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Photovoltaïque : La FFB se prononce pour la suppression des appels d’offres et le développement de l’autoconsommation

Le GMPV-FFB (Groupement des Métiers du Photovoltaïque de la Fédération Française du Bâtiment) plaide en faveur d’une refonte du mode de soutien du photovoltaïque dans le bâtiment, permettant de :

• Remplacer le système actuel de tarifs d’achat par un système de soutien à l’autoconsommation, basé sur un mécanisme de type « autoconsommation + prime symétrique » tel que développé par l’Ademe.

Conditionner l’obtention de toute prime :

• à la production par l’entreprise de bâtiment des documents suivants, avant la réalisation des travaux :

• attestation d’assurance à jour couvrant sa responsabilité civile et sa responsabilité décennale pour l’activité photovoltaïque et pour le système photovoltaïque mis en œuvre, compatible avec la taille du chantier.

• attestation à jour de qualification / certification de l’entreprise de bâtiment réalisant la conception et la mise en œuvre de l’installation photovoltaïque. Cette qualification / certification doit correspondre au type d’installation réalisée et à la taille du chantier (cf. annexe 2).

• à la production par l’entreprise de bâtiment des documents suivants, à l’issue des travaux :

• attestation de conformité électrique de l’installation photovoltaïque visée par un organisme agréé (CONSUEL…).

• attestation sur l’honneur garantissant que l'installation photovoltaïque a été conçue et réalisée de manière à satisfaire l'ensemble des exigences auxquelles elle est soumise, notamment les règles de conception et de réalisation visées par les normes NF DTU, les règles professionnelles et les évaluations techniques

• fiche explicative contresignée par le maître d’ouvrage, soulignant la nécessité d’un suivi de l’installation photovoltaïque à travers un contrat de maintenance (reconductible).

• au fait que le propriétaire, l’exploitant et l’autoconsommateur, soient une seule et même personne (physique ou morale).

Définir plusieurs niveaux de primes :

• une prime de base pour la mise en œuvre d’une installation photovoltaïque sur bâtiment uniquement, dans le but de valoriser le savoir-faire acquis par les entreprises de bâtiment et d’assurer une production au plus près des lieux de consommation.

• une prime bonifiée selon la technique de mise en œuvre afin de privilégier avant tout les procédés respectant les règles d’intégration / intégration simplifiée au bâti, valorisant l’esthétisme de l’ouvrage et son intégration architecturale dans le paysage urbain.

Les entreprises du GMPV-FFB maîtrisent les spécificités techniques de l’enveloppe du bâtiment et se tiennent à la disposition des pouvoirs publics pour faire évoluer les critères d’intégration / intégration simplifiée au bâti, sur la base de leurs retours d’expérience.

• Supprimer les procédures d’appels d’offres, excessivement longues et complexes, auxquelles les entreprises de bâtiment (artisans, PME) ne peuvent répondre.

• Supprimer tout plafond de puissance pour l’allocation d’une prime, mis à part la limite réglementaire de 12 MWc.

• Prévoir une révision non pas trimestrielle mais annuelle de ces primes, afin d’assurer une visibilité acceptable aux entreprises de bâtiment.

Le niveau de révision doit être connu avant la date de son entrée en vigueur.

Téléchargez la contribution GMPV-FFB

Suisse : Energies renouvelables, intérêt croissant des ménages privés

La majorité des Suisses approuve la sortie du nucléaire et se dit parallèlement ouverte à l'utilisation d'énergies alternatives pour les ménages, selon une enquête réalisée par l'Université de St-Gall.

Environ 77% des Suisses interrogés se prononcent en faveur d'une sortie par étape de l'énergie atomique jusqu'en 2034, selon le Baromètre des énergies renouvelables de l'Université de St-Gall publié vendredi (Good Energies, chaire pour la gestion des énergies renouvelables à l’Institut pour l’économie et l’environnement)

. La sortie du nucléaire passerait par les énergies dites "vertes" aux yeux des personnes interrogées, a estimé Sylviane Chassot, professeur dans l'université précitée.

Par ailleurs, 46% des propriétaires de maison utiliseraient déjà actuellement des technologies énergétiques telles que le solaire, le photovoltaïque ou les pompes à chaleur, alors qu'ils n'étaient que 41% en 2012.

Au cours des prochaines années, la restructuration dans l'approvisionnement énergétique pourrait toucher également d'autres branches telles que les technologies de l'information et de la communication. Des groupes tels que Google, IBM, Microsoft ou Swisscom pourraient revoir leur stratégie énergétique.

Téléchargez le texte complet du sondage

Guide « Électricité photovoltaïque : le renouveau »

Le magazine « Coté maison » consacre sous ce titre un supplément de 10 pages qui fait le point sur les nouvelles tendances de l’énergie photovoltaïque dans le secteur domestique.     

Grâce à la règlementation thermique 2012, la production d’électricité photovoltaïque est entrée dans les maisons neuves, tandis que, dans l’habitat existant, la question de l’autoconsommation est posée. Le point sur une énergie renouvelable en plein renouvellement. En 5 ans, le prix des panneaux photovoltaïques a été divisé par 5 ! Celui des installations a également baissé, permettant d’envisager d’autres modèles économiques, plus orientés sur l’économie d’énergie dans le cadre d’un projet mûrement réfléchi. Autrement dit, l’électricité photovoltaïque ne doit plus être considérée comme une rente financière.

Au sommaire

Le cadre règlementaire du rachat de l’électricité photovoltaïque

La revente de l’électricité photovoltaïque génère des revenus

L’autoconsommation de l’électricité produite : une idée qui doit faire son chemin

7 étapes pour réussir son projet photovoltaïque

TELECHARGER LE GUIDE

www.cotemaison.fr

K2 Systems se lance sur le marché des centrales au sol en France

15 Mégas du nouveau système T-Rack 3.0 K2 ont été installés en France en ce début d'année 2014. K2 Systems a fourni ce système à la société Arkolia Energies pour ces trois projets de centrales au sol. Le projet de la centrale photovoltaïque de Mison dans le département des Alpes de Haute Provence sur les terrains d'une ancienne décharge et d'un ancien incinérateur s'étend sur 7,8 ha. 9 200 modules Renesola ont été installés pour une puissance totale de 2,14 MWc. Le deuxième projet se trouve à Aurillac dans le Cantal. La centrale photovoltaïque de Tronquières regroupe sur 5,9 ha, 11 806 modules pour une puissance totale de 2,83 MWc. Enfin, le dernier projet situé à Daumazan sur Arize dans le département de l'Ariège, est composé de 45 500 modules pour une puissance totale de 10,44 MWc.

Les travaux sur ces trois sites ont été effectués dans un temps record grâce au nouveau système T-Rack 3.0. Ce dernier a été développé dans un souci de réduction du temps de montage et d'optimisation des coûts du système. C'est ainsi que le nouveau T-Rack 3.0 permet une baisse de coût de plus de 20% par rapport à un système classique et permet ainsi d'être très compétitif. Composé uniquement d'IPE 120 auxquels sont ajoutés les composants standards des systèmes K2 (rails, kit étriers…), il est ainsi simple et rapide à installer. Deux autres centrales réalisées par Arkolia seront prochainement construites avec ce système pour un total de 7,6 MWc.

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“OUI, le solaire en France a de l’avenir !” par Jérôme Mouterde CEO de DualSun

Jérôme Mouterde, le jeune CEO de DualSun, société spécialisée dans le solaire PVT (Photovoltaïque et Thermique) prend la plume pour clamer haut et fort que l'énergie solaire en France n'est fichue et quelle a un bel avenir devant elle. Notamment à travers l'autoconsommation…

« Je souhaite répondre aujourd'hui à tous ceux qui pensent que le marché du solaire en France est mort, à tous les articles sur la filière photovoltaïque, comme celui du Figaro du 05/03/2014 intitulé « La filière solaire française à son plus bas niveau depuis 2009« (et bien d'autres encore !) et à tous les pessimistes en général qui n'osent pas croire que le solaire en France a de l'avenir. Je leur dis aujourd'hui qu'on a toutes les raisons d'y croire, voyons pourquoi ;

Des subventions généreuses pendant 4 ans

L'article du Figaro décrit bien la situation actuelle du marché du solaire photovoltaïque en France. Les subventions généreuses de 2006 à 2010 ont permis des volumes d'installations très importants en peu de temps, essentiellement sur des grosses centrales photovoltaïques au sol ou sur des hangars. Ces aides ont coûté cher, et n'ont pas toujours été très bien réparties. Elles ont été diminuées brutalement en 2010, et ne cessent de s'amenuiser depuis. Ceci a largement réduit les volumes d'installation et a entraîné la chute de nombreux acteurs de ce marché qui ont été surpris par des changements rapides et inattendus de la réglementation. C'est ce que décrit cet article.

Côté positif tout de même : ce développement massif du solaire en France (comme au niveau mondial) a permis une réduction importante des coûts de revient des installations solaires. A titre d'exemple, une installation solaire photovoltaïque standard coûtait aux alentours de 22.000€ TTC il y a à peine 3 ans et coûte aujourd'hui environ 10.000€ TTC. Il y a donc maintenant beaucoup de pays dans lesquels le coût de l'énergie solaire est inférieur au coût de l'électricité du réseau. Et cette tendance ne peut que se généraliser : Le coût des énergies fossiles ne cesse d'augmenter alors que le coût de revient de l'énergie solaire diminue. Le photovoltaïque est d'ailleurs en forte croissance au niveau mondial.
Le solaire est un pilier de la transition énergétique

Je suis convaincu que la transition énergétique mondiale ne se fera pas sans solaire : c'est une énergie simple de mise en œuvre, compétitive, et locale. Je pense en revanche qu'il faut être réaliste, et ne plus compter à moyen terme sur le tarif de rachat de l'électricité en France. Notre filière doit changer de modèle, et développer des solutions qui seront compétitives sans aide : il y a des opportunités à saisir!

DualSun a sa carte à jouer dans ce nouveau départ : c'est une solution logique et plus compétitive que le photovoltaïque. Notre technologie s'impose tout naturellement sur les bâtiments qui préfèrent consommer leur propre production solaire, plutôt qu'acheter l'énergie du réseau. C'est exactement ce que nous sommes en train de mettre en œuvre sur de nombreux bâtiments : l'eau chaude et l'électricité y sont autoconsommées. Nous sommes ici sur une tendance de fond qu'on a peut-être encore un peu de mal à mesurer en France où l'électricité est (encore) peu chère, mais qui se ressent fortement dans les pays qui n'ont pas cette chance.

Cessons de croire que c'est fini : le solaire en France n'en est qu'à ses balbutiements et a encore beaucoup de choses à dire. Laissons le parler et avançons vers la transition énergétique ! »

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Solaire thermique : Sunoptimo conforte son développement en privilégiant les installations auto-vidangeables

Sunoptimo a vu le jour il y a quelques années en Belgique sur base d'une constatation : soit les installations solaires ont été sous-dimensionnées et n'apportent que peu d'énergie solaire par rapport au potentiel, soit elles ont été surdimensionnées et souffrent de nombreux problèmes, principalement en raison de la surchauffe. La solution : Le bon dimensionnement d'une installation solaire basée sur le « l'autovidange/Drainback ». Pour Sunoptimo, le « l'autovidange / Drainback » est la solution privilégiée pour faire aux nombreux problèmes rencontrés sur des installations solaires thermiques sous pression. C'est pourquoi Sunoptimo a développé une gamme de produits standards basés sur cette technologie, permettant de couvrir des surfaces de capteurs allant de quelques m² à plusieurs milliers de m².

Affranchi de ces problèmes de surchauffe, Sunoptimo a développé une méthodologie de dimensionnement qui se base principalement sur une optimisation économique de l'investissement. L'objectif principal est de minimiser le coût total du chauffage de l'eau sur une période donnée. Plus l'installation est importante, plus elle produira de l'énergie gratuite (mais pas de manière linéaire), mais plus elle coûtera cher. Sunoptimo aide donc le maître d'ouvrage à trouver la bonne surface qui tient compte de tous les paramètres.

Cette nouvelle approche du dimensionnement a déjà convaincu bon nombre de gros consommateurs d'eau chaude. Sunoptimo qui sous-traite l'installation à des professionnels dans le respect des règles de l'art, est ainsi déjà devenu un des plus grands acteurs du solaire thermique en Belgique et possède déjà de belles références en Suisse et en France. Sunoptimo entend maintenant développer sa présence sur le marché français du solaire thermique collectif et recherche des partenaires pour l'aider dans son développement : installateurs, distributeurs.

Importance du monitoring

Une installation solaire est toujours complétée par un producteur d'énergie capable de chauffer entièrement l'eau chaude. La conséquence de cela est que l'installation peut être à l'arrêt pour une raison quelconque sans que l'on s'en aperçoive. La société belge propose ainsi systématiquement la mise en place d'un appareillage permettant aux gestionnaires de suivre le bon fonctionnement de l'installation. Une page internet est publiée et facilement accessible de n'importe où, afin de pouvoir vérifier, en temps réel, les différents paramètres de fonctionnement. En France, cet appareillage est d'autant plus important qu'il permet aussi de répondre aux exigences de l'Ademe afin de pouvoir bénéficier des primes.

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CSUN atteint la 8e place sur le marché photovoltaïque allemand pour l'année 2013

CSUN, spécialiste des cellules et des panneaux solaires, annonce à sa plus grande satisfaction qu'il a été classé, pour l'année 2013, à la 8ème place en termes d'expéditions parmi les fournisseurs du marché allemand par IHS Technology. Les analystes d'IHS du marché du photovoltaïque intégré ont classé CSUN à la huitième place des fournisseurs sur le marché allemand du photovoltaïque. « Malgré les limites du marché allemand, CSUN a été capable d'augmenter ses expéditions vers cet important marché européen », a déclaré Engin Yaman, directeur général des ventes Europe de CSUN. «« La société CSUN reste largement présente sur le marché européen, tout particulièrement en Allemagne. Son objectif est actuellement d'évaluer au mieux ses partenaires commerciaux pour s'attaquer conjointement aux segments de marché restants, notamment le photovoltaïque résidentiel et commercial en toiture ».

Dans le cadre des réformes actuelles de la loi allemande sur les énergies renouvelables, la EEG (Erneuerbare-Energien-Gesetz), les tarifs de rachat pour les projets au sol seront trop bas pour créer des projets économiquement viables. L'EEG prévoyant une répartition de 50 % d'énergie photovoltaïque autoconsommée, les projets industriels en toiture connaîtront probablement le même sort. Cependant, les installations inférieures à 10 kWc et les applications commerciales en toiture restent des possibilités intéressantes, même dans ces conditions difficiles. Ceci s'explique principalement par les prix élevés de l'électricité payés par les consommateurs et les PME, qui ne bénéficient pas de règlements d'exemption.

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Le scénario négaWatt dans ses moindres détails !

À quelques mois de l'examen de la loi de Transition Énergétique au Parlement, l'Association négaWatt publie un rapport technique approfondi présentant la méthodologie, les hypothèses et les résultats de son scénario 2011-2050 : l'intégrale du scénario négaWatt en 207 pages, 86 figures et 89 tableaux !

Le Débat National sur la Transition Énergétique qui s'est tenu en 2013 a permis d'identifier quatre trajectoires d'évolution possible de notre modèle énergétique. Le scénario négaWatt est la base d'une de ces quatre trajectoires. Afin d'en faciliter la compréhension et l'analyse, l'association a souhaité expliciter les fondements et détailler toutes les hypothèses qui le sous-tendent. Ce scénario énergétique est en effet le fruit d'une méthodologie rigoureuse, qui permet, année après année, secteur par secteur, et usage par usage, de définir une trajectoire qui soit aussi robuste et pertinente que possible.

Un tel effort de transparence et d'explicitation est pour négaWatt indispensable : un scénario énergétique n'est pas seulement une simple vision du point d'arrivée 2050, c'est l'ensemble du chemin à parcourir qui doit être détaillé avec précision. négaWatt espère, grâce à ce document, montrer la pertinence des hypothèses et la finesse de l'analyse du scénario négaWatt et enrichir ainsi le dialogue avec l'ensemble des acteurs du monde de l'énergie.

Mais l'action de l'Association négaWatt ne s'arrête pas là : pour cette année 2014 trois axes de travail ont ainsi été définis afin de poursuivre et d'amplifier les efforts déjà accomplis : la création d'un site de décryptage sur l'énergie, la consolidation du scénario négaWatt et la poursuite de l'évaluation des bénéfices de la transition. Tous trois font l'objet d'un appel à soutien lancé début mai.,La publication de ce rapport détaillé du scénario négaWatt participe à la concrétisation de ces objectifs. Il témoigne de notre engagement pour une véritable transition énergétique, créatrice de considérables bénéfices environnementaux et socio-économiques !

Mesure 09 : faciliter l'essor des renouvelables

Pour négaWatt, les énergies renouvelables doivent faire l'objet d'une reconnaissance affirmée d'intérêt général, fondement juridique solide pour ouvrir sans tarder cinq grands chantiers débouchant sur des dispositions opérationnelles à court terme :

• La mise en place d'un système objectif et transparent d'observation et de suivi du développement de toutes les filières, y compris l'évolution de leurs performances techniques et économiques réelles ;

• La clarification et la stabilisation des règles d'élaboration et d'évolution dans le temps des systèmes d'aide, sur la base de la garantie d'une rentabilité suffisante mais non excessive pour toutes les filières (électricité, chaleur, carburants), dans le cadre d'une concertation sincère entre toutes les parties, y compris les consommateurs;

• La simplification des procédures administratives, serpent de mer des demandes récurrentes de tous les acteurs et opérateurs du secteur, qu'il va bien falloir arriver à mettre en œuvre pour sortir enfin des trop nombreuses situations kafkaïennes et parfois dramatiques rencontrées sur le terrain ;

• La promotion de l'investissement «local et citoyen» dans les moyens de production d'énergies renouvelables, permettant que la richesse créée dans un territoire revienne en priorité à ceux qui l'habitent ;La mobilisationde tous les pouvoirs publics en faveur des énergies renouvelables, à commencer par les élus, mais aussi les services de l'Etat et des collectivités, à travers des actions de sensibilisation, de formation et de mise en place de programmes locaux de développement.

Sur le photovoltaïque le rapport se veut volontiers optimiste démontrant que l'intégration du photovoltaïque dans l'environnement urbain comme rural ne pose pas de problèmes rédhibitoires dès lors que les interactions avec les autres usages et les diverses contraintes liées à l'urbanisme sont identifiées et prises en compte et qu'un certain nombre de règles sont clairement établies à cet effet. « Une démarche similaire devra être suivie pour ce qui est de l'intégration au réseau électrique de la production photovoltaïque, qui est l'autre grand enjeu de la filière, mais les rapides progrès déjà enregistrés en matière de ce qu'il est convenu d'appeler les « réseaux intelligents » (ou Smart Grids) ne peuvent que rendre très optimiste d'abord sur la capacité d'accueil des infrastructures déjà existantes notamment au niveau de la distribution (moyenne et basse tension), d'autre part sur le coût des éventuels besoins d'adaptation qui resteront probablement marginaux au moins sur le moyen terme. »

Pour le solaire thermique négaWatt affiche des ambitions élevées à savoir pour 2050 :

• Surface de capteurs solaires thermiques installés : 102 millions de m², soit 9,5 % des surfaces disponibles en maison individuelle et 6,5 % en logement collectif (le potentiel de toiture utilisable est loin d'être atteint). Cela représente environ 1,4 m²/habitant ;

• Contribution en énergie finale : 39 TWh (soit presque 5 % de l'énergie finale totale) :

                - environ 38 % de l'ECS pour les maisons individuelles et 37 % pour les logements collectifs
                - 7 % du chauffage des maisons individuelles ;
                - 27 % de l'ECS du tertiaire ;
                - 14 % des besoins thermiques de l'industrie.

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Intersolar 2014 : SolarMax met l’auto-consommation sur le devant de la scène

Cette année, les solutions d'auto-consommation et de stockage énergétique sont une nouvelle fois au cœur du salon européen Intersolar consacré au photovoltaïque (PV). À cette occasion, le fabricant suisse d'onduleurs SolarMax présentera les modèles de la série P, qui permettent d'optimiser l'auto-consommation grâce à leurs nouvelles fonctions de contrôle du flux d'énergie, et proposera aux visiteurs d'en savoir plus sur les nouveaux onduleurs triphasés de la série TP destinés aux installations PV résidentielles. Le futur P-Battery Upgrade Kit permettant le raccordement d'un accumulateur d'énergie sera également à l'honneur. Par ailleurs, SolarMax présentera la série HT destinée aux installations commerciales et industrielles et dévoilera ses solutions innovantes en matière de surveillance et de communication.

L'auto-consommation en hausse grâce aux onduleurs de branche SolarMax

La série P de SolarMax (2 à 5 kW) a été améliorée de façon à optimiser l'auto-consommation. Dès le mois de juin, une nouvelle version du module d'entrées/sorties et un nouveau logiciel seront commercialisés afin de permettre le raccordement de compteurs d'énergie externes via une interface S0, pour un contrôle intelligent des charges électriques au sein du foyer. La configuration du système de gestion énergétique intégré s'effectue à l'aide du logiciel MaxTalk : il devient alors possible de déterminer à quel moment l'énergie doit servir au fonctionnement d'une pompe à chaleur ou à l'alimentation du réseau électrique. Les clients seront ainsi en mesure d'améliorer nettement la part d'énergie PV destinée à l'auto-consommation, et ce, sans presque aucun coût supplémentaire.
La nouvelle série TP d'onduleurs triphasés SolarMax (4 à 7 kW) est elle aussi conçue pour répondre spécifiquement aux besoins des installations PV résidentielles. Équipée de deux trackers MPP et acceptant un vaste spectre de tensions d'entrée, elle convient particulièrement aux installations multi-orientations dans la plage allant de 6 à 10 kWc. Dans l'optique d'optimiser encore l'auto-consommation d'électricité, cette série propose également des interfaces avancées, des fonctions intégrées de contrôle du flux d'énergie et le raccordement direct à un système de surveillance d'installation gratuit. Grâce à son alimentation triphasée, la série TP satisfait aux exigences toujours plus strictes des fournisseurs d'électricité en matière de raccordement d'installations PV de petites tailles. Ces appareils seront disponibles au quatrième trimestre 2014.

En complément de ces deux séries, SolarMax lance la solution de surveillance MaxView. Cette nouvelle application mobile, également compatible avec les navigateurs Web, intègre une fonctionnalité permettant de récupérer les valeurs de production, de rendement énergétique et de consommation d'énergie à intervalles de 15 minutes. MaxView constitue donc la solution idéale pour surveiller le bon fonctionnement de ses installations PV depuis n'importe quel lieu, et ce, gratuitement.

Solutions de stockage SolarMax

Le P-Battery Upgrade Kit permettra à l'avenir d'équiper tous les onduleurs de la série P (déjà compatibles à l'heure actuelle) d'une interface de batterie. À l'occasion du salon Intersolar, SolarMax démontrera la simplicité d'installation de ce produit et les éléments à prendre en compte en amont. Dès le début de l'année prochaine, les premiers systèmes P-Battery seront commercialisés pour le segment des installations PV résidentielles: ils seront dotés d'un onduleur SolarMax de la série P avec kit de mise à niveau, d'un système de gestion énergétique, d'un accumulateur d'énergie (batterie lithium-fer-phosphate) et du câblage nécessaire à tous les raccordements. Le système proposera une capacité de stockage de 7,2 kWh, cette solution permet de délester le réseau public.

Onduleurs à strings pour installations commerciales et industrielles

Les nouveaux onduleurs de branche de la série HT conviennent à la mise en place de systèmes aux coûts optimisés, offrant des niveaux élevés de disponibilité et d'efficacité, en vue de réaliser un bon retour sur investissement même en cas de réduction des tarifs d'achat. En particulier, et la compacité des onduleurs permettent de limiter l'encombrement, de simplifier les branchements et ainsi de réduire les coûts d'installation. La série HT propose des modèles équipés de quatre trackers MPP, avec une puissance de sortie à 30 kW et/ou 32 kW (30HT4/32HT4), ainsi qu'une version à deux trackers MPP, avec une puissance de sortie à 32 kW (32HT2). Dans le cas où des options externes (commutateurs DC et limiteurs de surtension) sont nécessaires, le boîtier de raccordement du modèle 32HT2 offre une solution d'installation aux coûts optimisés. En outre, les onduleurs de la série HT intègrent les solutions de communication les plus récentes, ce qui rend leur surveillance possible via le portail MaxView. Comme annoncé, les onduleurs de la série HT seront commercialisés dès le moins de juin.La gamme complète SolarMax sera présentée à l'occasion du salon Intersolar Europe qui se tiendra à Munich du 4 au 6 juin 2014. Rendez-vous hall B3, stand 110.

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Intersolar 2014 : place aux nouveautés chez Delta !

Delta, premier fournisseur mondial de solutions de gestion thermique et de l'énergie présentera début juin à l'occasion d'Intersolar Europe ses nouveaux onduleurs solaires. Ces onduleurs viennent compléter une gamme déjà riche. Partant du principe que tout un chacun doit pouvoir disposer d'une énergie propre, renouvelable et sobre, Delta utilisera cette année encore la vitrine technologique que représente Intersolar pour exposer ses innovations en termes d'énergie intelligente et de respect de l'environnement.

Les visiteurs pourront ainsi découvrir sur le stand de Delta des micro-onduleurs optimisés, de nouveaux onduleurs triphasés sans transformateur pour le marché résidentiel ainsi que des onduleurs solaires string sans transformateur de fortes puissances et à rendement élevé pour des applications commerciales comme agricoles.

Solutions résidentielles - Micro-onduleur SOLIVIA nano 260 et sa passerelle SOLIVIA nano GW

D'une puissance de 260 watts, ce micro-onduleur pourra être directement monté sous chaque module solaire. Il trouvera toute sa justification pour exploiter au maximum l'énergie issue du système PV notamment dans les cas d'ombrage partiel ou structures de toits complexes. Il convient dans des cas d'application aussi étendus que l'utilisation d'un seul module (autoconsommation ; place limitée) ou les grandes toitures où il pourra être monté en chaînes. Le système peut fournir en continu un niveau d'énergie important, car chaque micro-onduleur fonctionne indépendamment et recherche le point d'exploitation optimal du module connecté sans que le niveau d'ombrage des autres modules voisins n'ait une quelconque influence.

Le SOLIVIA nano 260 dispose d'une protection NS (réseau et système) intégrée qui assure sa conformité aux normes d'interconnexion de réseau pour les systèmes PV en Allemagne. Aucun autre dispositif de protection n'est exigé, ce qui facilite l'installation du système dans son ensemble et le rend plus abordable. Le système de câblage Amphenol AC facilite aussi l'installation par sa configuration câble principal/câble de dérivation.
La passerelle SOLIVIA nano GW est conçue pour fonctionner avec les onduleurs SOLIVIA nano 260. Elle suit et commande leur fonctionnement. Chaque fonction essentielle peut être commandée en toute simplicité à partir d'un ordinateur portable relié à la SOLIVIA nano GW par une connexion point à point ou sans fil. Le suivi à distance avec la SOLIVIA nano GW s'effectue par connexion Internet et SOLIVIA Monitor, le logiciel de suivi de système de Delta. Par le biais du réseau électrique du bâtiment, la SOLIVIA nano GW rassemble les informations relatives aux performances en temps réel et l'énergie produite par chaque micro-onduleur. La passerelle envoie les données par Internet au logiciel SOLIVIA Monitor. Il est ainsi possible de les consulter à tout moment.

Onduleurs sans transformateur triphasés compacts RPI M6A (6 kVA), M8A (8 kVA), M10A (10 kVA).

Dotés d'une large plage de tension d'entrée (200 à 1 000 V), de 2 MPP acceptant une charge asymétrique jusqu'à 33/67 % (idéal pour les toitures est/ouest) et IP 65, ces trois onduleurs offrent un rendement européen de 98 %. D'un design très compact et d'un poids n'excédant pas 25 kg, ce qui est inédit pour cette classe de puissance, ces trois onduleurs sauront séduire les installateurs en recherche de place autant que les adeptes de l'intégration en shelter ou local technique.

Solutions industrielles - Onduleur string sans transformateur, 2 MPP, triphasé RPI M50A (50 kVA)

50 kVA, 2 MPP, IP 65, un rendement européen de 98,4% logés dans 70 kg : un rapport poids/puissance exceptionnel ! Directement destiné aux applications commerciales comme agricoles, le RPI M50A se caractérise par sa puissance de production, la plus élevée de la gamme des onduleurs Delta. Livré avec des limiteurs de surtension (SPD) intégrés et remplaçables côté CC et CA, des fusibles de chaîne intégrés, le M50A tout en nécessitant moins de place pour se loger contribuera à réduire les coûts d'installation directs ou indirects.Le micro-onduleur SOLIVIA nano 260 et les RPI M6A / M8A / M10A / M50A seront disponibles à la livraison dans certains pays européens à partir du 3e trimestre 2014.

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