SolarWorld AG salue la décision provisoire prise par le ministère américain du commerce (Département de Commerce des États-Unis, Department of Commerce) d'imposer des droits de douane antidumping aux produits solaires importés de Chine comme le premier pas vers le rétablissement d'une concurrence loyale. Le ministère a communiqué aujourd'hui (heure locale) que ces droits de douane sont compris entre 31,14 et 249,96 pourcent selon les produits. En mars, les autorités avaient fixé des droits de douane antisubventions sur les produits solaires chinois allant de 2,9 à 4,7 pourcent. Les deux droits de douane s'additionnent.
Cette décision constitue la reconnaissance provisoire du bien-fondé de la plainte déposée par la filiale américaine du groupe allemand SolarWorld contre les subventions à l'exportation et les prix de dumping chinois. Les droits de douane s'appliquent aux panneaux solaires fabriqués à partir de cellules à base de silicium cristallin en provenance de Chine. L'arbitrage définitif sur les droits de douane antisubventions et antidumping est attendu pour le 1er octobre. D'ici là, le ministère américain du commerce vérifie l'existence d'autres cas de subventions et de dumping.
Parallèlement à son activité de production en Allemagne, SolarWorld exploite le plus grand site de fabrication pour la technologie solaire aux États-Unis, à Hillsboro dans l'Oregon. De plus, elle est à la tête d'un groupe de fabricants américains engagés contre la concurrence déloyale. « La décision du ministère américain du commerce nous donne aujourd'hui l'espoir de pouvoir revenir à une concurrence loyale. Elle constitue également un signal pour l'Europe où des mesures similaires doivent être prises. Les pratiques commerciales chinoises illégales portent atteinte au marché solaire et mettent en péril de nombreux emplois », explique Dr.-Ing. E.h. Frank Asbeck, président du directoire de SolarWord AG.
Solar Frontier, le plus grand fabricant au monde de modules à couches minces CIS, et BELECTRIC, leader mondial de l'intégration système d'installations photovoltaïques en 2010 et en 2011, ont uni leurs compétences pour raccorder au réseau la plus grande centrale solaire à couches minces CIS du monde, située à Bochow, dans la région du Brandebourg. Ce projet a pour investisseur CommerzReal, et le financement de la dette a été mis à disposition par HVB/UniCredit. La centrale solaire CIS à couche mince concrétise la pertinence toujours plus accrue de la technologie CIS dans le segment de la réalisation de projets, ainsi que la confiance accordée par les banques à Solar Frontier et à ses produits. De plus, cette centrale solaire est un autre exemple illustrant les fructueuses relations commerciales unissant les deux entreprises internationales, qui ont fondé en mars 2012 la joint-venture PV CIStems pour renforcer leur collaboration.
Près de 205 000 modules CIS à couche mince Solar Frontier ont été installés à Bochow, dans le Brandebourg. Ils se caractérisent par leur performance, même dans les conditions d'utilisation les plus défavorables, notamment en cas de faible luminosité à l'aube ou à la tombée du jour. Par ailleurs, leur couleur noire unie permet leur intégration optimale dans le paysage. « Le projet que nous avons mis sur pied avec Solar Frontier souligne l'importance et l'étroitesse de notre collaboration. Si nous nous sommes décidés pour Solar Frontier, c'est en raison de la fiabilité et de la grande efficacité de ses modules à couches minces CIS. L'autre élément déterminant a été la longue expérience dont peut attester Solar Frontier dans la production de modules à couches minces CIS», a déclaré Bernhard Beck, Président Directeur Général de BELECTRIC Solarkraftwerke GmbH.
Wolfgang Lange, Directeur Général de Solar Frontier Europe, a lui aussi souligné l'importance du partenariat des deux entreprises : « Ce projet ne révèle pas seulement la confiance de BELECTRIC dans la performance et la fiabilité de nos modules CIS, il met également en évidence la confiance des investisseurs financiers, comme HypoVereinsbank et CommerzReal dans notre technologie. Ce projet réalisé en commun avec BELECTRIC souligne le potentiel de notre coopération et concrétise notre volonté de proposer sur le marché allemand et international une solution optimale de construction de centrales solaires. » Les modules à couches minces CIS de Solar Frontier sont fabriqués dans l'usine japonaise de Miyazaki.
Ce site de production dispose d'une capacité de l'ordre du gigawatt. Les certificats délivrés jusqu'à présent, entre autres par TÜV Rheinland Japon (conformément à la CEI), Underwriters Laboratories (UL) et BRE Global (conformément à l'organisme Microgeneration Certification Scheme, MCS), mettent en évidence l'exigence de qualité de Solar Frontier à l'égard de ses produits et favorisent leur commercialisation sur le marché international. Le certificat attestant de la résistance des modules au sel et à l'ammoniac confirme l'aptitude des modules à être installés à proximité de la côte et dans des régions agricoles. En outre, la mise en service de la centrale solaire à couches minces CIS constitue un autre signe important du tournant énergétique que connaît la région du Brandebourg et en souligne la productivité. « Il nous faut également remercier l'administration et le mandataire communal qui ont porté et soutenu ce projet », a complété Martin Zembsch, gérant de BELECTRIC Solarkraftwerke GmbH. Plus de détails sur Solar Frontier... Plus d'infos sur Belectric...
Solar Impulse s’est posé cette nuit à 1:28 à l’aéroport de Madrid Bajaras. Il avait décollé hier matin à 8:24 de l’aéroport de Payerne en Suisse pour un premier vol intercontinental qui l'emmènera à Rabat au Maroc. Le vol Madrid – Rabat devrait avoir lieu dimanche ou lundi prochain en fonction des conditions météo. Pour ce premier vol, le pilote André Borschberg était aux commandes de l’appareil, et c’est Bertrand Piccard l’initiateur du projet qui devrait piloter Solar Impulse lors de la deuxième étape.
L’avion s’est présenté au-dessus de Madrid assez tôt est à dû attendre que le trafic aérien soit plus calme pour pouvoir se poser en toute sécurité.
On notera que cette aventure utilise à plein des moyens de communication avancés. Ainsi il est possible a été possible de suivre en direct sur le site internet du projet les conversations entre le pilote et la base au sol. Il est également possible de vérifier les instruments de vol (photo ci-contre), ou encore de connaitre la position précise de l’avion.
Bien entendu Facebook, Twitter et les applications pour smartphones (Solar Impulse Inventing the Future) sont disponibles pour ne pas perdre une seconde de l’aventure
Bertrand Piccard sera présent à la conférence DERBI
C’est maintenant confirmé, Bertrand Piccard participera à la conférence du pôle de compétitivité DERBI. Il donnera en particulier une grande conférence en clôture de la manifestation qui se déroulera cette année les 15 et 16 octobre prochain à Perpignan. Renseignements : [email protected]
Total et sa filiale SunPower, troisième fabricant mondial intégré de l’industrie solaire, ont annoncé jeudi 24 mai la mise en service d’une usine de fabrication et d’assemblage de panneaux photovoltaïques sur le site de De Vernejoul à Porcelette en Moselle. D’une superficie de 3 300 m², l’usine dispose d’une ligne de production d’une capacité de 44 MWc et produira environ 150 000 panneaux solaires de haute performance par an. Une audace industrielle dans ces temps de crise !
Au commencement était une histoire de revitalisation industrielle. Durant les années 2000, la Moselle département dévasté par la désindustrialisation et la mort programmée de toute activité minière, se cherche un nouvel avenir. Dans ce contexte et alors que le secteur de l’énergie solaire connaît une grande euphorie, Total et GDF Suez se verraient bien créer une usine de wafers dans cette campagne lorraine. Le projet achoppe. Mais Total qui a quelques engagements à tenir sur ces territoires qui lui ont beaucoup donné historiquement ne lâche pas le morceau. Sur la commune de Porcelette, le groupe conceptualise une usine d’assemblage de panneaux photovoltaïque. Nous sommes à l’automne 2010. A l’époque, personne ne pensait que cette usine porterait le nom de SunPower Manufacturing De Vernejoul. En effet au printemps 2011, Total met la main sur l’américain SunPower pour un plus d’un milliard d’euros qui devient filiale du groupe pétrolier français à 66%. L’usine de Porcelette se fera donc avec le concours des américains sur un espace de revitalisation appelé le Composite Park. La première pierre est posée au printemps 2011 quelques semaines après la fin du moratoire photovoltaïque imposé par le gouvernement. Investissement : 10 millions d’euros.
Une ligne faiblement automatisée
Le 15 mai 2012, les premiers panneaux sortent de la ligne à la capacité de production de 44 MWc soit 150 000 modules par an. Ces panneaux sont équipés des cellules solaires Maxeon® développées par SunPower et fabriquées en Malaisie et aux Philippines. Ces cellules bénéficient de la technologie « back contact » la plus performante du marché avec des rendements supérieurs à 20% jusqu’à 24% même sur des panneaux d’ores et déjà commercialisés aux Etats-Unis. Ce nouveau site de production dénommé « SunPower Manufacturing De Vernejoul » emploiera environ 80 salariés dès le début du mois de juilet prochain, l’emploi local étant privilégié. La visite de l’usine montre d’ailleurs un taux d’automatisation assez faible par rapport à la concurrence. De nombreuses opérations manuelles émaillent la ligne de fabrication comme la pose des strings sur l’EVA, l’ébavurage ou la pose des cadres. « C’est qu’il a fallu faire vite pour être opérationnel rapidement » admet Aranud Brunetière, directeur des opérations Europe de SunPower. Pour exemple, la ligne de fabrication de De Vernejoul requiert une équipe de quinze personnes, là où onze personnes suffisent sur une ligne de fabrication de l’usine Tenesol de Toulouse plus automatisée. L’usine SunPower de De Vernejoul obéit en fait à la loi du kaizen de l’amélioration continue. « Les machines viendront avec le temps lorsqu’elles apportent une vraie valeur ajoutée qualitative » assure un technicien. Cette usine de Moselle est aussi l’émanation de l’expertise des usines philippines et mexicaines encore plus faiblement automatisées. La main et l’œil humains comme vecteur de qualité, la philosophie de SunPower !
Une usine au cœur de l’Europe
"Cette nouvelle usine de fabrication à De Vernejoul, situé à la croisée des principaux marchés solaires européens, nous permet de fournir à nos clients les meilleurs produits au monde.» a déclaré Marty Neese, directeur des Opérations de SunPower. "Cette proximité avec nos clients français, italiens, allemands et belges nous permettra d’améliorer notre flexibilité et de réduire nos délais de livraison afin d’être toujours plus compétitifs dans un marché aujourd’hui hyperconcurrentiel. ». Justement, pour 2012, l’ensemble de la production de l’usine de Moselle serait d’ores et déjà vendu essentiellement en Belgique et en Italie où SunPower profite de la loi qui a longtemps favorisé les produits assemblés en Europe et qui n’est plus vraiment d’actualité aujourd’hui. Pour la France, le groupe attend le résultat des appels d’offres. Il y dispose d’un pipeline de 300 MW. Pas d’affolement, en cas de succès, l’usine dispose de fortes capacités d’extension sans oublier le potentiel de l’usine Tenesol Toulouse (85 MW).
«Total a fait de SunPower le cœur de ses activités solaires avec l’ambition de développer l’énergie solaire en s’appuyant sur la qualité et les performances de ses produits et son innovation technologique, a souligné Arnaud Chaperon, directeur Electricité & Nouvelles Energies de Total. Cette nouvelle usine de panneaux solaires, la deuxième de SunPower installée en France avec celle de Toulouse, réaffirme la volonté du Groupe de porter cette dynamique tant à l’international qu’en France. J’ajoute à ce titre que Total est le premier employeur solaire de France avec plus de quatre cents salariés dans le secteur».
« Le coût du traitement administratif et le délai des raccordement des systèmes sont inadmissibles »
Dans le concert de louanges qui a accompagné cette inauguration, Arnaud Chaperon ne pouvait pas occulter le contexte de crise dans lequel évolue aujourd’hui l’industrie solaire photovoltaïque. « Faisons-nous preuve d’audace ou de témérité pour se lancer ainsi sur un marché déprimé par des surcapacités mondiales et victime d’une crise d’une violence inégalée ? Et bien j’évoquerai plutôt l’audace. Nous sommes dans une crise de transition avec une baisse des coûts terribles. Total y croit, Total croit en la technologie. Nous anticipons sur la trajectoire mondiale du solaire qui nous rapproche du mythe, du Graal qui est la parité réseau. Nous avons une confiance durable dans cet outil de production au centre de l’Europe » s’enthousiasme le directeur Nouvelles Energies. Et Arnaud Chaperon de lancer pour finir un coup de gueule qui se veut salutaire. « D’un côté, nous industriels, nous grattons avec les dents pour gagner un simple centime d’euro, pour baisser les prix le plus bas possible. Et de l’autre côté, il est inadmissible de voir qu’en aval, en France, le coût du traitement administratif et le délai de raccordement des systèmes ne cessent d’augmenter ». Une pique lancée vers ERDF et sa gestion du réseau. L’exemple allemand où le raccordement s’effectue en quelques clics sur le web et en à peine quelques jours devrait faire des émules dans l’Hexagone. Premier employeur solaire de France, Total/SunPower semble en tous les cas avoir son mot à dire sur le sujet. Il en va aussi de la pérennité de cette nouvelle usine de De Vernejoul en Moselle, qui donne à croire que le solaire de France a encore un bel avenir devant lui. Comme une bouffée d’optimisme dans la morosité ambiante !
Le Forum international de l'acier inoxydable (ISSF) a attribué son prix 2012 du développement durable à Aperam pour SolarStyl®, sa technologie de panneaux solaires innovante. Le prix a été annoncé lors de l'assemblée annuelle de l'ISSF à Pékin le 17 mai dernier. L'ISSF a vanté les mérites du système SolarStyl® d'Aperam en faisant valoir qu'il promeut l'usage de l'énergie photovoltaïque et contribue au développement de l'énergie renouvelable». SolarStyl® est un système de construction intégré photovoltaïque mettant en œuvre des produits en acier inoxydable pour ces installations, ce qui réduit le coût des systèmes de modules photovoltaïques et augmente leur performance.
Recevant le prix, Philippe Darmayan (photo), le CEO d'Aperam, a déclaré: «Nous voyons dans cette récompense une reconnaissance des efforts d'innovation d'Aperam en matière d'acier inoxydable. Solarstyl est une parfaite illustration de notre stratégie de création de valeur». Le systéme SolarStyl®, qui est commercialisé par le segment Alliages et Spécialités d'Aperam, combine des éléments en acier inoxydable, des éléments en plastique et des connecteurs électriques avec différents types de modules photovoltaïques. Il vise à simplifier la conception de façades et de toits photovoltaïques et donc d'en diminuer le coût tout en assurant leur étanchéité à l'eau et à l'air. En outre, la solution offre une haute résistance mécanique ainsi qu'une grande variété de couleurs et de finitions pour les cadres et fixations. 2 500 modules photovoltaïques SolarStyl® ont été montés en France à ce jour.
SVHEnergie constructeur français de systèmes photovoltaïques, vient d'obtenir le feu vert du CEIAB 2012 pour son kit GSE INTEGRATION, système de pose Made in France, simple et unique.
Innovant, il permet l'intégration des panneaux photovoltaïques sur tout type de toiture en garantissant efficacité, étanchéité et sécurité. Le kit GSE INTEGRATION est compatible avec tout type d'exploitation : résidentiel, commercial, bâtiment public, agricole ou industriel. Il se destine au recouvrement partiel, ou total de la toiture (tuiles canal, mécaniques, plates, ardoises ou encore bacs aciers), sur bâtiment neuf ou en rénovation. Son système de pose permet l'intégration totale des panneaux photovoltaïques en toiture.
La modularité de son système permet une application à la fois aux petites installations (moins de 3 KwC) et aux grandes toitures (plusieurs centaines de kWc), et quelle que soit l'inclinaison en toiture : il se pose sur des pentes allant de 15° à 50°. Pour ses nombreuses qualités et sa fiabilité sans faille, le kit GSE INTEGRATION répond aux critères IAB (Intégration au Bâti) et ISB (Intégration simplifiée au Bâti) validés par le Comité d'Evaluation de l'Intégration au Bâti (CEIAB) pour 2011-2012 avec un panneau photovoltaïque cadré traditionnel en couverture partielle de toiture et toutes couvertures. Force est de constater que le kit a résisté aux tests CSTB d'étanchéité sous concomitance vent-pluie, de même qu'aux tests d'arrachement au vent jusqu'à 200 km/h. Ainsi, le kit GSE INTEGRATION prouve sa fiabilité et son efficacité dans des conditions de sollicitations climatiques extrêmes.
Un système totalement Made in France
Fabriqué en France et 100% recyclable le kit d'intégration est issu de moules de fabrication, fruits d'un long travail de Recherche & Développement « made in France ». Un seul mot d'ordre : la simplicité de pose et de fonctionnement. Véritables cadres qui se « clippent » les uns aux autres, leur montage est simple, rapide, et possible aussi bien en format portrait que paysage. Il se pose sur des charpentes en bois ou en métal et se fixe sur des liteaux ou autres lattages. Il faut compter seulement quatre heures de montage ! Le système d'intégration GSE INTEGRATION est garanti 10 ans sous réserve du respect des préconisations de pose, et ne nécessite pas de maintenance particulière. Toutes les formes d'implantation sont possibles : en linéaire ou en rectangulaire par exemple… Chacun de ses modules peut être remplacé indépendamment, et permet une rentabilité énergétique optimisée.
SVHEnergie, société du Groupe SOLUTION ENERGIE, est un des acteurs incontournables du photovoltaïque français et des économies d'énergie. Spécialisée dans les projets photovoltaïques dédiés aux professionnels et aux particuliers, la société propose une offre photovoltaïque qui intègre toutes les phases du projet, de A à Z : depuis le bilan énergétique jusqu'a la mise en œuvre des solutions, en passant par les démarches administratives et techniques, par l'apport d'un financement, le raccordement au réseau EDF et enfin la revente d'électricité. Créée en 2008, l'entreprise compte trois centres d'appels et une équipe de commerciaux réactifs et répartis sur tout le territoire français.
Enerplan, association professionnelle de l'énergie solaire, a communiqué à Nicole Bricq, Ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, trois mesures d'urgence pour relancer l'énergie solaire afin de sauvegarder l'emploi du secteur et d'en faire un levier de croissance. Le Président de la République François Hollande, a affiché sa volonté d'engager la France dans une véritable transition énergétique. Enerplan apprécie, par ailleurs, l'entrée de l'énergie dans le domaine de compétence du ministère de l'environnement.
Dans ce nouveau contexte, l'énergie solaire (photovoltaïque et thermique), occupera nécessairement un rôle central. Pour cela, il est essentiel que les professionnels de l'électricité solaire - victimes d'une instabilité réglementaire et tarifaire permanente depuis fin 2010 puissent enfin travailler avec un cadre stable et prévisible. Pour mémoire cette instabilité a conduit à la suppression de plus de 15 000 des 25 000 emplois crées par la filière.
Enerplan demande donc au nouveau gouvernement de mettre en œuvre au plus vite trois actions concrètes afin de conserver les emplois actuels et d'en créer de nouveaux :
1. Stabiliser les tarifs d'achat au niveau du 1er trimestre 2012 pour maintenir une rentabilité économique raisonnable et de redynamiser le marché, 2. Etendre le tarif d'achat 2012 jusqu'à 250 kWc pour stopper l'hémorragie d'emplois qualifiés et permettre de solariser des bâtiments publics et privés de moyenne taille. 3. Relancer l'intérêt des français pour le solaire via une communication positive sur les atouts de l'énergie solaire photovoltaïque et thermique.
Enerplan soumet ces trois mesures d'urgence à Nicole Bricq et aux ministres compétents afin qu'ils puissent avancer sur ces dossiers le plus rapidement possible. Elles sont complétées par trois autres de moyen-terme (définir un cadre tarifaire conduisant à la parité réseau, optimiser l'investissement de la collectivité nationale et engager une décentralisation énergétique qui profite aux PME et PMI).
« Lors de ce mandat présidentiel, il est établi que l'électricité solaire deviendra compétitive comparée au coût de l'électricité délivrée par le réseau. Les propositions d'Enerplan visent à aider le secteur à franchir cette étape afin que développement de l'énergie solaire améliore l'indépendance énergétique de la France et favorise la création d'emplois locaux » relève Thierry Mueth, Président d'Enerplan.
Alain Rousset, président du Conseil régional d'Aquitaine, et les élus régionaux se sont réunis en Commission Permanente le lundi 21 mai 2012 à l'Hôtel de Région et ont voté 293 dossiers pour un montant total de 42.463 933,13 euros, dont plusieurs en faveur d'entreprises innovantes de l'économie verte aquitaine. Ainsi, 539.279 € accompagnent-ils le projet de mise en place d'une plate-forme d'envergure nationale dédiée au bâtiment à énergie positive
La directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments (transposée en France à travers le Grenelle de l'Environnement) prévoit à l'horizon 2018-2020 des bâtiments au minimum autonomes énergétiquement, ou à énergie positive (BEPOS). Cette évolution nécessite un recours massif au solaire photovoltaïque.
Afin de développer et tester des systèmes énergétiques adaptés intégrés au bâti, un projet de plate-forme BEPOS d'envergure nationale pourrait voir le jour en Aquitaine, labellisé par le cluster solaire Sysolia et le pôle CREAHd (Construction Ressources Environnement Aménagement et Habitat durables).
TCE Solar (Bidart, 64) et Immosun Solutions (Lormont, 33) bénéficient de 539.279 € pour la mise en œuvre du programme de R&D sur la 1ère année. A l'issue de cette phase, il sera décidé de déployer à grande échelle les services de la plate-forme, qui pourrait générer à terme un millier d'emplois en Aquitaine.
Le Fonds Marguerite annonce aujourd'hui l'acquisition d'une tranche de 36 mégawatts du projet de centrale solaire au sol de Massangis mis en œuvre par EDF Energies Nouvelles. Le projet, qui s'étend sur une superficie de 141 hectares, est situé près d'Auxerre dans l'Yonne et devrait commencer à produire de l'électricité au troisième trimestre de cette année. Le développement, la construction, l'exploitation et la maintenance de ce projet qui totalise 56 mégawatts sont gérés par EDF Energies Nouvelles. Le reliquat du projet reste la propriété d'EDF Energies Nouvelles.
Le Fonds Marguerite est un fonds d'investissement mis en place en 2010 par les principales institutions financières nationales européennes, aux côtés de la BEI et de la Commission européenne, pour investir dans des nouveaux projets d'infrastructures et des projets d'extension dans les secteurs des transports, de l'énergie et des énergies renouvelables dans les 27 pays de l'Union Européenne. Le Fonds a obtenu le financement de la construction de sa tranche de 36 MW dans le cadre d'un prêt accordé par Crédit Agricole CIB.
A ce jour, le Fonds Marguerite a investi 80 millions d'euros dans trois projets dits « greenfield » du secteur de l'énergie solaire et de l'éolien offshore pour une capacité totale prévue de 500 mégawatts et un coût de projet supérieur à 1,5 milliard d'euros. La réalisation de ces projets de grande ampleur, en partenariat avec des sociétés de premier plan de l'industrie de l'énergie, contribuera de manière significative à remplir les objectifs 20-20-20 de l'UE pour combattre le changement climatique. Le Fonds a un pipeline d'investissements bien avancé dans tous ses secteurs cibles au sein des 27 pays de l'UE et prévoit de réaliser plusieurs transactions en 2012.
Il est à noter que le Fonds européen 2020 pour l'énergie, le changement climatique et les infrastructures (le « Fonds Marguerite ») a été créé avec le soutien de six institutions financières publiques européennes de premier plan (Caisse des Dépôts et Consignations, Banque Européenne d'Investissement, Cassa Depositi e Prestiti, Instituto de Crédito Oficial, Kreditanstalt für Wiederaufbau, PKO Bank Polski) en vue d'investir dans des projets d'infrastructure. Le Fonds est conseillé par Marguerite Adviser S.A., société indépendante de conseil. La première levée de fonds, qui s'est élevée à 710 millions d'euros, s'est achevée le 3 mars 2010. La mobilisation de fonds aux côtés d'autres investisseurs institutionnels se poursuit avec un closing final prévu en 2012.
ET Solar, l'un des plus grands producteurs au monde de solutions complètes pour l'industrie du solaire, vient d'annoncer la finalisation en Allemagne de deux installations photovoltaïques montées au sol pour une capacité totale de production de plus de 9,6 MW. Ces installations sont toutes deux montées au sol et ont chacune une capacité de production de 4 MW et de 5,6 MW. Elles se trouvent respectivement dans les villes d'Oberröblingen, à 100 kilomètres à l'ouest de Leipzig, et de Rätzlingen, à 100 kilomètres d'Hambourg. La filiale d'ET Solar, ET Solutions AG, a effectué l'ensemble des tâches d'ingénierie, d'approvisionnement et de construction et la filiale de fabrication d'ET Solar en Chine a fourni les modules solaires.