Cette année, la France accueillera et présidera la 21ème Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, plus connue sous le terme de COP 21, qui aura lieu à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015. Il s’agit là d’une échéance particulièrement importante, puisque « Paris 2015 » a vocation à aboutir à un nouvel accord international sur le climat, applicable à tous les pays, dans l’objectif de maintenir le réchauffement mondial en deçà de 2°C.
Le défi sera, de projeter, de façon claire, une série d’objectifs dans un nouvel horizon temporel qui permettra de dépasser ceux actuellement poursuivis pour 2020 et contenus dans la désormais célèbre équation du 3X20 établie en 2008 dans le paquet énergie-climat : 20% de réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre, 20% d’énergies renouvelables dans le mix énergétique et 20% de réduction des consommations d’énergie.
La France va donc jouer un rôle de premier ordre sur le plan international, pour rapprocher les points de vue et faciliter la recherche d’un consensus des Nations Unies mais aussi au sein de l’Union européenne, qui occupe, historiquement, une place importante dans les négociations sur le climat. 25 ans après la publication du premier rapport du GIEC (Groupe Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat), en 1990, les connaissances scientifiques sur les changements climatiques et leurs possibles répercussions sur l’environnement, l’économie et la société ont bien évolué. Les enjeux sont désormais largement diffusés et connus.
Il s’agit de tout mettre en œuvre pour limiter le changement climatique et sa myriade de conséquences analysées par des scientifiques de tous horizons et disciplines -géologues, atmosphériciens, océanographes, géographes, palynologues, glaciologues- en réduisant les émissions de gaz à effet de serre en général, et celles du CO2 en particulier.
Si le consensus existe sur les fins poursuivies, les divergences sont encore grandes sur les moyens à mettre en œuvre et les façons de les planifier dans le temps et par pays. C’est fondamentalement à ces questions que seront confrontées les différentes parties qui assisteront à la COP 21, et ce sont ces sujets qui mobiliseront l’attention de tous sur les mois à venir.
Pour cette 3è Edition de l’Université e5t, nous souhaitions contribuer aux différents débats et travaux en cours sur la COP 21, en effectuant un bilan concret de la position de l’Europe et de la France. Dans ce contexte, la question posée nous paraissait claire, à savoir : A l’heure de la COP 21, l’Europe et la France sont-elles exemplaires ?
Mais surtout, et c’est bien là le leitmotiv de la Fondation e5t (www.e5t.fr), il convient d’associer les territoires à cette réflexion fondamentale. En effet, ces derniers, en France et partout dans le monde, sont plus que jamais sont appelés à jouer un rôle décisif dans la mobilisation générale. Parmi ces territoires, la Rochelle occupe une place de premier ordre, car il s’agit sans aucun doute du champion français historique, de la lutte contre le changement climatique.
L’Université e5t, en coopération avec l’Ecole Supérieure de Commerce –Sup de Co La Rochelle- et l’EIGSI, ont vocation à réaliser un bilan annuel et une revue de l’ensemble des projets, actions et mesures les plus innovantes en matière d’énergie, d’efficacité énergétique et de protection de l’environnement et de les mettre en perspective dans un logique de croissance durable. Cette année encore de nombreuses personnalités étaient présentes…
Voici quelques vidéos particulièrement remarquables :
Richard Loyen, délégué général d’Enerplan, syndicat national des professionnels du solaire, présente l'état de l'art de l'énergie solaire qui devient une technologie disruptive !
Intervention de Michèle Pappalardo, Cour des Comptes, Animatrice Vivapolis et ancienne présidente de l'Ademe
Intervention de Myriam Maestroni, présidente de la fondation e5t suivie de la conclusion de la première journée de l'université d'été e5t 2015 par Denis Baupin, Vice-Président de l'Assemblée Nationale. A noter, en fin d'intervention une remarque sur l'autoconsommation /autoproduction et l'avenir des réseaux électriques.