Les 27, 28 et 29 septembre 2017, la Communauté de communes du Grand - Figeac accueillera les 7e Rencontres Nationales « Énergie et Territoires ruraux : vers des Territoires à Energie POSitive » (TEPOS). Ces rencontres rassemblent chaque année des élus et des techniciens de collectivités locales, des professionnels du secteur de l'énergie, des chefs d'entreprises, des acteurs du monde agricole; des partenaires institutionnels, des services de l'Etat…
Cet événement d'envergure nationale a rassemblé jusqu'alors des participants issus de toutes les régions de France, venus en nombre pour assister aux différents temps forts de la manifestation : les débats et les retours d'expériences sur le territoire national ou européen, les ateliers de travail et les visites de sites exemplaires. Symbolique, ces rencontres se dérouleront à Figeac Ville d'art et d'histoire d'Occitanie, une région qui a l'ambition de devenir la première région à énergie positive en Europe.
Une certitude : elle n'y parviendra pas sans l'engagement de ces territoires ruraux. D'où la pertinence d'un tel événement où est attendu le ministre Nicolas Hulot !
L'annonce a été faite par SunPower, filiale du groupe Total. SunPower se réjouit dans un communiqué de presse du contrat passé avec le développeur d'Aix-en-Provence Tenergie qui porte sur la livraison de 29,9 MW de modules photovoltaïques Série-E de haute efficacité. « SunPower propose des panneaux solaires puissants, qui offrent la plus grande fiabilité sur le marché aujourd'hui. Nous sommes ravis de développer des projets en France qui produiront de l'énergie renouvelable de manière durable et sur le long terme » souligne Pascal Pénicaud, directeur général de Tenergie.
Les panneaux solaires SunPower seront installés sur 157 toitures pour une puissance de 26,8 MW ainsi que sur deux centrales au sol pour une puissance de 3,1 MW. Tenergie espère réaliser l'ensemble de ces projets avant fin 2018. « SunPower est fier de ce partenariat avec Tenergie, un développeur indépendant et innovant qui partage notre philosophie quant à la qualité et à la valeur de long terme. Par rapport aux panneaux conventionnels, les panneaux solaires SunPower Série E produisent 30% d'énergie en plus à surface identique » indique Peter Aschenbrenner, vice-président directeur de la société.
Ces derniers mois, SunPower a été lauréat de nombreux contrats avec à la clé la fourniture de plus de 200 MW de panneaux pour des projets en France. Une part significative des panneaux SunPower engagés dans ces contrats est issue des usines françaises de SunPower. Les panneaux SunPower Série E à l'instar de ceux de la Série X, bénéficient de la certification Cradle to Cradle Silver. SunPower est ainsi l'unique fabricant au monde de panneaux doté d'une telle certification, laquelle représente un gage de qualité qui s'appuie sur cinq critères : utilisation de matériaux sains, réutilisation des matériaux, utilisation d'énergie renouvelable, gestion de l'eau et responsabilité sociale.
Avec trois nouveaux investissements d'ENGIE Rassembleurs d'Energies dont deux dans le secteur de l'énergie solaire en Amérique Latine et en Inde, près de 2 millions de personnes disposeront d'un accès à une énergie propre et durable d'ici 2020.
« À travers son fonds d'investissement à impact social Rassembleurs d'Energies, ENGIE progresse dans son engagement à lutter contre la précarité énergétique. Ces récents investissements s'inscrivent parfaitement dans la mission confiée à Rassembleurs d'Energies de générer un fort impact auprès des populations en soutenant des entrepreneurs locaux innovants et en mobilisant de nouveaux investisseurs pour répondre aux immenses besoins du secteur. Ils contribueront à l'objectif d'ENGIE de permettre à 20 millions de personnes à travers le monde d'avoir accès à une énergie durable et décentralisée d'ici 2020 ». a déclaré Paulo Almirante, Directeur Général Adjoint, notamment en charge de la Responsabilité Environnementale et Sociétale et président d'ENGIE Rassembleurs d'Energies.
« Pay as you go »
En Amérique latine, ENGIE Rassembleurs d'Energies étend son portefeuille en concluant un investissement dans KINGO. Cette société, spécialisée dans l'accès à l'énergie propre en Amérique latine et en Afrique, propose des solutions d'électrification individuelle solaire aux populations non reliées au réseau au Guatemala. A ce jour, grâce à un réseau de 700 agents locaux, KINGO équipe plus de 170 000 bénéficiaires d'installations photovoltaïques décentralisées utilisant la technologie « Pay as you go ». KINGO accompagne ses clients d'une part en assurant la maintenance des systèmes déployés et d'autre part en suivant l'évolution de leurs besoins sur la durée. L'investissement réalisé conjointement avec les banques de développement Proparco et FMO ainsi qu'avec d'autres investisseurs locaux à impact doit permettre à l'entreprise de fournir un accès à l'électricité à plus de 1,5 million de personnes d'ici la fin de la décennie.
Des micro réseaux solaires
En Inde, ENGIE Rassembleurs d'Energies accompagne Mera Gao Power (MGP) dans une nouvelle levée de fonds. MGP propose des micro réseaux solaires aux populations rurales non connectées dans l'Etat d'Uttar Pradesh, dans le nord du pays. Après un premier investissement réalisé en 2015 qui a permis à MGP d'électrifier plus de 1 800 villages et de servir près de 115 000 bénéficiaires, Rassembleurs d'Energies a conclu un deuxième investissement conjointement avec le fonds européen ElectriFi et l'investisseur à impact Insitor. Ce tour de financement permettra à l'entreprise d'accélérer son déploiement au cours de deux prochaines années et de desservir plus de 700 000 bénéficiaires d'ici 2020.
Donner un sens à son épargne
Enfin, au Cambodge, ENGIE Rassembleurs d'Energies a participé au premier tour de financement d'ATEC, une entreprise qui produit et distribue des bio-digesteurs. La société, créée par 2 ONG australiennes (Ingénieurs sans frontières et Live and Learn), a conçu et développé des bio-digesteurs adaptés aux inondations à l'attention des populations rurales. L'objectif est de leur fournir des solutions de cuisson propres et des biofertilisants tout en luttant contre la déforestation, un des grands enjeux de la région. Les montants investis dans ces trois projets proviennent de la dotation d'ENGIE, portée à 50 millions d'euros en 2016, et du FCPE (Fonds Commun de Placement d'Entreprise) ENGIE Rassembleurs d'Energies auquel plus de 18 000 porteurs de parts ont contribué, donnant ainsi un sens à leur épargne en cohérence avec leurs métiers.
Enerfip, plateforme de financement participatif dédiée aux EnR, dresse un bilan très positif du premier semestre 2017 avec plus de 3M€ collectés. Sélectionnée pour intégrer la 1ère promotion du Village by CA (Crédit Agricole) de Montpellier en décembre 2017, Enerfip compte utiliser ses nouveaux locaux pour accueillir les 20 profils qui viendront s'ajouter aux 12 collaborateurs actuels, afin d'absorber la croissance anticipée pour 2018.
Retour sur la success story de l'entreprise.
Enerfip surfe sur un marché en plein essor. Plateforme de financement participatif dédiée à la transition énergétique, Enerfip a été fondée en 2014 par 4 amis, professionnels des énergies renouvelables. Cette plateforme de crowdfunding offre à tout un chacun l'opportunité de placer son épargne à partir de 10€ et sans frais dans des projets EnR (énergie renouvelable) de nos territoires, sous forme de prêt ou, plus récemment, de prise de participation.
Pour Enerfip, la transition énergétique est nécessaire et possible, mais doit également être désirable. Le financement participatif peut y contribuer, en ouvrant un dialogue qui permet de faire de la pédagogie sur les projets et au-delà. Pour ce faire, la société a mis en place des services exclusifs et différenciants tels que la tenue de permanences d'information et d'investissement dans les communes où sont implantés les projets présentés sur sa plateforme. Ces permanences permettent notamment de répondre aux interrogations des intéressés tant sur le fonctionnement du site internet que sur les projets.
Si, tous projets confondus, les utilisateurs de la plateforme investissent en moyenne 1.500€, ce chiffre monte à 4.000€ pour les riverains, preuve de l'adhésion aux projets de territoire. « Enerfip a été créée suite à plusieurs constats : le crowdfunding offre de la transparence et de la traçabilité aux investisseurs en proposant des circuits courts appliqués à l'épargne. Il permet aussi d'utiliser le stock conséquent d'épargne des français, estimé à 4,2 Mds€, intelligemment, en répondant à des problématiques environnementales tout en créant des emplois non-délocalisables. Enfin, il fait profiter les riverains localement des ressources du projet », explique Léo Lemordant, co-fondateur d'Enerfip.
Le segment de niche du crowdfunding des EnR est en plein essor. Dans cette dynamique et, forte de son expertise, Enerfip a levé 4,2 M€ en 18 mois dont plus de 3M rien que sur le premier semestre 2017. Les perspectives pour la fin de l'année confirment le taux de croissance observé ces derniers mois.
Des perspectives florissantes
Enerfip a accompagné une vingtaine de projets depuis sa création, parmi lesquels ceux de la Compagnie Nationale du Rhône (CNR) et la Compagnie du vent, acteurs de poids du secteur. Elle projette d'accompagner 15 projets supplémentaires d'ici la fin de l'année, dont certains d'envergure nationale. Par ailleurs, la société défriche un nouveau secteur : celui des collectes en actions. L'épargnant devient actionnaire et dispose alors d'un droit de regard sur la gouvernance des projets, en bénéficiant parfois d'une fiscalité attractive (dispositifs IR, ISF ou PEA/PEA-PME).
Concernant le montant des collectes, Enerfip prévoit de dépasser les 10M€ d'ici l'hiver 2017. Contrairement à de nombreux acteurs, la plateforme ne fait pourtant pas intervenir de fonds institutionnels pour compléter ses collectes. L'institut I4CE de la Caisse des Dépôts et Consignations estime à plus de 100 M€ /an les besoins en financement participatif générés par les appels d'offres de la Commission de Régulation de l'Énergie (CRE).
En intégrant le Village by CA en décembre prochain, Enerfip, qui compte désormais 12 collaborateurs suite au recrutement de 6 personnes depuis début 2017, pourra embaucher au moins 20 nouveaux profils d'ici fin 2018, parmi lesquels essentiellement des chefs de projets pour accompagner la montée en charge de la plateforme et les volumes générés par les appels d'offre de la CRE.
Qualifelec propose deux indices SPV1 et SPV2 dans la qualification solaire photovoltaique. L'indice SP1 concerne les installations de puissance inférieure ou égale à 36 KWc. L'indice SP2, les installations supérieures à 36KWc. Ces deux indices donnent accès à la MENTION IRVE (Infrastructure de Recharge pour Véhicules Electriques).
Qualifelec anticipe le développement du solaire photovoltaïque et la nécessité d'en assurer la pérennité après la mise en service. Un 3ème indice, SP.MA, vise la maintenance, l'entretien et le dépannage des installations solaires photovoltaïques. Il est à noter que les 3 indices SPV1, SPV2 et SPV.MA peuvent être obtenus simultanément ou indépendamment. L'installateur bénéficie ainsi d'une plus grande flexibilité pour se positionner sur ce marché qui offre de belles perspectives.
La Commission européenne a proposé un nouveau mécanisme d’encadrement des prix des produits solaires chinois, en remplacement des prix planchers actuellement en vigueur calculés à partir de l’indice Bloomberg.
Ces niveaux de prix ont été critiqués pour être trop élevés par rapport aux prix du marché mondial de l'énergie solaire. Les prix Bloomberg sont calculés en dollars US, ce qui rend les prix plancher sensibles aux fluctuations du taux de change.
Un document publié par la Direction du commerce mercredi 19 juillet, propose un calendrier de sortie sur 14 mois afin d’offrir une certaine transparence, quant à la baisse des prix programmée.
« Cette proposition de la DG Commerce, cherche maintenir les prix des panneaux solaires à des niveaux supérieurs à leurs valeurs réelles », a déclaré le Dr Christian Westermeier, président de SolarPower Europe (association de l'industrie solaire)
« La Commission européenne reconnait que les prix du marché international constatés au cours du premier trimestre de 2017, ne seront atteints que dans l'Union Européenne qu’en septembre 2018. Cela implique un décalage d’un an et demi afin que les entreprises européennes puissent bénéficier des vrais prix du marché. Ce qui est encore pire, c'est que le niveau de « prix plancher » envisagé pour juillet 2018 est supérieur au prix actuel du marché mondial exprimé en dollars US / Watt. Ce n'est pas la méthode la plus appropriée pour permettre aux citoyens européens de s’engager de manière rentable dans la transition énergétique ».
A l’opposé, EU ProSun, l'organisation professionnelle qui est à l’origine de la plainte contre les pratiques du commerce solaire chinois en 2012, ne voit pas les choses sous le même angle.
«Il existe une obligation juridique simple et claire concernant les réglementations en matière d'importation : Les prix ne doivent pas porter préjudice aux fabricants de l'Union », a déclaré Milan Nitzschke, président d’EU ProSun. « Par conséquent, je ne pense pas que les niveaux de prix tels que proposés par la Commission puissent prospérer ».
« Le nouveau système est plus dynamique, il permet un meilleur contrôle et plus de précision dans les différences entre les produits multi et mono cristallins. Cependant, les niveaux de prix proposés sont trop bas et portent préjudice aux fabricants européens », a-t-il ajouté.
Milan Nitzschke a également remis en question la validité de certaines données qui permettent de fixer les prix du marché en attirant l'attention sur une enquête concernant Taiwan. La Commission taiwanaise du commerce publie deux indices de prix après qu’EU ProSun se soit plainte de prix de vente inférieurs au coût de production. Cela pourrait entraîner des distorsions du marché et des idées fausses.
Les parties ayant un intérêt à agir ont jusqu'au 2 août pour faire part de leurs commentaires sur le nouveau système proposé à la Commission européenne.
L’entrepreneur Miguel Torres dénonce les entraves au raccordement de son installation solaire en autoconsommation
Miguel Torres, le chef d’entreprise qui donne son nom aux célèbres caves du Penedès en Catalogne, vient de dénoncer publiquement les barrières que subit le développement de l’énergie solaire en Espagne. Miguel Torres a présenté son propre cas et la frustration qui est la sienne quand il constate tous les obstacles qui se dressent pour empêcher le raccordement d’une installation photovoltaïque à sa propriété du Penedès. Cette centrale solaire doit couvrir 6% des besoins électriques de l’exploitation.
« Pourquoi bloque-t-on l’énergie solaire photovoltaïque ? Il est difficile de comprendre pourquoi le fait d’installer une centrale solaire pour couvrir les besoins électrique d’une entreprise est aussi compliqué » s’insurge le chef d’entreprise. Les Caves Torres ont investi 465.000 euros dans une installation de 400 kW destinée à alimenter l’exploitation en autoconsommation. Voilà déjà 13 mois que les travaux sont terminés et la centrale est toujours déconnectée. Il n’a pas été possible d’obtenir les autorisations, malgré les très nombreuses interventions (gouvernement de Catalogne, entreprise, administration centrale…).
Miguel Torres a entrepris tout un pèlerinage pour tenter de résoudre le problème, sans succès. « Maintenant, ils exigent l’installation d’un transformateur, ce qui entraîne un investissement supplémentaire de 200.000 euros et supprime toute rentabilité à l’installation » regrette-t-il. « Nous travaillons au Chili, en Allemagne ou en Californie et nous n’avons jamais de problèmes équivalents » ajoute-t-il.
« Dans le monde entier, on facilite la pose de modules photovoltaïques. C’est l’énergie du futur et la moins chère, surtout au sud de l’Europe » « Quelle est cette logique qui consiste à gaspiller les rentrées financières du tourisme pour acheter du pétrole, quand une bonne partie de cette énergie pourrait être remplacée par le photovoltaïque.»
De son côté, José Donoso, directeur général de l’Union Espagnole du Photovoltaïque (syndicat du solaire), a envoyé un courrier au ministère de l’énergie pour l’informer des processus administratifs qui bloquent ce type de projets et pour demander une « norme claire »
Miguel Torres s’est également référé à la question du changement climatique : « nous savons qu’avec l’augmentation des températures, il sera de plus en plus difficile de maintenir la qualité de nos vins, même si nous nous adaptons en permanence en achetant des propriétés à plus haute altitude. Mais la viticulture est menacée et nous devons tout faire pour réduire les émissions de CO2 » conclut l’entrepreneur catalan.
Peu de surprise lors de la livraison des trente premières voiture « Model 3 », dont l’autonomie est limitée à 350 km pour un prix de 30 k€, si ce n’est l’annonce d’un modèle « long range » dont l’autonomie est portée à 500 km pour un prix majoré de 7500 €.
Pour revoir la soirée de présentation qui fut diffusée en direct sur internet, cliquez ici
Fremont (Etats-Unis) - Le constructeur américain de voitures électriques Tesla devait livrer vendredi les premiers exemplaires de son très attendu "Model 3", moins cher que les autres véhicules de la marque et qui devrait lui permettre d'accéder au marché grand public.
Le milliardaire Elon Musk s'apprêtait à remettre les clés dans la soirée aux trente premiers acheteurs --des salariés de Tesla-- lors d'une cérémonie dans son usine de Fremont, près de San Francisco (ouest), devant des centaines de salariés.
Les livraisons au grand-public sont prévues pour "l'automne", selon le groupe, qui commercialise déjà le "Model S" et le "Model X".
"C'est un grand jour pour Tesla", a déclaré M. Musk lors d'un point presse.
"Toute l'idée, c'est que nous sortons une voiture abordable", a-t-il poursuivi, affirmant que son dernier modèle était "la meilleure voiture à ce prix, électrique ou essence".
Le "Model 3", dont la silhouette ressemble au "Model S", la berline sportive de la gamme, est un peu plus petite, plus simple de conception et moitié moins chère: 35.000 dollars (environ 30.000 euros) pour le modèle de base, qui a une autonomie de 350 km.
Comme les "Model S" et "X", le "3" est entièrement électrique et dispose du système de pilotage automatique, qui le rend partiellement autonome.
Pour créer une voiture moins chère, Tesla a notamment utilisé moins d'aluminium et plus d'acier et a supprimé certains éléments: le "Model 3" ne dispose que d'un seul écran de commande à droite du volant, alors que le "Model S" en a deux.
"C'est une étape cruciale dans la mission de Tesla, qui est d'accélérer la transition de notre monde vers l'énergie durable", écrit dans le dossier de presse le groupe d'Elon Musk, fervent défenseur de l'environnement.
Selon lui, la production devrait progressivement atteindre 5.000 exemplaires par semaine à la fin de l'année.
"C'est un défi mais je suis confiant", a-t-il dit vendredi, ajoutant que Tesla avait enregistré environ "un demi-million" de réservations, "surtout aux Etats-Unis". "La demande n'est pas un problème, en l'occurrence", a-t-il ajouté dans un sourire.
Le "Model 3" représente une étape essentielle dans les ambitions de M. Musk, qui veut faire de Tesla un constructeur de grande série.
Selon les projections, le constructeur a vendu sur les six premiers mois de cette année entre 47 et 50.000 voitures.
Avec le "Model 3", il espère atteindre 500.000 voitures vendues en 2018 et un million d'ici 2020. Par comparaison, les deux premiers constructeurs mondiaux, l'allemand Volkswagen et le japonais Toyota vendent chacun plus de 10 millions de voitures par an.
- L'iPhone de l'automobile? -
Un succès du "Model 3" serait aussi de nature à rassurer les marchés: certains analystes s'interrogent sur les perspectives de croissance du groupe, estimant que la demande pour les "Model S" et "Model X" plafonne.
Mais, jusqu'à présent, la stratégie d'Elon Musk a payé: bien que la plupart des constructeurs proposent aussi des voitures électriques, Tesla règne aujourd'hui sur ce marché car il a su créer une "niche".
A la fois électriques et partiellement autonomes, les Tesla combinent deux aspects considérés comme l'avenir de l'automobile, sur lesquels travaillent la plupart des constructeurs mais aussi des géants informatiques comme Google ou Apple.
L'analyste Gene Munster, du cabinet Loup Ventures, estime d'ailleurs que Tesla pourrait bien être l'Apple de l'automobile: "un jour on comparera le lancement du +Model 3+ à celui de l'iPhone, qui a déclenché une révolution dans les technologies mobiles".
Outre les voitures propres, Elon Musk est présent dans l'énergie solaire, avec l'entreprise SolarCity, mais aussi la conquête spatiale avec SpaceX. Le milliardaire veut aussi mettre au point des batteries pour la maison.
La montée en puissance de la production d'automobiles s'accompagne aussi de la construction d'une "giga-usine" de batteries dont la production doit débuter d'ici fin 2017.
Berceau de Tesla, la Californie continue à se positionner à l'avant-garde de la lutte contre le changement climatique.
Voici le pubs TV présentées lors de soirée organisée à l'occasion de la livraison des 30 premières Model3 à des clients collaborateurs de Tesla. Le recours au solaire n'est pas oublié !
Conformément à l'objectif annoncé le 6 juillet dans le Plan climat d'atteindre 32 % d'énergies renouvelables en 2030, Nicolas Hulot désigne 77 nouveaux lauréats pour développer des installations photovoltaïques au sol de grande puissance, pour un volume de 500 MW.
Lancé en 2016 pour un volume total de 3 000 MW, l'appel d'offres pour installations solaires de grande puissance comporte 6 périodes de candidature réparties en 3 ans. Les projets lauréats de cette seconde période valoriseront l'électricité produite à un prix historiquement bas, symbole de la compétitivité de la filière solaire : le prix moyen proposé par les lauréats est de 55,5 €/MWh pour les installations de plus grande puissance (entre 5 et 17 MWc) et de 63,9 €/MWh pour l'ensemble des projets.
Parmi ces lauréats, 82% se sont engagés à l'investissement participatif et verront leur prime majorée de 3 €/MWh. Ce niveau d'engagement, reflet de la volonté des citoyens et collectivités de s'approprier la production énergétique, est également en hausse par rapport à la première période de cet appel d'offres.
Par ailleurs, près de la moitié des projets seront implantés sur des terrains dégradés (friches industrielles, décharges, anciennes carrières) et permettront ainsi de valoriser un foncier délaissé.
Avec 139,1 MW et 19 projets, la Nouvelle Aquitaine arrive en tête des régions devant l'Occitanie qui comptabilise 103,3 MW pour 21 projets. Une nouvelle annonce qui devrait relancer le photovoltaïque en France à la stricte condition que ces dits projets affichent des taux de réussite importants, ce qui ne semblent pas être le cas ces derniers mois avec des projets lauréats d'anciens appel d'offres.
Dans le cadre de la seconde session des appels d'offres solaires organisés par la Commission de régulation de l'énergie (CRE4-2), ENGIE, à travers ses filiales ENGIE Green, La Compagnie du Vent, la CNR et Solairedirect, vient de remporter 10 projets photovoltaïques en France, soit 94,59 MW de puissance installée sur les 500 MW attribués. Ce résultat conforte le leadership d'ENGIE dans le photovoltaïque en France avec plus de 600 MW de capacités installées et construites. Sur les deux premières sessions CRE cumulées, ENGIE remporte ainsi près de 180 MW.
Les projets sélectionnés ont tous été élaborés en concertation avec les parties prenantes locales et feront appel en priorité à des prestataires locaux. Ils seront implantés uniquement sur des terrains non agricoles et pour la plupart dégradés. Le succès d'ENGIE témoigne de la qualité des dossiers présentés et de la compétitivité du Groupe. Il démontre aussi sa capacité à développer des projets sur l'ensemble du territoire 1 et sur l'ensemble des familles (au sol et sur ombrières de parking).
En particulier, le résultat important (25 MW) sur la famille « ombrières de parking » traduit, après le projet innovant de Walon à Rivesaltes, la volonté d'ENGIE d'accélérer le développement de ce type d'installations qui ont une très faible emprise au sol. Alors que la France prévoit de tripler sa capacité solaire d'ici 2023, ENGIE ambitionne d'augmenter encore ses parts de marché et d'atteindre 2,2 GW de capacités installées en 2021.