Trina Solar, l'un des leaders mondiaux du photovoltaïque en matière de modules, solution et services, a su séduire EDF EN qui a équipé sa centrale de La Fossette avec ses panneaux Dual Glass 1500V pour une capacité totale de 12 MW. La Fossette est l'un des premiers projets en Europe à être équipé avec ces modules de dernière génération, qui permettent d'augmenter la puissance du système et la longueur des lignes jusqu'à 50%. La Fossette sera raccordée au réseau en février 2017.
La centrale de la Fossette, conçue et gérée par EDF EN, est équipée de 45 510 panneaux Trina Solar de 265W. Ce projet marque un pas pour Trina Solar en matière de présence sur le marché français de l'énergie solaire. Le choix d'EDF EN, leader français dans les énergies renouvelables, en faveur de ce modèle Dual Glass certifié TSM-PEG05 1500V se fonde sur des critères de performance, de qualité et de fiabilité.
Le système 1500 V à haute puissance de Trina Solar est particulièrement adapté pour La Fossette, non seulement parce que son empreinte au sol minimise la déperdition d'énergie, mais aussi parce qu'il sera possible de réduire de près d'un tiers les circuits source, boîtiers et câbles de raccordement. Ces modules Dual Glass vont apporter à La Fossette une plus grande longévité des panneaux, réduire la maintenance et les coûts associés. Deux couches de 2,5 mm en verre trempé assurent une résistance aux microfissures, PID, déformation, chaleur, usure, et corrosion.
«»Nous sommes honorés qu'EDF EN France ait choisi nos modules pour ce projet majeur » déclare Gonzalo De La Vina, Directeur Business Module Europe chez Trina Solar, « A travers ce projet, nous avons établi un partenariat efficace et durable avec le plus grand acteur français dans le domaine des énergies renouvelables. C'est l'illustration de l'engagement de Trina Solar à satisfaire à des critères de qualité parmi les plus élevés au monde vis à vis des panneaux ou des solutions photovoltaïques. Notre module Dual Glass TSM-PEG5 1500V est particulièrement adapté aux ambitions d'une installation comme celle de La Fossette «
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décembre 2016
30 décembre 2016
ees AWARD 2017 : des innovations pour révolutionner le marché
Les solutions de stockage innovantes font avancer la transition énergétique : l'ees AWARD sera remis pour la quatrième fois déjà dans le cadre d'ees Europe, le plus grand salon professionnel d'Europe pour les batteries et systèmes d'accumulation d'énergie. La cérémonie de remise des prix placée sous la devise « Innovating Energy Storage ! » aura lieu le 31 mai 2017. Ce prix récompense les solutions et produits innovants pour le stockage stationnaire et mobile de l'énergie électrique. L'éventail des innovations couvre la totalité de la chaîne de création de valeur de l'innovation technologique en matière de batteries et d'accumulateurs – des composants aux applications concrètes et aux modèles commerciaux en passant par la fabrication. Toutes les entreprises présentes en 2017 en tant qu'exposants lors d'une des manifestations mondiales ees ou Intersolar peuvent prétendre à l'ees AWARD.
Les batteries et accumulateurs d'énergie contribuent à la flexibilité de l'approvisionnement énergétique à partir d'énergies renouvelables. Ils stockent l'électricité produite par les installations photovoltaïques et éoliennes, garantissent ainsi la fiabilité du système et de l'approvisionnement et remplissent ainsi une condition importante pour la réussite de la transition énergétique. Le marché mondial a reconnu ce potentiel et est en pleine expansion. Le salon ees Europe, où les innovations jouent un rôle important, en est la preuve. Les organisateurs le reconnaissent en remettant l'ees AWARD pour la quatrième fois consécutive. Les candidatures et les lauréats reflètent chaque année les développements et tendances du secteur.
Lors de la première remise de prix, les solutions innovantes pour le stockage de l'électricité renouvelable et l'écrêtage des pics de consommation constituaient une thématique essentielle. Par la suite, la baisse des coûts de fabrication et la simplification des systèmes sont devenues de plus en plus importantes. En 2016, les contributions ont montré que les accumulateurs ne servaient pas uniquement à optimiser l'autoconsommation, mais jouaient aussi un rôle important dans la stabilisation des réseaux électriques et le soutien des microréseaux.
Le 31 mai 2017, les visiteurs de l'ees Europe découvriront les évolutions qui attendent la branche en 2017. Les finalistes présenteront ensuite leurs solutions à un public international à l'ees Forum. Enfin, le nom des lauréats de l'ees AWARD sera révélé à l'occasion d'une cérémonie officielle au forum de l'innovation et des applications organisé en parallèle du salon Intersolar Europe de Munich. Les entreprises qui souhaitent concourir pour le prix ees AWARD 2017 pourront soumettre leur dossier en ligne à partir du 9 janvier. La date limite d'inscription est le 17 mars 2017.
29 décembre 2016
Fronius installe des onduleurs dans une ancienne centrale nucléaire autrichienne
Spécialiste ès qualité sur le marché mondial de l'énergie solaire, Fronius a mené à bien un projet très particulier à Zwentendorf, en Autriche. Une installation photovoltaïque a été implantée sur le site d'une ancienne centrale nucléaire. Aujourd'hui, de l'énergie propre et sûre est générée à partir de ressources naturelles sur une surface de 3 700 m2, là où autrefois de l'énergie nucléaire devait être produite. Le projet correspond tout à fait au concept 24 heures de soleil de Fronius, une vision selon laquelle le besoin en énergie mondial serait couvert à 100 % par des énergies renouvelables.
Une histoire unique : en avril 1972, le premier coup de pioche a été donné à Zwentendorf sur les bords du Danube, pour la construction de la première centrale nucléaire autrichienne. Six ans plus tard, un référendum a empêché la mise en service de la centrale nucléaire de Zwentendorf, pourtant achevée et opérationnelle. Depuis 2005, le site est la propriété du fournisseur d'énergie EVN qui y a construit une installation photovoltaïque en 2012.
Fronius fournit la technologie solaire adaptée
Sur le site de la centrale nucléaire, l'espace disponible et les infrastructures existantes proposaient des conditions optimales pour la construction d'une installation photovoltaïque. Au total, 1 000 panneaux photovoltaïques produisent de l'énergie propre, répartis sur une surface de 3 700 m2 comprenant la façade, le toit ainsi que sur les surfaces libres aux environs de l'ancienne centrale. Fronius Solar Energy a fourni la technologie solaire adaptée. Le courant continu généré par les panneaux est converti en courant alternatif par 43 onduleurs Fronius IG Plus et est injecté dans le réseau électrique.
A la poursuite des 24 heures de soleil
« Ce projet correspond tout à fait à notre vision de la future production d'énergie », explique Martin Hackl, directeur de la division Solar Energy au sein de Fronius International GmbH. En tant que leader qualité sur le marché mondial de l'énergie solaire, Fronius explore depuis plus de 20 ans les technologies innovantes dans le domaine du photovoltaïque et partage sa vision de la transition énergétique avec 24 heures de soleil. « Le passage aux énergies renouvelables est inévitable dans la société industrielle moderne. Notre objectif est donc de créer un monde où le besoin en énergie serait couvert à 100 % par des énergies renouvelables et dans lequel cette énergie serait disponible pour tout le monde, à tout moment et en quantité suffisante », décrit Martin Hackl. Cette vision permet une alimentation en énergie sûre, propre, durable et indépendante.
Le symbole d'un avenir énergétique renouvelable et respectueux de l'environnement
« Un projet tel que celui-ci nous prouve que nous approchons chaque jour davantage de notre objectif », explique Martin Hackl. « En ce qui nous concerne, la centrale nucléaire de Zwentendorf présente une valeur symbolique. Car même si la centrale n'a jamais fonctionné, de l'énergie est finalement produite sur le site aujourd'hui. Sans exagérer, nous pouvons affirmer qu'il s'agit ici de la centrale nucléaire la plus sûre du monde. »
28 décembre 2016
Maintien des mesures antidumping et des droits de douane contre les produits solaire chinois : la résistance s’organise
Alors que de nombreuses pressions de la part d'acteurs européens de la filière solaire se font jour pour abolir droits de douanes et mesures anti-dumping sur les produits solaires chinois, la Commission européenne a révélé le 20 décembre dernier ses conclusions sur le sujet. Deux points clés :
- Les droits de douanes seront maintenus pour deux ans supplémentaires sur les cellules et les modules
- La Commission ouvrira d'office un réexamen intermédiaire sur le MIP (Prix minimum d'importation) pour les cellules et les modules mais aussi pour les charges administratives engendrées par ces mesures
L'association SolarPower Europe favorable à l'arrêt du dispositif dirimant à l'épanouissement du solaire en Europe s'est dite consternée par la position de la Commission. « Reste que nous avons clairement quelques marges de manœuvre. Les arguments sur l'intérêt de l'Union Européenne à conserver un tel dispositif sont fragiles et il semble que le réexamen d'office ait été proposé pour compenser les positions de nombreux pays membres de l'Union opposés à ces mesures. Cela veut dire que la Commission sait qu'il n'existe pas un consensus fort des Etats Membres sur le sujet » assure des responsables de SolarPower Europe.
« Nous poursuivrons notre combat avec la Commission sur cette position, mais nous travaillons aussi ardemment à fournir aux Etats Membres des faits basés sur des arguments en relation avec les inexactitudes avancées par la Commission. Les Etats Membres recevront une version préliminaire de la régulation en février pour les discussions, et notre but est de compter suffisamment d'Etats Membres pour nous supporter et rendre possible un appel contre cette décision de la Commission » conclut les responsables de SolarPower Europe.
Ségolène Royal annonce une coopération renforcée sur le solaire avec le Sénégal
A l'occasion de la visite d'État de Macky Sall, Président de la République du Sénégal, Ségolène Royal a rappelé l'engagement de la France pour favoriser le succès de l'Initiative africaine pour les énergies renouvelables, lancée à la COP21. Parmi les projets identifiés dans le rapport de la présidente de la COP21 sur cette initiative, plusieurs concernent le Sénégal. La France, à la suite du succès de l'installation de la centrale solaire Senergy 2, d'une puissance de 20 MW en octobre 2016, contribuera au développement de l'énergie solaire et hydraulique au Sénégal dans le cadre de cette initiative.
26 décembre 2016
Enquête des douanes sur une vaste fraude aux droits antidumping relatifs aux panneaux photovoltaïque chinois
Un réseau organisé officiait pour éditer des faux documents d'origine et contourner ces droits supplémentaires. Une vaste enquête menée par la douane française relative au contournement des mesures antidumping sur les panneaux et modules photovoltaïques chinois a permis de redresser environ 9 millions d'euros de droits anti-dumping sur les importations réalisées en France.
Afin de protéger la production européenne, un droit antidumping de 53,4 % et un droit compensateur de 11,5 % ont été instaurés, depuis décembre 2013, sur les panneaux et modules photovoltaïques originaires de Chine. Depuis, l'Office européen de lutte antifraude (OLAF) et les Etats-membres de l'Union ont constaté une forte augmentation des importations en provenance de Taïwan, également producteur de panneaux solaires. Il convenait donc de s'assurer que ce pays avait la capacité de produire de telles quantités de panneaux photovoltaïques.
Les enquêteurs de la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) et de l'OLAF ont, en collaboration avec les autorités taïwanaises, ont mené des investigations dans plusieurs entreprises de ce pays. Ils ont ainsi pu constater que des panneaux étaient, en réalité, expédiés de Chine dans une zone franche de Taïwan, où leur étaient appliqués de fausses étiquettes d'origine afin d'en dissimuler l'origine véritable. Les panneaux étaient ensuite réexpédiés vers l'Europe sous couvert de faux documents d'origine, faux certificats techniques et fausses factures, afin d'éviter de payer les droits à l'entrée dans l'Union européenne.
L'enquête menée parallèlement en France par la douane a permis d'établir que plusieurs sociétés chinoises ayant pour activité la fabrication ou le négoce de ces panneaux solaires ont créé des sociétés en France et dans d'autres pays de l'UE, afin de les commercialiser. Les dirigeants des sociétés européennes sont d'ailleurs souvent les mêmes que ceux des sociétés chinoises. Les enquêtes se poursuivent sur les importations en provenance d'autres pays soupçonnés d'avoir servi de relais pour éviter l'application de ces droits anti-dumping sur les produits de la filière photovoltaïque chinoise exportés vers l'Union européenne.
22 décembre 2016
Interview / Brigitte Chevet : « Entre complot et incompréhension, je ne trancherai pas »
Les « Voleurs de Feu » est un remarquable documentaire réalisé par la journaliste Brigitte Chevet, une histoire de l'énergie solaire en France, des utopies des années 70 aux enjeux cruciaux d'aujourd'hui en passant par le terrible moratoire de décembre 2010… Le film sera diffusé en avant-première le 9 janvier 2017 à 19h30, salle Brabant de la SCAM, (5 avenue Vélasquez, Paris 8ème, métro Villiers ou Monceau). Il sera également diffusé au plan national sur Public Sénat le 14 janvier prochain à 22 heures. A ne pas manquer ! L'occasion aussi de rencontrer la réalisatrice de « Voleurs de Feu » !
Plein Soleil : Quand avez-vous commencé à vous intéresser au sujet de l'énergie solaire ?
Brigitte Chevet : J'ai toujours été intéressé par les sujets autour de l'énergie. L'étincelle du film est venue au moment du moratoire. J'ai tourné quelques images sur les protestations de l'époque avec l'association « Touche pas à mon panneau solaire » ou une grève de la faim initiée par un professionnel. Je sentais qu'il y avait une histoire, qu'il se passait quelque chose de grave sur la filière solaire. Et paradoxalement aucune télé n'était intéressée par le sujet. J'ai donc laissé le sujet en jachère avec ces images dans les cartons.
Plein Soleil : Qu'est-ce qui vous a fait replonger dans cette histoire ?
Brigitte Chevet : La COP 21. Les télés se sont alors réveillées. Avec mon producteur, nous avons ressorti le sujet des cartons pour tirer les fils de cette histoire de moratoire. C'est le moment où j'ai rencontré André Joffre qui a eu la gentillesse de passer beaucoup de temps avec moi et qui m'a aidé à comprendre le contexte. Il a été ma mémoire.
Plein Soleil : Vous avez alors découvert pléthore de choses sur le solaire en France ?
Brigitte Chevet : Reiser et ses dessins, Odeillo et son four solaire, Thémis, j'ai exhumé tout cela, toutes ces choses qui étaient imprimées dans la mémoire collective. Et les gens me remercient pour cela. C'est comme si un couvercle avait été mis sur tout ça. Et puis il y a eu cette filière solaire massacrée dans les années 2010. J'étais l'une des seules journalistes de France à travailler là-dessus. Tout cela s'est déroulé dans une totale indifférence. Même les écologistes se sont faits avoir par la propagande et le discours gouvernemental qui, pour faire passer la pilule du moratoire, disaient que le solaire ne marchait pas bien, qu'il était polluant avec des panneaux chargés de terres rares mais aussi que les Chinois allaient nous envahir. En règle générale, les écologistes ont un discours toujours contre. Ils doivent changer et aller vers des discours d'adhésion à cette cause solaire qui est devenue une solution viable.
« Activité gadget et retour à la bougie »
Plein Soleil : Vous y voyez une sorte de complot, comme le suggère André Joffre dans votre documentaire ?
Brigitte Chevet : Je ne suis pas très adepte de ce type de théorie et il me semble impossible de trancher entre un complot et une incompréhension. C'est certainement un mélange des deux pour une filière solaire qui n'a jamais été bien régulée et qui a subi un mépris inconscient, traitée qu'elle a été d'activité « gadget » et de symbole de retour à la bougie par de nombreux politiques et experts. En tous les cas et c'est une certitude, cette crise a bien arrangé ceux qui croient encore que le nucléaire est la solution.
Plein Soleil : Vous suivez toujours l'actualité solaire aujourd'hui et comment voyez-vous l'avenir de la filière ?
Brigitte Chevet : Bien sûr, je suis toujours les infos, je lis la lettre de Tecsol. Je trouve que les grandes ambitions autour de cette énergie ne sont pas encore là. Certes, l'autoconsommation va prendre le relais mais pas massivement tout de suite. Cela reste compliqué. Nous sommes dans un entre deux. Par exemple, je viens d'acheter une maison à Rennes que j'aimerai équiper. Il me faut trouver des professionnels compétents, ce qui n'est pas facile aujourd'hui avec la disparition des installateurs, je dois aussi avoir les moyens de payer mes factures d'électricité en avance en investissant dans le solaire et j'attends aussi une solution de stockage comme Tesla encore un peu trop onéreuse. Tout cela n'est pas facile à réaliser aujourd'hui mais je ne désespère pas de le faire dans un avenir proche.
Pour le lundi 9 janvier et pour l'avant-première, la jauge de la salle étant limitée, merci de réserver votre place à :
[email protected] La projection sera suivie d'un cocktail.