaire photovoltaïque est un des piliers du Plan climat air énergie territorial de Grand Châtellerault. Des projets importants sont sortis de terre depuis 4 ans. Ils vont contribuer à faire passer de 10 à 16 % la part d’énergies renouvelables dans la consommation énergétique du territoire. Cela revient à augmenter la production annuelle de 150 à 200 GWh.
Les 5 centrales photovoltaïques de Grand Châtellerault : La Massonne, Nonnes, Oyré Saint-Sauveur, Dangé Saint-Romain et bientôt Naintré (2021) sont des atouts précieux dans cette démarche de production d’énergie renouvelable. Les 4 centrales actuellement en fonctionnement permettent ainsi de fournir de l’électricité à près de 19 000 habitants de Grand Châtellerault (hors chauffage). Avec ses deux centrales de Nonnes et de la Massone, Châtellerault fait partie des rares villes à développer une production photovoltaïque au sol en milieu urbain. Cette dynamique châtelleraudaise a retenu l’attention de l’ADEME, qui en a fait un exemple dans une fiche pratique à destination des autres collectivités.
La centrale de Châtellerault est la deuxième installation photovoltaïque d’ENGIE Green dans le département de la Vienne. En Nouvelle Aquitaine, ENGIE Green, exploite près de 370 MWc et 150 MWc sont actuellement en cours de développement (à l’horizon 2022) ou en construction.
L’Office franco-allemand pour la transition énergétique, en coopération avec le ministère de l’Environnement, du Climat et de l’Économie énergétique du Land de Bade-Wurtemberg, organisent le 25 septembre 2019 dans les locaux de la représentation du Land de Bade-Wurtemberg à Berlin, une soirée politique portant sur : « La production de batteries en France et en Allemagne : une industrie clé pour l’économie ? ». Le thème du stockage joue un rôle de plus en plus important dans la transformation des systèmes énergétiques. Avec une part croissante d’énergies renouvelables, des capacités sont nécessaires pour stocker l’électricité supplémentaire en cas de forte demande.
Les batteries sont une des options de stockage utilisée, par exemple, dans les véhicules électriques. Toutefois, la majorité de ces batteries ne sont pas produites en Europe. La part de l’Europe dans la production mondiale des batteries n’est actuellement que de trois pour cent. 85 pour cent de toutes les batteries sont produites en Asie. L’European Battery Alliance (EBA) a donc été initiée pour créer une industrie européenne de batteries.
Lors de cette soirée, les effets de la production de batteries sur la transition énergétique aux niveaux nationaux mais également au niveau régional seront discutés. La soirée politique se tiendra suite à la conférence de l’OAFTE sur « le stockage comme vecteur de flexibilité pour la transition énergétique », où d’autres technologies de stockage comme par exemple le Power-to-X seront également abordées. La soirée débutera par une dégustation de vins du Bade-Wurtemberg. La manifestation se tiendra en français et en allemand avec traduction simultanée.
Azuri Technologies, l’un des principaux fournisseurs de solutions solaires domestiques par répartition, destiné aux ménages hors réseau en Afrique, a lancé officiellement dans les locaux du Haut-commissariat britannique à Lusaka en Zambie son système de télévision par satellite solaire de 24 pouces et son système d’éclairage domestique. Le lancement de la télévision en Zambie fait suite à l’investissement stratégique annoncé par Azuri de 26 millions de dollars, accélérant ainsi les plans d’expansion de la société en Afrique subsaharienne. Cet investissement aidera un plus grand nombre de clients hors réseau de toute la Zambie à bénéficier d’une énergie abordable, propre et fiable, ainsi que d’un accès à des appareils électroménagers modernes éco-énergétiques.
Simon Bransfield-Garth, PDG d’Azuri, a déclaré: «Azuri pense que les consommateurs africains, quel que soit leur lieu de résidence, devraient pouvoir accéder à des services et appareils numériques modernes et abordables qui ont un impact positif sur la vie quotidienne et les moyens de subsistance. «L’énergie solaire à la carte connecte les ménages hors réseau au monde numérique moderne grâce à une énergie fiable et propre et à des produits très efficaces tels que AzuriTV, qui offrent des avantages sociaux et économiques que de nombreux utilisateurs urbains connaissent depuis des années.»
L’énergie solaire a le potentiel de transformer la vie
Ministre de l’énergie, Hon.Matthew Nkhuwa a déclaré: “Les énergies renouvelables telles que celles proposées par Azuri peuvent jouer un rôle moteur dans le développement rural en améliorant l’accès à l’information, en améliorant la productivité et en créant de nouveaux emplois, et en soutenant la volonté de la Zambie d’atténuer les effets du changement climatique.” AzuriTV était le premier ensemble complet de téléviseurs et de satellites solaires conçu et développé pour les consommateurs hors réseau en Afrique. Les clients Azuri paient leur service de télévision solaire et par satellite au moyen de versements hebdomadaires réguliers. Dès que le système est payé, toute l’énergie produite est désormais gratuite. Le Haut Commissaire britannique, Fergus Cochrane-Dyet OBE, a déclaré: «L’énergie solaire a le potentiel de transformer la vie de millions de personnes qui vivent encore du réseau».
Selon une étude récente de Efficiency for Access Coalition, les téléviseurs sont le deuxième appareil hors réseau le plus recherché par les consommateurs, seul l’éclairage solaire étant mieux classé. Shamba Shape Up, l’un des programmes ruraux les plus populaires en Afrique de l’Est offrant des conseils sur l’agriculture aux clients d’AzuriTV, indique que 80% des téléspectateurs augmentent en moyenne les revenus, les produits et / ou la nourriture de leurs ménages en apportant les simples changements recommandés par le spectacle. Le groupe AzuriTV comprend une télévision solaire de 24 pouces avec 49 chaînes de télévision par satellite Zuku populaires et plus de 50 chaînes de radio. Il est livré avec un éclairage domestique solaire, une radio rechargeable, une lampe de poche et un chargeur de téléphone portable. Le forfait complet ne coûte que 98 K $ par semaine.
Lendopolis, filiale de La Banque Postale, vient de boucler, en 3 mois, la collecte du financement participatif de la centrale solaire de Nersac, située en Charente. 1 049 000 € étaient recherchés et ont été intégralement collectés auprès des résidents de la Charente et des cinq départements limitrophes : Charente-Maritime, Dordogne, Deux-Sèvres, Vienne et Haute-Vienne. Il s’agit du plus important montant collecté localement pour un financement participatif, toutes plateformes confondues. Lancée le 12 mars 2019, la collecte qui a bénéficié de l’appui du réseau des conseillers de La Banque Postale s’est terminée le 12 juin. Le taux d’intérêt de l’opération, réalisée sous forme d’obligations convertibles, est de 5,5% par an, pour une durée de 4 ans. Les intérêts sont remboursés à date fixe pour un remboursement du capital in fine.
Nersac : Une centrale solaire sur une carrière désaffectée
Réalisée par Urbasolar, la centrale développe une puissance installée de 17 MWc et produira chaque année l’équivalent de la consommation électrique de 4500 foyers, de quoi alimenter 7% de la population du Grand Angoulême. Actuellement en construction, la centrale qui représente un montant total d’investissement de 13,4 millions d’euros sera mise en service en juillet 2019. Initié par la commune qui a acquis les terrains à l’issue de l’activité d’extraction, le projet a pour ambition de revaloriser un site laissé à l’abandon en y développant une production énergétique verte et ainsi de participer activement à l’objectif
Territoire à Energie POSitive (TEPOS) que s’est fixé l’agglomération de Grand Angoulême (accompagnée dans cet objectif par les Communautés de communes de La Rochefoucauld-Porte du Périgord et celle de Lavallette Tude Dronne) et dont l’ambition est de couvrir les consommations énergétiques du territoire par des productions d’énergies renouvelables à l’horizon 2050. L’implantation de la centrale a fait l’objet de nombreuses études pour respecter la géologie du site et de ses abords, préserver les enjeux humains et paysagers afin de faire de cette reconversion un modèle d’intégration environnementale.
Un tarif bonifié pour les développeurs de projets d’énergies renouvelables
Les cahiers des charges des appels d’offres de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE), dont est issu ce projet, intègrent une option permettant au lauréat d’opter pour “l’engagement à l’investissement participatif”. Cette initiative permet aux citoyens de prendre connaissance des projets d’énergies renouvelables développés sur leur territoire et de profiter d’une partie des bénéfices économiques. En contrepartie, le développeur bénéficie d’une bonification de son tarif de rachat d’électricité.
Pour cela, le développeur s’engage à faire financer au moins 40 % des fonds propres de l’installation par une collectivité, par une coopérative, ou directement par les habitants du territoire via une plateforme de financement participatif. Ce cofinancement doit être trouvé dans le département d’implantation de la centrale, ainsi que ses départements limitrophes.
300 centrales solaires financées par Lendopolis
Urbasolar a fait le choix du financement participatif, en s’associant avec Lendopolis sur ce projet qui est la plus importante centrale solaire faisant l’objet d’un financement participatif local. Lendopolis, acteur de référence dans le financement participatif des ENR Lendopolis, plateforme de financement participatif exclusivement dédiée au prêt rémunéré entre entreprises et particuliers, a franchi le cap des 15 millions d’euros collectés dans le financement des projets d’énergies renouvelables depuis son arrivée sur ce segment en 2016.
En 2018, Lendopolis a connu une très forte accélération avec près de 5 millions d’euros financés dans les énergies renouvelables, ce qui a représenté la moitié des projets de ce type financés sur la plateforme depuis sa création. 50 opérations d’énergies renouvelables ont été financées depuis 2016, dont une majorité de centrales solaires photovoltaïques (plus de 300 centrales). Lendopolis a également financé des projets dans l’éolien, l’autoconsommation et dans la rénovation d’éclairage public. En 2019, Lendopolis prévoit d’ouvrir au financement plus de 15 millions d’euros supplémentaires de projets d’énergies renouvelables, soit un triplement des volumes collectés.
L’énergie solaire pour lutter solaire contre la canicule, les caves viticoles du GICB à Banyuls en pays Catalan l’expérimente depuis près de trente ans. L’installation du GICB de Banyuls aura fonctionné de 1991 à 2018 en mode climatisation solaire thermique avec d’excellents résultats notamment pour la conservation des grands crûs Banyuls. Cette installation configurée par le bureau d’études Tecsol est longtemps demeurée une référence dans le secteur de l’énergie solaire. En 2019, elle va évoluer et passer en version PV Cooling, le solaire photovoltaïque venant prendre la place des panneaux thermiques sous vide qui connaîtront une seconde vie sur un autre site. Cette évolution sera là encore portée par les ingénieurs de Tecsol. Trente ans après.
Dans un premier temps, il sera mis en service un groupe Daikin à eau glacée intelligent capable de fonctionner en fonction de la puissance photovoltaïque disponible. Puis début 2020, suite à la candidature à l’Appel à Projet Autoconsommation photovoltaïque, la mise en place d’une centrale photovoltaïque de puissance de 20 kWc environ devrait alimenter le groupe avec de l’électricité exclusivement solaire. Le delta de temps entre les deux opérations sera mis à profit pour monitorer la consommation électrique au fil de l’eau et permettra donc de dimensionner au plus juste la puissance photovoltaïque réellement nécessaire.
Ce type d’installation en PV Cooling représente l’avenir du rafraîchissement des bâtiments. La climatisation solaire affiche une parfaite synergie entre besoins de froid et production électrique. A l’heure où les spécialistes météorologiques annoncent pour dans une décennie à peine des années à neuf semaines de canicule contre deux à l’heure actuelle, le PV Cooling a de beaux jours devant lui. Et les caves de Banyuls d’en devenir une référence pour les trente prochaines années !
Skagerak Energilab est un projet énergétique unique en son genre testé sur un stade de football en Norvège. Ce projet comprend un micro-réseau alimenté à l’énergie solaire et une automatisation avancée du réseau. Il fournit des informations utiles pour le réseau électrique du futur. Et la notion de club de football « vert » prend tout son sens lorsque les projecteurs à énergie solaire sont allumés et que le match à domicile commence.
Le projet Skagerak Energilab repose sur une combinaison inhabituelle dans un club de football, où des experts du football travaillent avec des spécialistes de la technologie solaire. Le club de football Odds veut être le club de football le plus vert d’Europe. Pour ce faire, son Skagerak Arena a déployé la dernière technologie énergétique pour intégrer les énergies renouvelables dans la communauté urbaine en utilisant des microgrids et des capacités de stockage d’énergie. «Ce projet a démarré avec la folle idée qu’il devait être possible d’utiliser le toit de notre arène pour quelque chose d’utile», a déclaré Einar Håndlykken, directeur général d’Odd’s Ballklubb. «Maintenant, j’espère que cette solution inspirera les autres stades, dotés d’un grand toit, à collaborer avec ceux qui développent nos systèmes énergétiques.»
5 700 m² de capteurs pour 800 kWc de puissance
Dans le cadre du nouveau laboratoire d’énergie, l’ensemble du toit de la Skagerak Arena est recouvert de 5 700 mètres carrés de modules solaires, d’une puissance nominale de 800 kWc. La batterie et le système de gestion de l’énergie garantissent une utilisation maximale de l’énergie renouvelable, même par faible luminosité. Le système photovoltaïque alimente non seulement les projecteurs, mais fournit également au quartier de l’électricité produite localement. Qui plus est, il permet au service public de recueillir des informations sur la manière dont un système «prosumer» – où les consommateurs produisent et consomment de l’électricité – fonctionne dans des conditions différentes. «Le secteur de l’énergie se développe, tant dans la production que dans la distribution. Skagerak Energilab est un projet important car, grâce à cela, nous allons acquérir une expérience pratique sur la façon dont une production locale joue avec le réseau établi », a déclaré Knut Barland, PDG de Skagerak Energi.
Partenariat technique avec ABB
La société ABB a inauguré le laboratoire d’énergie en collaboration avec Skagerak Energi. Elle a conçu et exécuté le projet avec les onduleurs solaires à chaînes solaires ABB AbilityTMPVS et la technologie ABB Ability ™ e-mesh ™, y compris un système de gestion de l’énergie (EMS). La solution permettra à Skagerak Energi d’exécuter un scénario optimal d’affectation de la charge en utilisant les prévisions de charge et la production photovoltaïque, et en tenant compte de l’évolution des prix de l’électricité. ABB fournira également ses services techniques au laboratoire de l’énergie pour les cinq prochaines années. «Skagerak Energilab est un bon exemple de la manière dont la technologie de pointe du réseau transforme l’écosystème de l’énergie», a déclaré Steffen Waal, directeur général d’ABB en Norvège. «C’est une étape importante dans l’obtention de données de terrain et de connaissances sur les réseaux électriques de demain.»
ABB Ability ™ e-mesh ™ est une solution tout-en-un d’automatisation et de contrôle offrant aux opérateurs de réseau une vue de cockpit unique intégrée verticalement à leurs ressources d’énergie distribuées (DER) telles que les microréseaux, les systèmes de stockage d’énergie par batterie (BESS) et la production d’énergie renouvelable. ABB Ability e-mesh EMS est applicable pour les locaux ou les flottes. La gamme e-mesh s’étend du stockage d’énergie modulaire et des microréseaux au contrôle des équipements de l’usine, aux services de cloud computing et aux analyses avancées pour la prise de décision et les applications sur mesure. ABB est un pionnier de la technologie des micro-réseaux et de BESS, avec une base installée de micro-réseaux et de BESS qui totalisent plus de 450 MW dans le monde et plus de 170 installations desservant des communautés isolées, des îles, des services publics et des campus industriels.
Le soleil s’est levé à l’aube du mardi 25 juin sur un nouveau paradigme du monde automobile. A l’aube, au TheaterHangaar à Katwijk, aux Pays Bas, la première voiture solaire longue distance de Lightyear, pionnier de la mobilité verte, a été dévoilé en exclusivité, à un panel ciblé d’investisseurs, de clients, de partenaires et de journalistes. « Ce moment représente une nouvelle ère automobile », a déclaré Lex Hoefsloot, CEO et cofondateur de Lightyear. « Deux années de rêve, de réflexion et de travail acharné ont permis de franchir cette étape importante qui constitue une grande avancée vers la réalisation de notre mission qui est de rendre la mobilité verte accessible à tous ».
Une voiture qui puise le plus d’énergie possible de chaque rayon de soleil
En 2016, l’entreprise Lightyear est fondée par des membres de l’équipe Solar Team Eindhoven, après avoir gagné en 2013, 2015 et 2017 le Bridgestone World Solar Challenge. Depuis son lancement, Lightyear a reçu une succession de prix, de subventions et de soutiens de la part d’investisseurs majeurs. « En seulement deux ans, nous avons réussi à développer un prototype fonctionnel de la première voiture solaire longue distance et avons déjà vendu plus d’une centaine de véhicules. La technologie qui permet au véhicule Lightyear One de fonctionner en fait l’un des véhicules les plus durables du marché, tout en offrant à l’utilisateur un confort de conduite optimal ».
Le véhicule Lightyear One a été conçu avec une perspective radicalement différente, Lox Hoefsloot ajoute à ce propos : « Notre expérience significative nous a permis de porter une attention particulière à l’optimisation de l’efficacité et de la sécurité de la voiture ». Ce n’est en partant de rien et en ne suivant que les lois de la physique que Lightyear One a été conçue minutieusement. Une voiture qui « puise le plus d’énergie possible de chaque rayon de soleil ».
725 kilomètres d’autonomie
« L’objectif principal de notre voiture est de combler les lacunes des voitures électriques. Les études ont montré que l’autonomie et le manque d’option de recharge sont les principales préoccupations des consommateurs qui envisagent de se procurer une voiture électrique », affirme Lox Hoefsloot. « Nous résolvons ces problèmes grâce à ce que nous appelons l’ultra-efficacité. Cela se traduit d’une part par une autonomie exceptionnelle de 725km (WLTP), sur une batterie relativement petite et d’autre part, grâce au rechargement de la batterie grâce à l’énergie solaire. Le véhicule se charge directement grâce au soleil car sa consommation d’énergie est beaucoup plus faible, elle génère jusqu’à 20 000 km d’énergie par an. Le véhicule peut également se recharger plus rapidement qu’une voiture électrique classique à partir de n’importe quelle prise de courant. Il est possible de charger jusqu’à 400 km par nuit à partir de prises ordinaires (230V) ». Lors de la présentation du prototype, Lex Hoelsloot a souligné l’importance de cet évènement :« Le changement climatique est un des enjeux majeurs auxquels, nous, les humains, avons été confrontés dans notre histoire. L’évolution est tellement effrayante qu’elle en est presque paralysante. En tant qu’ingénieurs, nous pensions pouvoir faire quelque chose. Le véhicule Lightyear One est une vraie opportunité de changer la mobilité, de la meilleure des façons ». Lex Hoefsloot a aussi souligné que la nature a été une grande source d’inspiration. « Pendant des siècles, nous avons vécu en équilibre avec la nature. Grâce aux technologies actuelles, nous avons l’occasion de le faire à nouveau. En partant de zéro et utilisant les lois de la nature comme guide, elle devient notre meilleur allié dans le développement de designs ultra-efficaces ».
Des véhicules solaires et partagés
Selon Hoefsloot, ce n’est que le début : « Comme les nouvelles technologies ont un coût unitaire élevé, nous devons commencer dans un marché exclusif ; Lightyear One est la première voiture solaire longue distance et ses caractéristiques sont stupéfiantes. Les prochains modèles que nous prévoyons de développer auront un prix d’achat nettement inférieur. En outre, les futurs modèles seront fournis à des parcs automobiles autonomes et partagés, de sorte que le prix d’achat pourra être réparti entre un grand nombre d’utilisateurs. Combiné aux faibles coûts d’exploitation du véhicule, notre objectif est d’offrir une mobilité haut de gamme à un faible coût par kilomètre. Une troisième et dernière étape consistera à mettre sur le marché des voitures vraiment durables, plus abordables par rapport au coût de l’essence nécessaires pour conduire une voiture à combustion. Il s’agira de notre point de basculement le plus important, dans un avenir proche, il ouvrira la voie à un parc automobile durable à cent pour cent ».
Les détails techniques du véhicule Lightyear One
La voiture est construite à partir de matériaux high tech pour maintenir un faible poids, tout en garantissant la sécurité des passagers.
Le véhicule Lightyear One est propulsé par quatre roues indépendantes pour optimiser la perte d’énergie au sein du circuit entre le moteur et la roue.
Le toit, ainsi que le capot sont composés de cinq mètres carrés de cellule photovoltaïque intégrées dans un verre de sécurité extrêmement solide (une personne de taille adulte pourrait marcher dessus sans causer de dommage).
En plus de l’énergie solaire, la voiture peut être rechargée sur une station de recharge (rapide) ou sur une prise de courant normale.
Disponibilité : c’est pour quand ?
Lightyear augmentera la production de la première Lightyear One en 2021. Les 100 premières voitures ont déjà été réservées. Via le site Internet Lightyear, les acheteurs peuvent désormais réserver l’une des 500 Lightyear One pour un montant de 119 000 € (livraison prévue en 2021).