Solarwatt, leader des solutions photovoltaïques clés en main, a été récompensé le 28 septembre au théâtre de Paris, par un jury de professionnels, en recevant l'Award « Gold » du Mondial du Bâtiment dans la catégorie « Système utilisant les ENR ». En amont du salon Interclima+Elec (du 2 au 6 novembre 2015), la cérémonie de remise des prix a honoré la société Solarwatt et son innovation MyReserve, batterie solaire révolutionnaire qui ouvre les perspectives de l'autoconsommation avec stockage en Europe. Après Intersolar, où cette batterie solaire révolutionnaire a déjà été primée par l'EES Award, le jury d'experts des Awards du mondial du Bâtiment confirme la rupture technologique de MyReserve et les perspectives qu'elle ouvre, avec la révolution énergétique qui s'enclenche au niveau mondial.
Avec MyReserve, l'autoconsommation avec stockage devient réalité
Fruit du travail du service R&D de Solarwatt, MyReserve est une véritable rupture technologique qui révolutionne le monde de la batterie solaire. Cette batterie de stockage 2.0 allie les éléments de technologie Lithium-Ion avec des fonctionnalités inédites. Ces fonctionnalités ont été développées, non seulement pour assurer des performances et une sécurité optimale mais aussi pour apporter une flexibilité et une facilité d'installation du produit. Ainsi, MyReserve est une véritable innovation, non seulement pour les installateurs qui apprécient ses nombreux atouts : facile à dimensionner, modulable, rapide à installer… mais aussi pour l'utilisateur final, qui chez lui, peut bénéficier d'une solution de stockage de son énergie solaire à la fois sûre, intelligente, compacte et d'une grande simplicité.
L'autre révolution de MyReserve : son prix ! Il ne sera dévoilé que lors du salon Interclima+Elec début novembre mais les premières indiscrétions annoncent également une vraie révolution sur ce plan. Grâce à cette batterie 2.0 et un tarif très compétitif dans sa catégorie, le stockage de l'énergie solaire produite par des panneaux photovoltaïques vont très vite devenir une réalité. Pour découvrir MyReserve en avant-première, SolarWatt donne rendez-vous sur le Salon INTERCLIMA+ELEC du 2 au 6 novembre (Parc des Expositions) – Hall 3 Allée G, stand 78 au cœur du village Smart Home.
Aux termes d'un contrat de plusieurs millions d'euros, Tadiran fournira plus de 50 000 systèmes batteries lithium-ion rechargeables pour alimenter les dispositifs optiques de concentration et les champs d'héliostats de BrightSource qui équiperont la centrale solaire thermodynamique de 121 MW située à Ashalim, en Israël. Ce nouveau contrat souligne la qualité et la compétitivité de la gamme de batteries lithium-ion rechargeables de Tadiran, une technologie conçue pour fonctionner pendant 25 ans dans des environnements difficiles. Explications…
Tadiran Batteries, filiale à 100 % du Groupe Saft, spécialisée dans le développement de batteries au lithium à usage industriel, et BrightSource Energy Inc., société américaine leader dans les technologies destinées aux systèmes d'énergie solaire de concentration (CSP), ont signé un contrat aux termes duquel Tadiran fournira des systèmes batteries rechargeables qui alimenteront plus de 50 000 miroirs contrôlés par ordinateur. Également appelés héliostats, ces miroirs seront déployés dans la centrale solaire thermodynamique d'Ashalim située dans le désert israélien et qui sera construite par Alstom.
Développée par BrightSource Energy, cette technologie éprouvée permet de produire de l'électricité selon une technique identique aux centrales à combustibles fossiles, c'est-à-dire en produisant de la vapeur à haute température pour entraîner une turbine classique. Mais pour générer cette vapeur, BrightSource exploite l'énergie du soleil au lieu de combustibles fossiles. Des milliers d'héliostats contrôlés individuellement suivent le soleil et réfléchissent la lumière solaire vers une chaudière située au sommet d'une tour. Lorsqu'elle frappe le récepteur solaire (la chaudière), la lumière solaire concentrée génère de la vapeur surchauffée qui est utilisée pour entraîner une turbine et ainsi produire de l'électricité. La centrale d'Ashalim affichera une puissance totale de 121 MW, ce qui représente une quantité d'électricité suffisante pour répondre à la demande de plus de 120 000 foyers.
Pendant la journée, les batteries rechargeables de Tadiran alimenteront les moteurs des héliostats et les systèmes de communication. L'utilisation de ces batteries rechargeables permet de supprimer les réseaux de câblage et de communications filaires coûteux habituellement nécessaires pour alimenter les moteurs des héliostats et les modules de commande. Les batteries rechargeables de la série TLI développées par Tadiran Batteries assureront un fonctionnement continu, de jour comme de nuit, pendant au moins 25 ans. Spécifiquement conçue pour les environnements les plus difficiles, la série TLI représente une percée majeure dans la technologie de batteries rechargeables en répondant aux conditions exigeantes d'une utilisation à long terme dans un environnement désertique.
Igal Carmi, PDG de Tadiran Batteries, a déclaré : « Nous sommes très fiers que nos systèmes batteries lithium-ion rechargeables de pointe aient été choisis pour ce projet novateur piloté par BrightSource Energy. Cette commande passée par un nouveau client pour un nouveau sous-segment dans le secteur de la récupération d'énergie marque une avancée commerciale majeure pour Tadiran et souligne la reconnaissance de l'excellence de ses batteries par l'industrie. »
1001 fontaines – une association dans laquelle Synergie Solaire est engagé - permet à des milliers de personnes au Cambodge et à Madagascar d'accéder à une eau saine avec l'aide technique de l'énergie solaire. Le projet figure parmi les 10 finalistes du Google Impact Challenge France, un concours qui vise à récompenser 4 projets innovants qui vont changer le monde. Un vote du public est ouvert jusqu'au 7 octobre, vous permettant de choisir un des 4 projets finalistes qui recevront chacun 500 000 €! Les 3 autres seront désignés par un panel de jurés comprenant des personnalités telles que Bernard Kouchner, Nadia Bellaoui et Anne-Cécile Mailfert. A vos souris pour voter et soutenir 1001 fonta
SMA va mieux. Le groupe est sur une bonne dynamique. Compte tenu de la poursuite de l'évolution très positive des activités, du lancement réussi de nouveaux produits et de l'amélioration durable de la compétitivité, le comité de direction de SMA Solar Technology revoit ainsi de nouveau à la hausse ses prévisions de chiffre d'affaires et de résultat pour l'exercice fiscal en cours. Les nouvelles prévisions prévoient un chiffre d'affaires de 850 à 900 millions d'euros (auparavant : 800 à 850 millions d'euros) et un résultat d'exploitation (EBIT) de 0 à 10 millions d'euros (auparavant : -25 millions à 0 million d'euros).
« SMA a réussi, en très peu de temps, à redresser la situation de façon durable. Grâce à la vaste transformation du groupe SMA opérée au cours de l'exercice fiscal en cours, nous ressortons renforcés du changement structurel engagé dans l'industrie solaire depuis plusieurs années. Pour la première fois depuis 2010, nous afficherons cette année une croissance du chiffre d'affaires. Parmi les facteurs-clés de réussite ayant permis à SMA de gagner des parts de marché cette année, on compte, outre le portefeuille de produits complet pour tous les types d'application et gammes de puissance, la présence du groupe à l'échelle mondiale et son incroyable flexibilité », déclare Pierre-Pascal Urbon, président du comité de direction et des finances.
Dans son rapport financier couvrant la période de janvier à septembre 2015, qui sera publié le 12 novembre, SMA fournira de plus amples détails sur l'état d'avancement de la transformation de l'entreprise, les succès commerciaux à l'échelle nationale et internationale ainsi que sur le bilan financier de l'exercice fiscal au cours des neuf premiers mois.
L'appel d'offres modifié porte sur la réalisation et l'exploitation d'installations photovoltaïques sur bâtiment de puissance crête comprise entre 100 et 250 kW éventuellement combinées à la production de chaleur thermique, pour une puissance cumulée maximale de 240 MW. Les installations doivent être situées en France métropolitaine continentale.
Les dates limites de dépôt des offres pour les trois périodes de candidature : • 1ère période : du 22 mai 2015 au 21 septembre 2015 à 14h • 2ème période : du 22 septembre 2015 au 21 mars 2016 à 14h • 3ème période : du 22 mars 2016 au 21 juillet 2016 à 14h Le dépôt d'une offre pour une période donnée ne sera possible qu'après la fin de la période précédente.
Conditions de participation et spécifications
Le cahier des charges en date du 19/09/2015 modifie celui daté du 20/03/2015. La puissance appelée a été doublée pour chacune des périodes. Pour les deuxième et troisième périodes de candidatures, la capacité de 80 MW est répartie en deux familles d'installations. Les dates de ces périodes ont été modifiées. De plus, il amende les paragraphes 3.4 et 4.1.3 afin de traiter du cas spécifique des ombrières de parking. Voir le cahier des charges...
Dans le cadre de la construction du parc solaire photovoltaïque au sol « Lé Camazou » dans l'Aude, EOLE-RES a signé un contrat de fourniture de 46 000 modules photovoltaïques polycristallins de 260Wc avec le fabricant français, SILLIA VL.
Le 27 août 2015, Matthieu Guérard, Directeur Général Délégué d'EOLE-RES, et Michel Jouan, Directeur Général Délégué de SILLIA VL ont signé un contrat pour la fourniture de 46 000 modules photovoltaïques polycristallins de 260 Wc, destinés au projet solaire photovoltaïque « Lé Camazou ». Le projet se situe au sein de la Communauté de Communes de la Montagne Noire, sur la commune de Villanière, à environ 15 km au nord de Carcassonne et représentera une puissance installée de 12 MWc.
Le parc produira chaque année l'équivalent de la consommation électrique de plus de 7500 habitants. La livraison des modules débutera le 2 novembre 2015 et devrait être finalisée mi-décembre. L'ensemble des 46 000 modules seront installés sur une surface d'environ 20 ha. La mise en service du parc solaire est prévue pour début 2016. Par ce partenariat, EOLE-RES affirme sa volonté de s'allier à un acteur français du secteur du photovoltaïque et de bénéficier d'une expertise industrielle et d'une haute expérience technologique.
Pour EOLE-RES et SILLIA VL, cet accord représente également l'opportunité de contribuer au développement de la filière solaire en France. En parallèle, engagées dans des politiques RSE dynamiques, les entreprises mettent en place diverses initiatives en faveur du développement durable :
• ainsi, une consignation des palettes (soit 2 090 palettes en bois) et des coins de protection (soit 184 000 coins de protection en plastique) a été mise en œuvre afin d'assurer une traçabilité des emballages et de favoriser leur collecte, le tri et le réapprovisionnement. • à travers le don de modules photovoltaïques et d'un soutien financier, les deux entreprises participent de concert aux actions de l'association Les 4L de l'Espoir qui a pour objectif d'apporter de l'aide dans des villages isolés du Maroc, notamment dans la région de Oued Zem.
Matthieu Guérard, Directeur Général Délégué d'EOLE-RES, a déclaré : « Nous nous réjouissons de ce partenariat avec SILLIA VL et sommes ravis de bénéficier de l'expérience, ainsi que de la technologie d'un acteur majeur du secteur. Soucieux de promouvoir le développement de la filière photovoltaïque en France, nous avons choisi des fabricants de panneaux français pour tous les parcs solaires que nous avons installés à ce jour. A travers ce partenariat, nous espérons participer activement à la croissance du marché solaire français qui représente un enjeu majeur pour l'industrie des énergies renouvelables de façon globale.»
Michel Jouan, Directeur Général Délégué de SILLIA VL, a, pour sa part, confié :« Avec ce projet d'envergure, la société EOLE-RES devient un nouveau partenaire stratégique pour SILLIA VL et nous en sommes très fiers. Nous saluons leurs efforts pour préserver une filière industrielle française et SILLIA VL mettra tout en œuvre pour maintenir cette étroite collaboration dans les mois à venir. Etre retenu comme fournisseur de modules photovoltaïques par EOLE-RES confirme que SILLIA VL maintient ses exigences de qualité.
L'atelier « The New Generation Solar Cooloing & Heating » qui s'est tenus à Rome, Italie, le 23 septembre 2015 dernier a été l'occasion de faire un point sur la technologie de refroidissement solaire tant sur le pan de la recherche que celui des développements du marché. L'atelier, qui a réuni 40 participants, a été conjointement organisé par la Tâche 53 d'IEA Solar Heating & Cooling Programme et l'Institut d'Eastbavarian allemand pour le Transfert de technologie, OTTI e. V. Il s'est déroulé la veille de la 6ème Conférence internationale d'OTTI consacrée à la climatisation Solaire. Cette demi-journée d'atelier a été dédiée à la présentation des premiers résultats de la TÂCHE de coopération de recherche internationale dite TASK 53 désormais consacrée à la Nouvelle génération de Refroidissement Solaire & des Systèmes de chauffage qui se déroule de mars 2014 à juin 2017 et qui implique de 10 pays actifs dont certains à l'extérieur de l'Europe.
De la R&D à la compétitivité
Selon la dernière roadmap consacrée au chauffage et au refroidissement solaire et développée par l'International Energy Agency (IEA), le refroidissement solaire devrait couvrir au moins 17 % des besoins de refroidissement totaux d'ici à 2050. Dans les dix dernières années, le développement n'a cependant pas été aussi rapide et efficace qu'attendu. Dans seulement quelques cas spécifiques, le refroidissement solaire est apparu économiquement compétitif et a répondu à un appel du marché. Dans la grande majorité des autres applications entrevues, il a représenté une solution qui a toujours dû faire face à un temps de retour sur investissement trop important. Il ne peut donc être installé pour l'heure que dans des projets de recherche et de démonstration.
«En raison de la complexité hydraulique et des coûts d'investissement importants, la première génération de systèmes de refroidissement solaires a montré qu'elle n'était pas compétitive sur le marché» a déclaré Daniel Mugnier, l'un des opérateurs techniques de le Tâche 53 en ouvrant l'atelier à Rome. «À cause de cette situation et de cet état de fait financier, nous ne pouvons pas encore parler d'une technologie prête à être commercialisée dans un marché de masse mais plutôt encore d'une activité R&D qui devra être intense et nécessaire pour développer une nouvelle génération de systèmes innovants de Refroidissement Solaire, le Solar Cooling 2.0.»
Un autre point pertinent discuté sur l'atelier a concerné les tendances futures des applications de climatisation, qui semblent s'orienter de plus en plus vers les systèmes à grande échelle, comme cela est déjà le cas pour d'autres pans du secteur énergétique. De telles solutions, incluant potentiellement l'énergie solaire thermique tant pour le froid que pour la chaleur, pourraient aussi intégrer des réseaux de refroidissement de petits, moyens ou grands quartiers. Une option supplémentaire pour voir émerger ce type de systèmes réside aussi dans la coexistence parallèle de différentes sources d'énergie, tant électriques que thermiques, pour fournir l'énergie dans la création de froid.
Bien que le refroidissement solaire se concentre surtout sur les bâtiments récents, l'utilisation de cette technologie dans les locaux existants n'est pas exclue, mais exige quelques préalables, tels que la disponibilité d'espace de toit suffisant - un problème dans les villes modernes avec beaucoup de bâtiments de type tours - et la capacité du système de distribution de refroidissement existant d'être adapté à la production d'énergie solaire.
Compacité et facilité d'installation pour le Solar Cooling 2.0
A quoi pourrait ressembler la nouvelle génération de systèmes innovants de production de froid ? À coup sûr, le Solar Cooling 2.0 devrait être caractérisé par une haute compacité, une facilité d'installation, ce qui signifie aussi une grande compatibilité avec un couplage direct solaire/machine. Cela ne sera qu'à travers ce type d'approche plug and play que le rafraîchissement solaire pourra être un concurrent crédible face, par exemple, aux pompes à chaleur.
Un autre besoin est plébiscité : le développement de nouveaux standards en matière d'accès aux données de contrôle via le monitoring. Les nouveaux clients potentiels veulent en effet savoir comment de tels systèmes fonctionnent dans le cadre d'une utilisation réelle. Un autre message fort issu de cet atelier : « faire simple ». Un exemple référent de cette philosophie du « faire simple » est relativement modeste (130 m²). Il s'agit du système solaire de Banyuls dans les Pyrénées-Orientales, où la chaleur produite est utilisée pour la climatisation d'une cave viticole de 4500 m². Le système fonctionne depuis 25 ans sans aucun problème majeur grâce principalement à sa grande simplicité.
Les bonnes nouvelles, car il y a de bonnes nouvelles tout de même dans le secteur, sont à trouver dans la nouvelle dynamique industrielle. Dans sa présentation, Wei Zheng, responsable technique du fabricant japonais Yazaki, a annoncé que ses équipes s'étaient mises au travail afin d'améliorer la compatibilité de leur machine avec l'utilisation de l'énergie solaire. Ce n'est pas désormais seulement le solaire qui va vers l'industrie, mais aussi les fabricants qui font des efforts pour s'adapter à la question solaire ! La problématique principale pour Yazaki réside dans le fait de permettre à leur machine d'être activée à des températures inférieures et avec des débits inférieurs, augmentant ainsi l'efficacité du champ de capteurs solaire. Yazaki a ainsi montré, à travers un exemple précis, une augmentation de la fraction solaire de moins de 50 % à 66 % grâce aux améliorations apportées.
Photovoltaïque, partenaire ou concurrent ?
Une particularité de la Tâche 53 est qu'elle est également active sur un programme de recherche de rafraîchissement via le solaire photovoltaïque, en collaboration avec l'IEA, Photovoltaïc Power System (PVPS). Gaetan Masson, acteur majeur de la Tâche PVPS 1, a ainsi déclaré : Pour respecter nos plans de développement, sans plus aucun recours aux subventions dans les pays clés, le PV doit maximiser l'auto-consommation et les demandes de rafraîchissement estival pourraient jouer ce rôle et combler ce déficit. C'est la raison principale pour laquelle des unités compactes avec des modules PV directement couplés à un climatiseur intéressent très sérieusement à l'heure actuelle les acteurs du marché.
Ainsi, le photovoltaïque apparaît-il comme un partenaire ou un concurrent impitoyable du solaire thermique dans la lutte pour le gain des clients dans le marché du rafraîchissement solaire ? La question a explicitement été posée à Daniel Mugnier du BE Tecsol : « Le solar cooling via photovoltaïque sera la technologie principale pour des installations à petite et moyenne échelle à usage des particuliers ou dans des applications réduites de un à quelques splits. Pour des installations à grande échelle (industrie, réseaux), le solaire thermique pourrait toujours représenter la meilleure option pour faire du froid avec le soleil ».
Fronius International mise sur une auto-consommation maximale pour concrétiser sa vision « 24 heures de soleil ». Le concept Connecting Energy est désormais incontournable pour une distribution intelligente du courant photovoltaïque autoproduit. La gestion efficace de l'énergie garantit l'augmentation de l'autoconsommation qui va de pair avec une plus grande indépendance énergétique et, donc, une facture d'électricité réduite.
Fronius Connecting Energy est un terme générique pour désigner les communications entre les consommateurs électriques intelligents et les onduleurs Fronius. Pour cela, la très haute flexibilité des appareils Fronius est cruciale. Grâce aux nombreux protocoles de communications ouverts intégrés, les onduleurs Fronius peuvent être interfacés avec des composants de fournisseurs tiers, par exemple, des pompes à chaleur ou des systèmes de domotique.
« En collaborant avec des partenaires comme Loxone pour la domotique ou Ochsner pour les pompes à chaleur, nous essayons de simplifier au maximum la vie des propriétaires de bâtiments. La réduction des coûts de la consommation électrique, l'augmentation de l'autoconsommation, une efficacité énergétique maximale et une installation aisée sont des avantages majeurs », explique Bernd Lukits, responsable produits chez Fronius International.
Savoie Technolac soutient l'innovation de l'industrie solaire, avec l'installation d'une toiture de 616 tuiles photovoltaïques Luxol (entreprise créée et incubée à Savoie Technolac, acquise par Sorea en 2014) sur le toit d'un bâtiment, en l'occurrence un service de restauration rapide.
Une centrale solaire de 6kWc est désormais installée sur la toiture de ce bâtiment. Au cœur du territoire applicatif de Savoie Technolac, ce projet permet d'étudier la production et le rendement de 616 tuiles photovoltaïques Luxol en conditions réelles de fonctionnement. Il permet également d'observer le rendu esthétique de cette solution intégrée au bâtiment, la forme de la tuile photovoltaïque étant identique à celle d'une forme standard de tuile du marché.
Dès le mois d'octobre 2015, ce dispositif complétera les 174 MWh d'électricité photovoltaïque produite par les bâtiments Horloge et ENSAM en 2014. De tels projets s'inscrivent dans la cadre du programme d'extension de Savoie Technolac1 qui prévoit la construction de 250 000 m² de locaux supplémentaires et 30% de toitures solarisées. En ce sens, les installations photovoltaïques de Savoie Technolac convertissent progressivement le pôle vers ses objectifs de développement en réseau intelligent (smart grid), au sein du territoire TEPOS de Chambéry métropole.
Dans la logique de « communauté » qui anime Savoie Technolac, mettre à disposition des entreprises des surfaces disponibles ou proposer l'accès aux données de production photovoltaïque concourt très favorablement à leur développement. Ces « démonstrateurs » sont profitables aux entreprises, comme au site pour son approvisionnement en énergie.
En cette fin d'été, Thierry Salomon (Photo Julien Goldstein - Libé) et son équipe ont été fiers de nous présenter leur nouvel écrin à Fabrègues, au Sud de Montpellier dans l'Hérault. De paille et de bois, à énergie positive, ainsi se veut le nouveau siège social du bureau d'études Izuba Energies au fonctionnement de coopérative. Sur le toit-terrasse, les panneaux solaires apportent les kWh qui font que désormais, chez Izuba, on positive !
Durant l'été 2015, Thierry Salomon a eu l'honneur d'un papier bien senti dans le quotidien Libération. « Chaud effroi ». L'ancien président de l'association Négawatt qui a fait de l'efficacité énergétique le combat d'une vie apparaît dans cet article, tel qu'il est dans la vie, dans toute sa sincérité et sa probité. S'il en est un qui met en effet en adéquation les paroles et les actes, c'est bien Thierry Salomon. Et il en donne une nouvelle preuve avec la conception écologiquement exemplaire du nouveau siège social du bureau d'études Izuba Energies de couleur brique chaude encerclé de brise-soleil fixes et mobiles en bois. Izuba Energies est une société coopérative et participative spécialisée dans l'optimisation énergétique et environnementale des bâtiments et des éco-quartiers qui édite des logiciels sur le sujet. Elle a été fondée en 2001 par Thierry Salomon. Son nouvel écrin a de quoi faire mentir l'adage sur le cordonnier mal chaussé !
28,8 kWc de capteurs SunPower
Ce bâtiment (500 m²) de paille et de bois à l'inertie renforcée par un mur en briques de terre crues comprimée de huit tonnes dans le hall, se veut donc à énergie positive. Sur le toit, il est équipé d'une installation solaire photovoltaïque d'une puissance de 28,8 kWc. Les 88 modules SunPower à l'excellent rendement moyen de 20,4% sont disposés en toiture sur la quasi-totalité de la surface disponible. La production, environ 40 000 kWh par an, est totalement injectée dans le réseau et revendue à EDF au prix de 0,15€ le kWh soit pour un montant de près de 6000€. Ce sont donc les panneaux photovoltaïques qui permettent au bâtiment de positiver et très largement d'ailleurs. En effet, le siège d'Izuba Energies se trouve largement plus performant que la règlementation actuelle et le niveau de label Bepos-Effinergie. Le siège d'Izuba est en fait à « énergie positive intégrale : sa production par les énergies renouvelables (près de 210 kWh d'énergie primaire/m²/an) fait plus que compenser la totalité des consommations d'énergie nécessaires à la réalisation du bâtiment (énergie grise : la paille et le bois ), à son utilisation tous usages ainsi qu'aux transports des utilisateurs.
Un chauffe-eau solaire de 2 m²
Si l'on entre dans les détails, les consommations énergétiques pour l'exploitation du bâtiment s'élèvent à 52,6 kWhep /m²/an. Il faut dire que le bâtiment, particulièrement bien isolé, est équipé d'une pompe à chaleur sur pieux géothermiques avec des sondes qui plongent à 90 mètres de profondeur pour les besoins de chauffage et de rafraîchissement. En été, le rafraîchissement direct depuis les sondes est privilégié, c'est ce que l'on appelle le géocooling. La pompe à chaleur ne passe en mode rafraîchissement actif que sui les conditions de température l'exigent. La ventilation est de type double flux à échangeur à roue à haut rendement. Elle est asservie à la détection de présence pour les locaux à utilisation ponctuelle. Par ailleurs, l'éclairage, les organes techniques, les pompes et ventilateurs, les appareillages ménagers et informatiques ont été sélectionnés pour leurs performances énergétiques. Jusqu'au moindre détail ! Un capteur solaire thermique de 2 m² alimente un chauffe-eau électro-solaire de 200 litres, de combler les besoins de la cuisine, des sanitaires et des douches pour les courageux qui viennent en vélo !
Une véritable énergie positive intégrale
Les consommations d'énergie liées à la construction du bâtiment correspondent à 37,9 kWhep/m²/an, une fois réparties sur une durée de vie du bâtiment de trente ans. Il faut dire que la paille et le bois très présents ont emmagasiné du CO2 avant de servir de matériaux de construction et leur exploitation est peu énergivore au contraire du béton qui nécessite beaucoup d'énergie. Pas de béton chez Izuba ! Reste le transport des occupants pris en compte dans le mode de calcul. Il s'agit du poste le plus important avec 97,7 kWhep/m²/an en fonction des distances parcourues et des modes de transport. Avec un peu moins de 190 kWhep/m²/an en consommation à mettre en balance avec les 210 kWhep/m²/an de production photovoltaïque, « ce bâtiment répond à l'un des grands défis de notre siècle : bâtir et habiter avec une empreinte énergétique et environnementale la plus faible possible et surtout équilibrée par rapport à notre activité. Nous sommes ici dans le cadre d'une véritable énergie positive intégrale » assure Thierry Salomon.
L'autoconsommation, un peu trop individualiste…
Et quid de l'autoconsommation photovoltaïque ? Elle eût été inappropriée sur le siège d'Izuba Energies dans l'objectif d'une empreinte équilibrée qui demande une puissance installée importante. Thierry Salomon n'exclut d'y avoir recours par l'installation d'une ombrière sur le parking. « L'autoconsommation est intéressante dans le cas de l'alimentation électrique de bureaux, dans le tertiaire. Il existe une adéquation avec les usages. Le problème, c'est le week-end » poursuit Thierry Salomon. Quand on lui parle d'autoconsommation avec stockage, l'ingénieur rétorque énergie grise. « Elle doit être très bien ajustée » confie-t-il. Quoiqu'il en soit, Thierry Salomon ne fait pas une religion de l'autoconsommation avec stockage sur maison individuelle. « Pour une maison individuelle, vous installez 15 à 20 m² de photovoltaïque alors que la toiture pourrait en accueillir 80 m². Nous avons besoin de toutes les surfaces pour le PV. Il serait dommage de se limiter dans une approche par trop individualiste. Les toitures doivent plutôt permettre de mutualiser la production d'électricité photovoltaïque pour le plus grand nombre » conclut Thierry Salomon, un homme conforme à sa philosophie qui est de jouer collectif avant de céder aux sirènes de l'égocentrisme.