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Les objectifs de la PPI pour le développement des énergies renouvelables enfin dévoilés

« Le développement des énergies renouvelables est au cœur de la transition vers notre modèle énergétique du XXIème siècle, plus efficace et plus sobre, plus diversifié donc plus résilient, préservant la santé humaine et l'environnement et garantissant l'accès à l'énergie. Il crée les emplois et les activités de demain ». C'est par ces mots que Ségolène Royal, la Ministre de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer, en charge des Relations internationales sur le climat a annoncé les nouveaux objectifs de la PPI pour le développement des énergies renouvelables.

La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte fixe des objectifs ambitieux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, d'économies d'énergie et de diversification du mix énergétique : les énergies renouvelables doivent représenter 32 % de la consommation finale brute d'énergie en 2030. La ministre a ainsi confié que la première priorité pour la transition énergétique était, aux côtés de l'efficacité énergétique, le développement des énergies renouvelables. « J'ai décidé de publier sans attendre un arrêté définissant les nouveaux objectifs de développement des différentes filières à l'horizon 2023 afin de donner dès à présent une visibilité maximale aux investisseurs, sans attendre la publication de la PPE. L'arrêté que j'ai signé fixe des objectifs ambitieux à l'horizon 2023 » a-t-elle poursuivi.

Plus que tripler la puissance installée du parc solaire photovoltaïque

Les nouveaux objectifs contribueront à :

• augmenter de plus de 50 % la capacité installée des énergies renouvelables électriques par rapport à 2015, en la portant à 71 à 78 GW contre 43 aujourd'hui ;

• plus que doubler la puissance installée des éoliennes terrestres ;

• plus que tripler la puissance installée du parc solaire photovoltaïque ;

• plus que doubler la puissance installée pour la production d'électricité à partir de bois-énergie

• valoriser le potentiel de la France pour les énergies renouvelables en mer :

- les objectifs en puissance installée en 2023 sont fixés à 3 000 MW pour l'éolien en mer posé et à 100 MW pour les énergies marines renouvelables (EMR, éolien flottant, hydrolien)

-En outre, l'ambition pour le volume des projets qui auront été attribués par appel d'offres et seront donc en cours de réalisation en 2023 est portée jusqu'à 6 000 MW pour l'éolien en mer posé et jusqu'à 2 000 MW pour les EMR, en fonction du retour d'expérience des premiers projets, des concertations locales et des conditions de prix.

Augmentation de plus de 80 % de la production de chaleur à partir de solaire thermique

Il est également question d'augmenter de plus de 50 % la production de chaleur renouvelable, par rapport à 2014, à partir de :

• l'augmentation de plus de 20 % de la production de chaleur à partir de biomasse,

• la multiplication par plus de 7 de la production de chaleur à partir de biogaz, issu de
  méthanisation

• la multiplication par plus de 4 de la production de chaleur à partir de géothermie

• l'augmentation de plus de 75 % de la production de chaleur à partir de pompes à chaleur

• l'augmentation de plus de 80 % de la production de chaleur à partir de solaire thermique
  
  • multiplier par trois la quantité de chaleur et de froid renouvelables et de récupération livrée par les réseaux.
  • Injecter dans le réseau de gaz 8 Térawatt-heure de biogaz issu de la méthanisation, et soutenir le développement du bioGNV (gaz naturel véhicule) à hauteur de 20 % des consommations de GNV en 2023.
  
  Soutenir le développement de 1000 kilomètres de route solaire
  
  Toutes les filières et toutes les énergies sont mobilisées pour accélérer fortement le développement des énergies renouvelables. Les actions immédiates que la ministre désire mettre en place :
  
  • Sécuriser les appels d'offres biomasse/biogaz lancés récemment
  • Lancer de nouveaux appels d'offres pour les énergies renouvelables électriques : biomasse,
  méthanisation, éolien en mer et petite hydroélectricité
  • Soutenir le développement de 1000 kilomètres de route solaire
  • Renforcer le soutien aux projets de chaleur renouvelable, grâce au doublement du Fonds chaleur
  
  • Développer l'innovation en soutenant la recherche et développement, plus de 500 M€ ont déjà été engagés dans le cadre du programme des investissements d'avenir
• - 10 projets lauréats de l'appel à projets « Instituts pour la Transition Energétique édition 2015 », pour le développement des énergies marines renouvelables : 10 M€ d'investissement
  - NEPTHYD et NORMANDIE HYDRO sont 2 projets sélectionnés dans le cadre de l'appel à manifestation d'intérêts (AMI) « fermes pilotes hydroliennes ». Ils bénéficient d'un soutien de 103M€, pour un montant de projet de 210 M€ sur 20 ans.
  
  « Les objectifs que j'ai fixés pour l'éolien terrestre et le solaire photovoltaïque contribueront à créer près de 40 000 emplois d'ici 2023. Dans la filière de la biomasse, plus de 6 000 emplois ont été créés par les soutiens du Fonds chaleur » affirme la ministre.
  
  Accélérer les appels d'offres pour le photovoltaïque
  
  La loi de transition énergétique se met ainsi au service du développement rapide des énergies renouvelables avec à la clé une baisse du recours aux centrales à charbon : hors hydroélectricité, la production des énergies renouvelables a augmenté de plus de 23 % en 2015, avec 1000 MW de nouvelles capacités éoliennes et 900 MW de nouvelles capacités solaires (Bilan électrique pour 2015, publié par RTE). Parmi les actions attendues :
  
  • Nouvelle prime de soutien aux énergies renouvelables électriques et nouveaux appels d'offre : l'électricité sera vendue directement sur le marché tout en bénéficiant d'une prime complémentaire proportionnelle à l'énergie produite.
  
  • Accélérer les appels d'offres pour le photovoltaïque :
  o 250 lauréats de l'appel d'offres pour des installations solaires de grande puissance (plus de 250 kWc), avec une puissance totale, initialement fixée à 400 MW, relevée à 1100 MW. Selon le Syndicat des énergies renouvelables, le doublement récent de l'appel d'offres photovoltaïque va générer 1 milliard d'euros d'investissements et plus de 5000 emplois ;
  o en mars 2016, 349 lauréats de la première tranche de l'appel d'offres, lancé en 2015, pour développer les installations photovoltaïques de moyenne puissance (100 à 250 kilowatts crête) sur bâtiments et sur ombrières de parking, avec doublement de la puissance de chacune des trois tranches de l'appel d'offres, portée de 40 MW à 80 MW.
  
  • Favoriser le développement de l'éolien :
  o quatre zones propices au développement des fermes pilotes pour éoliennes flottantes sont identifiées, dans trois régions différentes : Bretagne, Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte d'Azur (juillet 2015). Août 2015 : appel à projets pour accompagner la réalisation de fermes pilotes en mer d'éoliennes flottantes (constituées de 3 à 6 éoliennes) en conditions réelles d'exploitation en Méditerranée ;
  o troisième appel d'offres sur l'éolien en mer sur une zone au large de Dunkerque, soutenue par les élus du territoire, en avril 2016 ;
  o Selon le syndicat professionnel France énergie éolienne : plus de 2000 emplois ont été créés dans la filière en 2014.
  
  • Développer la méthanisation : appel à projets 1500 méthaniseurs lancé en septembre 2014 (210 projets soutenus en deux ans). En 2016, le tarif d'achat de l'électricité produite en cogénération par les installations de méthanisation existantes est revalorisé, pour améliorer l'équilibre économique des méthaniseurs, principalement exploités par des agriculteurs, et donner des bases solides au développement de cette filière. Les méthaniseurs de moins de 500 kW sont soutenus par un tarif d'achat de l'électricité garanti pendant 20 ans.
  
  • Novembre 2015 : annonce pour la première fois d'un calendrier pluriannuel de lancement d'appels d'offres de soutien aux ENR permettant de donner aux industriels la visibilité dont ils ont besoin.
  
  • Multiplier les réseaux de chaleur : doublement du fonds chaleur de l'Ademe. Soutien de 400 M€ à 733 projets en deux ans.
  
  
  
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  Les chiffres clés de l'action de Ségolène Royal en faveur des énergies renouvelables
  400 territoires à énergie positive pour la croissance verte
  +25 % d'énergies renouvelables
  250 centrales photovoltaïques
  x2 (doublement du) nombre de voitures électriques
  30 % de crédit d'impôt transition énergétique
  +15 000 emplois verts : +8 000 emplois dans l'isolation, +2 000 emplois dans l'éolien, perspective de+5 000 emplois dans le solaire
  50 start-up de la green tech
  
  Encadré
  
  Chiffres clés Programmes des investissements d'avenir (au 1er mars 2016)
  
  • Programme Véhicules et transports du futur (véhicules routiers, ferroviaire et maritime)
  - 202 projets soutenus
  - 643,7 M€ d'aides financières
  • Démonstrateurs de la transition énergétique et écologique (Énergies renouvelables,
  Réseaux électriques intelligents, Économie circulaire, bâtiments ; stockage de l'énergie, eau et biodiversité, industrie et agriculture)
  - 147 projets soutenus
  - 970,2 M€ d'aides financières
  • Depuis 2015 accélération et simplification des procédures: 3 mois de délai entre dépôt du dossier et décision de soutien.

ENGIE signe des contrats d’énergie avec l’Égypte

À l'occasion de la visite officielle du président de la République française François Hollande en Égypte, Isabelle Kocher, Directeur Général Délégué d'ENGIE, en charge des Opérations, a signé aujourd'hui dans le pays deux contrats d'énergie. Un premier accord de coopération a été signé avec la National Renewable Energy Association (NREA) et l'Egyptian Electricity Transport Company (EETC) pour poursuivre le développement des énergies renouvelables.

Dans le pays, ENGIE et ses partenaires mènent déjà plusieurs projets relatifs aux énergies renouvelables, notamment le financement, la construction, l'exploitation et la maintenance de projets solaires photovoltaïques (2 x 50 MW) à Benban, encadrés par un dispositif de tarif d'achat, le parc éolien « Ras Ghareb » de 2 x 50 MW (avec tarif d'achat) ou encore le complexe « West of Nile » pour lequel ENGIE a été présélectionné pour la construction et l'exploitation (Build-Own-Operate) de projets éoliens, solaires photovoltaïques et de solaire à concentration.

Tous ces projets font partie du programme du Gouvernement égyptien qui vise à promouvoir le développement de l'électricité d'origine renouvelable et à porter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique à 20 % en 2022. Il permettra également de réduire la tension entre la demande et l'offre d'électricité en Égypte et de diversifier les sources d'énergie du pays.

Le 18 avril, ENGIE et la société nationale égyptienne EGAS, sous l'égide du Ministère égyptien du Pétrole et des Ressources minérales, ont également signé un contrat de coopération portant sur l'importation de GNL en Égypte. Partenaire de longue date de l'industrie gazière locale, ENGIE contribuera ainsi à approvisionner le marché égyptien en gaz.

En Egypte, ENGIE développe aussi des activités de services à l'énergie et des offres pour les villes durables, s'inscrivant notamment dans le cadre des programmes du gouvernement pour le « Nouveau Caire » et le nouvel aménagement urbain de la région du Canal de Suez. Par ailleurs, ENGIE et ses partenaires Orascom et Toyota Tsusho ont un projet de construction et exploitation d'un parc éolien de 250 MW dans le Golfe de Suez.

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Bretagne et Pays de La Loire : lancement du projet SMILE les premiers réseaux électriques intelligents de l'Ouest

Lauréats en mars dernier de l'appel à projets national sur les réseaux électriques intelligents, les porteurs de SMILE (SMart Ideas to Link Energies) ont rendez-vous, vendredi 22 avril prochain à Lorient, pour lancer leurs premières actions. Cette journée réunira les 160 partenaires publics et privés impliqués dans ce projet de coopération interrégionale original, porté par la Bretagne et les Pays de la Loire1. A l'horizon 2020, SMILE doit faire de l'Ouest de la France le territoire pionnier pour le développement, à grande échelle, des réseaux électriques intelligents.

Ensemble, les territoires concernés par SMILE pèsent lourd : 3,4 millions d'habitants, deux Régions impliquées, quatre départements (Ille-et-Vilaine, Morbihan, Loire-Atlantique et Vendée), plusieurs îles, les deux métropoles de Nantes et Rennes dont les consommations électriques croissent en permanence, une production EnR en progression et le plus fort potentiel de développement, en France, d'énergies marines.

A la croisée des transitions énergétique et numérique, les réseaux électriques intelligents (ou smart-grids) apporteront demain des solutions à ce territoire pionnier, représentatif de différentes situations énergétiques, pour intégrer et stocker les énergies renouvelables, maîtriser et agir au quotidien sur les consommations d'électricité, développer les mobilités durables et l'usage des véhicules verts, sécuriser aussi les réseaux et l'approvisionnement en électricité, qui demeure fragile en Vendée comme en Bretagne.

Au-delà des deux premiers démonstrateurs en service, Solenn à Lorient et Smart Grid Vendée, 17 projets de territoire se dessinent, mobilisant dès à présent une centaine d'entreprises pour la mise en œuvre d'outils innovants à échéance 2017-2020. Cette dynamique nouvelle laisse d'ores et déjà entrevoir l'émergence d'une véritable filière industrielle, porteuse d'investissements (240 M€) et d'emplois (10 000 directs ou induits).

L’autoconsommation solaire arrive aussi dans les logements collectifs

L’engouement pour l’autoconsommation n’est plus à démontrer. Les Européens plébiscitent cette technique. C’est le cas depuis très longtemps en Allemagne, ou la totalité des nouvelles installations domestiques donnent la priorité à cette technique, en Italie de très nombreuses centrales ont vu le jour dans le secteur tertiaire et en Espagne, où le marché est très actif, malgré un décret qui promet la mise en place d’un « impôt sur le soleil » et encourage les Espagnols à ne pas déclarer leurs réalisations. En France, malgré l’absence d’un cadre juridique clair et d’un dispositif d’aide, les installations se multiplient sans toujours respecter les règles de l’art. Les pouvoirs publics devraient rapidement combler ce vide, au moins pour le secteur domestique. Dans le domaine des installations collectives, la sortie de l’appel à projets, annoncé par la ministre au début de l’année 2015, serait imminente…

On se pose souvent la question de savoir si la production d’électricité solaire en autoconsommation est applicable au secteur des logements collectifs.  Tecsol travaille depuis très longtemps sur des solutions qui pour être appliquées demandent toutefois quelques évolutions réglementaires qu’il serait utile d’engager sans tarder.

Le principe est simple. Comme on peut le voir sur le schéma ci-contre, les logements collectifs sont généralement raccordés à une « colonne montante » et un compteur géré par ERDF est installé dans chaque logement. Le principe de l’autoconsommation collective consiste à injecter sur cette colonne montante l’électricité produite par une installation solaire situé en toiture. Elle sera dimensionnée de telle sorte que toute l’électricité solaire soit absorbée par les logements, sans injection sur le réseau. Il ne restera plus à ERDF qu’à répartir cette électricité solaire entre les différents logements (selon une clé de répartition à choisir) et diminuer ainsi la valeur de l’index de chaque compteur.

La question qui vient immédiatement à l’esprit est la suivante : l’électricité solaire doit-elle payer le TURPE (transport et taxes diverses), alors qu’elle n’emprunte pas à proprement parler le réseau public. C’est bien sûr sur cette épineuse question que devra porter la discussion qui s’ouvre.  De nombreux projets sont à l’étude, en particulier pour des organismes d’HLM et sur des copropriétés. L’intérêt pour les défenseurs du solaire est évident, une installation collective d’une certaine taille présente un coût unitaire inférieur à celui d’une installation domestique, alors que l’électricité que l’on remplace est au même prix (tarif bleu). La rentabilité des projets collectifs s’en trouvera donc améliorée.

Si vous souhaitez examiner la faisabilité de ce dispositif d’autoconsommation sur vos ensembles de logements, n’hésitez pas à contacter Tecsol ([email protected] et téléphone : 04 68 68 16 40)  

ECM Technologies reprend les actifs de SEMCO Engineering et IRYSOLAR

Début avril, le groupe ECM Technologies soutenu par ses investisseurs institutionnels (BPI France) et financiers (SIPAREX, CAPIDA, InnovaFonds, RDD), à travers sa filiale spécialisée dans les énergies renouvelables ECM Greentech, a repris les actifs et une partie du personnel des sociétés SEMCO Engineering, IRYSOLAR, Qualiflow-Therm dont la filiale singapourienne SEMCO PTE. Les activités de ces trois sociétés sont regroupées dans une nouvelle entité SEMCO Technologies dans les sites historiques à Montpellier.

Le groupe ECM Technologies emploie désormais plus de 300 personnes, pour un chiffre d'affaires de près de 90M€ dont plus de 80% à l'international. Spécialisé dans la conception, la fabrication et la commercialisation de fours industriels de haute technologies jusqu'à la réalisation d'usines clés en main, ECM est présent dans des secteurs industriels variés tels que l'automobile, le photovoltaïque, l'aéronautique, le nucléaire ou le médical.

Les filiales internationales (Singapour, USA, Chine, Inde, Kazakhstan, Abu Dhabi et bientôt Allemagne, Russie et Mexique) permettent d'assurer un service de proximité aux clients tant sur le plan technique que commercial pour l'ensemble des sociétés du groupe. ECM Greentech, positionnée sur le marché des énergies renouvelables et du stockage d'énergies, en intégrant SEMCO Technologies, devient le leader français et un acteur mondial dans les équipements pour le photovoltaïque sur l'ensemble de la chaine de valeur du lingot à la cellule. Par ailleurs, grâce à cette acquisition, le groupe ECM se diversifie dans les composants pour l'électronique (Chucks) et pour les gaz à haute pureté.

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Transat Bakerly : IMERYS Toiture au départ avec Phil Sharp et son « Green » voilier

Nouveau défi lancé pour IMERYS Toiture, le leader français de la tuile terre cuite et spécialiste de solutions pour toits et façades, qui accompagne, le skippeur Phil Sharp pour le départ de la Transat Saint-Malo / Plymouth / New-York. Un soutien qui initie une belle aventure humaine et sportive pour le skippeur qui prendra le départ de Saint-Malo Samedi 23 avril. A bord de son voilier Class 40 particulièrement novateur en matière de développement durable, Phil Sharp devra atteindre au plus tôt Plymouth pour remporter le prologue de ce challenge exaltant.

Le voilier « green », une solution d'avenir

Pour concourir à cette Transat, Phil Sharp naviguera à bord du Class 40 « Green », un voilier « décarboné » économe en énergie grâce à son système de batterie Lithium-Ion et à la pose de panneaux photovoltaïques destinés à l'alimentation du bateau en énergie verte. Ce voilier nouvelle génération est en accord avec les enjeux du développement durable et responsable a tout de suite séduit IMERYS Toiture, toujours en recherche de création de solutions d'avenirs.

« Je suis fier de ce partenariat qui témoigne de l'engagement permanent d'IMERYS Toiture à développer des solutions vertes, durables pour la société de demain et pour le secteur du bâtiment en particulier. Nos sites de production sont à leur façon dans la course aussi pour réduire les consommations en eau, en énergie et optimiser la gestion des ressources et des matières premières » se félicite Pierre Jonnard, Président d'IMERYS TC.

Tout commence par un autre regard

Ce nouveau partenariat engagé avec le sport de compétition « green » répond à la nouvelle stratégie de performance et au nouveau positionnement de marque d'IMERYS Toiture. En prenant le départ de la Transat Bakerly, IMERYS Toiture s'ouvre désormais à de nouveaux horizons et poursuit sa stratégie développement, dans l'affirmation de ses valeurs d'innovation, collectives et humaines. Le départ de Saint-Malo n'est que le début du challenge pour IMERYS Toiture. Au mois de Juillet, lors de la course retour Québec Saint-Malo, ce même voilier IMERYS se préparera pour relever un nouveau challenge ambitieux.

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Etat des lieux du label Effinergie

95 opérations ont déposé une demande de certification Bepos-Effinergie 2013. Au total, 1 230 logements et 302 226 m² de tertiaire sont concernés par cette certification. Ces opérations sont principalement présentes en Région Ile de France (32%), Auvergne-Rhône-Alpes (14%) et Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes (13%). En parallèle, le label Effinergie+ regroupe 668 opérations en France, soit près de 25 000 logements et 1 Million m² de tertiaire. Depuis 2012, le nombre de demandes suit une progression exponentielle dans le secteur tertiaire.

En rénovation, plus de 95 000 logements et 2,7 millions de m² de tertiaire sont concernés par une certification BBC-Effinergie Rénovation. Le nombre de projets rénovés en tertiaire a doublé en 2015 pour atteindre le niveau de 2011. Le marché de la rénovation basse consommation demeure ciblé. En effet, il concerne des bureaux (80% des opérations), situés en région Ile de France (86% de la surface nationale rénovée) avec une maitrise d'ouvrage privée (85% des opérations).

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Terrawatt accueille de nouveaux membres fondateurs

Dans une déclaration publique au cours de la table ronde «Trillion Dollar Opportunity» de l'Initiative Terrawatt (TWI)/ Confederation of Indian Industry (CII) / Alliance Solaire Internationale (ISA), le 22 avril à New York, Isabelle Kocher, Présidente de l'Initiative Terrawatt, s'est réjouie qu'Iberdrola, Schneider Electric et Total rejoignent TWI en qualité de nouveaux membres fondateurs. « L'Initiative Terrawatt est très heureuse d'accueillir de nouveaux partenaires. En rejoignant aujourd'hui ENGIE et Solairedirect, Iberdrola, Schneider Electric et Total démontrent leur position de leader et leur engagement à jouer un rôle décisif dans le nouveau monde de l'énergie. Je les remercie pour l'expertise et l'empreinte internationale qu'ils apportent à notre organisation », a déclaré Isabelle Kocher.

L'Initiative Terrawatt a été lancée pendant la COP21 afin de répondre à l'appel de l'Alliance Solaire Internationale (ISA) pour développer 1 000 GW de production d'énergie solaire additionnelle d'ici 2030. Elle a pour but de promouvoir l'énergie solaire, d'engager et de structurer le dialogue avec les gouvernements et les organisations internationales, ainsi que de créer les meilleures conditions d'investissement pour le développement de capacités supplémentaires de production d'énergie solaire, à hauteur de 1 000 milliards de dollars.

L'Initiative Terrawatt a pour but de fédérer les dirigeants des secteurs privés de l'industrie solaire, électrique, de la finance et des secteurs grands consommateurs d'énergie partageant la vision de l'énergie solaire comme solution clé pour répondre aux besoins en énergie, aux objectifs de développement durable, à la lutte contre le changement climatique. TWI souhaite ouvrir la voie à un dialogue avec les gouvernements et les régulateurs afin de structurer un solide marché mondial de l'énergie solaire compétitive, efficace, sécurisé et durable.

Ignacio Galán, Président-directeur général d'Iberdrola, a déclaré : «Atteindre les objectifs définis par l'Accord de Paris, signé aujourd'hui aux Nations Unies, ne sera possible que si nous incluons toutes les énergies propres dans l'équation, en particulier celles qui sont assez matures et compétitives pour apporter des solutions à un prix raisonnable comme l'hydraulique, l'éolien et le solaire, avec un accès à des financements compétitifs. »

« Schneider Electric est engagé dans le développement de l'énergie solaire partout dans le monde, commente Jean-Pascal Tricoire, Président-directeur général de Schneider Electric. C'est avec plaisir que nous rejoignons, en tant que membre fondateur, l'initiative Terrawatt. Fournisseur de technologies et leader de la transition énergétique, nous contribuerons notamment à réduire les risques sur les projets, grâce à des solutions innovantes, normalisées et rentables pour l'énergie solaire. De plus, nous nous appuierons sur notre expertise pour contribuer à définir des axes d'innovation afin d'assurer une intégration optimisée de l'énergie solaire, répondant aux besoins réels des habitants et des communautés à travers le monde. »

« Notre ambition est de devenir la major de l'énergie responsable en contribuant notamment au développement des énergies renouvelables. Nous sommes convaincus que le solaire est l'une des solutions pour répondre à une demande en électricité croissante, notamment en Afrique, ainsi que pour lutter contre le changement climatique. C'est pourquoi nous rejoignons aujourd'hui l'Initiative Terrawatt qui vise à promouvoir le déploiement d'une énergie solaire compétitive dans le monde entier », déclare Patrick Pouyanné, Président-directeur général de Total.

Au cours de la table ronde, des partenariats ont été signés pour accélérer le financement global de l'énergie solaire et pour coopérer dans la création d'emplois dans le secteur solaire. « Fournir au monde une énergie solaire propre et compétitive aura de nombreux bénéfices socio-économiques, en particulier en termes d'emploi et de développement d'activités dans les pays qui déploieront des plans ambitieux et donneront un cadre simplifié et stable à l'industrie », a déclaré Isabelle Kocher, Présidente de l'Initiative Terrawatt.
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Les grandes centrales photovoltaïques à l’honneur de la prochaine édition d’Intersolar Europe

Partout dans le monde, le photovoltaïque (PV) est en plein essor et les grandes centrales photovoltaïques d'une puissance minimale de 60 mégawatts (MW) en particulier ne font que renforcer cette évolution. L'édition 2016 du salon Intersolar Europe sera consacrée aux toutes dernières innovations technologiques et aux tendances les plus prometteuses directement au cœur du marché le plus important. En 2015, la puissance totale installée sur le Vieux Continent a progressé pour frôler la barre des 100 gigawatts. L'Europe constitue ainsi de fait le principal marché pour l'exploitation, la maintenance et la réparation des centrales photovoltaïques. Véritables concentrés d'expertise, Intersolar Europe et son cycle de conférences Intersolar Europe Conference présenteront toute la chaîne de valeur des grandes centrales PV : de leur financement à leur exploitation et leur maintenance. Les innovations les plus récentes telles que l'entretien au moyen de drones et de robots seront également au centre de toutes les attentions.

La filière photovoltaïque connaît un essor sans précédent : notamment les grandes centrales de 60 MW et plus sont particulièrement compétitives. Actuellement, leur coût de revient du courant est compris entre 0,05 et 0,08 dollar le kilowattheure. De nouveaux modèles commerciaux s'affranchissant des tarifs de rachat créent des opportunités d'investissement attractives. Le rendez-vous annuel des professionnels du photovoltaïque Intersolar Europe (22–24 juin 2016) et la série de conférences qui l'accompagne Intersolar Europe Conference (21–22 juin 2016) seront une nouvelle fois l'occasion de mettre en lumière les dernières évolutions technologiques, les modèles de financement les plus innovants et tout ce qui touche le développement, l'exploitation et la maintenance des projets photovoltaïques.

Exploitation et maintenance en très forte croissance

L'exploitation et la maintenance des grandes centrales photovoltaïques sont des activités coûteuses : au fil du temps, les installations s'encrassent et des microfissures peuvent se former. Pour en faciliter l'exploitation économique, il est nécessaire de réaliser des enquêtes et de procéder en permanence à un suivi. Selon une étude des cabinets de conseil et d'analyse des marchés GTM Research et Solichamba Consulting, le marché mondial de l'exploitation - maintenance des centrales photovoltaïques devrait représenter 488 GW en 2020, soit une hausse sensible par rapport aux 133 GW enregistrés en 2015.

Le salon et la conférence constitueront le point de convergence des experts, développeurs de projets et entreprises spécialisées qui viendront partager leur expertise sur les modalités d'accès à ce marché en plein boom. Avec 100 GW, l'Europe se détache en termes de puissance installée. Précurseur de la révolution solaire, le Vieux Continent demeure le principal marché pour l'exploitation, la maintenance et la réparation de centrales photovoltaïques et une région d'excellence reconnue pour le savoir-faire de ses entreprises et de ses experts.

État de l'art et dernières tendances
La gestion opérationnelle, la maintenance et l'automatisation de la maintenance seront au cœur de l'édition 2016 de l'Intersolar Europe Conference. La session « PV Power Plants: Asset Management » (21 juin, 9 h, Salle 14C) traitera de l'optimisation de la rentabilité des centrales PV par la centralisation de la gestion d'exploitation et de la maintenance. Outre la gestion technique, de nombreux autres aspects importants contribuent à garantir le fonctionnement optimal d'une centrale. Au centre de cette session figurent non seulement la croissance des activités liées aux services de gestion d'actifs de la filière photovoltaïque, mais aussi la communication avec le gestionnaire du réseau afin de respecter la législation, le reporting des études de financement et la gestion des prestataires externes, par exemple.

La fiabilité de la gestion technique et de la maintenance minimise les temps d'immobilisation et maximise la production énergétique. La session « PV Power Plants: Operation & Maintenance » abordera la surveillance des installations et l'analyse des données afin d'optimiser le dépistage des pannes (21 juin, 11 h, salle 14C). L'automatisation de l'exploitation et de la maintenance est en effet primordiale pour gagner en efficacité. La session « PV Power Plants: The Rise of Drones & Robots » expliquera comment raccourcir sensiblement les délais d'inspection des installations à l'aide de drones, notamment au moyen de drones munis de caméras thermographiques pour la prise d'images thermographiques aériennes. Autre thématique : l'utilisation de robots nettoyeurs pour augmenter la production énergétique tout en réduisant les coûts (21 juin, 14 h 30, salle 14C).

Au sein du forum de l'innovation et des applications, une matinée est en outre entièrement consacrée à l'exploitation et à la maintenance des installations photovoltaïques (23 juin, 10 h 30).

Marché mondiale du photovoltaïque : 65 GW de nouvelles capacités raccordées en 2016
Selon le cabinet d'analyse des marchés IHS, la filière photovoltaïque raccordera plus de 65 GW cette année et franchira ainsi allègrement la barre des 300 GW de puissance installée. Selon les calculs de l'Agence internationale de l'énergie, le chiffre d'affaires de la filière pour 2014 s'est établi à 82 milliards de dollars. Il demeure relativement stable par rapport à l'année précédente puisque le marché a progressé alors que les prix moyens chutaient. En 2014, le photovoltaïque a couvert près de 1,1 % de la demande mondiale d'électricité. Dans 13 pays, notamment l'Australie et le Japon, plus de 2 % de la production électrique sont issus du solaire photovoltaïque.

L'édition 2016 d'Intersolar Europe sera aussi l'occasion de présenter les tout derniers chiffres : l'association européenne des professionnels de la filière SolarPower Europe publiera en effet la nouvelle édition du son rapport « Global Market Outlook ». Il permettra de prendre connaissance des prévisions à cinq ans, d'analyser certains marchés et d'évaluer les facteurs de croissance actuels et futurs. Intersolar Europe 2016 aura lieu du 22 au 24 juin à la Messe München.
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Journée Technologique chaleur industrielle le 10 mai à Toulouse

Le pôle de compétitivité DERBI, l'Ademe et Madeeli organisent une journée technologique consacrée à la chaleur solaire pour les professionnels de l'industrie agro-alimentaire (IAA). La chaleur est un enjeu stratégique pour les industriels de l'agroalimentaire. Une meilleure gestion de la chaleur industrielle augmente les performances énergétiques des sites et des procédés industriels, mais constitue aussi un vecteur de compétitivité pour les entreprises.

Au programmes de cette journée : présentation d'études nationales sur la maturité énergétique et les solutions technologiques pour l'industrie agroalimentaire, les retours d'expérience des industriels, l'optimisation des process de chaleur, la récupération de chaleur fatale, la substitution de chaleur via l'apport des énergies renouvelables thermiques avec la mise en place d'une installation de solaire thermique sur un chai de LA MARTINIQUAISE / Bourdouil (fabrication de muscat doré). Sans oublier les pitchs d'entreprises : solutions innovantes pour gérer la chaleur industrielle et les dispositifs d'accompagnement aux économies d'énergie en agro-alimentaire.

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