Tecsol blog

Publication ce matin au Journal Officiel des arrêtés photovoltaïques

Les arrêtés tant attendus ont été publiés ce matin au Journal Officiel et vous pouvez accéder directement aux textes en cliquant ci-dessous.

Le premier arrêté intitulé :

Arrêté du 7 janvier 2013 modifiant l'arrêté du 4 mars 2011 fixant les conditions d'achat de l'électricité produite par les installations utilisant l'énergie radiative du soleil telles que visées au 3° de l'article 2 du décret n° 2000-1196 du 6 décembre 2000

est relatif à la décroissance du tarif en fonction des volumes installés. Il est consultable en cliquant ici

Le second texte publié :

Arrêté du 7 janvier 2013 portant majoration des tarifs de l'électricité produite par certaines installations utilisant l'énergie radiative du soleil telles que visées au 3° de l'article 2 du décret n° 2000-1196 du 6 décembre 2000

Concerne la majoration des tarifs pour les modules fabriqués dans l’espace économique européen, on peut lire en particulier:

« Pour une installation photovoltaïque constituée de modules photovoltaïques en silicium cristallin, la valeur des tarifs d'achat T1, T4 et T5 […] est majorée de 5 % si l'une des deux conditions décrites ci-dessous est vérifiée :

-        toutes les étapes du processus de transformation des plaquettes de silicium aux cellules des modules photovoltaïques de l'installation ont été réalisées sur un site de production installé au sein de l'Espace économique européen ;

-        toutes les opérations de soudage des cellules, d'assemblage et de lamination des cellules et de tests électriques des modules photovoltaïques de l'installation ont été réalisées sur un site de production installé au sein de l'Espace économique européen.

La majoration est portée à 10 % si :

-        les deux conditions décrites ci-dessus sont vérifiées ;

Ou si l'une des deux conditions décrites ci-dessus est vérifiée ainsi que la condition suivante :

-        toutes les étapes du processus de transformation des lingots de silicium aux plaquettes de silicium des modules photovoltaïques de l'installation ont été réalisées sur un site de production installé au sein de l'Espace économique européen.

Pour une installation constituée de modules photovoltaïques en couche mince, la valeur des tarifs d'achat T1, T4 et T5  […] est majorée de 10 % si au moins les étapes de préparation des supports adéquats, de déposition des différentes couches de semi-conducteur sur lesdits supports, de constitution des cellules, de constitution des modules et de tests électriques du module ont toutes été réalisées sur un site de production de l'Espace économique européen.

Les installations éligibles à la majoration tarifaire pour les tarifs T1 et T4 sont celles pour lesquelles une demande complète de raccordement, […] est effectuée pour la première fois après l'entrée en vigueur du présent arrêté.

Les installations éligibles à la majoration tarifaire pour le tarif T5 sont celles pour lesquelles une demande complète de raccordement, […] est effectuée pour la première fois à compter du 1er octobre 2012. »

Le texte complet de l’arrêté est disponible en cliquant ici

Voici le tableau de synthèse des nouveaux tarifs en vigueur (mis à jour le 4 février à 16:30):

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Baromètre IFOP/QUALIT'ENR : 67% des Français demandent plus d’engagement des pouvoirs publics

Paris le 31 janvier 2013 – A l’heure où les prix du gaz et de l’électricité poursuivent leur augmentation – respectivement +2,4% et +2,5% depuis le 1er janvier 2013 -, le secteur du bâtiment (résidentiel et tertiaire) est toujours le premier secteur consommateur d'énergie en France  avec 43% de la consommation d’énergie finale et à l'origine de 24% des émissions de gaz à effet de serre.

Face à la hausse inéluctable de la facture énergétique et sur fond de débat sur la transition énergétique, Qualit’EnR, association spécialisée dans la qualification des entreprises d’installation de systèmes Energies Renouvelables (EnR), a reconduit pour la 3^ème année consécutive ce baromètre. Les résultats sans appel de cette étude Ifop 2013 révèlent, au-delà du simple intérêt croissant pour ces solutions énergétiques, des évolutions significatives par rapport à 2012 : du passage à l’acte des Français dans l’utilisation des EnR, en passant par leurs demandes auprès des pouvoirs publics.  

Le taux d’équipement des Français en hausse, l’intention de s’équiper aussi !

Les résultats de l’étude révèlent en effet que l’équipement de la résidence principale des Français en énergies renouvelables croît considérablement : ainsi, 40% des foyers sont aujourd’hui équipés de systèmes à énergies renouvelables, soit 12.5% de plus qu’en 2012. Les inserts bois (19%, soit +16% en un an) et les poêles à bois (14%, soit +21% par rapport à 2012) sont les équipements plus fréquemment installés, suivis des pompes à chaleur (11%), des panneaux photovoltaïques (6%), des chauffe-eau solaires (5%), des systèmes solaires combinés chauffage/eau chaude (4%) et des chaudières bois (4%). Ces installations concernent en priorité, pour chacun des équipements cités, les propriétaires de maisons individuelles et les habitants de communes rurales.

Par ailleurs, 37% des personnes interrogées ont l’intention de s’équiper en EnR, soit une de 16% par rapport à 2012 et de 32% par rapport à 2011. Différence entre la pratique et l’intention, ce sont les chauffe-eau solaires  avec 17%, soit +24% en un an, les systèmes solaires combinés chauffage/eau chaude avec 16%, soit +25% par rapport à 2012 puis les panneaux photovoltaïques (15%) qui sont plébiscités par les Français. Arrivent ensuite les poêles à bois avec 14% des voix, soit +38% en un an, les pompes à chaleur (12%), les inserts bois (10%) puis les chaudières à bois (8%).

Chauffage et électricité : les Français anticipent la hausse de leurs factures

Alors que les tensions sur le pouvoir d’achat persistent pendant cette période de crise (93% des Français ont le sentiment que leur facture énergétique est trop élevée, soit +13.5% en un an), 77% des personnes interrogées, qu’elles soient équipées ou non, estiment que les EnR permettent de faire des économies. En outre, le pessimisme à l’égard des prochaines factures se creuse : 88% des Français anticipent ainsi une nouvelle augmentation du montant de leur facture en énergie au cours des deux prochaines années, soit une augmentation de près de 5% par rapport à l’an passé, et de plus de 10% par rapport à 2011.

La confiance accordée aux installateurs : les labels et les qualifications en première ligne

Au-delà de la question du budget, la confiance accordée aux différents types d’énergies renouvelables a augmenté au cours des douze derniers mois (+4% en un an) avec plus de 80% des sondés déclarant faire confiance aux systèmes EnR.

Un bon rendement nécessite une installation réalisée dans les règles de l’art et des équipements de qualité, adaptés aux besoins des particuliers. La formation et la qualification des installateurs est donc essentielle. C’est ainsi que les Français ont plus confiance dans les professionnels disposant d’un label qualité ou d’une qualification à 79%, (+8% par rapport à 2012) ou présentant des références de réalisations à 73% (+5% par rapport à 2012).

La démarche qualité d’un installateur s’impose comme le premier gage de confiance aux yeux des particuliers. Notons par ailleurs que la confiance accordée aux installateurs ne joue pas systématiquement sur le niveau d’équipement.

Les filières énergétiques en France : les Français souhaitent le développement des EnR et plus d’efforts des pouvoirs publics

Enfin, concernant les choix énergétiques de la France, 67% des Français jugent insuffisants les efforts fournis par les pouvoirs publics pour favoriser les EnR. Pour preuve, plus de 95% souhaitent encourager la filière « énergies renouvelables » pour la production de chaleur et d’électricité, contre 80% pour le gaz naturel, 54% pour le nucléaire, 43% pour le charbon et 32% pour le fioul. 31% de la population ne désire pas du tout encourager la filière « gaz de schiste ».

Le mot du Président de Qualit’EnR

« Cette édition du baromètre a révélé une fois de plus que nos concitoyens perçoivent à ce jour les énergies renouvelables comme étant viables et efficaces, mais surtout qu’ils passent à l’acte en s’équipant en systèmes EnR. Avec près d’un Français sur deux équipés et la perspective en 2014 d’attribuer les aides financières publiques uniquement aux particuliers ayant fait appel à des installateurs qualifiés, nos artisans doivent continuer à se former et à développer leurs compétences pour mettre à disposition des particuliers une filière de confiance et de qualité. Malgré le contexte économique actuel, plus de 10 000 qualifications « Reconnu Grenelle Environnement » Qualisol, QualiPV, Qualibois et QualiPAC ont été délivrées en 2012, soit une part très représentative du marché français des EnR », rappelle André Joffre, Président de Qualit’EnR.

L’intégralité de l’enquête est disponible en téléchargement à cette adresse : Téléchargement Sondage IFOP 2013

 

Paris le 31 janvier 2013 – A l’heure où les prix du gaz et de l’électricité poursuivent leur augmentation – respectivement +2,4%[1] et +2,5%[2] depuis le 1er janvier 2013 -, le secteur du bâtiment (résidentiel et tertiaire) est toujours le premier secteur consommateur d'énergie en France  avec 43% de la consommation d’énergie finale[3] et à l'origine de 24%[4] des émissions de gaz à effet de serre.

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[1] Source : Service Public -  http://www.service-public.fr/actualites/002596.html

[2] Source : Service Public - http://service-public.fr/actualites/001304.html?xtor=RSS-66

[3] Source : CSTB - http://www.cstb.fr/fileadmin/documents/publicationsScientifiques/doc00006383.pdf

[4] Source : Ademe – Chiffres clés du bâtiment 2011 - http://www2.ademe.fr/servlet/getBin?name=D33AA4843880CE04F85B1B1BAF79FDFE_tomcatlocal1346086866763.pdf

Delphine Batho en visite chez Photowatt et à l’INES

Dans le cadre du grand débat sur la transition énergétique, la ministre de l’écologie Delphine Batho réalise une tour d’horizon des acteurs de cette transition en région Rhône-Alpes. Elle effectue aujourd’hui jeudi 31 janvier une visite chez Photowatt, une société créée en 1979, et qui est à ce jour l'unique fabricant intégré en France de cellules photovoltaïques à base de silicium. Elle sera accueillie par Vincent Bes, Directeur Général de Photowatt International et rencontrera les équipes de l'usine Photowatt International. Le lendemain dans l’après-midi, elle se rendra à Chambéry à l'Institut National de l'Energie Solaire (INES) qui développe depuis 5 ans des technologies sur toutes les applications du solaire. Objectif premier de l’INES : Innover au service de la filière industrielle française du solaire. L'institut est aujourd'hui l'un des plus importants d'Europe. La ministre devrait profiter de l’occasion pour annoncer la publication du décret fixant les nouveaux tarifs d’achat photovoltaïques. Voilà en tous les cas une ministre de l’écologie qui prête une attention toute particulière à l’énergie solaire. Avant Photowatt et l’INES, Delphine Batho a en effet visité MPO (photo), le 7 janvier dernier. Elle a également été présente lors du lancement orchestré par le SER du label France Solar Industry le 9 janvier à Paris. En espérant que la filière solaire profite dans les mois qui viennent de l’engouement de la ministre pour l’énergie solaire.     

Les modules PV BISOL certifiés pour leur utilisation avec le système d’intégration au bâti Easyroof

BISOL Group vient d’obtenir une ETN (Etude de Technique Nouvelle) délivrée par un bureau de contrôle et qui certifie que les modules PV BISOL sont compatibles, étanches et approuvés avec le système d’intégration au bâti Easyroof de la société IRFTS. BISOL Group réaffirme constamment sa position compétitive sur les marché existants et en développant des solutions solaires innovantes. Dans le but de respecter les exigences du marché français et des clients, la société a obtenu de façon officielle le certificat ETN avec le système Easyroof. Ce document atteste que tous les modules BISOL mono et polycristallins sont approuvés avec ce système d’intégration au bâti. Ils peuvent être positionnés en portrait ou en paysage et peuvent être mis en place pour des champs non rectangulaires et pour contourner des obstacles comme des cheminées ou des fenêtres par exemple. Les clients peuvent alors bénéficier du meilleur tarif de rachat et les assurances ont la certitude de la fiabilité du système photovoltaïque.

Le fabricant de structures de montage IRFTS a conçu le système Easyroof afin d’autoriser le montage de modules PV dans des cadres standard. Ce système de montage pour l’intégration au bâtiment des centrales solaires convient parfaitement aux toitures inclinées entre 10 et 50°. Son design permet également de s’adapter à tous types de tuiles et couvertures et peut être utilisé pour les bâtiments résidentiels, commerciaux et publics, ainsi que les bâtiments agricoles ou industriels. Cette nouvelle solution est également adaptée pour les modules BISOL Group de la nouvelle gamme Spectrum composée de modules avec des cellules colorées, ce qui permet une intégration parfaite à la toiture. Couplée aux modules de BISOL Group, cette solution fait partie des solutions pertinentes sur le marché. BISOL Group présentera sa gamme complète de produit au Salon des Energies Renouvelables en France, à Lyon du 19 au 22 février 2013.

www.bisol.fr

Tarissement des raccordements de centrales photovoltaïques : La filière solaire en souffrance

Il est des statistiques qui en disent souvent plus qu'un long discours sur les difficultés que rencontrent les professionnels de la filière solaire. A fin décembre, ERDF annonce 3126 MW de solaire photovoltaïque raccordés au réseau. A fin septembre, la puissance raccordée était de 3060 MW. Concrètement, cela veut dire que sur le dernier trimestre, seuls 66 MW ont été raccordés au réseau, un nombre qui s'effondre au fil des trimestres. En effet si l'on analyse le deuxième trimestre 2012 (254 MW raccordés) et le troisième trimestre 2012 (134 MW raccordés), la courbe s'infléchit sans cesse avec quasiment une baisse de 50% chaque trimestre. Comment dans un tel contexte, et rien qu'à la lecture des chiffres, ne pas imaginer les difficultés au sein desquelles sont plongés les professionnels de la filière !

En affinant un peu les chiffres, on s'aperçoit qu'entre septembre et décembre 2012, il n'a quasiment pas été raccordé de centrales de plus de 250 kW. On en dénombre une dans la tranche 250-500 kW et une autre dans la tranche de 3 à 5 MW. Les tranches de 500kW à 1MW, de 1 à 3MW, de 5 à 10 MW et de 10 à 12 MW sont demeurées vierges de toute nouvelle unité. La tranche de 36 à 100 kW a progressé de 450 centrales et le résidentiel de 1 à 3 KW a connu une croissance de 5101 installations. C'est sur ces deux tranches que se réalisent donc l'essentiel des raccordements. En attendant les futurs projets qui ont été développés au sein des appels d'offres et qui devraient donner un peu d'air à la filière. Sans oublier le débat sur la transition énergétique dont les syndicats attendent un signal fort envers le solaire photovoltaïque. L'urgence est là. Les chiffres ne mentent pas !

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Michaël Seys (Panasonic) : Malgré les difficultés, la filière photovoltaïque n’a pas dit son dernier mot

« 40% de puissance en plus pour le photovoltaïque en France en 2012. L'effort de la filière toute entière a été payant ». Telle est la réaction de Michaël Seys, Responsable du développement produit chez Panasonic Solar suite à la publication du bilan électrique de RTE pour 2012. « Ce chiffre est la meilleure récompense que nous tous, représentants de la filière photovoltaïque en France, pouvions espérer », ajoute-t-il.

Certes le rythme est légèrement inférieur à celui de 2011 mais le parc photovoltaïque ne cesse de croître et franchit les 3500 MW installés fin 2012. « Le bilan est plutôt positif et représente également une reconnaissance au regard des efforts que les acteurs du secteur ont fourni en continu pour sensibiliser l'opinion publique, mais aussi pour assainir la filière et renforcer nos processus de qualité, de la fabrication à l'installation des panneaux.

Malgré l'impression globale d'un ralentissement, ces résultats encourageants sont aujourd'hui la preuve que le solaire continue de convaincre les Français. Un fait qui vient confirmer leur préférence croissante pour les énergies renouvelables.

Cythelia lance la nouvelle version (13.01) de son logiciel Archelios

Le logiciel français développé par Cythelia qui fait référence depuis 2007 pour la simulation de productible photovoltaïque évolue encore pour répondre aux attentes des professionnels du solaire. Les précédentes évolutions d'Archelios proposaient en 2012 le dimensionnement des centrales pour sites isolés, l'optimisation des centrales au sol, et la simulation de l'autoconsommation.

Calcul module par module et simulation des micro-onduleurs

La version 13.01 apporte un niveau de précision supplémentaire des simulations grâce à un nouveau mode de calcul module par module basé sur la gestion des courbes I(V). Les bénéfices pour l'utilisateur sont : la simulation plus précise de l'effet des masques et la gestion des chaines de modules (strings).

Le professionnel peut optimiser la conception de son projet en prenant en compte l'effet de l'ombrage d'un module sur l'ensemble de la chaine dont il dépend. ARCHELIOS permet maintenant de concevoir et simuler la performance d'une installation photovoltaïque utilisant des micro-onduleurs qui sont de plus en plus présents sur le marché. Le logiciel permet de justifier l'avantage de ce type de câblage en cas d'ombrage partiel.

Encore plus simple avec SketchUp

Archelios s'interface avec le modeleur 3D SketchUp pour simplifier la conception d'une installation et simuler son intégration dans l'environnement. Le plugin SketchUp Archelios permet une prise en compte très intuitive des masques proches et lointains. Il s'enrichit d'un outil graphique de définition des strings (chaines de modules) facilitant encore la conception de l'installation.

Il est à noter que Cythelia est un acteur économique régional (Savoie/Rhône Alpes), développant ses activités au niveau national et international. Cythelia est une entreprise fondée en 1994 par Alain Ricaud, pionnier français du photovoltaïque (35 ans d'expérience) et des constructions à énergie positive. Cythelia propose à ses clients un accompagnement sur-mesure par ses études et ses logiciels pour le Solaire et l'énergétique du Bâtiment.

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Les mesures d’urgence de Delphine Batho sans impact sur le solaire à la Réunion

En réponse à l'annonce gouvernementale du 7 janvier concernant les mesures d'urgence pour la relance du photovoltaïque en France, SORUN le syndicat des entreprises du solaire à la Réunion, se félicite des annonces du gouvernement visant à soutenir une filière en attente depuis le moratoire de décembre 2010.

SORUN rappelle qu'à La Réunion le coût de production de l'électricité est trois à quatre fois plus cher qu'en métropole et que l'ensoleillement est un des plus élevés de France. Notre dépendance aux énergies fossiles s'accroit, SORUN est convaincu que l'efficacité énergétique de notre île passe par l'énergie solaire, énergie mature depuis plus de 30 ans !

Néanmoins, les mesures énoncées par la Ministre Delphine Batho n'auront aucun impact sur la filière photovoltaïque à la Réunion :

- Le seuil de 30% d'énergie intermittente n'a toujours pas été modifié, donc les seules centrales pouvant bénéficier du tarif de rachat par EDF sont celles dont la puissance ne dépasse pas 3KWc

- Dans les DOM, aucun appel d'offre n'est prévu pour les centrales de puissance comprise entre 100 et 250 kWc, ce qui correspond à la taille moyenne des toitures à La Réunion

- Le calendrier annoncé pour les appels d'offre à venir pour les centrales de puissance supérieure à 250 kWc prévoit une mise en chantier en 2015, soit dans 2 ans !

Le syndicat SORUN déplore qu'une nouvelle fois, à la Réunion, alors que tous s'accordent à dire que le photovoltaïque doit être déployé d'abord dans les DOM où le coût de l'énergie produite est chère, rien n'a été spécifiquement prévu à court terme pour relancer la filière :

- Aucun tarif en surimposé : il est unanimement reconnu que la pose en surimposé coûte moins cher et est plus performante,

- Aucune annonce sur la valorisation du stockage : c'est pourtant la seule voie pour permettre une meilleure intégration des énergies intermittentes

- Aucune annonce pour favoriser l'autoconsommation dans l'Outremer

- Aucune annonce à court terme pour ouvrir la possibilité de soumissionner aux appels d'offre à partir de 100 kWc

SORUN regrette que les annonces gouvernementales soient relayées sans discernement, laissant croire que la filière photovoltaïque va redémarrer dans les DOM : NON aucune des mesures du gouvernement ne va permettre à court terme de relancer la filière. SORUN reste en attente d'une ouverture claire du chantier « modèle autoconsommation » avec les équipes gouvernementales. SORUN souhaite que Monsieur le Ministre de l'Outremer et tous les parlementaires ultramarins pèsent de tout leur poids pour créer un plan de relance du photovoltaïque en lien avec les professionnels afin d'aboutir à un redémarrage calé sur le débat de la transition énergétique.

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La transition énergétique : Le SER et ENERPLAN prendront part au débat

Le Président de la République a fixé le cap pour notre pays : faire de la France la nation de l'excellence environnementale. Il a indiqué clairement la voie à suivre pour engager la France dans la transition énergétique, fondée sur la sobriété et l'efficacité, ainsi que sur le développement des énergies renouvelables, et plus globalement dans la transition écologique, en les inscrivant dans les cadres communautaires et internationaux. Le Gouvernement a voulu que s'ouvre pour cela un grand débat national sur la transition énergétique, ouvert et citoyen.

Quelle énergie dans 10, 20, 30 ou 40 ans ? Quels sont les investissements nécessaires aujourd'hui ? Comment développer les énergies renouvelables ? Comment optimiser au maximum nos consommations, utiliser au mieux l'énergie disponible ? Telles sont les principales questions sur lesquelles tous les français sont invités à débattre. Le débat qui se déroule dans toute la France jusqu'en juillet 2013 conduira à un projet de loi de programmation en octobre 2013.

A l'automne 2012, le SER et Enerplan s'étaient émus de ne pas être représentées au sein du Conseil National du débat. L'incompréhension régnait. L'avanie est réparée. La composition du groupe de contact « énergie » comprend ainsi une liste élargie d'environ 500 entreprises et organisations professionnelles, puisées parmi les producteurs et fournisseurs d'énergie, les gestionnaires de réseaux, les fabricants d'équipements, les entreprises consommatrices d'énergie, la filière des énergies renouvelables, et diverses associations et intervenants. Un groupe resserré a été constitué en tant qu'interlocuteur privilégié. Il comprend EDF, GDF Suez, Total, Areva, Alstom, Saint-Gobain, Schneider Electric, Lafarge, ou encore le Syndicat des énergies renouvelables, la fédération France Energie Eolienne et Enerplan (syndicat du solaire). Première réunion prévue le 31 janvier 2013 ! Il était temps.

Colloque annuel du SER : Premier évènement labellisé « Débat National Transition Energétique »

Labellisé « Débat national transition énergétique », le Syndicat des énergies renouvelables tiendra son 14e colloque annuel intitulé « Transition énergétique : industrie et territoires », le jeudi 7 février 2013, à la Maison de l'UNESCO à Paris.

Placés sous le Haut Patronage de François Hollande, Président de la République, le colloque du SER rassemblera à sa tribune, de nombreuses personnalités parmi lesquelles : Peter Altmaier, ministre allemand de l'environnement au sein du gouvernement fédéral, les ministres Delphine Batho et Cécile Duflot, Nicolas Hulot, Erik Orsenna, Laurence Tubiana, Jean-Louis Borloo, Corinne Lepage, Gérard Mestrallet, Louis Gallois, Luc Oursel, Henri Proglio, Claude Bartolone et plusieurs PME et grands élus …

La transition énergétique doit nous pousser à inventer de nouveaux modèles de production et de consommation, qui renforceront le tissu industriel français et offriront une énergie plus sûre et au coût maîtrisé. Les énergies renouvelables, qui ont un rôle majeur à jouer dans cette transformation, ont vocation à se développer localement, dans des régions où elles valorisent les ressources locales naturelles que sont le vent, le soleil, l'eau, le bois, la chaleur de la terre. Pour croître, elles nécessitent d'être encouragées par tous : Etat, collectivités locales, citoyens, PMI et PME, grands groupes industriels, ….

Véritable enjeu de société, elles doivent mobiliser tous les acteurs. Après un décollage éphémère dans notre pays entre 2006 et 2010, elles connaissent aujourd'hui un net ralentissement. Le débat sur la transition énergétique doit leur donner les moyens de prendre enfin, de manière stable, leur place dans notre mix énergétique. Tel est le contexte dans lequel se tiendra le colloque annuel du SER.
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