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Bookeen lance la première couverture solaire intégrée Wysips (SunPartner) qui recharge sa liseuse

Bookeen écrit un nouveau chapitre de l'histoire des technologies en proposant, une couverture capable de recharger la liseuse grâce à une feuille photovoltaïque. Une innovation que n'auraient pas reniée les philosophes des lumières !

L'énergie solaire nous accompagne à présent dans le monde de la littérature avec Booken, le leader français des solutions de lecture numérique. Une feuille solaire habille en effet désormais avec élégance le Cybook Ocean, doté de son grand écran 8 pouces. Les joies de la lecture numérique s'affranchissent aujourd'hui de toutes contraintes en pouvant lire dans le noir grâce à la technologie FrontLight, en plein soleil sans reflets avec l'écran E-ink tout en gagnant encore en autonomie grâce à cette nouvelle couverture solaire.

En randonnée, sur la plage ou dans un parc, il est désormais possible de recharger sa liseuse à la lumière sans s'encombrer de batteries de secours, de câbles et de prises. Parce que la lecture est un plaisir simple, personnel, authentique, Bookeen privilégie un mode naturel de charge pour magnifier ce moment privilégié

Un design exclusif

Plutôt que d'ajouter un encombrant chargeur externe, les cellules photovoltaïques sont invisibles et intégrées parfaitement au design unique et exclusif pensé par Bookeen (la couverture reste extrêmement fine). Elles sont dissimulées par une élégante feuille d'arbre qui rappelle l'essence même du papier, clin d'œil à la photosynthèse naturelle. Grace à la technologie, la feuille, source de vie, redevient l'élément fondamental à la lecture.

Pour Michael Dahan, fondateur de Bookeen : « Grâce aux progrès réalisés en matière de récupération d'énergie et à l'exceptionnelle frugalité des écrans à encre électronique, Bookeen permet de rendre pour la première fois au monde une liseuse pratiquement autonome grâce à une charge permanente via la lumière. Vous pouvez désormais partir sur une île déserte avec votre liseuse ».

Comment ça marche ?

Sur ce produit innovant, les 125 cm² de couverture de protection intègrent un réseau optique imprimé associé à des modules solaires. Grâce à l'effet photovoltaïque, les modules solaires réagissent et permettent une recharge autonome de la liseuse. La couverture solaire se nourrit des rayons et prolonge ainsi l'autonomie de la liseuse. Il suffit d'une heure d'exposition de la couverture dans une belle luminosité (25 000 lux et +), pour recharger la liseuse d'un jour supplémentaire d'autonomie de lecture (30 minutes de lecture quotidienne).

Deux entreprises French Tech

Pour développer cette solution, Bookeen s'est associée avec une autre entreprise française, SunPartner technologies, en utilisant la technologie Wysips ®Graphics qui permet de masquer et d'intégrer des cellules photovoltaïques. Les utilisateurs sont à la recherche de solutions efficaces et simples pour l'autonomie de leurs appareils électroniques. L'innovation proposée par Bookeen permet de privilégier les produits avec des énergies propres et non-polluantes comme le solaire. La Leaf Solar Cover sera disponible à partir du 15 septembre au prix de 59,99 € TTC. Cette couverture est compatible exclusivement pour la liseuse Cybook Ocean de Bookeen.

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Bingo pour SMA à Las Vegas avec son 1eronduleur autoportant pour installations PV sur grandes toitures

SMA Solar Technology a dévoilé la troisième génération de sa gamme à succès d'onduleurs string Sunny Tripower. Au salon Solar Power International 2016, qui se tient actuellement à Las Vegas dans le Nevada, les visiteurs peuvent découvrir en avant-première le tout nouveau Sunny Tripower CORE1. L'onduleur string de 50 kW est conçu pour une utilisation mondiale dans des installations décentralisées commerciales sur toiture et au sol. Le nouvel onduleur sera disponible à la vente à partir du deuxième trimestre 2017. Grâce à son concept d'installation innovant, le Sunny Tripower CORE1 est le premier onduleur autoportant pour projets photovoltaïques sur grandes toitures. Les temps d'installation plus rapides et le concept d'intégration d'un nouveau genre permettent à toutes les parties prenantes au projet de réaliser d'importantes économies.

« Le design révolutionnaire du Sunny Tripower CORE1 autoportant, qui s'installe directement sur le toit ou au sol sans systèmes de montage supplémentaires, rend la réalisation d'installations photovoltaïques sur grandes toitures encore plus efficace et économique », déclare Nick Morbach, Executive Vice President de la division Commercial de SMA. « Le Sunny Tripower CORE1 constitue la base de la nouvelle solution SMA d'optimisation d'applications d'autoconsommation commerciales, et ce, aussi bien sur le marché américain en pleine croissance qu'à l'échelon mondial.

Il garantit une flexibilité maximale en termes de conception d'installation et une réduction notable des coûts de projet pour toutes les installations photovoltaïques sur grandes toitures, y compris celles de plusieurs mégawatts. SMA démontre ainsi une fois de plus sans équivoque qu'une longue expérience du marché, une bonne compréhension des besoins des clients ainsi qu'un design innovant et axé sur la qualité sont indispensables à l'élaboration de solutions pérennes en matière d'approvisionnement énergétique.

Grâce à une puissance de 50 kW, une évolutivité allant jusque dans la plage des mégawatts, ses six trackers MPP, ses douze entrées DC et ses commutateurs DC et AC intégrés, le Sunny Tripower CORE1 assure une production énergétique maximale à tout instant. Un surdimensionnement jusqu'à 150 % est possible. Le réseau local sans fil intégré contribue à une communication encore plus rapide et plus simple via les terminaux mobiles.

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2ème édition du SUNiDay à Toulouse : à la découverte de l’énergie intelligente

Les énergies sont à l'aube d'une transformation profonde : l'Énergie Intelligente. Cela implique des ajustements radicaux dans le secteur photovoltaïque. L'événement SUNiDay qui se déroule le 21 septembre à Toulouse de 11h00 à 15h00 abordera de nouveaux points de vue stratégiques pour maximiser la rentabilité des actifs photovoltaïques dans un marché de l'énergie en mutation. Il réunira les acteurs stratégiques du photovoltaïque ainsi que des personnalités de l'industrie numérique et de la finance autour de table-ronde sur l'Energie Intelligente, échanges cross business et constitution d'un Réseau d'Experts. L'heure est venue d'appréhender au mieux the « Energy Intelligence »!

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NSG Group et Solaria : verres de contact

NSG Group, propriétaire de la marque Pilkington, et l'un des plus grands producteurs au monde de produits verriers, et Solaria, spécialiste de la technologie photovoltaïque installé en Californie, ont entrepris un accord de collaboration pour produire des solutions (semi) transparentes photovoltaïques intégrées au bâtiment (Systèmes photovoltaïques intégrés aux bâtiments - BIPV). NSG Group a choisi de collaborer avec Solaria en raison de la solide technologie et des procédés de fabrication BIPV de l'entreprise qui combinent une esthétique attrayante, des aspects économiques convaincants, une haute efficacité énergétique et une flexibilité de conception.

NSG Group possède une importante expérience dans des solutions de verre à haute efficacité pour l'architecture et étend aujourd'hui sa gamme de produits BIPV en incorporant la technologie PowerView™ de Solaria, en vertu d'une coopération d'OEM (Fabricant d'équipements d'origine). Mettre en place une chaîne d'approvisionnement signifie que le BIPV est déjà commercialement disponible pour être adapté à des applications clés. L'étape suivante sera d'insérer le BIPV dans des doubles vitrages et des produits verriers pour les façades des bâtiments.

Les premiers produits verriers Pilkington avec la technologie Solaria comprennent du verre bâtiment à vision unifiée, offrent un éclairage naturel efficace, le contrôle de l'éblouissement, l'amélioration de la performance thermique et la production d'énergie. Désormais pour le secteur du bâtiment et de la construction, les prescripteurs auront accès à des solutions innovantes dans la vaste gamme des produits Pilkington.

NSG Group collaborera ultérieurement avec Solaria pour optimiser les performances, la qualité et la fiabilité de produits supplémentaires, y compris des solutions actives émaillées, des allèges en verre à haute densité de puissance, et une solution solaire biface. Cette gamme complète de solutions solaires offrira aux architectes des produits BIPV en mesure de remplacer sans problème les produits traditionnels en verre et faciliter le développement de solutions technologiques pour la consommation d'énergie zéro et libérer le potentiel des bâtiments pour produire de l'énergie. NSG Group lancera les premiers produits en Europe avec des programmes pour élargir les marchés et inclure le Moyen-Orient et au-delà.

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Synthèse de la conférence photovoltaïque sur le bilan environnemental et l’impact environnemental

L'Office franco-allemand pour les énergies renouvelables a organisé le 12 avril 2016 à La Défense une conférence photovoltaïque sur le thème suivant : « Le bilan environnemental et l'impact environnemental des installations photovoltaïques ».

Dans le cadre de cet échange d'expériences franco-allemand, environ 90 participants ont analysé en détail le bilan environnemental et l'impact environnemental des installations photovoltaïques le long de toute la chaîne de valeur, de la production de cellules et de modules jusqu'au démantèlement des installations et le recyclage du matériel en passant par leur construction, exploitation et maintenance.

Dans ce contexte, des sujets tels que l'utilisation des sols et des surfaces, l'intégration durable des installations photovoltaïques dans la nature et le paysage ainsi que les possibilités d'une utilisation commune de surfaces pour la production d'électricité solaire avec des exploitations écologiques et agricoles ont été abordés.

Les questions suivantes étaient au cœur des discussions :

Quelles dispositions juridiques assurent un développement de l'énergie photovoltaïque en France et en Allemagne en harmonie avec son environnement ?

Quid du bilan environnemental des différents types d'installations photovoltaïques le long de toute leur chaîne de valeur et quelles mesures pourraient l'améliorer ?

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Rapprochement entre Solaxess et Issol : du blanc et de la couleur pour les panneaux PV

La société suisse Solaxess, fournisseur d'un film nano technologique permettant la réalisation de modules PV blancs ou colorés, et la société belge Issol, spécialiste dans le domaine du design, de l'ingénierie et de la construction de façade photovoltaïque, ont décidé de collaborer étroitement ensemble afin de satisfaire à la demande croissante du marché pour de telles applications.

Les applications en façades demandent de longues phases de développement et de longues périodes de travaux au niveau des définitions et de l'ingénierie.

Certains clients ont des projets de petite envergure avec des délais plus courts. Dans le but de répondre à leur demande, Solaxess et ISSOL ont décidé d'unir leurs forces. ISSOL est réputée pour avoir de l'expérience dans une grande variété d'applications de façade PV de différentes formes et de couleurs. ISSOL sera la première société à introduire sur le marché les panneaux PV blancs élaboré avec la technologie Solaxess et la réactivité nécessaire. Avec une capacité de production de 100 000 m² par année, ISSOL est désormais en mesure de répondre aux demandes du marché les plus urgentes.

Par ailleurs, Solaxess est en train d'introduire sa technologie pour produire de plus grands volumes pour des fabricants PV spécialisés, tels que la société SI Module GmbH établie en Allemagne. Pour les projets de plus longue haleine et de grande capacité !

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Le compteur LINKY vu par l’Ademe

David Marchal (Directeur Adjoint Productions et Energies ADEME - Direction des programmes) répond aux questions de la « lettre du médiateur de l’énergie » que nous reproduisons ci-dessous (www.energie-mediateur.fr)

Du point de vue de l’ADEME, quels sont les bénéfices de Linky pour les consommateurs d’électricité ?

Linky va leur permettre de mesurer, com­prendre, pour économiser. Car, en général, les consommateurs ont une mauvaise appréhen­sion de leur consommation d’électricité.

Tout d’abord, la facturation réelle et non plus estimée, permettra à chaque ménage de constater d’une période à l’autre ses diffé­rences de consommation.

Linky va en plus apporter de nouveaux outils pour réaliser des économies d’électricité. Les données, que le compteur permettra aux ménages de visualiser, vont les aider à mieux comprendre leur consommation puis à entrer dans une démarche d’économie d’énergie en changeant leurs pratiques, orientant leurs choix d’achat vers des appareils performants ou en les incitant à rénover leur logement. Les consommateurs pourront ainsi suivre l’évolu­tion de leur consommation détaillée dans le temps et se comparer à des ménages équiva­lents pour mieux situer leur propre niveau de consommation.

Linky permettra par ailleurs, grâce à une meil­leure connaissance de la puissance consommée, de souscrire un abonnement plus ajusté par rap­port à son usage, ou, pour les consommateurs désireux de produire eux même une partie de leur électricité renouvelable, d’abaisser signifi­cativement les coûts de raccordement.

Enfin, indirectement, le consommateur pourra bénéficier d’un mix électrique plus renou­velable dont l’intégration sera facilitée par la modernisation du système électrique sur le long terme initiée par le déploiement de Linky.

Quels types d’outils ou de services complé­mentaires suggérez-vous pour leur permettre de faire des économies d’énergie ?

En premier lieu, le consommateur pourra acti­ver gratuitement sur le site web d’Enedis la relève horaire de sa consommation pour aller plus loin que la visualisation par mois ou par jour. Les Espaces Info Energie, cofinancés par l’ADEME et les collectivités, pourront lui ap­porter des conseils par rapport à ces données.

Le consommateur pourra également s’il le souhaite installer des équipements complé­mentaires connectés à Linky (afficheurs, ther­mostats ou radiateurs intelligents,…) ou choisir de nouveaux services proposés par les éner­géticiens, PME ou start-ups : visualisation de la puissance instantanée, adaptation de ses équi­pements au tarif en cours, ou encore décompo­sition de sa consommation par usages …

Enfin, l’infrastructure Linky permettra aux consommateurs de souscrire à de nouvelles offres tarifaires reflétant davantage la réalité du système électrique, avec plusieurs niveaux de prix les incitant à éviter de consommer pendant les périodes de tension, mais avec des tarifs moindres le reste du temps.

A terme, il ne s’agira pas uniquement de faire des économies d’énergies, mais d’induire des comportements vertueux pour le système électrique.

L’ADEME finance des projets dans le cadre des investissements d’avenir. Parmi eux, les­quels concernent Linky et quels en sont les enseignements ?

L’ADEME soutient en effet 20 démonstrateurs de « système électrique intelligent », dont 12 impliquent directement plus de 30 000 ménages. Ces projets visent à développer de nouvelles technologies, mais aussi à les tes­ter en condition d’usage réel, avec un focus important sur leur valorisation économique et leur appropriation sociale.

Six projets intègrent le compteur Linky sur différentes thématiques : développement de nouveaux tarifs, services et produits pour LINKY (NiceGrid, Smart Electric Lyon), accom­pagnement des consommateurs et des collec­tivités pour faciliter l’exploitation des données (SOLENN), mais aussi des sujets plus tech­niques comme l’amélioration de l’observabilité du réseau pour mieux intégrer les énergies re­nouvelables (GreenLys, NiceGrid, Smart Grid Vendée), ou le développement d’une infras­tructure de communication (SO GRID).

Ce que l’ADEME retient de ces projets, c’est avant tout l’accompagnement à réaliser autour des données Linky de façon à faciliter l’intérêt du consommateur: la comparaison par rapport à des ménages similaires, l’accompagnement par un conseiller, l’intérêt de donner un sens collectif aux actions réalisées, l’enrichisse­ment progressif des conseils donnés au gré de l’appropriation du sujet par l’utilisateur sont autant de pistes à prendre en compte pour mettre les informations à sa portée et favo­riser des économies d’énergies dans la durée.

Après l’inauguration de Sup’EnR, Perpignan plus que jamais le centre du monde des énergies renouvelables

Il y a avait beaucoup d'émotions en ces heures vespérales du jeudi 15 septembre 2016 au sein du majestueux cadre du château de Valmy à Argelès-sur-mer en Pays Catalan. Il était question de la naissance d'une école d'ingénieurs, maïeutique du savoir et des humanités sur un territoire en demande d'excellence et de résilience. SuP'EnR est née, portée par ces 23 élèves ingénieurs venus de toute la France mais aussi pour certains d'outre-méditerranée. Ces jeunes et ces deux jeunes filles, ode à la diversité, ont initié le mouvement de l'apprentissage des renouvelables que chacun espère perpétuel. Ils sont venus plein d'ardeur et des candeurs de leur âge apprendre les énergies vertes comme on vient sauver le monde du fléau du réchauffement climatique qu'un ex-président, au cours de la même soirée, remettait en doute à la télévision.

SuP'EnR est née et c'est à Perpignan que cela se passe. Forte de son expertise en formation et en recherche dans le domaine des EnR, l'Université de Perpignan a donc ouvert en cette rentrée sa propre école d'ingénieurs. Unique en France, cette formation en ingénierie est spécifiquement dédiée aux énergies renouvelables et au génie énergétique. Elle se déroule en 3 ans pour les titulaires d'un bac +2 et formera des ingénieurs en énergétique et génie des procédés appliqués à l'industrie et aux bâtiments.

Fabrice Lorente, président de l'Université de Perpignan Via Domitia a inauguré le lancement de Sup'EnR, l'école d'ingénieurs de l'UPVD (Université de Perpignan Via Domitia), partenaire du groupe INSA autour d'un aréopage prestigieux. Il a initié le protocole des discours avant de couper le ruban en présence d'Armande Le Pellec-Muller, recteur de la région académique Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées et chancelière des universités, de Bertrand Raquet, directeur de l'INSA Toulouse, d'Hermeline Malherbe, sénatrice et présidente du conseil départemental, de Dominique Schemla en charge de l'environnement à la communauté urbaine de Perpignan et d'Agnès Langevine, 3ème vice-présidente de la région "Occitanie - Pyrénées Méditerranée" en charge de la transition écologique et énergétique. Cette dernière n'a pas manqué de faire un hommage appuyé à André Joffre, président du pôle de compétitivité Derbi, retenu par ailleurs, pour son action professionnelle et militante depuis plus de trente ans dans ce domaine des EnR. « Nous devons beaucoup à André Joffre » s'est-elle fendue.

Les Pyrénées-Orientales constituent le lieu idéal pour implanter une école d'ingénieurs spécialisée dans les énergies renouvelables. De par sa situation géographique et son climat privilégié, le département a développé toutes les familles d'EnR : le solaire, l'éolien, la biomasse, l'hydraulique et la géothermie. Implantés au cœur du campus solaire de Tecnosud, les élèves-ingénieurs seront ainsi directement en lien avec un tissu économique local très présent dans ce domaine. Ils bénéficieront également d'un accès exclusif à plusieurs plateformes technologiques, pour certaines uniques au monde comme le grand four solaire d'Odeillo ou la centrale solaire de Thémis, et qui représentent des lieux d'expérimentation exceptionnels pour de futurs ingénieurs.

Enfin, Sup'EnR s'appuie sur l'excellence scientifique de l'université de Perpignan : les étudiants auront accès à 40 années d'expertise dans le domaine des EnR. En effet, des laboratoires de l'UPVD sont reconnus nationalement et internationalement dans le domaine des énergies renouvelables et du développement durable. Plusieurs start-up spécialisées dans les EnR sont ainsi nées directement des travaux des enseignants-chercheurs de l'UPVD, dont certaines ont reçu de nombreux prix. Cette formation ancrée dans la pluridisciplinarité va donc permettre à l'université de Perpignan d'être plus que jamais en lien avec le tissu économique local, non seulement par la création d'emplois, mais également par la création d'entreprises via son futur hôtel d'incubation d'entreprises innovantes, tout en répondant aux besoins des entreprises du territoire.

Ainsi, tout est fait à l'UPVD pour accompagner les élèves-ingénieurs dans les meilleures conditions possibles : des enseignants-chercheurs de grande qualité experts dans le domaine des EnR, des partenaires économiques reconnus dans le secteur des énergies renouvelables qui interviendront dans la formation, des laboratoires avec des équipements scientifiques de très haut niveau et des plateformes technologiques pour le transfert a conclu Fabrice Lorente.

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Inauguration de FLYPROD, 1ère usine française de production de volants d’inertie

Le sénateur Philippe Adnot (président du Conseil départemental de l'Aube) et Pierre Fessler (président de la société LEVISYS) ont inauguré le jeudi 15 septembre 2016, sur le site de la Technopole de l'Aube en Champagne (Troyes/Rosières), FLYPROD, la toute première usine française de production de volants d'inertie destinés au stockage de l'électricité et à la régulation des réseaux.

Commissaire général à l'investissement, Louis Schweitzer (au centre de la photo de Laurent Lempens) participe à l'événement, marquant l'intérêt de la France pour FLYPROD (FLYwheel PRODuction) : un projet stratégique de 14,58 M€ soutenu par l'Etat à hauteur de 3,75 M€ dans le cadre du Programme d'investissements d'avenir (PIA) mis en œuvre par l'ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie).

La réalisation de cette unité de production ultra moderne de 4 000 m² représente un investissement de 6,5 millions d'euros financé par le Département de l'Aube, partenaire de la première heure. Propriété de la collectivité départementale, cette usine-relais fait l'objet d'une location-vente sur 20 ans à la société Levisys.

Les autres membres du consortium FLYPROD sont :

• ENGIE Ineo, intégrateur des volants LEVISYS (sur le site Ineo Scle Sfe), qui pilote également « Smart Grid Experience » à Toulouse, 1er réseau électrique intelligent testé à l'échelle d'une Zone d'activité en France, 1er site sur lequel LEVISYS déploie et teste sa technologie en conditions réelles ;

• CIRTEM, concepteur et fabricant de l'électronique de puissance nécessaire au fonctionnement des volants et leur raccordement au réseau ;

• L'Université de technologie de Troyes (UTT), dont les équipes « gestion de production », « génie mécanique » et « simulation numérique » apportent leur concours aux études du volant et de la ligne pilote de production.

Levisys va désormais poursuivre l'installation de sa ligne pilote de production des volants d'inertie. Elle vise, courant 2017, une production de 100 machines/an – soit une puissance de stockage déjà très significative de 4 MW. La société prévoit de recruter une trentaine de personnes, principalement des techniciens supérieurs, pour accompagner son développement. La ligne pilote permettra d'assembler indifféremment des machines de 10 kW et de 40 kW en attendant que la gamme des volants s'étoffe. Sa cadence pourra s'étendre progressivement jusqu'à 500 machines par an.

Pour Louis Schweitzer, commissaire général à l'investissement : « C'est un beau projet innovant et performant en matière d'efficacité énergétique, et qui contribue à la réindustrialisation de la France dans une technologie de pointe. On est au cœur du programme d'investissements d'avenir : excellence, innovation et coopération entre collectivités publiques et entreprises. »

Pour Pierre Fessler, président de Levisys : « L'objectif du développement de la filière industrielle française dans le domaine du stockage de l'électricité à base de volants d'inertie est en passe d'être atteint. Cela permettra de répondre aux immenses attentes de la transition énergétique avec une technologie très performante, répondant à un haut standard de qualité de fabrication et dans des conditions économiques performantes. » De son côté, Philippe Adnot, sénateur, président du Conseil départemental, qui suit depuis plus de 10 ans le projet FLYPROD : « Avec cette réalisation, l'Aube réaffirme sa place de territoire d'exception pour l'innovation ».

Le volant d'inertie Levisys : un rendement encore jamais atteint

Le volant d'inertie Levisys est constitué d'une masse tournante en fibre carbone entraînée par un moteur électrique. L'apport de l'énergie électrique permet de faire tourner le rotor à des vitesses très élevées (au-delà de 10000 tours /mn) en quelques minutes. Une fois lancé, le rotor, en sustentation magnétique, continue à tourner avec très peu de frottement (rendement supérieur à 97 % jamais atteint jusqu'alors), même si plus aucun courant ne l'alimente. L'énergie est alors stockée dans le volant d'inertie sous forme d'énergie cinétique. Elle pourra ensuite être restituée instantanément lorsqu'on freine le volant en utilisant le moteur comme générateur électrique, entraînant la baisse de la vitesse de rotation du volant d'inertie.

FLYPROD en quelques chiffres

• Coût total du projet FLYPROD : 14,582 M€

• Participation de l'ADEME au titre des Investissements d'avenir : 3, 756 M€ d'euros sous forme d'avances remboursables et de subventions à l'ensemble des partenaires du consortium FLYPROD

• Portage de l'usine, par le Département de l'Aube: 6,5 M€

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PPE : Ségolène Royal engage la consultation du public : une première !

Ségolène Royal, ministre de l'écologie, de l'énergie et de la mer a lancé le jeudi 15 septembre la consultation du public sur une nouvelle version du projet de programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE). Le document mis en consultation a été établi à partir des avis exprimés tout au long du processus de consultation.

La programmation pluriannuelle de l'énergie, introduite par la loi de transition énergétique pour la croissance verte du 17 août 2015, est un élément fondateur de la politique énergétique de la France :

• Elle donne des perspectives aux entreprises et permet la création des emplois de la croissance verte ;

• Elle rend irréversible la transition énergétique et le développement des énergies renouvelables ;

• Elle place la France au premier rang des pays du monde qui ont commencé d'appliquer concrètement l'Accord de Paris sur le climat.

L'ensemble des commissions consultatives (Conseil national de la transition écologique, Conseil supérieur de l'énergie, Comité d'experts de la transition énergétique), ainsi que l'Autorité environnementale, se sont prononcées sur le projet de PPE. Conformément au principe de co-construction qui guide ses actions depuis le débat parlementaire jusqu'à l'application concrète, Ségolène Royal a examiné attentivement toutes les observations recueillies dans le cadre de ces consultations et répondu à chaque contributeur sur les suites qu'elle y a réservées et la motivation de ses choix. Un mémoire en réponse aux observations de l'Autorité environnementale est également joint au dossier soumis à la consultation du public.

Ségolène Royal remercie vivement les instances consultées, les parties prenantes qui ont contribué pendant près de 18 mois à l'élaboration des documents et l'ensemble des personnes qui ont pris part aux analyses et aux débats. Le projet de PPE est mis à la consultation du public pour une durée d'un mois sur le site Internet du Ministère de l'Environnement. Il s'agit de la dernière étape avant l'adoption de la PPE par décret en octobre. Au travers de ce processus, pour la première fois, la société civile française est associée à la définition de la stratégie énergétique de la nation.

Accès à la consultation...