Tecsol blog

« Réussir son projet solaire thermique collectif » : Mercredi 18 février 2015 de 14h à 17H dans les locaux du cd2e

Le cd2e vous propose un Mercredi de l'info dédié au solaire thermique collectif avec en fil conducteur des éléments clés pour la réussite de votre projet. L'énergie solaire thermique est une technologie mature, ancienne et largement répandue en France pour la production d'eau chaude, particulièrement dans le logement. Pourtant, quelle que soit la région concernée, ce marché connaît une décroissance forte depuis plusieurs années. Problème de dimensionnement au besoin réel, usage de technologies non adaptées, manque de compétences dans l'installation, problème de maintenance… quelques raisons qui ont engendré une régression de ce marché dans l'usage des Energies Renouvelables.

Après une introduction consacrée à l'état des lieux du marché et des technologies et aux réalisations concrètes en Nord-Pas de Calais et leurs retours d'expériences, il sera question de dimensionnement, conception, installation, mise en service et maintenance. Suivront les qualifications nécessaires et utiles et les accompagnements financiers de vos projets : Fonds chaleur, Fond régional ADEME/REGION, Fonds Européens. Ce mercredi de l'info sera aussi l'occasion de lancer le GTR SOCOL Nord-Pas de Calais et de présenter la Plateforme Lumiwatt 2, sur la thématique du solaire thermique.

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Un avis technique pour KOMET®, le système solaire innovant d’ArcelorMittal

KOMET®, le système de bac acier de couverture/toiture pour modules photovoltaïques fabriqué par ArcelorMittal Construction, bénéficie désormais d'un avis technique dans sa version Komet® 840. Innovante et facile à poser, la solution solaire KOMET®, par sa conception alliant performances et garanties sur le long terme, est la première solution d'intégration simplifiée des modules photovoltaïques sans rails de fixation.

Une solution innovante, sous avis technique

Le système breveté KOMET® est un profil acier de toiture spécifiquement conçu pour une utilisation photovoltaïque. Cette solution de couverture haute performance permet une intégration simplifiée des modules photovoltaïques directement sur le bac acier. Une véritable innovation sur le marché des solutions solaires ! KOMET® constitue l'un des seuls systèmes de plaque nervurée en acier idéalement adaptée au marché du photovoltaïque. Caractérisé par ses dimensions idoines et par la qualité de ses revêtements, le système KOMET® garantit l'étanchéité et la pérennité de l'ouvrage.

S'imposant par sa simplicité et sa modularité, et reconnu pour ses qualités et performances d'usage, KOMET® 840 vient de recevoir un avis technique N°21/14-49 délivré par le CSTB. Une intégration simplifiée au bâti : dédiée au marché non résidentiel, l'offre KOMET® répond parfaitement aux ouvrages neufs destinés aux bâtiments industriels, commerciaux et agricoles (stockage), ainsi qu'aux exigences de rénovation de ceux-ci.

Une mise en œuvre simplifiée, des coûts réduits

L'absence de rail de fixation de ce système permet une pose simple et rapide et rend l'ensemble extrêmement concurrentiel. Avec son nombre limité de composants, KOMET® constitue un système à la fois fiable et compétitif, en fourniture comme en pose. Ce système autorise un montage différé des modules par rapport à la couverture. Sa simplicité de mise en œuvre permet de ne pas faire appel à un couvreur spécialisé : en effet, le couvreur pose simplement le bac acier KOMET®, ensuite l'entreprise spécialisée en installation et raccord électrique de modules photovoltaïques interviennent pour installer les panneaux photovoltaïques au moyen de pièces adaptées proposées dans le kit KOMET®.

Des performances mécaniques supérieures, avec garantie d'étanchéité
Le système KOMET® affiche d'importantes performances mécaniques, notamment sa possibilité de grandes portées et l'absence de problème d'étanchéité (grâce à l'usage de caissons recouvrant les zones concernées, sans système intermédiaire). En effet, cette solution permet l'accueil des modules photovoltaïques en mode paysage de 54 ou 60 cellules, avec une adaptation de l'entraxe de pannes en charpente jusqu'à 3,5 mètres, suivant étude de cas. De plus, il offre également une compatibilité avec un large panel de solutions GlobalRoof thermiques et acoustiques ArcelorMittal Construction, ainsi qu'un traitement des points singuliers d'une couverture (costières, faîtage, rives...). Enfin, il permet une combinaison avec du matériel électrique de premier ordre nécessaire à la fourniture du générateur solaire complet suivant une conception optimisée du projet.

Peggy Kançal, conseillère régionale d’Aquitaine, tire sa révérence avec un bilan plus que flatteur

Si certains mandats d'élus régionaux relèvent de la sinécure, celui de la conseillère régionale d'Aquitaine Peggy Kançal a plutôt ressemblé aux douze Travaux d'Hercule. Dans le cadre de la délégation plan climat, elle a eu principalement en charge la relance et le pilotage d'un plan climat régional, conformément à la loi Grenelle 2 (plan climat obligatoire pour toute collectivité de plus de 50 000 habitants), ainsi que le développement raisonné, régulé des énergies renouvelables. De conférences en débats, de visites de sites ou d'entreprises en colloques, de réunions en séances plénières, Peggy Kançal, élue EELV s'est multipliée pour faire avancer la cause des renouvelables Elle ne s'est pas ménagée, elle n'a pas compté son temps ni ses efforts. La filière solaire lui tire un coup de chapeau. Ce mandat de quatre ans a été « une période de ma vie trépidante, pleine d'échanges, de rencontres, de défis, et - je l'espère sincèrement - des réalisations qui seront au final utiles, positives pour les Aquitains ».

Pour le solaire, qu'elle a beaucoup soutenu, on retiendra le lancement du tout premier appel à projet autoconsomation. La Région Aquitaine a été pionnière dans le lancement d'un appel à projets dans ce domaine. Cela a permis à la fois de démontrer le bien fondé de la logique d'autoconsommation économiquement et techniquement. Cela a également permis de favoriser le positionnement des acteurs du solaire et de la construction et du BEPOS sur un marché émergent, très porteur.

Voilà ce qu'elle disait d'ailleurs lors d'une rencontre Tecsol consacrée à l'autoconsommation : «Si le gouvernement semble pour l'heure très timide quant au développement de l'autoconsommation photovoltaïque, les régions, dans leur volonté d'expérimentation et d'autonomie énergétique, s'y intéressent. C'est notamment le cas de la région Aquitaine qui a lancé un appel à projets sur le sujet. Avec des objectifs très précis. Sur le plan financier, l'autoconsommation permet de sortir du tarif de rachat peu lisible et pas pérenne, de globaliser une solution investissement/exploitation et de sortir du dogme de l'intégration chère. Sur les aspects énergétiques, elle permet de maintenir voire d'améliorer le service, de recourir à une solution alternative et de maîtriser les consommations électriques.». Une élue régionale pétrie de compétences et de volonté qui va forcément manquer à la filière solaire !

Téléchargement Bilan mandat Peggy Kancal

La solution de stockage pour 24 heures de soleil par jour de Fronius disponible à partir du mois de juin

La solution de stockage individuelle de Fronius International GmbH sera disponible en juin 2015. Grâce au Fronius Energy Package la vision de Fronius pour l'avenir de l'alimentation énergétique « 24 heures de soleil par jour » est désormais possible. Cette solution de stockage permet au producteur d'énergie de devenir fournisseur d'énergie, et de faire des économies, en se libérant des coûts croissants de l'énergie.

Adaptation des installations photovoltaïques existantes

« Le Fronius Energy Package est une solution de stockage complète. Son principal avantage par rapport aux autres solutions de stockage réside dans la grande flexibilité du système tout entier », explique Martin Hackl, responsable de la division. Le Fronius Energy Package intègre la Multi Flow Technology. Cela permet de moderniser directement des installations photovoltaïques déjà existantes et ainsi augmenter leur niveau d'autoconsommation.
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Première mondiale : Renusol présente une nouvelle bride universelle pour les systèmes de fixations photovoltaïques

Le fabricant de systèmes de montage Renusol présentera à l'occasion du salon Ecobuild la première bride universelle au monde utilisable comme bride simple ou double pour la fixation des modules photovoltaïques. Pour basculer d'une fonction à l'autre, il suffit de tourner la tête de la bride à 90°, d'une seule main. Un composant unique suffit, au lieu de deux brides différentes, ce qui facilite considérablement la planification, les commandes et le montage pour les installateurs. C'est aussi un gain de temps et d'argent. La nouvelle bride RS1 est réglable en hauteur et convient à tous les modules solaires cadrés courants.

« Il existe sur le marché une multitude de brides différentes pour la fixation des modules PV. Elles sont souvent adaptées à un seul type de modules solaires. Nous souhaitons faciliter au maximum la vie des installateurs et des revendeurs. Nous avons donc développé une bride unique qui s'adapte vraiment à toutes les configurations. Nous sommes fiers d'être les premiers à l'avoir fait », explique Felix Janssen, chef de produit chez Renusol. Nous avons déjà présenté cette nouvelle bride à quelques clients qui se sont montrés très enthousiastes, notamment parce que la bride permet des changements d'agencements spontanés sur le chantier. S'il faut tout à coup plus de brides simples ou doubles, il n'est pas nécessaire de commander du matériel supplémentaire. Il suffit de tourner la tête de bride à 90 degrés. »

Grâce à sa vis réglable en hauteur, la bride universelle RS1 convient aux cadres de modules de 30 à 50 millimètres d'épaisseur. Le positionnement et la fixation de la bride dans le rail de montage se font d'une seule main, ce qui représente un grand avantage pour l'installateur, surtout sur les toitures à forte pente. « La bride RS1 permet aussi des économies en matière de stockage. Les revendeurs et les installateurs n'ont plus besoin que d'une seule bride en stock, compatible avec tous les modules solaires, projets ou installations », ajoute M. Janssen. La bride RS1 a déjà obtenu les certifications TÜV et MSC et sera officiellement présentée pour la première fois au salon Ecobuild à Londres, du 3 au 5 mars 2015.

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T4, dernière baisse de 2% avant la hausse promise par la ministre Ségolène Royal : l’urgence est là

En cette période de vœux et dans l'attente de la hausse du tarif T4 récemment promise par la ministre de l'écologie et de l'énergie Ségolène Royal, ce tarif susnommé poursuit inlassablement sa baisse, trimestre après trimestre, annihilant par la même toute tentative de projet sur le secteur de l'intégré simplifié des 36-100 kW. Les bilans des demandes de raccordement transmis par les gestionnaires de réseaux publics d'électricité à la Commission de régulation de l'énergie (CRE) totalisent, pour le trimestre d'indice N=15, à savoir du 1er octobre au 31 décembre 2014, une puissance crête cumulée de 25,4 MW pour les installations souhaitant bénéficier du tarif d'intégration au bâti, et de 30,8 MW pour les installations souhaitant bénéficier du tarif d'intégration simplifiée au bâti.

En application de l'annexe 1 de l'arrêté du 4 mars 2011 et en considérant les puissances crête cumulées des bilans des demandes de raccordement transmis par les gestionnaires de réseaux publics d'électricité dans le délai prévu par les dispositions de l'arrêté du 4 mars 2011 (avant le 15 janvier 2015), la valeur du coefficient S15 est fixée à 0,015 et celle de V15 est fixée à 0,020 soit des baisses respectives de 1,5 et 2%. Le tarif T4 passe donc désormais sous la barre des 13 cts€/kWh à 12,79 cts€/kWh. Le T5 est quant à lui désormais fixé à 6,62 cts€/kWh très loin des plus de 11cts€/kWh du futur ex EPR anglais. Des tarifs à fort relent de chômage technique pour les acteurs de la filière solaire. Il ya urgence. En attendant mieux…

Le niveau des tarifs définis dans l'arrêté du 4 mars 2011, en vigueur pour la période du 1er janvier au 31 mars 2015, sera fixé par un arrêté d'homologation pris par les ministres en charge de l'économie et de l'énergie. Dans l'attente de leur publication, la CRE en informera les porteurs de projets par l'intermédiaire de son site Internet. Elle publiera la grille tarifaire dès que celle-ci lui aura été transmise par la Direction de l'énergie.

Les tarifs d'achats, pour la période du 1/1/15 au 31/3/15sont donc les suivants :

Intégration au bâti :

• 0-9 kWc = 26,55 cts€/kWh (26,96 cts€/kWh le trimestre précédent)

Intégration simplifiée au bâti :

• 0-36 kW = 13,47 cts€/kWh (13,75cts€/kWh le trimestre précédent)
• 36-100 kW = 12,79 cts€/kWh (13,05 cts€/kWh le trimestre précédent)

Tout type d'installation (jusqu'à 12 MW) : 6,62 cts€/kWh (6.80 cts€/kWh le trimestre précédent)

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« Photovoltaïque : Cessons de rejeter l’avenir ! »

Voici la tribune publiée par Olivier Mormiche président de InSunWeTrust dans le quotidien les Echos du 27/01/15

La plupart des articles qui exposent les avantages de l’énergie solaire ont tendance à s’articuler autour d’un thème donné : celui-ci évoquera les questions de prix, lorsque celui-là s’intéressera à l’impact environnemental tandis que d’autres encore préfèreront rappeler son intérêt stratégique.

Cette démarche, somme toute naturelle, présente l’inconvénient de créer des débats parfois sans fin sur la pertinence de tel ou tel argument, les tristes sires obtus étant souvent passés maitres dans l’art du sophisme. Or, la décision de privilégier une forme d’énergie par rapport à une autre a de telles répercussions, dont certaines se font hélas déjà ressentir, que le décideur avisé devra s’attacher à avoir une vision globale des avantages et inconvénients de chaque alternative avant de trancher.

Lorsque la plupart des pays du globe, à commencer par les plus grandes puissances économiques mondiales (USA, Chine, Japon, Allemagne…), sont d’ores et déjà convaincus de la nécessité d’intégrer une part massive de solaire dans le mix énergétique, il semble judicieux de fournir une vue d’ensemble des multiples bénéfices liés à l’utilisation du photovoltaïque, à l’usage en particulier des rares sceptiques qui n’ont pas encore eu l’opportunité d’en apprécier toute la richesse.  

Prix de revient de l’électricité

À tout seigneur, tout honneur. Dans un monde qui continue à privilégier le profit à court terme, la question du coût reste centrale. C’est sans surprise que la plupart des publications se concentrent sur cette problématique, et c’est également sur ce sujet que la plupart des contre-vérités circulent (ne serait-ce qu’Henri Proglio qui, il y a 6 mois, annonçait des prix de l’électricité photovoltaïque 2 à 3 fois supérieurs à la réalité) (1).

Que les choses soient donc claires : le solaire résidentiel est déjà compétitif dans 42 des plus grandes villes des États-Unis (2) et il est prévu qu’il le soit sur 80 % de la planète d’ici 2017 (3). D’une façon plus générale, le LCOE du photovoltaïque au sol est le plus bas aux côtés de celui de l’éolien (4).

Plus important encore, ce prix continue de baisser ! (5) Et de nombreuses façons de le réduire encore drastiquement sont disponibles : prix des composants de base eux-mêmes évidemment, mais également innovations techniques (en particulier augmentation de la puissance des panneaux), innovation financière (titrisation), coût du financement, volonté politique (simplification des procédures), repowering, etc. À titre d’illustration, même une amélioration minime de chacun des aspects évoqués ci-dessus permettrait déjà une amélioration du LCOE de 10 %.

Prix cache des énergies conventionnelles

Lorsque l’on compare les prix de revient de chaque source, on oublie souvent de parler des coûts indirects (les fameuses externalités) (6) : pollution de l’eau, santé, changement climatique, accidents, etc.
Sur ces sujets, commençons par noter que le photovoltaïque au sol est la technologie la plus efficace en terme de coûts pour lutter contre le changement climatique (7) (rappelons que cette année Paris accueille la COP21).

En outre, le photovoltaïque n’est généralement à l’origine que de très peu de nuisances (8) ou d’accidents, et ceci sur la totalité de la chaîne de valeur (pour rappel, les coûts sanitaires liés à la pollution de l’air sont estimés à eux seuls entre 20 à 30 milliards (9) et sont liés en majeure partie à l’énergie).

Décentralisation

L’électricité issue de sources dites conventionnelles est la plupart du temps générée sur un nombre restreint de sites de grandes puissances. Ceci découle de considérations essentiellement financières (économies d’échelle, transport du combustible…), mais n’est pas sans poser un certain nombre de problèmes. D’abord en terme de qualité de la distribution électrique, puisqu’une difficulté localisée (panne, avarie, rupture d’une ligne de transmission) aura un impact sur un très grand nombre d’utilisateurs : accès restreint voire plus d’accès du tout.

Un danger plus grave est celui soulevé entre autres par la commission de régulation de l’énergie américaine (10), et concerne la menace terroriste. Pour résumer : l’attaque simultanée de 9 centrales clés provoquerait un blackout généralisé sur l’ensemble des États-Unis. Un scénario hollywoodien qui prête à sourire ? Pourtant les drones qui ont survolé le parc nucléaire français à maintes reprises et en toute impunité suffisent à rendre plausible un tel scénario (11).

Inutile d’épiloguer sur les conséquences sociales et économiques que provoquerait un tel événement. Le recours aux énergies renouvelables, en particulier le solaire photovoltaïque, permet de remédier à ces problématiques puisqu’elles sont structurellement décentralisées.

Indépendance

Qui dit énergie conventionnelle dit combustible. Qui dit combustible dit approvisionnement. La plupart des pays ne sont pas indépendants de ce point de vue puisqu’ils doivent avoir recours à des importations massives, que ce soit d’uranium, de charbon ou de pétrole. En dehors même de l’impact sur la balance commerciale, il existe également des répercussions géopolitiques qui peuvent aller jusqu’à la création de tensions au niveau international. L’exemple le plus marquant à ce sujet est sans conteste celui du pétrole, les conséquences sur le paysage mondial étant connues de tous.

Une fois de plus le photovoltaïque résout ce problème puisqu’il utilise une ressource gratuite, et facilement accessible par tous. C’est d’ailleurs sûrement pour cette raison que de nombreuses bases militaires dans le monde sécurisent leur approvisionnement électrique en se dotant de telles structures (12).

Environnement

Même les détracteurs des énergies renouvelables sont bien obligés d’admettre qu’elles sont imbattables en termes d’émission de CO2 (13). Seul le nucléaire pourrait éventuellement rivaliser, mais est-il besoin de rappeler que le solaire présente un vrai risque zéro et non pas, pour utiliser un doux euphémisme cher aux industriels du secteur, un risque "contrôlé".

En terme de rejet indirect, et contrairement aux idées reçues, ici aussi le solaire remplit son rôle puisque l’industrie photovoltaïque produit maintenant plus d’énergie qu’elle n’en consomme (14).

Enfin, un aspect moins connu, mais ô combien important est celui de la consommation d’eau. Commençons par rappeler que la problématique de la raréfaction de l’eau inquiète de plus en plus, qu’elle est systématiquement sous-évaluée (15) et que la France n’est pas épargnée (16). Or, la quantité d’eau utilisée pour produire de l’électricité photovoltaïque est négligeable (17), ce qui explique que de nombreuses voix commencent à s’élever pour conseiller l’utilisation de cette technologie et ainsi éviter de gaspiller notre plus précieuse ressource (18).

Économie

Les discours politiques sur la croissance, le chômage, l’importance des PME, etc. sont présents dans les esprits de tous. En particulier la création d’emplois est un thème majeur de la plupart des programmes de campagne en Europe, mais également dans le reste du monde.

Mais quel lien avec le solaire ? Et bien il s’avère que le dynamisme du secteur génère bien plus d’emploi que n’importe quelle autre source d’énergie : investir 1 million de dollars implique ~14 emplois pour le photovoltaïque contre ~6 pour les énergies conventionnelles (19).

En outre l’appropriation des centres de production par les citoyens tel qu’on peut l’observer en Allemagne, en utilisant par exemple le nouvel outil du crowdfunding, permettrait une injection massive de l’épargne dans les infrastructures solaires, redynamisant ainsi l’économie tout en permettant un déploiement accéléré du photovoltaïque.

Une révolution en marche

Malgré sa jeunesse relative, le solaire photovoltaïque présente indiscutablement des avantages majeurs dans la plupart des considérations clés. D’ailleurs, les experts ne s’y trompent pas puisque même l’IEA, qui a pourtant jusqu’ici systématiquement sous-estimé le potentiel de développement du solaire (20), prédit que cette technologie pourrait dominer le monde de l’énergie d’ici 2050 (21).

Et de son côté, ce n’est pas par hasard que dans son récent discours sur l’état de l’Union, Barack Obama évoque conjointement la reprise de l’économie américaine, la lutte contre le réchauffement climatique et le dynamisme de la filière photovoltaïque américaine.

La question n’est donc plus de savoir si le photovoltaïque va s’imposer, ni même quand il le fera. Le réel enjeu maintenant est de se positionner suffisamment rapidement pour pouvoir bénéficier au maximum des retombées de ce nouveau relai de croissance mondial.

De même que certains étaient convaincus que le Minitel l’emporterait sur Internet, il y aura toujours des personnes qui s’obstineront à vivre dans le passé. Cela doit rester leur problème, pas le nôtre. 

Sur le site des Echos

Sources               

(1) http://videos.assemblee-nationale.fr/video.5831.transition-energetique--audition-de-m-henri-proglio-pdg-d-edf--audition-de-representants-de-rte--18-septembre-2014

(2) http://ecowatch.com/2015/01/16/solar-cheaper-than-grid/

(3) http://reneweconomy.com.au/2015/solar-grid-parity-world-2017  
(4) http://www.lazard.com/PDF/Levelized%20Cost%20of%20Energy%20-%20Version%208.0.pdf  
(5) http://www.latimes.com/business/la-fi-solar-jobs-2014-20150115-story.html?track=rss&utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter  
(6) http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0203734112840-pourquoi-il-faut-revoir-notre-fiscalite-sur-lenergie-1045974.php  
(7) http://www.lazard.com/PDF/Levelized%20Cost%20of%20Energy%20-%20Version%208.0.pdf  
(8) http://rue89.nouvelobs.com/rue89-planete/2012/11/15/il-faut-cesser-durgence-la-politique-de-soutien-au-diesel-237054
(9) http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/LPS175-2.pdf
(10) http://www.wsj.com/articles/SB10001424052702304020104579433670284061220  
(11) http://www.lexpress.fr/actualite/societe/si-les-drones-attaquent-les-centrales-nucleaires_1633095.html  
(12) https://www.google.fr/search?source=hp&q=military%20base%20solar&meta=&aq=f&aqi=g10&aql=&oq=&gs_rfai=
(13) http://www.lazard.com/PDF/Levelized%20Cost%20of%20Energy%20-%20Version%208.0.pdf
(14) http://news.stanford.edu/news/2013/april/pv-net-energy-040213.html  
(15) http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/02/28/le-monde-de-l-industrie-n-anticipe-pas-assez-la-rarefaction-de-l-eau_1161622_3244.html
(16) http://www.lemoniteur.fr/135-environnement/article/actualite/26525123-la-question-de-la-rarefaction-de-l-eau-se-pose-dans-le-sud-ouest-plus-qu-ailleurs-en-france  
(17) http://www.thenational.ae/opinion/comment/in-the-debate-over-water-scarcity-its-time-to-think-solar?utm_content=buffer1da1a&utm_medium=social&utm_source=linkedin.com&utm_campaign=buffer  
(18) http://www.thenational.ae/opinion/comment/in-the-debate-over-water-scarcity-its-time-to-think-solar?utm_content=buffer1da1a&utm_medium=social&utm_source=linkedin.com&utm_campaign=buffer

DualSun prend de la hauteur et côtoie les sommets

DualSun, l'entreprise spécialiste du solaire hybride, ne recule devant rien ! Encore moins lorsqu'il s'agit de réaliser une installation solaire unique, à 2 300m d'altitude, au cœur du Parc National de la Vanoise sur le refuge de l'Arpont (Savoie). Randonnée solaire sur les crêtes !

Le site isolé de l'Arpont, devenu vétuste et peu pratique, accessible par le sentier du tour des glaciers de la Vanoise, a fait l'objet d'un vaste projet de rénovation et d'extension mené par GTM Bâtiment, filiale de Vinci, dans le respect de l'environnement et dans une démarche de développement durable. A ce titre, les panneaux solaires hybrides DualSun, ont été choisis par l'installateur DomancyElec, spécialisé dans les énergies renouvelables pour sites isolés, pour permettre au refuge de produire, à la fois l'électricité et l'eau chaude nécessaire à son fonctionnement, devenant ainsi autonome en énergie. Livrés en hélicoptère, 12 panneaux PV-T ont été intégrés dans la façade du refuge, orientée est-ouest, à la verticale ! Un choix au résultat très esthétique, qui s'est imposé pour éviter la surcharge de neige l'hiver et générer ainsi une production optimale d'énergie.

Ce chantier atypique a demandé beaucoup de coordination et d'adaptation aux contraintes du Parc protégé pour voir fonctionner cette installation solaire exceptionnelle. C'est toute l'expertise et le savoir-faire de DualSun qui culminent sur ce projet. Panneaux solaires DualSun, isolation complète du bâtiment, toilettes sèches, pico-centrale... le site « designé » par Ritz Architecte est désormais doté d'un équipement 100% développement durable haut de gamme. Un système de batteries stocke l'énergie produite dans la journée et la redistribue le soir, pour le plus grand confort des nombreux randonneurs venus y trouver refuge. Un nouveau modèle de bâtiment autonome en énergie est né ! Il a été rendu possible par des innovations en développement durable telle que l'innovation solaire 2 en 1 DualSun.

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En souffrance en Europe, SMA envisage de supprimer 1 600 emplois soit 35% de ses effectifs

Dans un communiqué publié lundi 26 janvier, le groupe allemand SMA Solar a annoncé qu'il prévoyait la suppression de 1 600 emplois d'ici le 30 juin 2015, anticipant un exercice 2015 difficile. Spécialiste européen de l'onduleur, SMA souffre tout particulièrement sur son marché domestique en berne, à l'inverse du marché mondial très euphorique. Nous nous attendons à des pressions élevées sur les prix ces prochaines années et à une nouvelle baisse de la demande en Europe, surtout en Allemagne.

En revanche, les marchés non européens se développeront de façon positive a confié le président du directoire de SMA, Pierre-Pascal Urbon (photo). Parmi les 1 600 licenciements envisagés, environ 1 300 postes devraient être supprimés en Allemagne, les 300 autres devant être répartis dans les filiales du groupe à travers le monde. SMA employait 4 667 salariés en fin d'année 2014. Cette réorganisation drastique devrait ainsi impacter près de 35% des effectifs de la société.

Le CESP de Perpignan intègre la renommée SolarKeymark pour des essais à haute certification

Le CESP (Centre d'essais solaire de Perpignan), centre d'essai COFRAC de l'Université de Perpignan, localisé dans la zone TECNOSUD de Perpignan, vient d'intégrer le réseau de certification de capteurs solaires thermiques SolarKeymark fin 2014. Le CESP propose ainsi une offre diversifiée d'essais pour les fabricants de capteurs solaires. Le laboratoire est en capacité de tester différents types de matériels solaires, comme des capteurs thermiques plans vitrés ou à tubes sous vides classiques, mais aussi des capteurs hybrides PVT ou à concentration. Il est à noter que la marque SolarKeymark, qui s'est imposée en Europe comme la référence en termes de certification, garantit une qualité supérieure des capteurs solaires thermiques vendus à l'usager final.

Le CESP a enrichi sa palette de certifications avec la marque SolarKeymark en collaboration avec l'organisme certificateur français CERTITA. Les rôles sont répartis de la façon suivante : CERTITA réalise une inspection chez le fabricant de capteur solaire pour s'assurer que les exigences de la norme ISO 9001 sont bien respectées, prélève directement sur le lieu de production un capteur solaire et l'envoie au CESP pour y effectuer un ensemble d'essais conformément aux normes européennes et internationales en vigueur. Au vu des résultats de l'inspection d'usine et des rapports d'essais délivrés par le CESP, CERTITA délivre le certificat SolarKeymark au fabricant qui devra régulièrement se prêter à des contrôles de suivis qualité de ses produits sortis d'usine.

Le CESP est adossé au laboratoire PROMES (PRocédés Matériaux Energie Solaire : Odeillo/Perpignan/Targasonne [site de la centrale solaire à tour THEMIS]) du CNRS dont les activités sont centrées sur la conversion de l'énergie solaire. Associé par ailleurs au centre de Caractérisation Commun de la Matière de l'UPVD (réseau local de techniques de caractérisation des matériaux), le CESP a ainsi accès, grâce à cet appui local, à nombre de ressources disponibles et originales dans ce pôle solaire pour mener à bien, au-delà de ses moyens propres, des prestations d'essais destinées à la certification de capteurs solaires et à l'accompagnement au développement technologique.

Cet environnement high tech lui permet de proposer des mesures aussi bien d'essais en réel, que des étalonnements précis sur les propriétés thermo-optiques des absorbeurs solaires (émissivité, absorptivité et transmitivité à haute température - jusqu'à 500°C - dans la plage spectrale [1,4 à 24 µm], propriétés antireflets, ou thermomécaniques au sein de PROMES Odeillo/Perpignan), ou sur la nature morphologique et physico-chimique des matériaux employés (Microscope Electronique à Balayage associé à une sonde EDS pour la composition des matériaux du C2M).

Ce pôle solaire du grand sud de la France, structuré dans son ensemble autour d'un laboratoire de recherche CNRS, du centre d'essais solaires de Perpignan, d'un centre commun de caractérisation dédié aux matériaux, de formations de jeunes diplômés universitaires spécialisés dans les EnR et spécifiquement le Solaire (de Bac+2 à Bac+8), permet de proposer un savoir-faire et un ensemble d'outils à des industriels et à des start-up pour les accompagner dans le développement des technologies solaires innovantes.

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