Le dispositif de soutien à l’autoconsommation est maintenant complet, avec la publication des derniers textes réglementaires sur l'autoconsommation individuelle et collective. Ces textes précisent l'ordonnance de juillet 2016 qui a été ratifiée par le Parlement le 15 février 2017. De nouveaux textes sont attendus, en particulier sur l'augmentation du périmètre autorisé pour l'autoconsommation collective.
Par ailleurs le ministère de l'environnement et de l'énergie a annoncé des appels d’offres et les régions lancent des appels à projets. Il est temps de mettre à jour ses connaissances, de comprendre comment fonctionne l’autoconsommation collective et d’être capable de soumettre un projet au futurs appels d’offres. Plus d'infos...
Jean-Yves Quinette et les ingénieurs de Tecsol, ont donc complété le contenu de la formation « photovoltaïque » pour tenir compte de ces derniers développements. L’autoconsommation n’a jamais été autant d’actualité et il n’est étonnant que le cours en ligne de Jean-Yves Quinette (cliquez ci-dessous) connaisse un immense succès avec plus de 65.000 visites... Pour obtenir des informations ou s’inscrire à la prochaine session, contactez Muriel par courriel [email protected] ou par téléphone 04 68 68 16 50.
Jean-Yves Quinette, co-fondateur de TECSOL et responsable du département photovoltaïque depuis de nombreuses années, intervient comme expert technique auprès de la Commission Européenne ainsi qu'auprès la Cour d'Appel de Montpellier. Il a été chargé par l'Ademe de la coordination d'un « Guide pour la réalisation de projets photovoltaïques en autoconsommation » (photo ci-contre) disponible sur le site de l'Ademe
Nous poursuivons la publication des interventions lors de la conférence « Place au soleil » du 28 juin dernier avec aujourd’hui Michel-Édouard Leclerc, Président-directeur général d'E.Leclerc.
Vous pouvez retrouver les interventions du ministre Sébastien Lecornu, d’Isabelle Kocher, directrice générale du Groupe Engie, Jean-Bernard Levy, PDG d’EDF, Patrick Pouyanné, PDG de Total, Geneviève Darrieussecq, Secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées, Benoît Quignon, Directeur Général de SNCF Immobilier. Nous publierons demain l’intervention de Dominique Schelcher : Président-directeur général de Système U
Virginie Schwarz (Directrice de l’énergie au ministère de la Transition Ecologique et Solidaire) : A côté des acteurs publics nous avons aussi sollicité le secteur de la grande distribution, dont le Ministre a rappelé à quel point il était adapté à l'implantation du solaire, à la fois compte tenu de la nature de ces sites et de la nature des consommations qui y ont lieu et on ne peut que se réjouir de voir que la réponse du secteur a été forte, et vous en êtes les témoins ce soir.
J'aimerais d'abord appeler à la tribune Michel-Edouard Leclerc président-directeur général de l'enseigne Edouard Leclerc.
Michel-Édouard Leclerc : Bonjour à tous, le plan est bon, c’est dynamique, on y va. Permettez au Breton que je suis de dire que si les Normands ne sont pas tout à fait mauvais, vous avez été excellent puisque on a on a souscrit assez vite.
Leclerc est un groupement d'indépendants, on n'a pas de frontières, donc nous sommes en train de faire le recensement de toutes les surfaces, j'imagine que chez Intermarché, chez Système U, c'est pareil, pour ceux qui n'ont pas de foncière. Mais ça fait un joli parc en perspective je le dis à tous les professionnels qui sont dans la salle c'est un bon marché aussi, on négociera, mais c'est l'atavisme, c'est l'ADN, mais je pense que c'est effectivement à travers la distribution, on a on a un grand rôle pour tirer le marché.
En tout cas, l'ancien militant les Amis de la Terre, que je fus et que je suis dans l'esprit, se félicite de cet engagement.
Je me rappelle, en 2007 déjà les centres Leclerc ont, à côté de Montpellier, au Logis de Lunesse, une très belle surface photovoltaïque inaugurée, mais je me rappelle que Jean-Louis Borloo à l'époque m'avait dit « bon elle est bien, c'est super, je suis content de l'inaugurer, mais n'en fais pas d'autres comme ça, parce que ça coûte évidemment une beigne pour l'Etat. »
Aujourd'hui, effectivement, la perspective de revalorisation, la perspective de baisse des coûts comme il a été dit de l'énergie solaire, va croiser la courbe de la montée des énergies fossiles, donc je trouve que c'est bien.
En tout cas nos adhérents, on a 600 adhérents dans le mouvement Leclerc, s'engagent à travers moi.
On a déjà de très belles réalisations, d'ailleurs boostées par le Conseil Régional d'Aquitaine, la Région Aquitaine a été très promotrice.
On a des Leclerc dans le grand Sud-Ouest, Mimizan, Sainte-Foy-la-Grande, Langon, Mios, et puis même à Sablé dans la Sarthe. On imagine assez facilement, et pour parler comme la Ministre des Armées, en étant réaliste 500.000 mètres carrés, c’est cinquante hectares (on est des petits joueurs à côté de Total) mais on a commencé comme ça dans les carburants aussi et Leclerc est devenu le deuxième distributeur de carburant en France.
Donc à la fois il sera fournisseurs, mais il sera peut-être concurrent et moi je pense qu'il ne faut même pas avoir peur, Monsieur le Ministre, des effets d'annonce, parce que tous les professionnels ont besoin d'être fédérés, d’être lancés sur cette énergie, avec cette énergie.
Alors il faut que l'Etat reste un partenaire stable, Monsieur le Ministre, sur le sujet. Moi j'ai engagé les centres Leclerc, stimulé par l'état dans le GPL, dans les biocarburants, enfin les représentants des autres enseignes sont plus jeunes, mais j'ai vécu cette expérience et on est resté en plan.
J'avais fait raccorder tous les entrepôts Leclerc à la SNCF pour les transports, mais aujourd'hui il y a de l'herbe qui pousse. C'est une autre manière peut-être, ça fait cher l'herbe, c'est sûr.
Il faut nous aider à clarifier les paradoxes législatifs, tout à l'heure Monsieur Pouyanné s’est rappelé sa carrière de haut fonctionnaire et y a dit les obstacles administratifs. Nous dans notre secteur, mes collègues vous le diront, intégrés ou coopératifs, la loi ALUR nous oblige à construire des parkings en silos et les services incendie, les pompiers, ne veulent pas que l'on mette des panneaux photovoltaïques en haut de nos silos de parking. Donc il faudra regarder ça, mais on va faire sauter ça ensemble !
L'intérêt aussi c’est la boucle locale, parce que l'autoconsommation c'est une perspective, mais je pense que l'intérêt aussi c'est de fédérer les autres industriels les PME à travers le système d'échange de partage, que permet de la boucle locale, on a des adhérents qui sont en train d’être, justement dans la boucle, pour y aller.
Voilà et puis on en avait parlé, j’en profite, je case mon truc, on a fait des partenariats avec Renault et Bolloré sur les bornes dans nos magasins, on a été pionnier là-dessus, et il faut arriver à faire passer ça en certificats (d’économies) d'énergie, pour que le grand public puisse aussi avoir ses bornes moins chères. Voilà merci à la Normandie, merci à l'ensemble des Ministres, est et au plaisir de vous retrouver, de retrouver les collègues sur ce bon dossier.
Virginie Schwarz : Merci Monsieur le Président, merci nous avoir rappelé que le travail de simplification n'est jamais fini et que donc on a tous encore des choses à faire en retournant au bureau demain
Solarwatt, fournisseur de systèmes photovoltaïques complets « Made in Germany » a commencé à distribuer dans toute l’Europe la dernière génération de sa batterie de stockage MyReserve.
Après l’Espagne et l’Italie en début d’année, c’est au tour de la France. MyReserve est la dernière innovation en faveur de l’énergie et de l’autoconsommation décentralisée de Solarwatt.
Cette technologie promet une capacité de stockage hautement performante et s’adapte aux besoins évolutifs et extensibles des installations résidentielles et industrielles.
Cette nouvelle version de MyReserve a été présentée pour la première fois au grand public lors du salon Intersolar 2017. Avant même son lancement officiel en Allemagne en août 2017, la batterie a remporté le très convoité EES Award pour son concept innovant et modulaire.
MyReserve se compose de seulement deux composants peu encombrants, qui peuvent être adaptés de manière évolutive. Elle a été développée principalement pour être modulaire et s’adapter parfaitement aux conditions spécifiques de chaque installation solaire.
Avec une capacité de stockage allant de 2,4 kWh jusqu’à 60 kWh, MyReserve ouvre aussi la voie au stockage d’énergie à plus grande échelle. Désormais les entreprises, commerces et industries peuvent elles aussi bénéficier d’une solution fiable et éprouvée pour répondre à leurs besoins d’autosuffisance énergétique.
Pour Julien Martinez, directeur opérationnel de Solarwatt France « Nous avons parcouru beaucoup de chemin depuis le lancement en France de la première génération de batterie MyReserve en 2016 : aujourd’hui nous comptons un maillage de professionnels partenaires formés à l’installation de nos solutions de stockage et plus de 250 batteries vendues sur le territoire national.
La seconde génération de batterie MyReserve est d’ores et déjà disponible sur le marché français. Ses améliorations techniques en termes de modularité, de facilité d’installation et toujours de sécurité séduisent de plus en plus de professionnels du solaire qui préconisent cette solution d’avenir à leurs clients. Nous avons inauguré tout début printemps une installation MyReserve référence d’une capacité de stockage de 12 kWh dans le Sud de la France réalisée par notre installateur partenaire Green ENR, et depuis le carnet de commande ne cesse de s’agrandir ».
Le groupe Cap Sud a lancé le 21 juin dernier sur Lendosphere un financement participatif pour un portefeuille de 92 centrales photovoltaïques sur hangars agricoles. L'objectif de collecte, fixé à 1.800.000€, a été atteint en 42 jours grâce à plus de 1.000 prêteurs. C'est l'une des rares campagnes françaises à avoir dépassé les seuils du million d'euros levés et du millier de prêteurs.
1.017 prêteurs pour un prêt moyen de 1.770€ Ouverte à l'ensemble de la communauté des investisseurs de Lendosphere, soit plus de 8.400 personnes, cette collecte a été clôturée en 42 jours grâce à 1.017 prêteurs. Le prêt moyen s'élève donc à 1.770€, et les prêteurs particuliers ont investi entre 50€ et 45.000€. Les prêteurs ayant entre 31 et 50 ans ont été les plus gros investisseurs, avec plus du tiers du montant total. Pour rappel, cette opération proposait un taux d'intérêt de 6%, avec une maturité de 3 ans. Les obligations souscrites seront remboursées in fine et les intérêts versés tous les ans. Toutes les modalités de cette campagne et la présentation du projet restent en ligne sur la page www.lendosphere.com/les-projets/participez-au-financement-de-92-centrales-solaires Financement bridge pour 92 centrales solaires : une première pour Cap Sud et Lendosphere « Cette opération est une première à plusieurs égards : c'est le premier financement participatif de Cap Sud, et le premier financement bridge proposé sur Lendosphere. Cette solution de financement bridge a pour vocation d'accélérer l'installation des projets, en apportant rapidement un financement, avant que la banque ne prenne le relai du financement long terme. Cette solution de financement s'inscrit pleinement dans notre volonté de proposer, à un nombre croissant d'entreprises solides des énergies renouvelables, des solutions de financement adaptées à leurs besoins », souligne Amaury Blais, président de Lendosphere.
L'objet de cette campagne de financement participatif est un portefeuille de 92 centrales, dont 81 sont déjà en service. Elles viendront doubler le nombre de centrales de 9 kWc détenues par Cap Sud. Leur production annuelle est estimée à 1.006.848 kWh d'énergie propre et permettra d'éviter chaque année l'émission de près de 500 tonnes de CO2.
Cap Sud, entreprise en forte croissance Opération réussie pour Stéphane Gilli, PDG du groupe Cap Sud, qui souligne : « En 2017 notre entreprise a enregistré une très forte croissance de son chiffre d'affaires et nous venons de dépasser les 30 millions d'euros. Le démarrage de notre nouvelle offre concernant l'autoconsommation photovoltaïque est très encourageant. En collaboration avec Lendosphere, nous espérons présenter de nouveaux dossiers notamment autour de l'autoconsommation, ce futur grand marché du solaire photovoltaïque français. »
A l’occasion de l’Université d’été de l’association e5T qui se déroulera à Sup de Co La Rochelle les 29 & 30 août, nous publions l’éditorial de la présidente Myriam Maestroni.
« Pourquoi ce thème ? Sans doute parce qu’au fil des 5 dernières années nous avons tous pu mesurer combien le « dérèglement climatique » s’était accéléré se transformant désormais en véritable urgence. Aux analyses scientifiques d’un petit groupe d’experts intergouvernementaux de haut vol -GIEC- est venu se superposer une série d’épisodes extrêmes et de plus en plus fréquents : ouragans, inondations, sécheresses, incendies, feux de forêts, pour ne citer que quelques-unes des manifestations qui n’épargnent plus aucune zone de la planète, de l’Europe à l’Asie, de l’Amérique à l’Afrique, sans oublier bien sur les pôles, dont la fonte des glaces vient encore surenchérir, en exponentiel, sur un bilan déjà lourd.
Malheureusement, le doute n’est plus permis. Le monde est confronté à la dure épreuve du réchauffement climatique. Après 2015 et 2016, l’année 2017 (sous l’effet du Niño) marque un nouveau record en devenant la plus chaude que la Terre n’ait jamais enregistrée. Déjà, d’ailleurs dès Janvier 2018 les tempêtes Carmen et Eleanor occasionnaient près de 200 millions d’euros de dégâts dans notre pays. Trente ans après la création du GIEC (en 1988), en novembre dernier 15.000 scientifiques de 184 pays s’unissaient pour lancer, un avertissement sous forme de déclaration publiée le 6 novembre 2017.
Il faut donc accélérer la transition énergétique c’est-à-dire réduire et éliminer les émissions de CO2 et de gaz à effet de serre, en sortant des énergies fossiles, en accélérant l’essor des énergies renouvelables et technologies associées (stockage…) et en réduisant nos consommations. Tous les secteurs sont concernés. Pour cela, nous devons mobiliser toute nos intelligences au service d’une grande question : Comment dans ces conditions, couvrir nos besoins énergétiques croissants ? Une question qui en entraîne bien d’autres auxquelles nous devons rechercher des réponses concrètes, claires et surtout pouvant être mises en œuvre au plus vite.
Cette année c’est autour de cette simple question : Transition énergétique : l’affaire de tous ? que nous avons choisi de nous mobiliser, car il est plus important que jamais de pouvoir juger combien, chacun a son rôle à jouer pour préserver notre planète. Le rôle des États est fondamental (réglementations, mesures incitatives, aides financières) mais ce sont les territoires (régions, collectivités, villes) qui mettent en place la démarche d’amélioration continue de la politique énergétique. Les entreprises, quels que soient leurs secteurs d’activité doivent favoriser l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. Les universités, écoles, laboratoires et centres de recherches préparent et élaborent les nouvelles technologies pour accélérer la transition énergétique. Les associations de consommateurs, les ONG et, enfin, les citoyens devenus consomm’acteurs-producteurs d’énergie se positionnent comme de véritables relais d’informations, d’actions, et autant d’unités de défense des intérêts de l’humanité.
Tout compte : nos choix, nos comportements, notre engagement… et c’est sans doute la somme de toutes ces petites lumières déjà présentes ou à venir qui fabrique cet espoir d’un monde post-carbone au bout du tunnel. C’est fort de ces convictions que l’ensemble des membres d’E5t, plus engagés que jamais aux côtés de soutiens de plus en plus nombreux, et que je remercie, que nous vous donnons rendez-vous aux événements que nous organisons tout au long de cette année 2018 où nous aurons à cœur de démontrer que la transition énergétique est vraiment l’affaire de tous, partout dans le monde. »
SUNiBrain (entreprise toulousaine fondée par Nicolas Christi) a mis au point une technologie innovante de refroidissement des panneaux photovoltaïques. Ce dispositif améliore la production électrique des centrales solaires, tout en augmentant la fiabilité à long terme de ces actifs. Grâce à son offre destinée aux acteurs industriels et financiers du secteur de la production d’électricité, la société jouera un rôle réel dans la transition énergétique.
Les collaborateurs SUNiBrain conseillent les clients sur les aspects industriels et financiers de systèmes d’optimisation de la production solaire. SUNiBrain recherche pour son bureau à Colomiers un chargé de projet. Si vous aimez les approches multidisciplinaires, avez un attrait pour les innovations technologiques, si vous êtes un ingénieur avec un bon sens relationnel, alors votre profil nous intéresse.
Nous poursuivons la publication des interventions lors de la conférence « Place au soleil » du 28 juin dernier avec aujourd’hui Benoît Quignon, Directeur Général de SNCF Immobilier.
Virginie Schwarz : Pour continuer dans la sphère publique, nous avons voulu associer un autre détenteur important de foncier, la SNCF, donc j'aimerais appeler Benoît Quignon directeur général de SNCF immobilier, pour nous exposer comment à son tour la SNCF s'engage en faveur du soleil.
Benoît Quignon : Madame la Ministre, Monsieur le Ministre, alors nous, nous sommes un petit propriétaire, nous n'avons que 20.000 hectares et 25.000 bâtiments, ce qui est d'ailleurs une des caractéristiques de ce patrimoine très ancien, éclaté, émietté sur le territoire français et qui nécessite évidemment des peines et des soins un peu particuliers, surtout en cette période, Monsieur le Ministre, vous l'avez noté, un peu mouvementée.
Merci en tout cas Monsieur le Ministre de nous avoir associé à ces travaux, merci de nous les faire partager ce soir et je voudrais, pour ma part, indiquer la nature des engagements et de la problématique du groupe public que je représente ce soir au travers de sa branche immobilière, qui depuis trois ans a le rôle et la responsabilité d'optimiser notre patrimoine, de le rendre moins coûteux et d'accompagner les transformations de l'entreprise pour la rendre plus performante, plus fiable, plus économe également, sujet de d'actualité bien entendu.
Vous l'avez noté, nous sommes le premier client industriel en France d'électricité, avec une consommation de 9 térawattheures (TWh) sur les 17 TWh que nous consommons, parce que nous consommons également d'autres énergies, nous sommes un groupe ferroviaire mais aussi un groupe routier avec Geodis et avec Keolis qui est un opérateur de transport urbain.
Donc à travers des utilisations, pour bien sûr nos matériels roulants, le transport ferroviaire de voyageurs et de marchandises, le transport routier de voyageurs et de marchandises et les transports urbains, sans compter bien entendu les gares et nos bâtiments industriels, 25.000 bâtiments disséminés sur le patrimoine et sur le territoire français avec en particulier plusieurs dizaines d'unités industrielles j'y reviendrai tout à l'heure.
SNCF immobilier, donc en lien avec tous les acteurs du groupe public ferroviaire et puis avec notre filiale énergie, SNCF énergie, dont je salue le directeur général, Olivier Menuet, présent dans la salle, a proposé une politique volontariste d'abord d'économie d'énergie, la meilleure manière de produire de l'énergie renouvelable, c'est peut-être déjà d'éviter d'en consommer, de la fossile, il est en particulier au travers de l'optimisation de nos process industriels, de nos process également de circulation de matériel roulant, mais aussi, j'y faisais allusion tout à l'heure, d'optimisation de notre patrimoine bâti et immobiliers dont nous rationalisons chaque année de manière assez spectaculaire la taille, puisque notre ambition c'est de réduire d'un quart, à peu près, notre patrimoine construit d'ici une dizaine d'années.
C'est aussi évidemment, c'est le sujet de la soirée, nous engager dans une politique de valorisation et de solarisation de notre patrimoine foncier et immobilier, en produisant des énergies renouvelables en les autoconsommant et il est vrai, que nous étions un petit peu en retard dans ce domaine et que votre initiative, Monsieur le Ministre, nous a permis d'accélérer, de donner un coup de rein et de mobiliser les équipes de la SNCF.
Pour ce qui concerne, et c'est le premier engagement, le foncier de la SNCF, que j'évoquais tout à l'heure, nous avons repéré environ 650 à 700 hectares au travers d'un travail que nous avons mené avec le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment, le CSTB dont je le salue le partenariat efficace, et à court terme d’ici à cinq ans, nous devrions pouvoir mettre sur le marché une centaine d'hectares sur une dizaine de sites d'ores et déjà repérés.
Concernant le travail que nous avons engagé sur notre patrimoine immobilier, nous avons d'ores et déjà à notre actif une douzaine de milliers de mètres carrés de panneaux photovoltaïques. C'est relativement modeste mais nous pensons pouvoir passer d’ici à cinq ans à 160.000 m² donc effectivement une puissance multipliée par 10 avec là aussi une démarche beaucoup plus systématique sur nos bâtiments industriels qu'ils soient neufs ou qu'ils aient vocation à être réhabilités.
Vous avez cité également les bâtiments des gares, nous en avons trois mille donc autant de toits et autant aussi de potentiel d'installation d'ombrières, même si dans certains cas la fréquentation de ces gares et leur modestie, la modestie de leurs tailles ne permettra sans doute pas de déployer de très grands champs photovoltaïques.
Et puis je voudrais également citer les usines que nous sommes en train de construire actuellement, où les unités de production, celle de Vénissieux dont j'ai posé la première pierre il y a une dizaine de jours, et qui sera doté d'ombrières et d'un dispositif de consommation et de d'exploitation d'énergie particulièrement performant et puis aussi …… dans le nord, on vise une quasi autonomie sur le plan énergétique, à travers des panneaux photovoltaïques et en particulier de toiture un bel exploit technique. Et enfin une autre unité du côté de Romillé.
Je conclurai mon propos en indiquant où en rappelant ou en vous informant ce qui est peu connue que nous sommes également un aménageur de la ville au travers de la valorisation de centaines d'hectares chaque année, au centre des villes et en particulier en région parisienne, et sur la ville de Paris où nous développerons d'ici à dix ans un million de mètres carrés de surface de plancher dans des quartiers qui seront quasiment tous à énergie positive en partenariat avec la Ville de Paris. Ce sera également le cas à Toulouse, à Bordeaux, à Nantes, à Rennes, et enfin à Lyon. Merci de votre attention.
Virginie Schwarz : Merci Monsieur le directeur général pour cette accélération de la SNCF, C'est assez approprié.
La Commission Européenne a approuvé, en vertu du règlement sur les concentrations, la création d'une entreprise commune par les sociétés ENGIE et GreenYellow, les deux basées en France.
L'entreprise commune sera principalement active sur le marché du développement, de la construction, de l'exploitation et de la maintenance de centrales photovoltaïques.
ENGIE est active dans les métiers du gaz, de l'électricité et des services liés à l'énergie.
GreenYellow est active dans le secteur des solutions photovoltaïques et d'efficacité énergétique. La Commission a conclu que la concentration envisagée ne soulevait pas de problème de concurrence compte tenu des chevauchements horizontaux et des relations verticales très limités entre les activités des entreprises. La transaction a été examinée en vertu de la procédure simplifiée de contrôle des concentrations.
Parmi les 10 projets Quadran sélectionnés à cet appel d’offres, le projet de centrale solaire de Pont-sur-Sambre d’une puissance de 4,9 MW prendra place sur la friche industrielle d’une ancienne centrale thermique d’EDF fonctionnant au charbon. Elle produira la consommation électrique de 4 480 habitants et permettra d’économiser 1 757 tonnes de CO2 par an. Sa mise en service est prévue pour 2020.
Ce projet illustre l’opportunité pour les Collectivités de la reconversion d’anciens sites industriels au profit de la transition énergétique. A noter également que le projet de la Métairie (Loiret) est la plus grande centrale solaire au sol lauréate de cet appel d’offres avec une puissance de 29,9 MW.
Cette centrale intègrera une zone pédagogique afin de sensibiliser le jeune public aux bénéfices environnementaux des énergies renouvelables ainsi qu’une jachère fleurie apicole. En plus de la production d’électricité, le site produira ainsi du miel et sera entretenu comme l’ensemble des centrales solaires au sol chez Quadran via la mise en place d’élevage ovin.
La production d’électricité verte permettant ainsi avec une gestion respectueuse des surfaces concernées. Une fois construites, l’ensemble des 10 centrales produira annuellement plus de 77 GWh soit la consommation électrique de 28 500 foyers.
« En se classant premier sur la tranche des centrales au sol de taille moyenne (inférieure à 5 MW), Quadran souhaite poursuivre son implication et son engagement au plus près des territoires tout en développant davantage de projets de plus grande puissance. Quadran confirme ainsi sa position d’acteur majeur dans la production d’électricité renouvelable et ses ambitions notamment sur le marché français du photovoltaïque » précise Antoine de Larocque, Directeur général de Quadran – Groupe Direct Energie.
A propos de Quadran – Groupe Direct Energie
Leader de la production d’électricité renouvelable en France et en Outre-Mer, Quadran est présent sur les principales sources d’énergies renouvelables : l’éolien, le photovoltaïque, l’hydroélectricité et le biogaz. Pionnière de la transition énergétique grâce à la complémentarité des moyens de production et à la force de son implantation locale, l’entreprise participe à l’accroissement de la part d’énergies renouvelables dans le mix énergétique national. Quadran a rejoint, en octobre 2017, le groupe Direct Energie, 1er acteur alternatif en France dans la fourniture d’énergie.
Pour Direct Energie, l'acquisition de Quadran s’inscrit dans une stratégie d’intégration verticale qui lui permet de disposer d’un mix de production diversifié, équilibré et en cohérence avec les objectifs de la transition énergétique. Depuis 15 ans, Direct Energie fonde son succès sur son expertise technique, l’excellence de sa relation clients, sa compétitivité et sa capacité à innover. Le 6 juillet 2018 le groupe Total a acquis 73% du capital de Direct Energie.
Yannick Jadot, tête de la liste écologiste aux prochaines élections européennes, était l'invité, mercredi matin, de Jean-Jacques Bourdain sur RMC/BFMTV
Jean-Jacques Bourdin : « Quelles sont les mesures urgentes qu'il faut prendre »
Yannick Jadot : « Les mesures d'urgence est d’investir massivement dans les énergies renouvelables. Oui moi je propose qu’au niveau européen, on ait un plan de 100 milliards d'euros par an. »
J-JB : « 100 milliards d'euros par an au niveau européen ? »
YJ : « au niveau européen il faut développer les énergies renouvelables ce sont les technologies du futur ça irait beaucoup plus d'emplois que les autres énergies et c'est notre indépendance énergétique.
Deuxièmement investir massivement dans nos logements. On sait aujourd'hui que beaucoup de nos concitoyens n'arrivent plus à payer la facture de chauffage ou d'électricité. Investir dans nos logements c'est créer des centaines de milliers d'emplois d'artisans, dans nos quartiers, dans nos zones rurales, là où il y en a le plus besoin…