Aérowatt et JMB Énergie, producteurs d’électricité verte en France, annoncent discuter de manière exclusive, avec l’appui de leurs principaux actionnaires respectifs, en vue d’un rapprochement industriel qui prendrait, dans un premier temps, la forme d’une prise de contrôle majoritaire d’Aérowatt par JMB Énergie, en vue de parvenir, dans un second temps, à la fusion des deux sociétés. Cette exclusivité met, de fait, un terme aux discussions engagées avec le Groupe suisse KKB.
Fort de son expérience acquise durant une vingtaine d’années d’activité dans le domaine des énergies renouvelables, Jean-Marc Bouchet a créé JMB Énergie en 2001. Le Groupe se positionne comme un producteur d’électricité d’origine renouvelable actif dans quatre secteurs clés : l’éolien, le solaire photovoltaïque, la biomasse et l’hydraulique. A ce jour, JMB Énergie exploite 63 centrales développant une puissance cumulée totale de plus de 108 MW bruts (79 MW nets).
L’objectif de cette opération est de créer un nouvel acteur indépendant, de taille critique, dans le domaine de la production d’énergies renouvelables en France. Ensemble, Aérowatt et JMB Énergie détiendraient, à fin 2012, une position significative dans le paysage énergétique français en exploitant un parc installé de plus de 300 MW bruts (incluant les centrales en cours de construction) et en générant un chiffre d’affaires annuel lié à la vente d’énergie de plus de 60 M€ fin 2012. Le nouveau Groupe sera présent sur l’ensemble de la chaine de valeur dans quatre secteurs (éolien, solaire photovoltaïque, hydraulique et biomasse) tant en Métropole qu’en outre-mer et continuera les démarches d’ores et déjà initiées à l’international.
Le prix d’acquisition a été fixé à 18,00 € par action Aérowatt, représentant une prime de 20% par rapport au dernier cours coté sur NYSE Alternext à Paris, soit une valorisation totale de 35,4 M€ pour 100% du capital d’Aérowatt. Les trois principaux actionnaires d’Aérowatt, Demeter Partners1 (25,76% du capital d’Aérowatt), Omnes Capital2 (18,27%) et Viveris Management3 (21,22%) ont indiqué leur accord pour céder leurs actions (représentant 60,27% du capital et des droits de vote) à JMB Énergie et lui consentir un crédit vendeur d’une durée maximale de deux ans.
Les parties se sont données jusqu’au 31 juillet 2012 pour lever les conditions suspensives (réalisation d’un audit comptable, technique et juridique satisfaisant et accord sur la documentation transactionnelle) à la finalisation de l’opération de prise de contrôle majoritaire d’Aérowatt par JMB Énergie. Aérowatt informera le marché au fur et à mesure des avancées du projet.
Dans l’hypothèse où il prendrait le contrôle majoritaire d’Aérowatt, JMB Énergie déposera, conformément aux articles 234-2 et 235-2 du Règlement général de l’Autorité des marchés financiers, un projet d’offre publique d’achat simplifiée (OPAS), sur la base de la même valorisation, visant la totalité des actions Aérowatt qui ne lui appartiendraient pas et qui sera financée par voie d’endettement. Conformément aux dispositions règlementaires applicables, Aérowatt procèdera à la nomination d’un expert indépendant.
JMB Énergie a l’intention de mettre en œuvre un retrait obligatoire sur les actions non présentées à l’OPAS si celles-ci ne représentent pas plus de 5% du capital ou des droits de vote d’Aérowatt.
Jean-Marc Bouchet (photo), Président de JMB Énergie, déclare : « Nous nous réjouissons de participer à la constitution d’un producteur d’énergie renouvelable indépendant de premier plan. La complémentarité de nos équipes et de nos implantations respectives va nous permettre de pouvoir faire face aux futurs grands enjeux du développement des énergies renouvelables sur l’ensemble du territoire national. »
Jérôme Billerey, Président du Directoire d’Aérowatt, ajoute : « Je suis très heureux que nous ayons trouvé une solution pour poursuivre et accélérer notre développement et conforter le travail réalisé par nos équipes. Le fait de nous rapprocher d’un acteur français de taille équivalente et partageant nos valeurs est un atout indéniable pour la réussite de cette opération. C’est la poursuite d’un mouvement de consolidation nécessaire en France pour participer à la croissance attendue dans les prochaines années. »