C’était au début des années 80, l’Apple II venait d’être commercialisé en Europe et Steve Jobs était venu à Paris pour en assurer la promotion. Dans une conférence mémorable, il se livra à son exercice préféré, décrire ce que serait notre futur.
Il prédit, entre autre, que tout ce qui utilisait des liaisons hertziennes, passerait par des réseaux filaires et inversement. Les réseaux seraient bientôt remplacés par des ondes électromagnétiques. Évidemment il avait vu juste, nos téléphones et nos ordinateurs portables n’ont plus de « fil à la patte » pour communiquer, et la télévision, jadis hertzienne, utilise de plus en plus souvent le réseau téléphonique ou la fibre optique pour arriver sur nos écrans.
Personne n’envisageait à l’époque que le photovoltaïque puisse un jour se développer jusqu’au cœur de nos villes, tant l'équipement de celles-ci en réseaux électriques très denses semblait écarter cette hypothèse.
Et Elon Musk, le président du constructeur de voitures électriques TESLA et du principal installateur de photovoltaïque aux USA, SOLARCITY, souhaite aller beaucoup plus loin. Il présentera jeudi prochain un ensemble « batteries-modules photovoltaïques », qui permettra aux ménages américains de devenir autonomes en électricité et ainsi de se déconnecter du réseau !
Cette « rupture » technologique ravit les analystes financiers, qui pronostiquent déjà un lucratif remue-ménage dans le secteur de l’énergie, et met en émoi les grandes compagnies électriques cramponnées à leurs rentes et à un modèle économique installé depuis des décennies.
Ainsi les maisons ne seront plus alimentées par des fils de cuivre, mais par le rayonnement électromagnétique du soleil ! La prophétie se Steve Jobs, vieille de 35 ans, garde toute son actualité et consacre définitivement Elon Musk, comme le digne successeur du fondateur d’Apple.
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