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Tableau de bord solaire photovoltaïque du premier trimestre 2016

La puissance du parc solaire photovoltaïque français s'élève à 6 737 MW fin mars 2016. Après une année 2015 marquée par une baisse de 7 % de la puissance nouvellement raccordée (887 MW), la progression du parc au premier trimestre 2016 est de nouveau plus faible que celle observée sur la même période de l'année précédente. La puissance raccordée entre le 1er janvier et le 31 mars 2016, à 178 MW, s'avère toutefois bien supérieure à celle observée au dernier trimestre 2015, qui avait été marqué par une forte baisse de régime. Par ailleurs, la puissance des projets en file d'attente dont la convention de raccordement a été signée se stabilise après plusieurs trimestres de baisse. Sur le premier trimestre 2016, la production de la filière s'élève à 1,2 TWh, soit une augmentation de 13 % par rapport à la période équivalente de 2015.

Résultats régionaux

Le parc solaire photovoltaïque continue de se développer, principalement dans les régions situées au sud de la France continentale. Les régions Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, Auvergne-Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées et Provence-Alpes-Côte d'Azur totalisent 87 % de la puissance raccordée sur le territoire au cours du premier trimestre 2016. Au total, ces quatre grandes régions représentent désormais plus des deux tiers de la puissance totale installée en France. La région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes demeure celle disposant du parc solaire photovoltaïque le plus important, avec une puissance installée de 1 650 MW. La progression la plus notable au premier trimestre 2016 est toutefois à mettre a l'actif de la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, avec 58 MW supplémentaires raccordes. Bénéficiant d'un ensoleillement généreux tout au long de l'année, les régions d'outre-mer représentent 5 % de la puissance totale du parc. Depuis plusieurs années, le rythme de développement de la filière est cependant nettement plus faible en outre-mer qu'en métropole.

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Un an après l’obtention du label BEPOS-Effinergie®, Agua le siège social du groupe GA tient ses promesses

Lauréat du Grand Prix SIMI 2015, Agua est le 1er bâtiment tertiaire de France à avoir obtenu le label BEPOS-Effinergie®. Un an après l'obtention du label, l'immeuble de bureaux affiche une consommation d'énergie réelle de 20,28 kWh/m²/an pour les postes liés au confort (chauffage, refroidissement, ventilation, éclairage et eau chaude sanitaire) soit 90% de moins que la réglementation thermique (RT2012). Cette performance est atteinte grâce à une conception architecturale bioclimatique, à la mise en place d'équipements ultra performants ainsi qu'au monitoring et au pilotage des consommations d'énergie.

Pour atteindre l'énergie positive, les consommations sont compensées par l'intégration de panneaux photovoltaïques en toiture couplés au recours à la géothermie, pour le chauffage et le rafraîchissement des bureaux. 274 modules ont ainsi été installés sur la toiture d'Agua. Leur production (82 MWh par an) permet de couvrir la consommation d'électricité de la totalité des postes de confort de même que 41% de la consommation d'électricité du bâtiment tous usages confondus. Le surplus d'énergie non consommée est réinjecté dans le Smart Grid qui a été mis en place à proximité pour les bâtiments du Parc d'activités de la Plaine, qui consomment en moyenne 150 kWh/m²/an.

Précurseur d'une nouvelle génération de bureaux intelligents, Agua est monitoré et configuré en temps réel par le logiciel Gapéo®, développé par le Groupe GA en 2006. Connecté à plusieurs milliers de capteurs disposés dans Agua, Gapéo® traite près de 16 000 informations par seconde. Doté d'un module d'intelligence artificielle, le logiciel ne fait pas qu'exécuter, il est intelligent. Il apprend du comportement des collaborateurs, intègre leurs habitudes et tient compte des prévisions météorologiques. Les collaborateurs disposent en outre d'une application mobile, My Gapéo®, leur permettant de piloter depuis leur smartphone les paramètres de leur confort en ajustant le chauffage et la lumière tout en contrôlant la qualité de l'air intérieur.

En déménageant dans un immeuble de bureaux exemplaire et innovant, le Groupe GA a réduit de plus de la moitié sa consommation d'énergie réelle et divisé par trois sa facture d'énergie par rapport à son ancien siège qui datait seulement de 2004.

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S’Tile présentera ses produits innovants à Intersolar Europe 2016

S'Tile sera présent à Intersolar Europe, le plus grand salon professionnel consacré au solaire. Sur son stand, l'équipe dévoilera ses cellules solaires i-Cells et ses modules photovoltaïques de haut rendement et sans busbars.
L'entreprise présentera des produits allant du module solaire de 60 cellules pour une puissance supérieure à 300 W, aux modules customisés dont la puissance et les caractéristiques de sortie sont adaptables aux besoins du marché des systèmes autonomes et du BIPV. L'édition 2016 du salon Intersolar Europe se tiendra au centre d'exposition Messe München à Munich, du 22 au 24 Juin. Rendez-vous sur le pavillon français Hall 3 ; N° A3. 250.

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Loi transition énergétique : Ségolène Royal met en place le nouveau cadre de soutien aux énergies renouvelables

Ségolène Royal a publié au Journal officiel trois décrets qui instaurent un nouveau mécanisme de soutien aux énergies renouvelables et permettent à de nouvelles entreprises de devenir les acheteurs de l'électricité produite dans le cadre de l'obligation d'achat. Pour faciliter et favoriser leur développement, l'article 104 de la loi instaure un nouveau dispositif de soutien pour les énergies renouvelables électriques : le complément de rémunération.

Le complément de rémunération est une prime versée à un producteur d'énergie renouvelable en complément de la vente, sur le marché, de l'électricité qu'il a produite. Cette prime est proportionnelle à l'énergie produite et calculée comme la différence entre un tarif de référence, assimilable au tarif d'achat actuel, et un prix de marché de référence. Cette prime doit permettre aux producteurs bénéficiaires d'accéder à un niveau de rémunération permettant de couvrir les coûts de leur installation ; tout en assurant une rentabilité normale des projets.

Le complément de rémunération vient se substituer au dispositif d'obligation d'achat pour les installations renouvelables de grande puissance (puissance installée supérieure à 500 kW). Il vise à améliorer l'intégration des énergies renouvelables au marché de l'électricité en
permettant au producteur de vendre directement son électricité sur le marché, tout limitant les risques liés à la volatilité des prix de marché. L'obligation d'achat est maintenue pour les installations de petite taille et pour la filière éolienne. Pour mettre en œuvre ces dispositions, l'article 104 de la loi a prévu trois décrets d'application :

• un décret en Conseil d'Etat fixant les conditions dans lesquelles les installations peuvent bénéficier d'un complément de rémunération, en particulier ses modalités de calculs et de versement. Il introduit également plusieurs mesures de simplification sur le cadre du soutien aux énergies renouvelables. Il supprime notamment le dispositif de certificat ouvrant droit à l'obligation d'achat d'électricité (CODOA), qui ne sera plus nécessaire pour bénéficier d'un contrat d'achat, ce qui va permettre d'alléger les procédures et de raccourcir les délais d'obtention de ce contrat ;

• un décret simple, qui précise les filières pouvant bénéficier de l'obligation d'achat et celles pouvant bénéficier du complément de rémunération

• un décret en Conseil d'Etat qui précise les modalités de cession des contrats d'achat ainsi que les conditions d'agrément des acteurs auxquels les contrats peuvent être cédés.

L'agrément sera délivré au regard des capacités techniques et financières de l'organisme demandeur. Ce nouveau cadre fournit aux différentes filières d'énergies renouvelables de la visibilité sur le soutien dont elles peuvent bénéficier, et permet ainsi d'accélérer leur développement, au service de la transition énergétique et de la croissance verte.

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Armorgreen a inauguré la centrale solaire du parc des Grivelles à Sancoins (18)

Le 19 mai dernier à Sancoins (18), Franck Gosselin, directeur général d'Armorgreen, Pierre Guiblin, Maire de la ville, Joël Crotté, Vice-Président de la Région, Yann Galut, Député, François Pillet, Sénateur et de nombreux élus locaux et partenaires ont inaugurée la centrale solaire photovoltaïque du marché aux bestiaux de Sancoins (18). Le dossier a été déposé et remporté par Armorgreen (spécialiste des installations de centrales de production d'énergies et dont le siège est basé à Rennes -35) via une Convention d'Occupation Temporaire du domaine public ayant fait l'objet d'une délibération favorable du Conseil Municipal et qui prévoit que le bénéficiaire puisse disposer de la toiture pour y exploiter une centrale photovoltaïque. Il s'agit d'ailleurs du seul dossier retenu par la Commission de Régulation de l'Energie (CRE) en région Centre Val de Loire.

Ainsi, à partir du 20 juillet 2015, la société Armorgreen a commencé à remplacer les 3,2 hectares de toiture des trois ailes du bâtiment en plaques de fibrociment contenant de l'amiante par des bacs aciers. Des travaux d'envergure mais un coût zéro pour la commune, les travaux de désamiantage ayant été pris en charge par Armorgreen. La mise en service de la centrale solaire a eu lieu en avril 2016, conformément au cahier des charges de l'appel d'offre de la CRE et sera exploitée pour une durée de vingt ans.

D'une puissance de 2,3 MW, cette centrale solaire est la plus grande toiture solaire de la Région Centre Val de Loire. Les ailes les mieux exposées, soit 14 000 m² de toiture, sont équipées de panneaux photovoltaïques (8 500 modules au total). La centrale solaire produira chaque année 2 500 000 kWh/an, soit l'équivalent de la consommation électrique annuelle de 1 000 foyers (sur la base ADEME de la consommation électrique d'un foyer français de 2 500kWh/an hors chauffage).


Les chiffres clés de la centrale

• Date du dépôt à l'Appel d'Offre CRE : Septembre 2013
• Date à laquelle le projet a été lauréat : avril 2014
• Economie pour la Mairie liée aux travaux de désamiantage : 772 000 €
• Puissance de la centrale : 2,3 MWc
• Début des travaux : juillet 2015
• Mise en service : avril 2016

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Le SER salue la cohérence des décrets complément de rémunération mais attend encore les textes d’application

Les deux décrets relatifs au complément de rémunération ont été publiés ce week-end au journal officiel de la République Française. Ces textes confirment l'orientation prise par le Gouvernement courant 2015 de mettre en œuvre un dispositif bancable tout en permettant l'intégration progressive des énergies renouvelables sur le marché. Maintenant que ces textes sont publiés, les professionnels attendent la publication des arrêtés et des cahiers des charges d'appels d'offres par filière.

Fruit de l'application des nouvelles lignes directrices européennes pour l'encadrement des aides d'Etat au secteur de l'énergie et de l'environnement, le complément de rémunération est la transcription en droit français des exigences de la Commission Européenne pour intégrer davantage les énergies renouvelables électriques sur le marché. Il correspond donc à une prime versée ex post en complément de la vente directe de leur électricité sur le marché de l'électricité par les producteurs. Ce complément de rémunération permet, avec les revenus tirés du marché, d'atteindre un niveau cible déterminé par arrêté ou par l'offre d'un candidat lauréat d'un appel d'offres.

Des exemptions à ce dispositif, demandées par le SER, existent pour les filières les moins matures, les petites installations et l'éolien terrestre, dont le système de soutien en vigueur a été notifié avant l'entrée en vigueur des lignes directrices. L'ensemble des dispositions contenues dans ces textes est en cohérence avec la concertation que l'Administration a conduite durant l'année 2015.

Désormais, les professionnels attendent la publication des arrêtés et des cahiers des charges, selon les filières concernées, qui doivent permettre de connaître le niveau de soutien pour chaque technologie dans le cadre du nouveau dispositif de soutien. Jean-Louis Bal, Président du SER, indique : « Ces textes étaient très attendus par les filières renouvelables soumises à ce changement de mécanisme économique. Dès février 2015, le Syndicat des énergies renouvelables a plaidé pour une transition douce vers un mécanisme qui sécurise les investisseurs tout en répondant aux exigences de la Commission Européenne de vente directe sur le marché. Désormais, nous attendons les dernières validations de Bruxelles concernant les niveaux de soutien pour donner à nos filières les moyens d'atteindre les objectifs que la loi de transition énergétique pour la croissance verte a fixés. »

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Trina Solar annonce ses résultats du premier trimestre 2016

Trina Solar a annoncé ce jour ses résultats financiers non audités pour le premier trimestre. Quels en sont les points importants ? Les expéditions totales de modules s'élèvent à 1,423.3 MW, réparties entre les expéditions vers des tiers pour 1,370.4 MW et 52.9 MW pour des expéditions liées aux projets aval de l'entreprise. Les expéditions totales ont baissé de 1,9% sur la période mais affichent une croissance de 38,7% par rapport à l'année précédente.

Les bénéfices nets s'élèvent à 816.9 millions de dollars, soit une baisse de 15,1% par rapport au quatrième trimestre 2015 et une hausse de 46,4% par rapport au premier trimestre 2015. Les bénéfices bruts s'élèvent à 139.7 millions de dollars, soit une baisse de 23.8% par rapport au quatrième trimestre 2015 et une hausse de 39.2% par rapport au premier trimestre 2015. La marge brute d'élève à 17.1%, en comparaison à un taux de 19.1% au quatrième trimestre 2015 et 18.0% au premier trimestre 2015. Le résultat d'exploitation s'élève à 44.8 millions de dollars, soit une baisse de 44.9% par rapport au quatrième trimestre 2015 et une hausse de 53.7% par rapport au premier trimestre 2015.

Les revenus nets imputables aux actionnaires ordinaires de Trina Solar sont de 26.6 millions de dollars, soit une baisse de 36.1% par rapport au quatrième trimestre 2015 et une hausse de 91,3% par rapport au premier trimestre 2015. Les bénéfices par American Despositary Share (''ADS'', chacune de ces ASD représentant 50 actions standard de l'entreprise pleinement diluée) sont de 0.29$, par rapport aux bénéfices par ADS pleinement diluée à 0.43$ au quatrième trimestre 2015, et à 0.16$ au premier trimestre 2015.

Jifan Gao, Président Directeur Général de Trina Solar, a commenté en ces termes : Ce premier trimestre représente un bon démarrage de l'année. Nous annonçons une croissance forte par rapport à l'année précédente sur les indicateurs financiers et opérationnels majeurs, tout particulièrement sur le bénéfice et le résultat nets qui s'élèvent respectivement à 46.4% et 91.3%. Le total de nos expéditions de modules a augmenté pendant le trimestre de 38.7% par rapport à l'année précédente pour atteindre 1.42 GW, ce qui résulte pour une part importante de la demande de nos marchés clé que sont les USA, la Chine et l'Inde. Nos exportations en Europe ont doublé sur la période, ce qui résulte de notre orientation stratégique sur cette zone.

Notre activité aval a poursuivi sa croissance sur le marché mondial. Nous avons raccordé 101.7 MW au total concernant des projets de centrales pendant le trimestre, portant ainsi les projets connectés au réseau à près de 1 GW. Nous avons mis en service avec succès cinq nouveaux projets solaires au Royaume-Uni, pour une capacité totale de 24.3 MW, et nous avons renforcé notre présence au Japon grâce à un partenariat avec General Electric pour investir dans un projet de centrale de 14 MW DC, pour laquelle nous avons également remporté un contrat d'ingénierie, achats et gestion (EPC). Ceci démontre notre expertise d'un bout à l'autre des projets.

Pendant le trimestre nous avons poursuivi l'augmentation de nos unités de production à l'étranger pour répondre à la demande mondiale, notamment de la part des Etats-Unis et de l'Europe. Cette stratégie d'augmentation de la capacité de production nous assure de conserver et de renforcer notre position compétitive dans l'industrie PV, alors que nous restons concentrés sur l'augmentation de notre rentabilité. Au premier trimestre, nous avons fait l'acquisition d'une usine de cellules aux Pays-Bas et mis en marche notre usine de Thaïlande, conformément à nos prévisions et en mettant en œuvre notre méthode d'assemblage à haute efficacité 'Honey'.

En tant qu'entreprise innovante dans le domaine des technologies PV, nous nous engageons à développer des cellules à très haute performance et à proposer des produits de très haute qualité. Notre équipe R&D a récemment atteint un nouveau record mondial de performance pour nos cellules IBC (Interdigitated Back Contact) à 23.5%, portant le nombre de records détenus par Trina à 13. Nous avons en sus lancé la commercialisation de notre technologie avancée PERC (Passivated Emitter and Rear Cell) pour nos cellules à haute performance, et notre capacité annuelle pour PERC a déjà atteint les 200 MW.

Nous sommes fiers de ces résultats atteints en 2016. Quoi qu'il en soit, nous n'avons pas prévu de nous reposer. Nous restons concentrés sur l'amélioration de nos produits et de notre business, en continuant de développer parallèlement de nouvelles technologies totalement enthousiasmantes. Nous continuons de positionner Trina Solar dans une logique de croissance durable dans le même temps.
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Au sein du secteur mondial des EnR, le photovoltaïque est le plus gros employeur

Renewable Energy and Jobs – Annual Review 2016 présente le bilan de l'emploi au sein des filières renouvelables, en fonction des technologies mais aussi en fonction des pays, sur l'année passée.Dans cette troisième édition, IRENA (Agence Internationale des EnR) estime que le secteur des renouvelables - hors grand hydraulique - emploie 8,1 millions de personnes dans le monde en 2015. Il s'agit là d'une augmentation de 5% par rapport à l'année précédente. Même si cette croissance s'est un peu ralentie, le nombre total de jobs dans les renouvelables dans le monde poursuit sa hausse, en fort contraste avec un marché global de l'énergie largement déprimé.

Les pays qui comptent le nombre le plus élevé d'emplois dans les renouvelables sont la Chine, le Brésil, les Etats-Unis, l'Inde, le Japon et l'Allemagne. Le solaire photovoltaïque représente le plus gros employeur mondial avec 2,8 millions de jobs, soit une croissance de 11% par rapport à 2014. L'emploi dans le solaire photovoltaïque a crû au Japon et aux Etats-Unis. Il s'est stabilisé en Chine et il a poursuivi sa chute dans les pays d'Europe de l'Ouest (-13%). En matière de chaleur solaire, IRENA a décompté 939 000 jobs et seulement 14 000 dans le CSP.
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SMART ENERGIES 2016 présente son SUMMIT OFF, le 1er Action Tank collaboratif dédié au futur de l’énergie

Olivier David (DGCE - Ministère environnement) et André Joffre (Tecsol et pôle de compétitivité DERBI) interviendront le 31/5 après-midi sur le thème de l'autoconsommation et le 31/5 de 10 à 11 heures André Joffre animera un barcamp toujours sur le même thème.

Le congrès SMART ENERGIES 2016 ouvrira ses portes les 31 mai et 1er juin prochains à Paris. Nouveau rendez-vous stratégique dédié à la transformation de la filière énergie, le SMART ENERGIES SUMMIT invitera les décideurs du secteur à poursuivre l'expérience smart energies au travers de son 1er SUMMIT OFF : un Action Tank collaboratif et inédit porté par des figures emblématiques et acteurs majeurs engagés dans la construction d'un modèle énergétique disruptif. L'objectif : impulser le débat et favoriser des échanges de fond en privilégiant le partage d'expériences, afin de construire les conditions de la rupture et façonner ensemble le futur de l'énergie.

SUMMIT OFF : un concept basé sur l'intelligence collective

Les Tops Speakers (les leaders for Change) se prêteront durant 40 minutes à un jeu de questions/réponses, définies par les participants (les Drivers for Change) en amont du SMART ENERGIES SUMMIT. Une opportunité unique pour les participants de bénéficier de l'expertise de ces Leaders for Change et d'enrichir cette vision collaborative qui façonnera le futur de l'énergie.

Les Tops Speakers du SUMMIT OFF

Quatre personnalités, symboles de cette rupture tant attendue, ont accepté d'être challengées par les décideurs et influenceurs de la filière autour d'une série de débats ouverts.

• Nicklas BERGMAN, Serial entrepreneur, technology investor and futurist,
  TECHCAST TECHNOLOGY THINK TANK premier intervenant du SUMMIT OFF le 31 mai à partir de 11h00 sur le thème : THE TECH STORM SHAPE THE FUTURE OF YOU BUSINESS MODEL

• Sur quels aspects la révolution technologique va impacter la filière énergétique ?
• Quelles opportunités de rupture pour les fournisseurs ? Quels impacts sur leurs
  business model ?
• Comment ces modèles de rupture vont impacter les utilisateurs ? Sont-ils prêts à
  adopter ces nouvelles technologies ?
• Face aux technologies de rupture à venir : quelle doit être la place de l'état ?
• Doit-il y avoir un régulateur entre les consommateurs et les fournisseurs ?
• Nicklas BERGMAN sera également à la tribune du SUMMIT le mardi 31 mai de
  9h20 à 10h00 pour un talk dédié aux « Tech trends and business opportunities ».

• Lawrence ORSINI, fondateur et actionnaire principal du cabinet de conseil LO3
  Energy sera l'un des Leaders for Change du SUMMIT OFF le 31 mai à partir de
  11h50 sur le thème : THE BLOCKCHAIN REVOLUTION

• Quel va être l'impact des blockchains sur la filière énergétique ?
  La technologie blockchain sonne-t-elle la fin de l'ère centralisée ?
• Quel avenir pour le business model des utilities ? Quelle relation clients /
  fournisseurs demain ?
• Quel modèle économique derrière les blockchains ?
• Une vision industrielle des blockchains pourrait-elle être envisagée (notamment
  pour les industries énergivores) ?
• Quelle est votre lecture aujourd'hui du marché français ? Est-il prêt à accueillir la
  révolution blockchain ?
• Lawrence ORSINI reviendra plus précisément sur le cas emblématique de la ville de Brooklyn (NY) à l'occasion d'une conférence sur le sujet : « The Brooklyn Microgrid : how to develop a community microgrid, creating a local energy network ? », mardi 31 mai de 11h20 à 11h40.

• Nicolas SEKKAKI, Chief Executive Officer, IBM France se prêtera au jeu des
  questions réponses le mardi 31 mai à partir de 15h20 sur le thème : LA RÉVOLUTION COGNITIVE
  • L'intelligence artificielle peut entrainer un choc des cultures lors de son
  intégration au sein de l'organisation énergétique : quels sont vos 1ers retours
  d'expérience sur le sujet ? Comment conduire le changement afin d'entrainer
  l'adhésion de tous ?
  • Quel impact va avoir l'IA sur le business model des utilities ? et utilisateurs ? Une
  nouvelle vague de disruption va-t-elle venir des technologies cognitives ?
  • Les technologies cognitives vont-elles permettre de relever le défi énergétique ?
  • Quels sont les chiffres clés aujourd'hui du déploiement de l'IA dans la filière
  énergétique ? où se situe la filière française vs Worldwild ?
  Par ailleurs, retrouvez Nicolas SEKKAKI le mardi 31 mai de 14h40 à 15h00 à la
  tribune du SUMMIT pour une conférence sur les « Systèmes cognitifs et
  intelligence artificielle : quelles perspectives pour l'énergie ? ».
  
  • David KINGHAM, Chief Executive, TOKAMAK ENERGY LTD prendra part au débat le 31 mai à partir de 16h00 sur le thème : THE NUCLEAR FUSION
  • Maitrisons-nous aujourd'hui la fusion nucléaire ?
  • Quels impacts aura la fusion nucléaire sur le futur du paysage énergétique ?
  • Le frein majeur au développement de la fusion nucléaire à l'échelle domestique
  est l'aspect sécurité : où en sommes-nous aujourd'hui ?
  • Est-il pertinent aujourd'hui de continuer à investir dans les EnR au regard des
  perspectives offertes par la fusion nucléaire ?
  David KINGHAM sera également à la tribune du SUMMIT le mercredi 1er juin de
  15h40 à 16h00 pour une conférence sur le thème : « Nuclear fusion : a race
  embraced by technology entrepreneurs and the giants of the new economy ».
  
  SMART ENERGIES est le nouveau rendez-vous incontournable dédié aux technologies et aux solutions intelligentes dans le secteur de l'énergie. Lancé en 2009, le congrès Smart Grids Paris devenu aujourd'hui SMART ENERGIES, réunit chaque année tous les acteurs du marché : fournisseurs d'électricité, gestionnaires du réseau, équipementiers électriques, entreprises IT, opérateurs télécoms, institutionnels, représentants de fédérations professionnelles, industriels, consommateurs industriels. Il offre aux professionnels de l'énergie et des technologies informatiques l'opportunité de découvrir les solutions qui dessinent le paysage énergétique de demain, un moyen également de s'informer, de benchmarker et d'échanger sur le marché en pleine expansion des smart grids.
  
  La nouvelle édition de SMART ENERGIES se tiendra les 31 mai et 1er juin 2016 à l'Espace Grande Arche de La Défense. Il se déclinera en deux événements se déroulant dans un même lieu en parallèle :

• SMART ENERGIES EXPO : une exposition technologique avec 75 exposants, des conférences opérationnelles et du netwokring.

• SAMART ENERGIE SUMMIT : des conférences stratégiques et prospectives dédiées à l'avenir du marché de l'énergie.

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Ce qu’a dit Virginie Schwarz sur l’AO autoconsommation PV lors du colloque Enerplan !

Virginie Schwarz, Directrice générale de l'énergie au MEDDE, a évoqué le futur appel d'offres autoconsommation PV lors du colloque national organisé par Enerplan :

Avec la loi de transition énergique, nous nous orientons sur un nouveau modèle de société. Deux éléments majeurs sont mis en exergue. En premier lieu, la place essentielle donnée aux énergies renouvelables. Les objectifs en la matière ont été détaillés filière par filière par l'arrêté PPI que la ministre a pris il y a quelques semaines. Cet arrêté donne la trajectoire jusqu'à 2023 (78 GW de renouvelable et 18 à 20 GW pour le photovoltaïque).

Pour atteindre cette augmentation, cela demande la plus forte mobilisation possible des opportunités sur le photovoltaïque à savoir à la fois sur les toitures en résidentiel, dans le tertiaire et l'industrie. Pour ce faire, un certain nombre d'actions de simplification réglementaire a déjà été mis en œuvre afin d'aller le plus vite possible. L'affichage du calendrier des appels d'offres annoncé par la ministre a également apporté davantage de visibilité aux professionnels.

Dans un deuxième temps, et c'est ce qui change aujourd'hui, c'est le rôle du consommateur. Ce dernier va désormais pouvoir prendre en main son destin énergétique (prosumer ou consom'acteur) que ce soit du côté de la production ou du côté de la réduction des consommations via les smartgrids. Ces deux idées se rejoignent d'ailleurs à travers la notion d'autoconsommation qui fait d'autant plus sens avec les baisses de coûts. La ministre qui souhaite accompagner et accélérer le mouvement annonce ce matin le lancement d'un appel d'offres spécifiquement dédié à l'autoconsommation de façon à disposer, avant l'été, d'un cahier des charges publié. Cet appel d'offres est volontairement ciblé sur les centres commerciaux et les grands bâtiments tertiaires, segments où existe la meilleure concordance entre la production et la consommation, qu'il soit question d'autoconsommation avec stockage ou sans stockage.

Cet appel d'offres a été étalonné à 50 MW de projets de 100 à 500 kWc avec une valorisation supplémentaire de l'électricité autoconsommée afin d'encourager cette tendance. L'objectif n'est pas d'inciter à la surconsommation ou à la production à tout prix. Le but est de réaliser un subtil équilibre entre une pertinente valorisation des kW produits sans pour autant stimuler une consommation excessive. Pour faciliter l'autoconsommation et sa mise en œuvre, le cahier des charges sera largement simplifié. A noter également la prochaine désignation des lauréats de l'appel d'offre photovoltaïque avec stockage dans les zones interconnectées là aussi pour une puissance de 50MW.

Le lancement de l'appel d'offre national autoconsommation entérinera donc la mise en place des dispositifs de soutien financier pour donner un coup d'accélérateur supplémentaire à une dynamique déjà en marche. Sans oublier une sécurisation du segment sur le plan juridique. A l'heure de la rédaction de l'appel d'offres, le ministère se met à la disposition des professionnels de la filière pour recevoir idées, propositions et suggestions sur la façon d'aller encore plus loin pour atteindre les objectifs fixés.