Tecsol blog

Publication de l’atlas solaire algérien

A l’occasion de la célébration de la journée du solstice d’hiver, le Centre de Développement des Energies Renouvelables (CDER) publie le premier volume d’une série d’atlas consacrés à l’évaluation des gisements des ressources renouvelables en Algérie. Le Centre de Développement des Energies Renouvelables a choisi de dédier ce premier volume au gisement solaire algérien, l’un des plus importants au monde.

Pour l’élaboration de cet atlas, les auteurs ont développé une nouvelle méthode, validée scientifiquement, d’estimation de l’irradiation solaire globale, pour différents types de ciel, à partir de la durée d’insolation mesurée.

L’étude a porté sur 48 sites répartis uniformément sur tout le territoire national pour lesquels nous disposons de données relatives à la durée d’insolation mesurée sur une période de 11 années (Office National de la Météorologie, 1992-2002). L’application de la méthode de calcul développée, a permis de tracer les cartes solaires pour différentes inclinaisons et orientations.

Les scientifiques et les acteurs du secteur socio-économique apprécieront cette nouvelle source de données primordiale dans la conception, le développement, la réalisation et l’évaluation des performances des systèmes d’énergie solaire. Ces données seront également utiles dans la conception de bâtiments bioclimatiques.

Le professeur Noureddine Yassaa, Directeur de l’EPST CDER, remercie les auteurs, Rédha Yaiche et Abdellah Bouhanik, pour leur travail qui est à l’origine de ce premier Atlas solaire qui devrait contribuer au développement des Energies Renouvelables en Algérie.

Téléchargement de l'Atlas solaire algérien

Barcelone mise sur l’autonomie énergétique

La Centrale d'Energies de la Zone Franche de l'espace portuaire de Barcelone est apte à alimenter une surface de 1500 hectares en énergies renouvelables. Ce site consacré à la production d'énergie thermique et frigorifique, à base de biomasse et prochainement de ressources solaires, fournit la Zone Franche, le quartier de la Marina et l'enceinte Fira-Gran Via de la Foire de Barcelone. Cette centrale, gérée par le français Dalkia, doit accompagner l'expansion des secteurs industriels et portuaires du sud de Barcelone, complétés dans les prochaines années par des implantations résidentielles. Le financement est assuré par la mairie de Barcelone et les gouvernements catalan et espagnol.

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Projet de loi de programmation sur la transition énergétique : Les SRCAE et les S3RENR sur la sellette

La commission spécialisée du CNTE présidée par Laurence Tubiana (photo) s'est réunie mi-décembre pour la 1ère fois. Les grands principes du projet de loi ont été présentés sous la forme d'un plan commenté provisoire par le directeur général de l'Énergie et du Climat. Philippe Martin, ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, a souhaité la création de cette commission spécialisée qui préparera l'avis du CNTE sur le projet de loi. Le futur projet de loi devrait contenir six titres.

Les objectifs préalablement fixés demeurent en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, d'amélioration de l'efficacité énergétique avec une réduction de 50 % de la consommation d'énergie à horizon 2050, de réduction de 30 % de la consommation de combustible fossile à l'horizon 2030 et de diversification du mix électrique avec le développement des énergies renouvelables et la réduction de la part du nucléaire à 50 % à l'horizon 2025. Il dotera l'État des outils de pilotage indispensables à la transition énergétique. Le CNTE rendra un avis ; le CESE et le conseil d'État seront saisis du projet de texte. La loi sera présentée au printemps, discutée durant l'été et devra être conclue d'ici la fin de l'année 2014.

Retour d'un plan quinquennal

Le Titre II nous apprend que la programmation en matière d'énergie sera organisée autour d'une programmation pluriannuelle énergétique, PPE, lui aussi articulé autour de période de cinq ans. Outre les trois actuelles programmations pluriannuelles (électricité, gaz, chaleur), elle intégrera d'autres outils : plan national d'action sur les EnR, plan national d'efficacité énergétique. La PPE et chacune de ces composantes sectorielles, intégreront dans leur processus d'élaboration et dans le document final, un test de soutenabilité économique et budgétaire et comporteront un volet spécifique pour les zones non interconnectées. Les « budgets-carbone », la stratégie « bas carbone » ainsi que la PPE seront élaborés par le Gouvernement, avec avis du Comité d'orientation de la transition énergétique et climatique (COTEC), et feront l'objet d'un rapport de présentation du gouvernement au Parlement.

La PPE précisera la stratégie « bas carbone » dans le domaine de l'énergie. Le calendrier d'élaboration de ces programmations ainsi que les périodes couvertes par le plan seront articulés autour de nos engagements européens et internationaux (engagements pré-2020 déjà en vigueur, engagements post-2020 à venir). Le pilotage du mix électrique reposera sur la PPE, qui comprendra des principes (sécurité, compétitivité de l'approvisionnement en électricité, diversification, objectifs de maîtrise de la demande, de développement des EnR, des interconnexions, du stockage permettant la diversification des sources de production, d'indépendance énergétique). Il respectera le principe de plafonnement de la capacité nucléaire installée comprendra des dispositions permettant à l'État d'être le garant de la mise en œuvre de la stratégie énergétique de notre pays.

Les SCRAE et leur 16 GW solaires cumulés revisités

En termes de gouvernance, sera créé, en remplacement du Conseil Supérieur de l'Énergie, le Comité d'orientation de la transition énergétique et climatique, qui sera en particulier saisi pour avis sur les budgets « carbone », la stratégie « bas carbone » et la programmation pluriannuelle. Au niveau territorial, il est envisagé des évolutions des SRCAE et des PCET avec une articulation national-local, une simplification, ainsi que la modernisation de la gouvernance de la distribution électrique, sans remise en cause de la péréquation. Les Régions apprécieront. Il faut dire que leur objectif cumulé à horizon 2020 pour le photovoltaïque s'élève à 16 GW. L'ambition actuelle du ministre Martin qui table sur 800 MW par an ne permettra même pas d'atteindre les 10 GW. On comprend mieux le désir de faire évoluer les SCRAE en faisant peu de cas des décisions des élus régionaux.

En termes de financement, la gouvernance et le pilotage de la CSPE seront réformés pour un meilleur contrôle des engagements et des charges, et une meilleure efficacité de la dépense publique. Les différents financements et mécanismes de soutien énergétiques et climatiques (y/c la CSPE) seront rendus plus lisibles, plus efficaces au regard des objectifs fixés, et réorientés pour contribuer davantage au développement des filières et des emplois.

Un cadre législatif pour l'autoconsommation

Le Titre IV est quant à lui consacré aux énergies renouvelables. Ce titre contient les mesures relatives à la promotion du développement des énergies renouvelables électriques et thermiques. Y figurent les dispositions de toilettage de la législation et de simplification, ainsi que la clarification et l'optimisation des dispositifs de soutien aux énergies renouvelables (y/c l'obligation d'achat), visant à en assurer la soutenabilité économique, et à optimiser le développement des filières et de l'emploi. Le cadre des soutiens financiers aux énergies renouvelables sera aménagé pour élargir et adapter les modalités possibles de soutien (tarifs d'achat, primes à la production ou à l'investissement, appels d'offres...), pour permettre ensuite des mises en œuvre souples, en fonction des réflexions sur l'évolution de ces modalités de soutien et en tenant compte des nouvelles lignes directrices, que la Commission européenne devrait prochainement publier, sur les aides d'État en matière d'environnement et d'énergie.

De même la question de l'autoconsommation/ auto-production, qui fait actuellement l'objet de consultations, pourrait nécessiter des aménagements législatifs, au moins pour créer un cadre potentiel. Une meilleure efficacité de ces soutiens sera un des objectifs de la loi. Des aménagements pourront être apportés dans les domaines suivants :

• Organisation du renouvellement des concessions hydroélectriques, dans une vision globale des enjeux, en fonction des travaux en cours suite en particulier au dernier rapport parlementaire,
• Cadre législatif des installations de production d'énergie renouvelable en mer,
• Le cas échéant contrôles du respect des obligations associées aux soutiens (une mission d'inspection générale a été lancée sur ce thème).

La Caisse des Dépôts investit dans un portefeuille de centrales PV d’une capacité de 22,8 MW développé par la CNR

La Caisse des Dépôts a pris une participation de 35% au capital d'ADB Solaire, société spécialisée dans le développement de projets dans le domaine des énergies renouvelables et disposant des droits et autorisations pour la construction et l'exploitation de cinq centrales photovoltaïques au sol dans les Hautes-Alpes et en Ardèche.

Dans le même temps, ESSPROD, filiale de Energie et Services de Seyssel, et RETPROD, filiale de la Régie du Syndicat intercommunal d'électricité de la vallée de Thônes, ont pris chacune des participations de 15% au capital d'ADB Solaire, la Compagnie Nationale du Rhône, par l'intermédiaire de sa filiale CN'AIR, conservant 35% du capital. L'ensemble du projet, qui représente une capacité total de 22,8 MWc, sera financé par BpiFrance, la construction des centrales étant assurée par Bouygues et Ineo, sous la supervision de la Compagnie Nationale du Rhône.

La Caisse des Dépôts était assistée le cabinet De Pardieu Brocas Maffei avec Thomas Bréart de Boisanger, associé, assisté de Grégoire Balland pour les aspects corporate et contrats de projets, Anne Richier pour les aspects droit public et Antoine Payen pour les aspects financement.

Daniel Bour « Nous avons besoin d’un débat réfléchi à l’allemande avec des objectifs clairs »

Daniel Bour, président de la Générale du Solaire et vice président de l'Observatoire de l'Energie Solaire Photovoltaïque tire le bilan des résultats de la 8ème édition de l'Observatoire parue mi-décembre. Que disent les chiffres ?

Plein Soleil : Avec un total de 204 MW au troisième trimestre, ce sont 85 MW de plus qu'au deuxième trimestre qui ont été raccordés au réseau. L'effet des appels d'offre ?

Daniel Bour : Pas du tout. Ce résultat est essentiellement dû à l'apparition dans les statistiques des centrales au sol issues du T4 devenu T5 dont les listes d'attente sont d'ailleurs en train de se tarir. Les appels d'offres ne sont pas encore concernés par ce résultat. L'activité autour des appels d'offres ne commence que maintenant. On voit bien là que cette procédure est trop longue. Les appels d'offres sont trop irréguliers. Quand on sait que le CRE 3 n'est pas encore annoncé, on imagine la date de réalisation des projets de ce CRE3.

Plein Soleil : Comment se comporte le segment 9-100 kWc ?

Daniel Bour : La liste d'attente se maintient à un niveau élevé autour des 460 MW. Problème. Sur ce segment et historiquement, il y a toujours un décalage entre les demandes de raccordement et la puissance réellement raccordée. Le pourcentage de chute est colossal avec un taux d'effacement historique de plus de 50%. Avec la baisse accélérée du tarif depuis le moratoire à -9,5% par trimestre et un tarif affiché désormais à 14,45 c/€, le taux d'échec va encore monter. Au vu de ces chiffres, les tarifs T2 et T5 n'ont guère d'avenir. Ce sont des marchés étriqués où les gens cassent les prix et font un peu n'importe quoi entre bidouillages de découpes parcellaires et des solutions semi-intégrées pas toujours pertinentes.

Plein Soleil : Le 13 décembre dernier, le ministre Philippe Martin a lancé une consultation sur l'évolution du dispositif de soutien aux énergies renouvelables. Qu'en attendez-vous ?

Daniel Bour : Nous disons qu'il est bien de lancer ces débats tout de suite en amont de la future promulgation de la loi sur la transition énergétique. Maintenant des questions se posent. Qui sont les véritables acteurs de la consultation ? Qui va la mener ? Qui rédige et avec quels résultats ? L'administration a-t-elle déjà tout écrit ? Allons-nous vers une discussion à l'allemande, en confiance avec les professionnels, autour d'objectifs clairs, ou alors dans quelque chose de purement politique façon administration à la française, sur fond de défiance généralisée. La manière de faire sera capitale. Nous nous sommes déjà fait rouler une première fois dans la farine avec le rapport Charpin-Trinck. Nous avons aujourd'hui besoin d'un débat réfléchi avec une remise en perspective des objectifs des 23% d'ENR en France en 2020. On en est loin. Il va falloir se secouer, se donner les moyens d'y arriver.

Plein Soleil : Reste que le temps presse pour la filière ?

Daniel Bour : Vous avez raison, il est urgent de faire quelque chose avec hélas des responsables qui ne semblent, de leur côté, pas trop pressés. Ils font évoluer la filière à leur rythme, lançant des appels d'offres au gré de leurs envies. Ces appels d'offres, systèmes très complexes, permettent certes de ne pas condamner définitivement le secteur, notamment pour ceux qui les remportent. Ils condamnent en revanche à court terme les nombreuses entreprises qui en sortent bredouille. Dans ce contexte et pour les mois à venir, seul l'international représentera une planche de salut pour ces sociétés.

Solar Frontier va construire l’usine de modules solaires n° 4 dans la région du Tohoku au Japon

Solar Frontier a donc pris la décision de construire une usine de modules solaires CIS (nom provisoire : usine du Tohoku) d'une capacité de production nominale de 150 MW dans la région du Tohoku au Japon. Ceci sera le quatrième site de production de Solar Frontier après ses trois usines implantées dans la région de Miyazaki, Japon. L'usine du Tohoku se situera à Ohiramura, dans la préfecture de Miyagi et devra, selon le planning fixé, démarrer la production en mars 2015. L'usine du Tohoku bénéficiera de la toute dernière technologie de production de masse de Solar Frontier, tout en intégrant des caractéristiques d'avant-garde qui augmentent l'efficacité des processus de fabrication. Ceci permettra une fabrication de modules solaires CIS à haute performance, fournissant des efficacités de conversion plus élevées à des niveaux de coûts de rang mondial. L'usine du Tohoku servira aussi de modèle pour les infrastructures de production futures à l'extérieur du Japon, conformément à l'augmentation mondiale de la demande et aux projets à moyen terme de Solar Frontier ayant pour objectif la construction future d'usines ailleurs que Japon.

Pour construire l'usine, Solar Frontier procédera à un investissement de 13 milliards de yens comprenant une aide à la promotion de l'économie nationale du ministère de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie (METI), une subvention à la promotion de l'économie du Miyagi de la Préfecture de Miyagi et une subvention de promotion du Ohiramura pour l'implantation de nouvelles entreprises. Les produits fabriqués à l'usine du Tohoku seront surtout destinés à la vente au niveau de la région locale. Hiroto Tamai, President et Representative Director de Solar Frontier, a souligné l'importance de la nouvelle usine pour les projets de croissance future de Solar Frontier et en tant que contributeur à la revitalisation économique de la région du Tohoku.

Selon les déclarations de Tamai, en introduisant aussi les nouvelles technologies de production de masse - déjà éprouvées - dans l'usine du Tohoku pour la fabrication et les ventes ailleurs que Japon, Solar Frontier deviendra par lui-même un puissant acteur global. « Et en construisant l'usine du Tohoku, Solar Frontier aidera à la revitalisation de l'économie du Tohoku, par sa collaboration avec les industries locales et la création de nouveaux emplois. Solar Frontier continuera d'apporter sa contribution à la société en fournissant de l'énergie propre, renouvelable, grâce à sa technologie CIS écologique et durable qui a déjà fait ses preuves dans le monde entier. »

En 2013, Solar Frontier célèbre le 20e anniversaire de ses travaux R&D en matière de technologie CIS. La société a connu une croissance constante depuis l'ouverture de sa première usine de 20 MW en 2007, et a vu augmenter ses revenus dans les marchés du résidentiel, du commercial et de la grande échelle. Maintenant, Solar Frontier a une capacité de production chiffrable en gigawatts, comprenant l'une des plus grandes usines du monde, l'usine de Kunitomi, ouverte en 2011 dans le Miyazaki, au Japon. Ses processus de production sont beaucoup plus efficaces énergétiquement et beaucoup plus écologiques que les processus utilisés pour la production de modules de silicium cristallin.

Solar Frontier a aussi développé des produits et des systèmes qui fournissent aux clients une haute valeur ajoutée, tels le module Solacis neo, mince et léger, fabriqué dans son usine MP2 de 60 MW, son système d'installation CrossOne pour les installations sur toiture et ses systèmes optimisés pour des installations à grande échelle. En R&D, Solar Frontier fait montre de capabilités de rang mondial en réalisant une efficacité énergétique de 19,7 %, un record mondial, avec une cellule solaire à couche mince, sans cadmium (env. 0,5 cm2). La construction de l'usine du Tohoku, de 150 MW, marque la prochaine étape de Solar Frontier vers la croissance globale.

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Exosun conclut un contrat de fourniture pour 25 MW de trackers solaires

Exosun, expert français dans la technologie des trackers solaires à destination des grandes centrales photovoltaïques au sol, vient de signer un accord avec le développeur et producteur d'énergie Neoen pour la fourniture de cette technologie innovante sur trois centrales photovoltaïques d'une puissance totale de 25 MW.

Neoen, propriétaire des centrales, a mandaté trois entreprises françaises pour leur mise en œuvre. Exosun fournira 163 trackers solaires horizontaux à un axe qui équiperont les trois centrales et sera ensuite responsable de leur mise en service. Les trackers Exotrack® HZ auront pour fonction d'orienter les modules photovoltaïques face au soleil afin d'augmenter leur performance au cours de l'année, jusqu'à 25%, par rapport à des structures fixes inclinées.

Bouygues Energies & Services, acteur global des infrastructures de réseaux, assure le pilotage du projet et sera chargé de la conception, du déploiement et de l'exploitation des centrales. Schneider Electric, spécialiste mondial de la gestion d'énergie, fournira pour ces centrales la chaîne de conversion électrique incluant les onduleurs photovoltaïques (Conext Core XC), les postes de transformation (PVBox) et de raccordement au réseau, les systèmes de supervision et de contrôle (Conext Control), ainsi que les services de maintenance de ces solutions dans la durée.

« Nous nous engageons à fournir des systèmes hautement performants et résistants. Nos trackers solaires Exotrack HZ sont optimisés pour les grandes centrales au sol et nous sommes convaincus que notre technologie va répondre à toutes les exigences de notre client et nouveau partenaire, Neoen » commente Frédéric Conchy, président et fondateur d'Exosun. « Nous sommes d'ailleurs ravis de ce partenariat qui inclut aussi deux autres entreprises françaises, leaders dans leur domaine. Nous espérons que ces projets marquent le début d'une longue collaboration autour d'autres projets en France, ainsi qu'à l'international. »

Les centrales de Garein Solarphoton (10,12 MW), Luxey Solarphoton (8,57 MW) et Claouziquet Centrale Solaire (6,72 MW) seront implantées dans les Landes, dans le sud-ouest de la France, et devraient produire 33 222 MWh/an, l'équivalent de la consommation électrique de 9 492 foyers. Le démarrage des travaux est prévu courant décembre 2013 avec une livraison en août 2014.

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Le Groupe Casino cède 85% d’un portefeuille de six centrales photovoltaïques à DIF Infrastructure III

GreenYellow, filiale du Groupe Casino dédiée au développement des énergies renouvelables, a cédé au fonds d'infrastructures néerlandais DIF Infrastructure III une participation de 85% au sein d'une holding détenant un portefeuille constituée de six centrales photovoltaïques d'une capacité de 24 MWc, GreenYellow conservant le solde du capital. Ces centrales, dont le développement est assuré par GreenYellow, équiperont les toitures et ombrières de parkings d'hypermarchés et de galeries commerciales du Groupe Casino situés dans le sud de la France.

Lancement du microcrédit solaire au Burkina Faso

Depuis début décembre 2013, les habitants de la région de Tenkodogo au centre-est du Burkina Faso peuvent obtenir un microcrédit auprès de leur banque pour acquérir des kits solaires photovoltaïques. Objectif : atteindre 10 000 utilisateurs d'ici 2016.

Lancé par la Fondation Énergies pour le Monde, le programme Micrésol propose à la vente une gamme de kits photovoltaïques pour les populations rurales qui n'ont pas accès au réseau électrique. Une opération à laquelle la Fondation apporte ses compétences socio-économiques et une part de subvention permettant de proposer un crédit abordable pour le plus grand nombre.

Les acheteurs sont des familles qui ont besoin de s'éclairer, de charger des téléphones portables et d'alimenter des radios ou des téléviseurs. Mais aussi des commerçants ou des artisans qui peuvent ainsi développer leur activité : atelier de couture, salon de coiffure, cybercafé, épicerie, vente de boissons fraîches, etc. Le coût du microcrédit, distribué par les Caisses Populaires de la région, inclut le kit solaire, son installation et sa maintenance pendant toute la durée du remboursement. Un service assuré par BETA, une entreprise retenue pour son savoir-faire et sa proximité. Il faut compter 850 € pour un kit de 80 watts remboursable en 36 mois. Une mensualité équivalente à l'achat de 10 bougies et 6 piles chimiques jetables.

Partenaires financiers : l'Union européenne, l'Ademe et le ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie.

Partenaires techniques : la Direction générale de l'énergie burkinabè et le Réseau des Caisses Populaires du Burkina.

La Fondation Énergies pour le Monde a été reconnue d'utilité publique par décret du Premier ministre le 8 mars 1990. Elle a été créée à l'initiative de l'Observatoire des Énergies Renouvelables. La Fondation Énergies pour le Monde s'est donné pour but de favoriser le développement de populations démunies en leur fournissant de l'énergie au travers de programmes menés sur tous les continents. Les technologies respectueuses de l'environnement sont privilégiées, dans leur diversité (solaire photovoltaïque, éolien, microhydraulique, etc.).

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Mitjavila dynamise son activité solaire avec sa structure Carport

Spécialiste mondial du store, le groupe catalan Mitjavila qui possède une fonderie d'aluminium dans les Hautes-Pyrénées s'est lancé avec succès à la fin des années 2000 dans la conception de systèmes photovoltaïques d'intégration au bâti mais aussi dans la création d'une gamme complète de produits d'intégration type pergolas. Suivant la même philosophie, Mitjavila sort en cette fin d'année 2013 son Carport, un abri voiture ciblé sur l'autoconsommation et la mobilité électrique ! Un remède anticrise qui vient de glaner un prix de l'innovation au salon Energaia !

Depuis toujours, Raymond Mitjavila (photo), patron du groupe éponyme, aime à jouer à cache-cache avec le soleil. Fondée en 1970, sa société est en effet devenue en quelques années l'un des leaders mondiaux du store et de la protection solaire. Développer des produits pour occulter le soleil : L'obsession de ce marchand d'ombre. Originaire du pays catalan à l'instar de son ami André Joffre, Raymond Mitjavila a trouvé avec le PDG de Tecsol la personne idéale pour l'aider à se lancer dans le solaire photovoltaïque. Occulter le soleil, c'est bien, mais tout en produisant de l'électricité c'est encore mieux. Dès 2007, la société Mitjavila qui possède une fonderie d'aluminium dans les Hautes-Pyrénées, s'est donc lancée dans la conception/réalisation de systèmes d'intégration au bâti pour le solaire photovoltaïque. Mitjavila s'est beaucoup investie avec comme résultats, à la fin de l'année 2009, la création d'un catalogue complet de produits pour intégrer des panneaux photovoltaïques. « Suite à tous ces développements, nous nous sommes plus particulièrement attachés à prévoir des structures solaires soit indépendantes, soit organisées à l'extérieur de la maison, nous avons donc créé des structures PERGOLA C pour panneaux photovoltaïques cadrés, soit PERGOLA N pour panneaux photovoltaïques non cadrés. Le concept à l'origine de l'abri voiture est aujourd'hui le fruit de toutes nos recherches concernant les structures solaires d'intégration » reconnaît Philippe Roitg, directeur technique de la société.

Carport, plus qu'un abri voiture, une centrale électrique pour réduire sa facture

Ce Carport, abri de voiture solaire a pour fonction d'abriter un véhicule mais également de produire de l'électricité destinée à alimenter l'habitation en autoconsommation ou en recharge d'un véhicule électrique. Le produit bien sûr peut s'adapter à la configuration souhaité par le client, une pente, deux pentes, largeur double, intégré avec structure brise soleil mitoyenne etc. Il s'agit d'une solution facile à mettre en œuvre, une structure résistante 100% Aluminiun, fonctionnelle, esthétique et garantie 5 ans. Alors que l'heure est à l'autoconsommation, la société Mitjavila encourage cette nouvelle façon d'envisager l'énergie grâce à son Carport. « Nous voyons trois avantages à l'autoconsommation : Une réduction de la facture électrique jusqu'à 25% voir plus, une augmentation du degré d'autonomie énergétique et bien sûr une diminution de l'impact environnemental » poursuit Philippe Roitg. Autant d'atouts qui ont su séduire le jury des Trophée Innovation Energaia 2013 avec la récompense d'un Trophée Argent pour le Carport de Mitjavila. Pour rappel, les Trophées Innovation récompensent chaque année 3 entreprises exposantes qui développent un projet novateur dans le domaine des EnR. Face à la crise, l'innovation technologique apparaît comme l'un des principaux leviers. Mitjavila l'a bien compris !

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Les caractéristiques techniques du Carport

■ Fixation au sol
■ 2 pentes de 4 à 6 pieds
■ Structure en aluminium laquée 100% polyester
■ Panneaux polycristallins de haute qualité, fabrication européenne
■ Raccordements simples et rapides
■ Angle fixe de 15°
■ Armoire plug and play intègre l'ensemble du traitement électrique.

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