En ce frileux printemps 2013, Aéroports de Paris met en service une
centrale photovoltaïque ou ferme solaire composée de 792 panneaux et
s'étendant sur une surface totale de 4000 m². Cette centrale solaire au
sol permettra de produire à terme annuellement 157 MWh d'électricité qui
seront directement injectés dans le réseau d'Aéroports de Paris. Cet
équipement va permettre d'économiser 7 tonnes de CO2 par an. Aéroports
de Paris vise à l'exemplarité en matière de développement durable. Des
engagements concrets ont été pris, avec notamment une démarche de
maîtrise de l'énergie ancrée sur la mise en œuvre du Grenelle de
l'environnement.
Cette nouvelle réalisation, représentative de notre politique de
Responsabilité Sociétale d'Entreprise, confirme notre ambition d'une
relation durable et de la plus haute qualité avec nos parties prenantes
déclare Didier Hamon, Secrétaire Général d'Aéroports de Paris, en charge
du développement durable. Le travail de conception de cette ferme
solaire, mené en collaboration avec la Direction Générale de l'Aviation
Civile a conduit à l'utilisation de panneaux polycristallins équipés
d'un verre spécifique pour limiter la réflexion optique, poursuit Didier
Hamon.
Dans le cadre de son plan stratégique 2011-2015, Aéroports de Paris
entend réduire ses émissions de CO2 de 25% par rapport à 2009 et
atteindre 15% d'énergies renouvelables dans ses consommations
énergétiques internes.
Aéroports de Paris a déjà déployé deux projets d'ampleur :
- à l'aéroport Paris-Orly : mise en service en 2011 d'une centrale géothermique qui couvre
100 % des besoins de chaleur des terminaux,
- à l'aéroport Paris-Charles de Gaulle : ouverture en 2012 d'une
centrale au bois qui devrait assurer jusqu'à 25 % des besoins en
chauffage de l'aéroport.
L'impact de ces équipements est renforcé par un important programme
d'économies d'énergie qui concerne l'éclairage des pistes, des terminaux
et les équipements informatiques. Le plan stratégique 2011-2015
d'Aéroports de Paris ambitionne de réduire de 12,5 % la consommation
d'énergie primaire par mètre carré de bâtiment, entre 2009 et 2015.