Le
conseil national du débat sur la transition énergétique, constitué des
sept collèges rassemblant les représentants des organisations
syndicales, des représentants des employeurs, des ONG environnementales,
des associations de consommateurs et chambres consulaires, des élus
locaux, des parlementaires et des représentants de l'État, tiendra sa
première réunion jeudi 29 novembre à 15h. Cette première réunion sera
consacrée à la discussion de la Charte du débat national et du
calendrier des travaux. Le conseil national est l'instance qui fixera
les orientations du débat national et organisera la formulation des
recommandations qui serviront de base à la future loi de programmation
pour la transition énergétique.
Le comité de pilotage du débat national est chargé de la promotion du
débat national afin que le plus grand nombre de citoyens y participent.
Il sera également le garant du pluralisme et du respect des règles de la
Charte. Sa composition est complétée. Il réunira Delphine Batho (photo), Jean
Jouzel, Anne Lauvergeon, Georges Mercadal, Bruno Rebelle, Michel
Rollier, Laurence Tubiana. Laurence Tubiana sera la facilitatrice des
échanges. Le comité des experts sera présidé par Alain Grandjean. Le
secrétaire général opérationnel du débat sera confié à Thierry Whal.
Petit problème tout de même. Le Conseil national sur la transition
énergétique a omis de convier à sa réflexion le SER et Enerplan. Le SER a
exprimé sa déception expliquant qu'il ne comprendrait pas de ne pas
être invité à y participer. Le Syndicat des énergies renouvelables,
organisation historique du secteur, regroupe 450 entreprises sur
l'ensemble des chaînes de valeur des énergies renouvelables représentant
80 000 emplois directs et 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires.
Son Président, Jean-Louis Bal tient une conférence de presse, jeudi 29
novembre, à 9 heures au Club Confair : 54 rue Laffitte, 75009 Paris
(métro Notre Dame de Lorette), pour rappeler le rôle que joue, depuis sa
création en 1993, le Syndicat des énergies renouvelables pour
promouvoir la filière des énergies renouvelables dans notre pays.
Au lancement du Grenelle de l'environnement, le SER, organisation
professionnelle plus modeste à l'époque, avait, pourtant, été convié à
la table ronde « Lutter contre les changements climatiques et maîtriser
la demande d'énergie » présidée par Jean Jouzel et avait activement
participé à la construction de la feuille de route Energies
Renouvelables, votée, quelques mois plus tard, par le Parlement. Son
engagement, son expertise, ses propositions et sa représentativité
avaient contribué à la richesse des travaux. A l'occasion de cette
conférence de presse, le Président du Syndicat des énergies
renouvelables rappellera l'importance de la présence du SER, au sein du
conseil national du débat, dans la formulation des recommandations qui
serviront de base à la loi de programmation pour la transition
énergétique, loi dont il ose espérer qu'elle donnera enfin les moyens
d'un développement pérenne et ambitieux à toutes les énergies
renouvelables.