L’engouement pour l’autoconsommation n’est plus à démontrer. Les Européens plébiscitent cette technique. C’est le cas depuis très longtemps en Allemagne, ou la totalité des nouvelles installations domestiques donnent la priorité à cette technique, en Italie de très nombreuses centrales ont vu le jour dans le secteur tertiaire et en Espagne, où le marché est très actif, malgré un décret qui promet la mise en place d’un « impôt sur le soleil » et encourage les Espagnols à ne pas déclarer leurs réalisations. En France, malgré l’absence d’un cadre juridique clair et d’un dispositif d’aide, les installations se multiplient sans toujours respecter les règles de l’art. Les pouvoirs publics devraient rapidement combler ce vide, au moins pour le secteur domestique. Dans le domaine des installations collectives, la sortie de l’appel à projets, annoncé par la ministre au début de l’année 2015, serait imminente…
On se pose souvent la question de savoir si la production d’électricité solaire en autoconsommation est applicable au secteur des logements collectifs. Tecsol travaille depuis très longtemps sur des solutions qui pour être appliquées demandent toutefois quelques évolutions réglementaires qu’il serait utile d’engager sans tarder.
Le principe est simple. Comme on peut le voir sur le schéma ci-contre, les logements collectifs sont généralement raccordés à une « colonne montante » et un compteur géré par ERDF est installé dans chaque logement. Le principe de l’autoconsommation collective consiste à injecter sur cette colonne montante l’électricité produite par une installation solaire situé en toiture. Elle sera dimensionnée de telle sorte que toute l’électricité solaire soit absorbée par les logements, sans injection sur le réseau. Il ne restera plus à ERDF qu’à répartir cette électricité solaire entre les différents logements (selon une clé de répartition à choisir) et diminuer ainsi la valeur de l’index de chaque compteur.
La question qui vient immédiatement à l’esprit est la suivante : l’électricité solaire doit-elle payer le TURPE (transport et taxes diverses), alors qu’elle n’emprunte pas à proprement parler le réseau public. C’est bien sûr sur cette épineuse question que devra porter la discussion qui s’ouvre. De nombreux projets sont à l’étude, en particulier pour des organismes d’HLM et sur des copropriétés. L’intérêt pour les défenseurs du solaire est évident, une installation collective d’une certaine taille présente un coût unitaire inférieur à celui d’une installation domestique, alors que l’électricité que l’on remplace est au même prix (tarif bleu). La rentabilité des projets collectifs s’en trouvera donc améliorée.
Si vous souhaitez examiner la faisabilité de ce dispositif d’autoconsommation sur vos ensembles de logements, n’hésitez pas à contacter Tecsol ([email protected] et téléphone : 04 68 68 16 40)