ET Solar Group Corp. (ET Solar), fabricant mondial verticalement intégré de solutions solaires, poursuit son expansion en Europe en procédant à l'ouverture officielle de sa filiale française. À l'occasion du Salon des Énergies Renouvelables 2012 à Paris, ET Solar présentera au marché français ses nouvelles gammes de modules photovoltaïques (PV) : les modules Moly et les modules transparents, ainsi que 12 autres produits majeurs de son offre. ET Solar renforce sa présence en Europe en ouvrant une filiale française
Depuis 2005, ET Solar conçoit et distribue à l'échelle internationale une offre complète de solutions 'tout-en-un' en énergie solaire photovoltaïque. Dans ses usines certifiées ISO:90001 & 14001 par le laboratoire SGS, ET Solar fabrique des lingots de silicium de haute performance, des wafers, des modules de cellules photovoltaïques (PV) ainsi que divers composants de système Bos. La performance exceptionnelle de ses produits a été confirmée par le test d'essai PHOTON de 2011où ET Solar est apparu en 4e position (suite au test du modèle ET-P660240 – Multi type cell.- 91.1 kWh/kW – installé en juillet 2011).
Déjà présent en Europe au travers de filiales en Italie, en Israël, en Grèce ainsi qu'en Allemagne, où l'équipe ET Solar d'ingénieurs et chargés d'affaires compte une vingtaine de collaborateurs, ET Solar ouvre aujourd'hui officiellement en France un bureau similaire au bureau en Allemagne. « ET Solar considère que la France est véritablement un marché significatif sur les 5 prochaines années en dépit des aléas récents. En effet, la France ambitionne de prendre sa place au niveau mondial du marché des énergies renouvelables du photovoltaïque et de rattraper son retard structurel, afin de porter à au moins 23% la part des énergies renouvelables dans la consommation d'énergie à l'horizon 2020 (en 2010, la part des énergies renouvelables représentait 8,5% de la consommation française d'énergie). », observe Esso Walla, Key Account Manager Europe en charge du développement de la filiale française d'ET Solar.
Et d'ajouter « ET Solar ambitionne d'évoluer du TOP 15 au TOP 5 des fournisseurs internationaux de solutions PV. Nous nous appuyons pour cela sur l'amélioration constante de la qualité de nos produits, fruit de nos investissements en R&D, couplée au développement de notre présence à l'international et en France en particulier. La France est devenue un marché mature et conscient de ses besoins en équipements, à qui nous venons apporter des produits d'une très grande performance plébiscitée par divers laboratoires internationaux de référence tels que SGS,TUV, 3E, BEW et Certisolis. Avec une ligne de crédit de 1,2 Milliards $ obtenu en novembre 2011 par la CITIC Bank, ET Solar peut poursuivre son développement industriel et commercial en offrant à ses clients des solutions techniques et financières d'une très grande qualité. ». Plus d'infos...
Le groupe Sonnedix, producteur indépendant d'énergie solaire, vient d'annoncer l'acquisition d'une installation photovoltaïque solaire en exploitation à Elément Power Solar. Elle est située à St Martin Lalande, près de Carcassonne, en France. La centrale au sol de 5,4 MW est en production depuis février 2011 et devrait générer annuellement plus de 6 000 MWh . C'est « Elément Power Solar » qui continuera à en assurer l'exploitation à travers son antenne « Asset Management Element Power », une filiale qui gère actuellement des centrales solaires totalisant 80 MW à travers l'Europe. « Nous sommes heureux de porter à cinq les centrales photovoltaïques implantées en France. Cette nouvelle acquisition renforce les économies d'échelle de nos références françaises », a déclaré Franck Constant, président de Sonnedix.
« Cette acquisition démontre notre engagement à long terme dans ce secteur et dans les projets à haute valeur ajoutée, tel que celui développé, construit et géré par Elément Power Solar. Nous continuerons cette démarche en vue d'acquérir des centrales PV de haute qualité. » Sonnedix est un producteur d'électricité solaire indépendant (IPP) qui possède une expérience éprouvée dans la réalisation de centrales solaires photovoltaïques performantes à coûts compétitifs. Sonnedix développe, construit, possède et exploite des centrales solaires dans le monde. Sonnedix détient actuellement plus de 50 mégawatts (MW) de centrales photovoltaïques en exploitation ou en construction en Italie, France, Espagne, États-Unis et la Thaïlande et plusieurs centaines de MW en projet de développement. Plus d'infos...
Recalé lors des primaires du parti écologiste, Nicolas Hulot est affligé par les débats de campagne autour de l'énergie. Pour Plein Soleil, il livre ses exaspérations mais aussi ses propositions en matière de développement des énergies renouvelables, et plus particulièrement de l'énergie solaire. Cinq questions pour un tour d'horizon !
Plein Soleil : On vous sait cruellement déçu par la teneur de cette campagne électorale. Comment expliquez-vous le désintérêt des candidats pour la chose écologique ? La crise des dettes publiques européennes est-elle une explication ?
Nicolas Hulot : Avec la succession de crises économiques et financières que nous vivons, je peux comprendre que les politiques concentrent leurs discours sur ces enjeux, qui frappent durement les français, aussi bien avec le chômage qu'avec le développement des inégalités. Mais ce qui me frappe le plus et me désole, c'est que tout le monde, à droite comme à gauche, feint d'ignorer que les enjeux écologiques conditionnent les enjeux de solidarité. La hausse du prix du pétrole fait basculer des centaines de milliers de personnes dans la précarité énergétique, les changements climatiques sapent les fondements de notre économie. Et pourtant, ces sujets sont totalement marginalisés. Le retour de baton risque d'être cruel.
Plein Soleil : De votre côté, dans la période de transition énergétique que nous vivons, quelle est votre vision du paysage énergétique français pour les vingt prochaines années ?
Nicolas Hulot : Même si cela est répété par beaucoup, je crois qu'il est essentiel de commencer par la réduction de nos consommations énergétiques. Le débat actuel sur l'énergie m'afflige. On raisonne comme s'il était impossible de faire autrement, sans nous questionner sur nos besoins avant de voir comment y répondre. Commençons par réduire notre consommation, pour ensuite choisir en priorité les sources d'énergie qui ont le moins d'impact sur l'environnement. Je parle évidemment des énergies renouvelables qui nous permettrons de diversifier notre mix énergétique. Les énergies dites conventionnelles doivent devenir l'appoint et non plus la référence.
Plein Soleil : Les énergies renouvelables représentent aujourd'hui environ 13% de la consommation énergétique. Leur développement marque un temps d'arrêt alors que l'objectif européen ambitieux est de 23% en 2020. Quelles sont vos propositions pour doubler cette part des énergies renouvelables ?
Nicolas Hulot : Toutes les énergies renouvelables ne se valent pas. Je pense notamment aux agrocarburants de première génération, dont les bénéfices sont trop faibles, et dont la production malmène notre environnement et contribue à mettre en péril l'alimentation mondiale. Mais pour les autres, je pense que trois grandes orientations devrait permettre d'atteindre nos objectifs. La première est sans conteste la maîtrise de la demande, qui permettra d'assumer une hausse des prix de l'énergie, car certaines énergies renouvelables sont encore plus chère que les énergies conventionnelles. Mais il faudra aussi mettre fin aux subventions aux énergies fossiles, financées par le contribuable et qui sont contraire à nos objectifs de lutte contre le changement climatique. Enfin il est nécessaire de mettre en place des mécanismes de soutien stables dans le temps, pour donner une chance aux renouvelables de se développer.
Plein Soleil : Le secteur du photovoltaïque qui a vécu aux rythmes des « stop and go » vient de perdre 10 000 emplois. Quelles sont les solutions pour arrêter l'hémorragie d'emplois et de compétences et pour relancer la machine?
Nicolas Hulot : Derrière ces politiques incohérentes, je vois l'indécision, voir l'indifférence du politique. Pendant deux ans, après le lancement du Grenelle de l'Environnement, les énergies renouvelables ont été soutenues comme jamais en France. Puis, tout s'est arrêté. Comme si la crise climatique n'était plus d'actualité, comme si la crise avait effacé tous nos engagements. Il est temps de retrouver de la cohérence. Je vois en France des milliers de mètres carrés de toitures, des terrains abîmés, inaptes pour l'agriculture. Pourquoi ne pas passer par des obligations, des grands appels d'offre publics pour utiliser ces surfaces pour produire de l'énergie. Je crois aussi qu'il faut encourager l'excellence environnementale, en favorisant des systèmes photovoltaïque produits en Europe, dans le respect de normes environnementales strictes, afin de concilier activité économique et enjeux écologiques, qui est l'un des axes majeur de la transition énergétique.
« Veille et propositions n°11 : Le solaire photovoltaïque face aux défis du 21ème siècle »
Grâce à cette analyse détaillée, la Fondation Nicolas Hulot a pu construire une série de propositions, permettant, si elles sont mises en œuvre, de donner une place importante à l'énergie solaire photovoltaïque dans le bouquet énergétique français. Si notre pays est resté jusqu'à présent hésitant sur l'utilisation de cette énergie, il est plus que temps qu'il suive l'exemple des nombreux autres pays qui s'engagent avec un vrai volontarisme dans le développement des énergies renouvelables. La FNH insiste donc sur plusieurs défis clés que les décideurs économiques et politiques devront savoir relever pour engager la France sur la voie de la transition énergétique. La Fondation Nicolas Hulot se positionne «pour» :
• Un défi technologique:
Investir massivement dans les réseaux intelligents et la maîtrise de la demande, pour favoriser l'intégration des énergies renouvelables dans le mix électrique français. Cette proposition fait partie des grands chantiers identifiés par la FNH éligibles au financement du plan d'investissement par la Banque centrale européenne et la Banque européenne d'investissement dans le cadre de la proposition «Financer l'avenir sans creuser la dette».
• Un défi environnemental :
Soutenir les technologies présentant le moins d'impacts tant en termes d'émissions de GES que sur les écosystèmes. La FNH plaide notamment pour l'installation des panneaux sur les milliers de m² de grandes toitures ainsi que sur les terrains dégradés. Par ailleurs, en fonction de leur zone de production, les panneaux solaires n'entraînent pas tous les mêmes émissions de CO2. Il est donc important d'intégrer ce paramètre dans les mécanismes de soutien, ce qui permettra d'encourager une production des panneaux en France et en Europe.
• Un défi économique :
L'énergie solaire photovoltaïque a besoin d'un mécanisme de soutien qui encourage les producteurs à investir dans l'énergie. Cela passe par un système de tarif d'achat transparent, adaptable en fonction des réductions des coûts observés. En outre, il est indispensable de rendre transparente la contribution des consommateurs au financement des énergies renouvelables en les informant annuellement du montant de leur facture consacrée à leur développement.
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Un an après le grave tremblement de terre, suivi d'un tsunami et d'une terrible catastrophe nucléaire qui avaient ébranlé le pays, le Japon repense sa stratégie énergétique. Le pays du soleil levant définit de nouveaux critères pour sa révolution énergétique. Sur 54 réacteurs nucléaires japonais, il n'en reste actuellement que deux qui sont encore connectés au réseau. L'importance du courant issu du solaire ne cesse de croître car il faut couvrir les besoins énergétiques du pays. Les tendances en matière d'énergie au Japon pourraient montrer la voie à suivre sur le marché européen. « Depuis la catastrophe de Fukushima, les énergies renouvelables reviennent au centre de l'attention. Pour pouvoir assurer notre avenir et celui des générations futures, nous devons favoriser cette révolution énergétique », sont les propos de Shigeru Koyama (photo), le PDG Europe de Kyocera.
Tendance à l'auto-approvisionnement
Jusqu'à la fin mars 2012, plus d'un million de foyers japonais vont consommer l'électricité produite par leur propre installation solaire. Au Japon, la tendance va vers l'auto-approvisionnement. Entre avril 2011 et janvier 2012, le nombre de demandes de raccordement pour les installations photovoltaïques résidentielles a atteint 215 178, une augmentation de 140 % par rapport à l'année précédente. Pour les années à venir, les experts s'attendent aussi à une augmentation des installations chez les particuliers de 12 % par an. Des tarifs de rachat avantageux pourraient également jouer le rôle de catalyseur pour développer davantage de gros projets comme des centrales photovoltaïques.
Le gouvernement japonais ne s'est pas encore définitivement prononcé là-dessus, mais il est déjà certain que les nouveaux tarifs entreront en vigueur à partir du 1er juillet 2012. Parallèlement, le gouvernement vise à réduire la consommation d'énergie du pays de 10 à 15 %. Kyocera participe à la construction de grosses centrales solaires qui serviront, par exemple, à l'alimentation électrique de centres commerciaux. Jusqu'en 2020, les dix plus grands fournisseurs japonais d'énergie envisagent de construire 30 centrales solaires. Elles devront permettre d'injecter au réseau 140 MW supplémentaires provenant de l'énergie solaire.
Les 27, 28 et 29 février, à l'initiative du pôle de compétitivité DERBI, une mission de coopération inter-pôles du secteur des « énergies propres » regroupant les pôles CAPENERGIES, DERBI, ET TENERRDIS s'est déroulée en Tunisie dans le cadre du partenariat associant UBIFRANCE et la DGCIS (MINEFI). La mission était centrée sur les thématiques « énergie solaire » et « efficacité énergétique ». A cette occasion, les industriels de la délégation française ont pu évaluer le fort potentiel de développement des énergies renouvelables en Tunisie. En marge d'un premier accord conclu lors de ce déplacement, Français et Tunisiens ont évoqué des partenariats qui pourraient découler d'une telle rencontre.
La délégation française était composée de 22 participants, majoritairement des représentants d'entreprises innovantes du secteur des énergies renouvelables, de 2 centres de R&D et de formation (INES et CEA), de 2 structures d'accompagnement de projets (IMEDER et E2S2D) et de la gouvernance des 3 pôles de compétitivité CAPENERGIES, DERBI, ET TENERRDIS. Le programme, établi en étroite collaboration avec des relais tunisiens déjà actifs, a permis d'organiser une rencontre avec le Ministre tunisien de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat qui a clarifié les enjeux de la politique énergétique de la Tunisie, et de participer à une journée de séminaire qui a rassemblé les principaux acteurs de la filière en Tunisie.
Pour Antoine Chamussy de VOL-V-SOLAR, membre du pôle DERBI : « Cette mission a été une réussite. Nous avons pu rencontrer un nombre important d'acteurs tunisiens et établir des contacts en vue de partenariats futurs. L'organisation comme les interlocuteurs rencontrés furent de grande qualité». Pour Jean-Christophe Granjon de la société SAMARO, membre du pôle TENERRDIS : « Participer à une mission solaire et efficacité énergétique en Tunisie permet de connaître l'orientation que le pays a donné aux énergies renouvelables. De nombreux contacts ont été lancés avec les entreprises tunisiennes ce qui nous a permis de dresser un état des lieux de ce marché. Cette mission a été positive dans son ensemble, bien organisée et a également donné lieu à des échanges au sein de la délégation française».
La mission s'est conclue par la visite de L'ECOPARK DE BORJ CEDRIA à l'occasion de laquelle un accord tripartite regroupant le pôle DERBI, représenté par son Président André Joffre, l'IMEDER et l'ECOPARK a été signé (photo). Ce partenariat a pour objectif de faciliter l'évolution de l'ECOPARK en Technopôle de compétitivité accueillant des projets structurants et à forte valeur ajoutée associant des centres de recherches et des entreprises des rives nord et sud de la Méditerranée. Une synergie entre les 2 pays pour favoriser de tels partenariats technologiques devrait prochainement voir le jour. Plus d'infos...
SER-SOLER communique : SER-SOLER salue la diligence avec laquelle le Gouvernement et la Commission de Régulation de l'Energie ont traité la première tranche de 120 MW de l'appel d'offres portant sur la construction d'installations photovoltaïques d'une puissance comprise entre 100 et 250 kWc. Tous les projets considérés comme complets par la Commission de Régulation de l'Energie, soit 45 MW au total, ont été retenus par le Gouvernement. Néanmoins, seulement 68 MW avaient été déposés par les candidats. En publiant les résultats de l'appel d'offres dans les délais qu'il s'était fixés, le Gouvernement va permettre aux entreprises lauréates de développer de nouveaux projets, dans un marché contraint depuis la fin du moratoire.
Cependant, les professionnels regrettent que la complexité du cahier des charges ait constitué un obstacle trop important pour permettre au plus grand nombre d'acteurs de répondre à la consultation, ce qui explique que la puissance totale proposée ait été presque deux fois inférieure à la cible de 120 MW. En outre, la Commission de Régulation de l'Energie, au cours de son instruction, a écarté 23 MW. Conformément à sa procédure, la CRE n'a pas sollicité, au cas par cas, les porteurs de projets dont certaines pièces de leurs dossiers pouvaient prêter à interprétation. Les professionnels souhaitent que les instructeurs aient la possibilité d'échanger avec les candidats dans ces cas de figure.
Par ailleurs, le prix moyen des projets lauréats s'élève à 229 €/MWh. Ce prix est à comparer au tarif d'achat de l'électricité photovoltaïque sur le segment de 36 à 100 kW, actuellement à 213,7 €/MWh ; tarif pour lequel, comme tous les trimestres depuis un an, une nouvelle baisse pouvant aller jusqu'à 9,5 %, interviendra au 31 mars. SER-SOLER espère que le prix moyen des projets retenus dans l'appel d'offres conduira à revoir le mécanisme actuel de baisse trimestrielle sur le segment de 0 à 100 kW.
« Si ces résultats constituent pour les lauréats une bonne nouvelle, l'enseignement que l'on doit en tirer est que le mécanisme d'appel d'offres reste compliqué pour les projets dont les puissances sont inférieures à 250 kW. Par ailleurs, nous espérons que le rythme de traitement des prochaines tranches de cet appel d'offres, ne sera pas retardé par les échéances électorales à venir », déclarent Jean-Louis BAL et Arnaud MINE, respectivement Président du SER et de SOLER, la branche photovoltaïque du SER.
Avec une puissance photovoltaïque raccordée de 284 MW au 31 décembre 2011, dont 200 MW raccordés depuis le 1er janvier 2011, Midi-Pyrénées devient la 2ème région productrice d'énergie photovoltaïque de France, selon le commissariat général au développement durable[1].
« En quelques mois, nous sommes ainsi passés de la 6ème à la 2ème place des régions productrices d'énergie photovoltaïque, s'est réjoui Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées. Par rapport au 31 décembre 2010, notre puissance raccordée a augmenté de 237 %, contre 150% en moyenne nationale. Cette croissance record est le résultat de notre effort en matière de développement des énergies renouvelables, notamment à travers notre plan Midi-Pyrénées Energies, le plus ambitieux de France ».
« Nous consacrons sur 10 ans 260 M€ d'investissements directs, a ajouté le président de Région. Cela devrait générer, en plus des plus des économies d'énergie réalisées, 1,7 milliard d'€ de travaux, et donc le maintien ou la création d'au moins 2 500 emplois par an ». La Région Midi-Pyrénées a également mise en place le plus important partenariat engagé entre la Banque Européenne d'investissement (BEI) et une Région européenne avec le lancement en septembre dernier d'un dispositif de prêts bonifiés de 700 M€.
Une enveloppe de 350 M€ est mobilisée par la BEI, abondée de 350 M€ par les réseaux bancaires, Crédit agricole, et la Banque populaire et Caisse d'épargne (Groupe BPCE) pour la mise en place d'installations productrices d'électricité renouvelable en Midi-Pyrénées (centrales photovoltaïques, installations éoliennes, installations de méthanisation, centrales hydroélectriques, installations de bois énergie et installations géothermiques) et la rénovation énergétique des bâtiments publics et privés permettant une réduction d'au moins 20% des consommations énergétiques. De plus, la Région Midi-Pyrénées se porte garante à hauteur de 25% du montant total du prêt pour les TPE / PME et exploitations agricoles pour les projets de mise en place d'installations productrices d'électricité renouvelable. Plus d'infos...
L'Agence Locale de l'Énergie, avec le programme européen POLIS, accompagne le Grand Lyon sur des pistes de solutions permettant à terme un développement significatif du solaire. Parmi les actions pilotes qui font l'objet d'un accompagnement spécifique de la part de l'ALE, une aborde particulièrement le développement de projets d'investissement citoyens.
A ce titre l'ALE, en partenariat avec HESPUL, accompagne un groupe de citoyens dans un projet d'investissement citoyen photovoltaïque. Ce groupe s'est retrouvé dans le but de devenir propriétaires exploitants d'un système photovoltaïque installé sur une toiture publique ou privée dans la région lyonnaise.
Les premières réunions ont eu lieu en décembre 2011. Actuellement le cadrage et la préparation des grandes lignes du projet sont en cours : des réunions d'échange au sein du groupe ont lieu régulièrement, la recherche d'une toiture permettant d'accueillir une installation photovoltaïque d'investissement citoyen et la recherche de retours d'autres groupes déjà engagés dans l'investissement citoyen sont en cours. Plus d'infos...
Industriel français du photovoltaïque, SYSTOVI dont le siège social est sis à Saint-Herbalin (44) vient de gagner son plus gros marché d'appel d'offre, soit 6MW. En effet, via un groupement d'entreprise piloté par WSB Neue Energien, la PME vient justement d'être retenue par la ville de Saint-Herblain pour construire sur l'ancienne déchargede Tougas une centrale photovoltaïque qui s'étendra sur 21 hectares et devrait produire 6 MWh d'électricité par an. Systovi fournira 25 000 modules pour ce chantier qui devrait être réalisé courant 2014. « Cela représente 15% de notre capacité de production annuelle. Ce marché générera entre quinze et vingt créations de postes » indique Pascal Janot, président de Systovi qui n'en demeure pas moins prudent. « Nous n'en sommes qu'début de la procédure et il nous reste encore beaucoup de barrières à lever sur le plan administratif ».
En tous les cas, voilà un type de chantier susceptible de relancer un peu Systovi qui souffre terriblement de la tourmente du solaire photovoltaïque que connaît la France. Le chiffre d'affaires de Systovi est ainsi passé de 19 millions d'euros en 2010 à moins de 7 millions d'euros l'an passé avec à la clé une coupe dans les effectifs de de 84 à 35 salariés. Pour faire face à la crise, SYSTOVI s'est reconcentré sur le marché du particulier et a axé sa diversification autour des solutions contribuant à la performance énergétique des bâtiments. Une des solutions brevetée par Systovi, ARIA CSV, est capable de répondre aux besoins de chauffage de l'habitat. « C'est le segment sur lequel nous sommes le plus différenciant. C'est là où nous innovons le plus, notamment avec la « toiture active », un système qui permet de récupérer l'air chaud qui circule sous les panneaux pour mieux isoler, réchauffer de l'eau ou rafraîchir l'habitat » poursuit Pascal Janot. Innover pour continuer à exister, tel est le leitmotiv de Systovi ! Plus d'infos...
A l'occasion de la nouvelle édition du Salon des Energies Renouvelables à Paris Expo du 3 au 5 avril prochains, Enecsys, un des leaders sur le marché des micro-onduleurs solaires destinés au marché du solaire photovoltaique, dévoilera la toute dernière version de sa solution de supervision et présentera sa nouvelle génération de micro-onduleurs conçus pour des exploitations très fiables, le Duo 480W, qu'il vient de lancer sur le marché.
La gamme de micro-onduleurs Enecsys transforme le modèle économique des infrastructures solaires photovoltaiques. Les micro-onduleurs solaires grid-connected favorisent la croissance des marchés résidentiels et commerciaux en optimisant la performance et réduisant le coût d'installation et de maintenance du système solaire photovoltaique. Les atouts : augmentation de 20%, de l'extraction d'énergie, fiabilité et durabilité, conception simplifiée photovoltaique, facilité d'installation, supervision améliorée au niveau du module solaire et sécurité optimale. En savoir plus...