Selon l’Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE), ce sont plus de cinq millions de ménages (12 millions d’habitants) qui sont en situation de précarité énergétique. On considère qu’un ménage est en précarité énergétique lorsqu’il dépense plus de 10% de ses revenus pour les dépenses énergétiques de son logement.
Il existe bien des dispositifs d’aide, comme « le tarif de première nécessité » qui permet de bénéficier d’une subvention sur le prix de l’électricité, mais elle ne couvre qu’une partie des dépenses. Lorsque les factures s’accumulent et finissent par être impayées, le « fonds de solidarité pour le logement » peut les prendre en charge, mais ce dispositif n’est pas destiné à intervenir de façon continue.
Avec la hausse attendue du prix de l’électricité, la précarité énergétique va encore accroître et il est grand temps de mettre en œuvre des actions de maîtrise de l’énergie, parmi lesquelles on peut ranger la production d’électricité solaire destinée à la consommation locale.
En effet, avec la baisse des prix des installations solaires (les prix des modules photovoltaïques ont été divisés par huit en dix ans), l’électricité solaire a accru considérablement sa compétitivité et les nouveaux progrès attendus laissent entrevoir, pour des installations de taille moyenne, une dispense de subvention d’ici moins de cinq ans.
Le dispositif réglementaire étant maintenant presque complet (il ne manque plus qu’un dernier décret qui viendra compléter l’ordonnance de juillet 2016, ratifiée par le parlement en février dernier), il est utile d’entrer dans les détails et d’examiner comment l’électricité solaire va pouvoir contribuer à réduction de la facture des ménages.
L’autoconsommation collective constitue très certainement l’avancée la plus importante. Pour les immeubles de logements, elle permet d’injecter l’électricité solaire sur la colonne montante, en amont du compteur électrique qui équipe chaque logement. L’électricité solaire est consommée en priorité dans les logements et pour favoriser l’utilisation du solaire les habitants sont invités à « vivre avec le soleil » c’est-à-dire à déplacer ou à programmer leurs consommations quand le soleil brille.
Un dispositif basée sur la technologie des blockchains et développé par la start-up SUNCHAIN, permet de mesurer minute par minute, la proportion d’électricité solaire consommée par chaque logement. Toutes ces données, une fois certifiées, sont transmises à ENEDIS afin que les fournisseurs d’énergie puissent facturer l’électricité provenant du réseau public.
Ces dispositions permettent d’augmenter sensiblement la « constante de consommation » de l’immeuble et d'accroître ainsi la part du solaire dans la fourniture d’électricité.
Il convient d’ajouter que la plupart des Régions se sont engagées à soutenir les projets en autoconsommation dont la puissance est inférieure à 100 kWc par des appels à projets. Pour les installations plus importantes (entre 100 et 500 kWc) un appel d’offres a été lancé au niveau national pour les trois prochaines années. La puissance totale mise en jeu sera de 450000 kWc répartis en plusieurs tranches de 50000 kWc.
Avec plus de 30 ans d’expérience dans l’ingénierie indépendante de l’énergie solaire, TECSOL a été un des principaux concepteurs de l’autoconsommation collective telle qu’elle a été votée par le législateur.
Autant dire que TECSOL et SUNCHAIN sont très bien placées pour vous accompagner dans la réussite de vos projets, depuis l’étude d’opportunité jusqu’à la maîtrise d’œuvre complète d’une installation.
N’hésitez pas à nous contacter : [email protected] et 04 68 68 16 40