Elle a précisé par ailleurs que « si on équipe tous les bâtiments publics de panneaux photovoltaïques, on réussit la transition énergétique en cinq ans »
On peut réécouter l’interview de S. Royal ci-dessous
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Elle a précisé par ailleurs que « si on équipe tous les bâtiments publics de panneaux photovoltaïques, on réussit la transition énergétique en cinq ans »
On peut réécouter l’interview de S. Royal ci-dessous
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Le groupe japonais Mitsubishi a anoncé un
investissement important dans le photovoltaïque en France par une prise de
participation conséquente dans deux centrales solaires d'envergure. C'est par
Diamond Generating Europe (DGE), une filiale européenne de Mitsubishi, que cet
investissement s'est réalisé dans une logique d'approfondissement de la
présence énergétique du groupe en Europe.
Ces deux centrales solaires, d'une puissance crête
respective de 36 et 20 MW, font partie de projets plus conséquents de 60 MW
(Crucey, Eure-et-Loir) et 56 MW (Massangis, Yonne) du groupe EDF Energies
Nouvelles. Cet investissement de 2 milliards de yens de DGE permet à Mitsubishi
de prendre part à hauteur de 50% des projets. Il ne s'agit cependant pas d'une
première puisque le groupe japonais opère déjà une troisième centrale solaire
près de Nancy.
08:58 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Appelez-le monsieur le président. Déjà président de la société UrbaSolar
et de SOLER la branche solaire du Syndicat des Energies renouvelables,
Arnaud Mine est également, en cette année 2013, président de EU PVSEC,
la 28ème Conférence et Exposition Européennes sur l'Energie Solaire
Photovoltaïque qui se tiendra à Paris du 30 septembre au 4 octobre
prochain. L'occasion rêvée pour évoquer son rôle de président de cette
conférence majeure pour le solaire photovoltaïque mondial mais aussi de
faire un point sur la filière solaire française en plein désarroi !
Plein Soleil : Quel va être votre rôle, en tant que président de cette conférence EU PV SEC ?
Arnaud Mine : C'est déjà un grand honneur pour moi d'avoir été choisi
pour assumer cette fonction. En tant qu'ambassadeur de EU PVSEC, je
serai en charge d'accueillir les délégations internationales et les
décideurs politiques français et étrangers. Je présiderai les comités
qui attribuent les prix notamment au scientifique de l'année. Je
délivrerai chaque jour des éléments de synthèse sur les conférences
importantes qui auront lieu. Je serai également une sorte de point de
liaison entre cet événement international et la filière photovoltaïque
française.
« Il y a urgence à reprendre les discussions avec Philippe Martin »
PS : Le nouveau ministre sera là ?
AM : Nous l'avons invité à venir ouvrir cette conférence d'envergure
internationale. Il nous a malheureusement indiqué le 21 août dernier que
son agenda ne lui permettait pas d'être présent. Croyez-moi, je le
regrette. Nous allons essayer de le relancer. Sur l'ensemble de la
semaine, le ministre Philippe Martin doit pouvoir dégager un peu de son
temps pour venir à notre rencontre afin qu'il voit de ses propres yeux
les capacités industrielles de la filière, les entreprises à développer,
les marchés à aller chercher, les innovations, les enjeux stratégiques
pour la France. Ce serait un terrible rendez-vous manqué !
PS : La filière photovoltaïque française a, tant besoin que cela, de renouer le dialogue avec les politiques ?
AM : Vous savez, nous sommes encore sous le choc de l'éviction de
Delphine Batho. Ce départ a, hélas, mis un point final à des discussions
compliquées notamment autour du cahier des charges inadapté de l'appel
d'offre du 16 septembre. Tout est tombé à l'eau. Les sujets de fonds ont
été reportés à la rentrée. L'appel d'offres, façonné par une
administration incompétente, est tout sauf un tremplin pour la filière.
Les professionnels font le grand écart pour répondre. Il s'agit d'un
outil pour survivre, pas plus. Et les infos qui nous arrivent ne vont
pas dans le bon sens comme la baisse du budget du ministère de
l'écologie de 7%. La presse continue ses attaques, appuyée par le
rapport de la cour des comptes sorti cet été et très à charge contre la
filière. Le militantisme anti photovoltaïque fait de la résistance. Il y
a urgence à reprendre les discussions avec le gouvernement et Philippe
Martin. EU PVSEC est l'opportunité rêvée pour cela.
Tous les compteurs pourraient être au vert. Et pourtant…
PS : Qu'attendez-vous des conclusions du débat sur la transition énergétique ?
AM : Le débat pose question et ne semble pas avoir dégagé de consensus. J'attends justement de voir les conclusions. La profession a accepté cette année de réflexion au cours de laquelle des mesures d'urgence peu adaptées qui ont été prises. Nous demandons maintenant qu'une vision se mette en place. Nous demandons au gouvernement juste un peu audace, d'être novateur sans être révolutionnaire. Tout le monde est d'accord pour les 20 GW en 2020. Ces 20 GW peuvent se réaliser sans impact budgétaire, sans vertige financier. Seul le passé coûte cher désormais. Il faut mettre en place des modalités d'action et des principes forts, tel que l'autoconsommation. Tous les compteurs pourraient être au vert.
PS : Qu'est-ce qui bloque ?
AM : Les archaïsmes jouent à fond. Le solaire français fait face à des frictions avec le secteur électrique traditionnel et à l'administration toute puissante qui n'a de cesse de mettre des freins. Les Schémas Régionaux de Raccordement, les fameux S3R ENR sont encore une forme de tentative de tuer la filière en renchérissant le coût du raccordement. Et que dire de l'accord sino-européen sur le photovoltaïque sensé protéger l'industrie européenne. Il fige le coût des modules photovoltaïque pour une durée indéterminée dans une filière qui, a contrario, évolue très rapidement. C'est un frei supplémentaire à l'évolution.
PS : Comment sortir de cette situation d'aporie ?
AM : Seule la volonté politique peut nous faire avancer. Les objectifs
du Syndicat des Energies Renouvelables et de SOLER sont clairs :
Travailler pour atteindre une constance dans la volonté publique et pour
se développer dans la transparence. En un an, nous avons changé deux
fois de ministre. Nous attendons désormais un signal politique clair de
Philippe Martin.
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EU PVSEC, une conférence d'envergure planétaire
EU PVSEC constitue la plus importante plateforme européenne de dialogue
entre la recherche, l'industrie et les entreprises de la filière solaire
photovoltaïque. Arnaud Mine représentera la vision des industriels à la
Conférence.
Il sera assisté par le vice-Président, Jean-Pierre Joly, Directeur Général de l'Institut National de l'Energie Solaire (INES), France, expert dans la recherche et membre du comité scientifique consultatif international de l'EU PVSEC. Ce Comité est coordonné par Giovanni De Santi, Directeur de l'Institut Energie et Transports, Joint Research Centre, de la Commission européenne.
Parallèlement à la Conférence, l'Exposition EU PVSEC, rassemblera les entreprises et les organisations photovoltaïques solaires du monde entier pendant trois jours. L'exposition sera la vitrine des technologies de la filière solaire photovoltaïque et de ses prestataires de services. La 28ème EU PVSEC mettra en évidence les progrès réalisés dans la recherche, le développement technologique et les processus de production.
Elle réunira les spécialistes de l'industrie et constituera la plus importante plateforme internationale de dialogue entre la recherche et l'industrie. Elle sera également l'occasion de faire un point sur les politiques dans le secteur de l'énergie solaire photovoltaïque.
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À l'exposition professionnelle néerlandaise des technologies de
l'énergie, le constructeur allemand Renusol présente ses systèmes de
montage destinés à la fixation d'installations photovoltaïques au sol et
sur des toitures de toutes sortes. On présente aussi le système de
montage MetaSole perfectionné, qui convient aussi bien pour de grandes
que pour de petites installations. Le système permet un montage
particulièrement rapide de modules solaires cadrés et tient encore mieux
compte des besoins des installateurs. Sur une station travail, les
visiteurs de l'exposition peuvent tester MetaSole, procéder eux-mêmes à
des montages et reçoivent un exemplaire gratuit. Renusol propose en
outre un crochet de toit qui a été développé spécialement pour
l'isolation en surimposition toiture aux Pays-Bas. L'exposition
professionnelle se tiendra du 24 au 26 septembre 2013 à Bois-le-Duc près
de Eindhoven, au centre des expositions Brabanthallen.
« Le système de montage MetaSole est un de nos produits les plus
demandés. Il consiste en un petit nombre de composants et se passe des
longs rails de montage, ce qui en fait un des systèmes les plus
avantageux du marché, très rapide à monter » expose Stefan Liedtke,
gérant de la Renusol GmbH, dont le siège social est à Cologne, et qui
possède des agences dans tous les pays d'Europe et aux USA. À l'occasion
d'un concours de montage de la revue spécialisée pv magazine, le
système a remporté la première place ; huit modules ont pu être
installés dans le temps inégalé de neuf minutes seulement. De plus, ce
système de montage ne prend que peu de place en stock. « Nous prenons
les suggestions de nos clients très au sérieux et nous avons ainsi
encore optimisé le MetaSole ».
Le système MetaSole convient pour le montage de modules photovoltaïques
cadrés sur des toitures en tôle à ondes trapézoïdales, en acier et en
aluminium. Un nouveau type de vis confère une fixation particulièrement
sûre : la tête de vis se rompt dès que le couple de serrage défini est
atteint. Autre nouveauté : un ruban autocollant à la face inférieure des
bases pour brides. Grâce au ruban autocollant, il n'est plus nécessaire
de tenir la base quand on la boulonne sur la toiture ; l'installation
gagne en convivialité et le temps de montage est encore raccourci.
Le crochet de toit Renusol pour des toitures avec isolation en
surimposition convient pour toutes les tuiles habituelles aux Pays-Bas,
il peut être réglé aux différences de hauteur susceptibles de survenir
dans la structure du toit et il est complètement pré-assemblé. De même,
on pourra voir à l'exposition le système de montage universel Renusol
VarioSole. Il convient pour presque tous les types de couverture du
monde entier et, grâce à ses composants de montage réglables en hauteur,
il s'adapte aussi à des surfaces de toit non planes. Les composants
sont pré-assemblés dans une large mesure et permettent un montage simple
et rapide.
Renusol montre en outre ses systèmes de montage éprouvés ConSole et
ConSole+ pour la mise en place d'installations photovoltaïques sur des
toits plats et au sol. Les deux systèmes ne sont pas ancrés en surface,
mais maintenus en place par lestage à l'aide de gravier ou des dalles de
ciment. L'enveloppe et le support de la toiture ne sont pas traversés
et restent donc intacts. Une étude de l'Institut des matières plastiques
de Lüdenscheid (Kunstoff-Institut Lüdenscheid) met en évidence la
longévité des systèmes ConSole. Même au bout d'une durée de service de
15 ans, on n'a pas pu détecter d'altérations dues au vieillissement du
plastique.
Les systèmes de montage de Renusol sont certifiés par le TÜV Rheinland.
En outre, de nombreuses solutions de fixation de Renusol ont obtenues
des agréments de la part des bureaux de la construction spécifiques des
pays.
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