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Perpignan, « capitale régionale des énergies renouvelables »? La future présidente Carole Delga y pense...

Le journal l’Indépendant a rencontré la future présidente de la toute nouvelle Région, réunissant Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. L’occasion pour la journaliste Frédérique Michalak de questionner Carole Delga sur les énergies renouvelables, qui constituent un des quatre axes principaux de nouvelle majorité régionale. Voici la retranscription du passage consacré aux renouvelables :

« L’idée, impulsée par le Perpignanais André Joffre, président du pôle de compétitivité Derbi (développement des énergies renouvelables), de faire de Perpignan la «capitale régionale des énergies renouvelables» (L’Indépendant du 2 juillet) n’était pas arrivée jusqu’aux oreilles de Carole Delga. Mais, depuis hier, elle assure y penser. «C’est un travail que l’on mènera avec ma vice-présidente chargée des énergies renouvelables, a-t-elle immédiatement réagi. Et j’aurais plaisir à rencontrer le président du pôle Derbi avec Agnès».

Agnès Langevine donc qui, elle, en avait bien eu vent, affirmait hier qu’elle s’«appuierai (t) sur le pôle Derbi en particulier» dans sa mission régionale et que «tout le pôle Derbi sera central». Certes, mais pour ce qui est de l’ambition d’André Joffre de faire de Perpignan, ville moyenne dans cette grande région, sa «capitale verte»? «Je ne peux pas encore répondre à cela car je ne sais pas où sera implantée la direction régionale de l’Environnement, mais on en discutera», a-t-elle conclu en rappelant qu’elle n’était «pas encore élue vice-présidente». Question de jours donc puisque ce sera le cas le 4 janvier. André Joffre imagine Perpignan accueillant «à la fois les services de l’État, l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) et les services dédiés de la Région, comme la direction de l’Environnement». Son vœu sera-t-il exaucé en 2016 ? Il permettrait en tout cas de donner une visibilité immédiate à la ville et au département. F. M. »

Le site du journal l'Indépendant

Nouvelle initiative de chercheurs en faveur du photovoltaïque en couche mince

A la suite à la COP21, une initiative internationale de la communauté CIGS a été rendu publique. Il s’agit d’une communauté de chercheurs travaillant plus particulièrement sur le photovoltaïque en couche mince. Le sigle CIGS (pour « cuivre, indium, gallium et sélénium ») désigne à la fois, la technique d'élaboration des cellules photovoltaïques (à couches minces et hautes performances) et le matériau semi-conducteur fait d'un alliage permettant de réaliser de telles cellules.

Les chercheurs - dont Daniel Lincot, directeur de recherche au CNRS (photo), qui représente la France - travaillent depuis plusieurs mois ensemble sur le développement de cette technologie.

Ils ont rédigé à cet effet une « livre blanc » (en anglais, téléchargeable ici) et ont développé un site web dédié (www.cigs-pv.net) .

Pour Daniel Lincot « cette initiative est tout à fait exceptionnelle et traduit la volonté d'engager des collaborations internationales pour accélérer l'innovation dans le domaine du photovoltaïque, en particulier dans le domaine des technologies émergentes comme le CIGS ». Les signataires sont issus de nombreux pays, des centres de R&D et des entreprises.

Les modules à couche mince Solar Frontier s'intègrent pour la première fois aux suiveurs à un axe de Grupo Clavijo

La société multinationale japonaise Solar Frontier, grâce à un accord stratégique avec la société espagnole Grupo Clavijo, a commencé à intégrer ses derniers panneaux à couche mince aux systèmes de suiveurs solaires à un axe. C'est la première fois que cette intégration se fait avec succès. Grâce à cette collaboration, les projets réalisés avec ces deux technologies de pointe obtiennent une plus grande efficacité globale au niveau des installations où elles sont présentes.

Parmi les projets récents exécutés conjointement aux États-Unis, on distingue les 18,7 MW de Morelos in Lost Hills, Californie, avec le modèle de suiveur SP-1000 et les 22 MW de Calipatria, Californie, qui utilise également le modèle SP-1000. De plus, toujours en 2015, Grupo Clavijo a installé 3,4 MW à Fresno, Californie (projet de cogénération). L'entreprise espagnole, qui atteindra cette année 1 GW de puissance installée, travaille sur différents projets qui atteindront 400 MW pour l'année 2016 aux États-Unis, du fait du dynamisme du marché solaire photovoltaïque américain.

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Enquête européenne sur les pratiques de l’industrie solaire chinoise : 21 fabricants taiwanais en passe d’être disculpés

L’enquête lancée en mai dernier par la Commission européenne sur d’éventuels contournements des droits de douane européens par l’industrie solaire chinoise via des entreprises taïwanaises suit son cours. Elle devrait permettre de disculper au moins 21 fabricants taïwanais de panneaux solaires, a indiqué hier le ministère de l’Économie taïwanais.

Depuis le mois de mai dernier, Bruxelles a en effet ouvert une enquête sur l’industrie solaire chinoise, accusée par des entreprises de l’Union européenne de faire transiter certains de ses produits par Taïwan et par la Malaisie pour ne pas payer les droits de douane anti-dumping auxquels l’UE les soumet depuis 2013. En octobre et novembre, une délégation la Commission européenne a ainsi enquêté à Taïwan pour s’assurer que 28 fabricants taïwanais étiquettent correctement leurs produits et ne font pas passer pour « made in Taïwan » des panneaux solaires fabriqués par des entreprises chinoises.

Sur ce total, 21 fabricants insulaires, dont Inventec Energy Corp. et Gintech Energy Corp., ont été jugés en règle par la délégation, a fait savoir le Bureau du développement industriel, qui dépend du ministère de l’Économie. L’Union européenne a toutefois relevé des irrégularités chez sept marques taïwanaises qui ont, semble-t-il, profité de leur implantation dans des zones franches à Taïwan pour aider des fabricants chinois à échapper aux droits de douane européens en ré-étiquetant leurs produits. Certaines de ces marques ont cessé leur activité de fabrication alors que d’autres n’ont jamais eu d’usine et se contentaient de ré-étiqueter des produits fabriqués en Chine, a expliqué le Bureau du développement industriel, sans toutefois révéler le nom des entreprises concernées.

Si ces sociétés ne répondent pas de manière satisfaisante à la Commission européenne avant le 6 janvier, elles se verront imposer des droits de douane de 64,9%, a-t-on indiqué. Pour les 21 autres entreprises, une décision définitive est attendue à la fin du mois de février.

L’énergie en fête les 26, 27 et 28 janvier 2016, au palais des congrès de Dunkerque

Les 26, 27 et 28 janvier prochains, la Communauté Urbaine de Dunkerque, Bordeaux Métropole et l'ADEME devraient accueillir près de 3 000 participants lors des prochaines Assises Européennes de la Transition Énergétique et du Carrefour des Métiers de l'Énergie au Palais des Congrès de Dunkerque, sur le thème « La société et les territoires en mouvement pour la transition énergétique ! ». Un mois et demi après la COP21, ces Assises reviendront bien évidemment sur l'événement en présence des acteurs clés et continueront de montrer et démontrer que les territoires sont en mouvement, dans tous les domaines de la vie publique (le transport, l'urbanisme, l'agriculture, l'économie, l'emploi, …).

Le Carrefour des Métiers de l'Énergie explorera quant à lui les métiers de l'énergie en vogue et en devenir, les filières de formation, exemples et démonstrations à l'appui. Entre plénières, tables-rondes, ateliers, forums, laboratoires de projets, conférences, visites de sites, événements, démonstrations de métiers, stands d'informations, … ce sont près de 200 rendez-vous qui attendent les professionnels, les acteurs territoriaux, mais également le grand public. Le public qui, pour la première fois, aura accès –sur inscription- non seulement au Carrefour des Métiers, mais également aux Assises Européennes de la Transition Énergétique. Aperçu.

Mardi 26 janvier : Retour sur 2015, tendances et perspectives

Après le lancement de cette nouvelle édition en présence de Patrice Vergriete, Maire de Dunkerque et Président de la Communauté Urbaine, Alain Juppé, Maire de Bordeaux et Président de Bordeaux Métropole et Bruno Lechevin, Président de l'ADEME, la première journée s'ouvrira sur une plénière dédiée à l'après COP21 : quelles perspectives pour les politiques énergétiques locales et pour la société ? Quelle nouvelle donne énergétique dans le contexte international actuel ? Interviendra notamment le Docteur Kamel Ben Naceur, Directeur, Direction des politiques et des technologies énergétiques durables à l'Agence Internationale de l'Énergie.

La session « Quoi de neuf ? » Regards croisés sur l'actualité revient et s'arrêtera en particulier sur la Loi sur la transition énergétique pour la croissance verte, avec parmi les intervenants Denis Baupin, Vice-Président de l'Assemblée nationale, co-rapporteur de la Loi. Linky, Gazpar : les compteurs communicants arrivent. Bruno Lechevin, Président de l'ADEME, Philippe Monloubou, Président du Directoire d'ERDF et Édouard Sauvage, Directeur Général de GRDF informeront et sensibiliseront consommateurs et collectivités à leur utilisation. Ateliers, forums, laboratoires de projets, événements professionnels et visites de sites (Grande-Synthe, ville résiliente et durable / Halle aux sucres et Learning Center Ville Durable à Dunkerque) seront proposés en parallèle de ces grands rendez-vous.

« Nouvelles compétences dans l'énergie, passons à l'action ! » c'est le thème de la première journée du Carrefour des Métiers qui s'adressera plus particulièrement aux professionnels de l'emploi et de la formation, à ceux du secteur de l'énergie et aux institutionnels. Trois tables-rondes (« une réponse collaborative innovante pour Dunkerque et sa région », « Les métiers de l'énergie à l'horizon 2050 », Villes et transition énergétique ») se succèderont dans la journée avec les grands donneurs d'ordre du Nord, des collectivités, comme le Pays de Rennes, Lorient ou la Communauté Urbaine de Dunkerque, et les représentants de filières de formation (Arts et Métiers PAristech Lille, Université du Littoral Côte d'Opale, Campus Dalkia, CNFPT). L'espace CAP INFO permettra tout au long de la journée de découvrir les outils SOFIA (base de données des formations en région) et PRIM
(Plateforme Régionale d'Information Métiers).

Mercredi 27 janvier : Pour une évolution des modes de vie et de l'organisation des territoires
Le philosophe et essayiste altermondialiste, Patrick Viveret démarrera la matinée sur la question « Modèle social et énergie, quels challenges ? ». S'enchaînera une session pratique sur le thème « Engager la transition sociétale : co-construire une vision à long terme des territoires » orchestrée par Christiane Bouchart, Présidente du Réseau des Territoires pour l'Économie Solidaire, qui interrogera Peter Marland, maire de Milton Keynes au Royaume-Uni, l'une des villes à plus forte croissance durable de la Grande Bretagne. Il sera question de transport également lors de cette journée avec la plénière tendance : « mobilité durable – la ville sans voiture conçue avec ses habitants ». Les adjoints au Maire des villes de Gand, Filip Watteeuw et de La Rochelle, Jean-Marc Soubeste, interviendront aux côtés d'Henriette Vamberg, Managing Director, Gehl Architects, témoin de cette session.

Le grand rendez-vous de cette journée : « L'Académie des élus », un événement

Convention des Maires, dédié aux élus. En invitée spéciale : la ville de Växjö en Suède. Une ville qui s'est fixée pour objectif de devenir une ville zéro énergie fossile, une ville pionnière en matière de transition écologique, souvent citée en exemple. Son Maire Bo Frank et son adjoint au Maire, Åsa Karlsson Björkmarker, témoigneront. Ateliers, forums, laboratoires de projets, événements professionnels et visites de sites (Présentation des métiers d'ERDF sur le site de Coudekerque-Branche /Campus Dalkia à Lomme) seront proposés en parallèle de ces grands rendez-vous.

Durant deux jours, le Carrefour des Métiers proposera des démonstrations des différents métiers de l'énergie. Le mercredi, les demandeurs d'emploi et salariés en reconversion professionnelle seront plus particulièrement visés. De 9h à 17h, les démonstrations s'enchaîneront. Entre les métiers réseaux (technicien d'intervention réseau, gaz, agent de réseau), les métiers clientèle (technicien clientèle, téléconseiller, thermicien) et les métiers du nucléaire, venez découvrir une palette de professions avec les entreprises du secteur et leurs salariés. Et sur l'espace CAP INFO, retrouvez l'offre de formation continue et deux espaces de méthodes de recrutement par simulation.

Jeudi 28 Janvier : Créer de l'emploi au niveau local, ouvrir le débat sur les questions émergentes ou qui doivent avancer

Il sera question d'agriculture en ce début de matinée : « L'agriculture urbaine, comme levier d'action pour la transition écologique » avec Christine Aubry, agronome, ingénieur de recherches hors classes à l'INRA, Marielle Dubbeling, Directrice de la Fondation RUAF (International network of Resource centres on Urban Agriculture and Food security), José Sá Fernandes, adjoint au Maire de Lisbonne et Alain De Framond, direction de la nature à Bordeaux Métropole. La session controverse de la journée s'interrogera sur « Quelle place pour les citoyens dans le futur énergétique ? », en présence de Dirk Vansintjan, Président de REScoop.eu, d'Olivier SERVAIS, Professeur d'anthropologie à l'Université catholique de Louvain, Michel Leclercq, Vice-Président d'Éoliennes en Pays de Vilaine, Vice-Président d'Énergie Partagée et Noémie Poize, chargée de mission à Rhônealpénergie – Environnement.

La dernière plénière de ces Assises focalisera sur autre sujet majeur : « Transition énergétique et emplois – Comment mieux partager nos anticipations ? ». Ateliers, forums, laboratoires de projets, événements professionnels et visites de sites (À la découverte des formations génie thermique et énergie et de la spécialité froid de l'ULCO / Découverte des formations énergie des Lycées Europe, EPID et Guynemer à Dunkerque) seront toujours proposés en parallèle.

La deuxième et dernière journée de démonstrations intéressera les jeunes, lycéens et étudiants, avec des sessions qui leur seront dédiées (3ème, 1ère et terminales). Les entreprises viendront à chaque fois accompagnées de leurs apprentis qui expliqueront leurs parcours et métiers, parmi eux un apprenti chargé d'affaire, un automaticien, un technicien supérieur pôle chaudronnerie ou encore une apprentie technicienne en maintenance éolien. Et toujours sur l'Espace CAP INFO, toute l'offre de formation initiale dans l'énergie et l'apprentissage sera mise à disposition.

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Green Building: Le nouveau siège de Delta Electronics aux Etats-Unis autonome du point de vue énergétique

D'une surface de 16 700 mètres carrés, ce nouveau site à la pointe de technologie incorpore un grand nombre de technologies de Delta pour atteindre un niveau d'autonomie remarquable. Depuis 2005, tous les nouveaux bâtiments de Delta dans le monde ont été construits selon des normes de développement durable. Au cours des 10 dernières années, Delta a commandité la construction et la rénovation de 21 bâtiments verts, et partagé ses expériences en la matière avec un public international. Le bâtiment de Fremont a été conçu par J.J. Pan & Associates et construit par le maître d'œuvre Vance Brown. Chaque centimètre carré a été construit pour dépasser les normes énergétiques et environnementales en vigueur.

Description détaillée de la solution

Delta a incorporé ses produits les plus innovants afin de faire en sorte que son siège Amériques devienne une référence en matière de bâtiments verts et une vitrine pour les solutions de l'entreprise. Le siège Amérique de Delta a été conçu en tant que bâtiment vert certifié LEED Platinum. Il utilise les solutions de préservation de l'environnement et de l'énergie de Delta, notamment un système d'énergie renouvelable, un système d'éclairage LED, des bornes de recharge pour véhicules électriques, un système de projection et un centre de données écologique. Sa principale différence avec les autres bâtiments verts certifiés de Delta réside dans l'adoption du chauffage et du refroidissement géothermiques comme méthode d'échange de chaleur et de froid. Il utilise l'énergie géothermique peu profonde pour fournir un système de chauffage et de climatisation basse consommation à haut rendement.

Système électrique à énergie solaire photovoltaïque

Pour atteindre cette autonomie énergétique, le bâtiment est alimenté par un système d'énergie solaire de 616 kW utilisant des onduleurs Delta, dont l'efficacité de conversion de l'énergie peut atteindre 98,5 % et qui doit produire plus de 1 000 MWh d'électricité par an. Situé sur un site de 62 726 mètres carrés sur Fremont Boulevard, ce bâtiment vert et moderne de trois étages est devenu la référence de la ville en matière d'énergie écologique. Véritable porte-étendard de la dimension hautement technologique de la région, il s'agit du tout premier immeuble de bureaux certifié LEED Platinum à Fremont. Le projet a bénéficié du soutien de toute la région.

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Sonnedix annonce la signature du plus important financement solaire en France cette année

Sonnedix France, producteur indépendant d’énergie solaire, annonce la signature d‘un refinancement sans recours d’un portefeuille de 6 parcs photovoltaïques pour un montant de 203 millions d’euros.

« Il s’agit du financement photovoltaïque le plus important en France cette année. Ceci démontre la qualité et la solidité de notre portefeuille. Ce refinancement nous a permis de profiter des conditions favorables du marché actuel, de libérer des fonds, de renforcer la stabilité de notre portefeuille à long terme et de créer de la valeur vis-à-vis de nos actionnaires » commente Andreas Mustad (photo), CEO du groupe Sonnedix, qui ajoute « Nous sommes ravis de pouvoir développer plus avant notre relation avec Natixis au sein de ce consortium financier de grande qualité et d’être rejoints par Bank of Tokyo Mitsubishi et Santander ».

« Nous sommes très heureux d’avoir mené à terme ce refinancement dans un délai restreint. C’est le résultat d’une coopération étroite avec cette société. Cette transaction renforce notre relation avec le groupe Sonnedix, que nous avons l'intention de soutenir dans son développement mondial " commente Emmanuel Gillet-Lagarde, Head of Europe chez Natixis Global Infrastructure & Projects.

Le financement est assuré par 3 Agents d’investissement : Natixis, Banco Santander et The Bank of Tokyo-Mitsubishi UFJ, Ltd, membre de MUFG Group. Natixis agit également en tant qu’Agent des facilités, Agent bancaire, Agent technique collecteur de la documentation, Banco Santander en tant qu’agent d’assurance et The Bank of Tokyo-Mitsubishi UFJ, Ltd en tant qu’Agent de modélisation.

Le refinancement inclut 6 centrales photovoltaïques au sol installées en France pour une capacité totale de 57.3 MWp. L’exploitation de l’ensemble des centrales a débuté entre juillet 2011 et août 2012. L’électricité produite est vendue à EDF dans le cadre de contrats d’achat d’une durée de 20 ans. La durée moyenne restante de ces contrats est de 16 ans et 2 mois à compter de janvier 2016.

Sonnedix a été accompagné par Linklaters, conseiller légal, et Astris Finance, conseiller financier. Les prêteurs étaient quant à eux accompagnés par Marsh, conseil assurance, OST Energy, conseiller technique, et Clifford Chance, conseiller légal.

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En 2016, pour Fronius, tout tourne autour des « 24 heures de soleil » avec Tesla

Chez Fronius, l'année 2016 sera placée sous le signe des « 24 heures de soleil ». Le fournisseur de solutions commencera l'année avec de nouveaux produits et une vision claire. Un avenir avec un approvisionnement à 100 % à partir de sources d'énergie renouvelables, tel est l'objectif de la vision globale « 24 heures de soleil ». Il s'agira alors de produire, stocker, distribuer et consommer cette énergie renouvelable de façon intelligente et efficace.

Le temps fort de l'année prochaine sera le Fronius Energy Package Powerwall, résultat d'une étroite collaboration avec Tesla Energy. Cette solution permet de stocker intelligemment le courant photovoltaïque auto-produit dans le Powerwall Tesla. Si la production de courant sur le toit est faible voire inexistante, le propriétaire de l'installation peut tout simplement se servir du courant stocké.

« La solution de stockage intelligente de Fronius et Tesla Energy est avant tout intéressante pour les personnes qui souhaitent augmenter leur niveau d'auto-consommation. Ce système de stockage très design permet une plus grande indépendance face à des coûts de l'énergie toujours plus élevés et intéresse beaucoup de personnes », explique Martin Hackl, directeur de la division Fronius Solar Energy.

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Interview / Frédéric Adnot : « Il faut faire simple, universel, à un coût très abordable »

ADIWATT, société industrielle française spécialisée dans la fabrication de structures photovoltaïques, est en train de conquérir le monde grâce à son savoir-faire hérité des contraintes réglementaires françaises. Frédéric Adnot, son responsable du Développement, nous livre son expérience et ses projets à l'international. Au-delà des frontières…

Plein Soleil : Pouvez-vous nous présenter ADIWATT et son positionnement sur le secteur des installations photovoltaïques?

Frédéric Adnot : ADIWATT est présent sur le marché depuis 2008. Nous sommes une société industrielle indépendante, spécialisée dans la fabrication de structure photovoltaïque. Nous fabriquons un ensemble d'éléments structurels permettant l'intégration photovoltaïque en toiture, en ombrières, en champs solaire. Notre reconnaissance sur le marché s'est consolidée grâce à notre savoir-faire et notre volonté de garder des valeurs essentielles auprès de nos clients : optimiser et faciliter l'installation des panneaux photovoltaïques dans différentes configurations environnementales, être exigeant dans le détail de nos développements, produire au bon tarif et participer à l'amélioration des couts dans la performance du kWh photovoltaïque en France et à l'étranger. Nos clients sont essentiellement des EPCistes locaux ou internationaux.

La Solar Station, modulaire et autonome

PS : Dans un souci de simplification lié aux attentes du marché dans le photovoltaïque, vous avez développé de nouveaux produits. De quoi s'agit-il exactement ?

Frédéric Adnot : Oui, en effet, nous avons étudié les différents types d'usages photovoltaïques dans le monde urbain, industriel, agricole et humanitaire et notre bilan est sans concession.

Il faut faire simple, universel, à un coût très abordable. La simplification d'une structure photovoltaïque lorsqu'elle est mise sur le marché ne se résout pas à enlever des coûts matières mais à mettre en perspective toutes les options d'ingénierie que nous offre notre Bureau d'études. Cette année 2015 a été très fructueuse en matière de développement. Notre dernière-née est une pince photovoltaïque universelle pour bac acier. Ultra-modulaire, elle s'adapte à tout type de supports en acier ondulé. Son ancrage est extrêmement simple et sa tenue en toiture est irréprochable. Vous ne serez donc pas étonnés par le nom que nous lui avons donné: SUPRA.

Les développeurs et ECPcistes apprécient d'aborder leurs projets avec une référence unique, à coût constant, en faisant de réelles économies de développement et de déploiement. Sur le même segment, nos équipes viennent de nous livrer notre nouveau système d'intégration en toit-terrasse, Advantage. Elle est dans la continuité de notre produit bac acier, elle permet d'aborder tout type de toit-terrasse, s'adapte à une palette impressionnante de panneaux photovoltaïques en mode Paysage et n'engage pas de travaux en toiture. Surtout, son avantage principal tient dans un coût au m2 très pertinent.

PS : Quid de la Solar Station ?

Frédéric Adnot : La Solar Station vient consolider notre portefeuille de solutions. Cette station solaire est un bâtiment photovoltaïque modulaire dédié notamment au continent africain, capable de couvrir de nombreux usages grâce à son autonomie énergétique. Nos clients voulaient une solution complète de bâtiment à exporter, facile à monter, simple à installer, intégrant une puissance photovoltaïque significative pour être immédiatement utilisable. C'est chose faite, deux partenariats ont suffit pour mettre sur le marché un bâtiment fonctionnel, abordable et autonome.

PS : Depuis 2008, Adiwatt a su devenir un acteur de référence dans une filière en proie aux difficultés et face à un cadre européen et français parfois très contraignant. Votre capacité à répondre positivement à ces exigences en matière de normes, notamment de qualité, vous rendent-ils plus fort, en particulier pour un développement à l'export ?

Frédéric Adnot : En effet, il est difficile de concevoir l'activité industrielle photovoltaïque sous le seul spectre de l'Europe. Notre modèle économique s'est montré suffisamment solide ces dernières années pour que nous abordions le déploiement à l'export sereinement.

Nos clients nous amènent avec eux sur de nombreux territoires parce qu'ils savent que nous offrons des prestations d'ingénierie, de production et d'optimisation de pose assez singulières.

Les projets auxquels nous participons sur différents continents ont des impératifs très divers à résoudre. Il faut savoir incorporer une multitude de facteurs pour appréhender les vents, les pluies, les conditions extrêmes de chaleur, la tenue au sol, les impératifs de logistique, de mises en œuvre et de tenue dans le temps. Beaucoup de pays émergents dans le solaire sont très intéressés par notre degré de connaissance dans le domaine. D'ailleurs, l'activité solaire ne se réduit pas à savoir acheter des panneaux photovoltaïques, des onduleurs ou des batteries. Il faut savoir les intégrer. Les choix industriels que nous venons de faire récemment viennent valider cette approche constructive que nous avons avec nos clients.

Une table photovoltaïque peut éclairer une vie, alimenter un village, consolider un réseau

PS : La COP21 a accordé une importance particulière aux initiatives en faveur des énergies renouvelables dans les pays émergents. Quels sont vos projets pour ces marchés ?

Frédéric Adnot :Notre domaine d'activité peut contribuer à cette initiative, à participer à cet effort. Il faut faire simple, efficace et universel. La portion de la structure photovoltaïque représente un peu plus de 10% du montant global de l'investissement d'une centrale PV pour une durée de vie d'au moins 25 ans. Une table photovoltaïque peut éclairer une vie, alimenter un village, consolider un réseau. Mon rôle est de coordonner notre activité industrielle avec l'agencement des projets de nos clients et plus précisément sur l'Afrique et le Moyen-Orient.
En Afrique, mon rôle est de participer activement aux besoins des EPCistes en activité sur la zone, nous axons nos efforts sur notre offre de structure pour champs PV. Leurs choix s'opèrent sur les optimisations de cout d'assemblage, de tenues aux conditions extrêmes d'exploitation, à la longévité des matériaux sélectionnés. Nous participons à 5 projets significatifs qui devraient être livrés dans le courant de l'année 2016. Les efforts fournis ces dernières années sont en passe de se concrétiser.

PS : Et côté bâtiment, votre spécialité ?

Frédéric Adnot : Pour les bâtiments photovoltaïques, nous travaillons essentiellement avec des partenaires locaux en relation directe avec les administrations et les ONGs opérationnelles sur place. Leurs besoins en écoles et dispensaires sont proportionnels à leur envie d'émancipation. Nous avons plusieurs modèles de Bâtiments pré-industrialisés que nos partenaires locaux adaptent selon l'usage qui en est fait sur place. Nos Solar Station sont déjà visibles à Lomé, au Togo, N'Djamena, au Tchad, Skikda, en Algérie, et à Kigali, au Rwanda, dans quelques semaines. Pour 2016, plus de 10 pays devraient nous représenter. Nous sommes très déterminés à y parvenir.

PS : En dehors de l'Afrique, avez-vous d'autres cibles à l'export ?

Frédéric Adnot : Depuis la fin de la COP 21, j'ai mis en place un programme de présentation particulièrement dense au niveau international pour la sortie de notre support d'intégration universel : SUPRA. Nous enregistrons des manifestations d'intérêt très prometteuses aux Etats-Unis, Canada, Australie, Afrique du Sud et même en Inde. Les clients voient en nous un partenaire expert pour le développement rapide de leurs solutions ON et OFF-Grid. La réussite du photovoltaïque, dans le monde, passe par sa facilité d'intégration dans le tissu urbain et rural.

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Verre photovoltaïque doré Onyx Solar pour le plus original des gratte-ciel de Dubaï

Le Dubai Frame est un bâtiment impressionnant avec un cadre rectangulaire de 150 mètres de hauteur et 105 mètres de largeur situé dans le parc Zabeel à Dubaï. Onyx Solar a participé dans ce projet avec l'intégration en façade de 1 200 m2 de verre photovoltaïque en silicium amorphe. Le verre, de couleur or, est un triple laminé avec 20% de semi transparence avec une capacité installée totale qui atteint 38 kWc. L'emplacement stratégique du Dubai Frame permet aux visiteurs de Dubaï d´avoir des vues spectaculaires qui encadrent à l'horizon le reste des joyaux architecturaux qu'offre la ville. Considéré comme une des nouvelles attractions mondiales de 2015, il a remporté le Prix du Concours ThyssenKrupp Elevator Architecture en 2009.
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