PARIS, LE 28 JUIN 2011 - Fonroche Energie, l’un des leaders de la production énergétique d'origine renouvelable en France, poursuit son développement dans le secteur des énergies renouvelables, et notamment dans l’industrie photovoltaïque. Dans ce domaine, Fonroche a notamment signé avec un pool de banques mené par le Crédit Agricole une facilité de 52 millions d’euros lui permettant de construire 20 MW de serres agricoles lesquelles vont, en plus de produire de l'énergie solaire, créer des emplois agricoles.
Fonroche négocie également la construction de centrales photovoltaïques dans plusieurs autres pays du monde, lui permettant ainsi de se développer rapidement malgré le coup de frein réglementaire donné à la filière en France. Par ailleurs, Fonroche a déjà signé plusieurs projets de construction de centrales électriques à base de biogaz, lui permettant ainsi d'étendre sa gamme d'énergies produites.
Eurazeo donne aujourd’hui à Fonroche des moyens supplémentaires pour se développer rapidement en lui apportant une 2e tranche pouvant aller jusqu’à 15 millions d’euros de fonds propres après un premier investissement de 25 millions d’euros en avril 2010.
A propos d’Eurazeo
Eurazeo est une des premières sociétés d'investissement cotées en Europe, avec plus de 4 milliards d’euros d’actifs diversifiés. Sa mission est de détecter, accélérer et valoriser le potentiel de transformation des entreprises dans lesquelles elle investit. Son actionnariat solide à base familiale, son absence d’endettement et son horizon d’investissement flexible lui permettent d’accompagner les entreprises dans la durée. Elle est l’actionnaire majoritaire ou de référence d’Accor, ANF Immobilier, APCOA, Edenred, Elis, Europcar, Fraikin et Rexel, et détient des participations dans Banca Leonardo, Fonroche et Intercos.
Eurazeo est cotée sur l’Eurolist d’Euronext Paris. ISIN : FR0000121121 - Bloomberg : RF FP - Reuters : EURA.PA
Soitec a décidé de lancer une augmentation de capital entièrement garantie d’environ 150 millions d’euros (susceptible d’être portée à environ 182 millions d’euros en cas d’exercice en totalité des instruments financiers à terme exerçables ou convertibles donnant droit à l’attribution d’actions au plus tard le 5 juillet 2011) avec maintien du droit préférentiel de souscription (DPS), destinée à financer sa stratégie industrielle de croissance dans les marchés de l’électronique et de l’énergie.
Les fonds levés grâce à cette opération contribueront au financement des investissements, annoncés le 18 mai 2011, nécessaires au développement et au renforcement de l’avance technologique de Soitec dans les secteurs de l’énergie solaire (CPV ou « Concentrated PhotoVoltaic ») et des diodes électroluminescentes (LED), tout en maintenant la position de trésorerie nette du groupe à des niveaux satisfaisants. Comme rendu public lors de la présentation des résultats de l’exercice 2010-11, le groupe envisage en effet un effort d’investissement pluriannuel cumulé d’environ 250M€ (hors éventuelles opérations de croissance externe) dont 100M€ devraient être décaissés sur l’exercice 2011-2012.
Les investissements programmés s’articulent autour des priorités suivantes : - l’implantation d’une nouvelle usine de modules solaires dans la région de San Diego en Californie pour environ 150M$ ; - l’augmentation de capacité et la modernisation de l’usine de modules solaires de Freiburg (capacité portée à 80MW) pour environ 20M€ ; - la mise en place d’une ligne pilote en France destinée au développement d’une cellule solaire à haut rendement et qui pourrait également servir aux efforts de développement dans l’éclairage LED pour environ 60M€ ; - l’acquisition des parts des minoritaires dans Soitec Solar GmbH (environ 10M€) ; - l’augmentation de la capacité relative à l’activité électronique sur le site de Bernin (Isère) ; - des investissements complémentaires en équipements de R&D et la modernisation et l’extension des outils informatiques du groupe. La société souhaite également conserver une flexibilité financière suffisante pour pouvoir continuer à saisir des opportunités de croissance externe. Plus d’infos…
Stéphane Maureau, PDG d’Evasol était l’invité de l’émission « Green Business » (samedi 25 juin de 15h à 16h), le Magazine du développement durable présenté par Nathalie Croisé sur BFM Radio. Il a répondu aux questions de Nathalie Croisé concernant les nouvelles règles du photovoltaïque.
La nouvelle ligne du site de Lannion de l'entreprise Sillia Energie spécialisé dans l'assemblage de modules photovoltaïques produit la fin juin 2011 ses premiers capteurs. Cet investissement, qui double la capacité de production (50MWc/an), permet à la société de renforcer ses contrôles qualité et d'accroître l'automatisation des postes de travail.
Trois étapes majeures du process de fabrication dépendent donc aujourd'hui des dernières technologies en la matière. L' électroluminescence permet d'effectuer le contrôle visuel de la qualité des strings de cellules. Cette étape permet de déceler les éventuelles microfissures et défauts qui auraient pu échapper à l'œil humain. Une technique qui s'ajoute aux caméras utilisées pour contrôler la qualité des cellules et vérifier leur l'alignement. Sillia Energie effectue ce type de contrôle sur tous les strings de cellules rentrant dans la fabrication de ses produits, ce quel que soit le format du module PV.
Un mot sur les soudures. Deux robots sont dédiés à la découpe, au pliage et à la soudure des rubans de cuivre étamé qui relient entre eux les strings de cellules et permettent de raccorder la boîte de jonction. Ce poste est entièrement automatisé. Les caméras qui permettent aux robots de se positionner offrent une grande précision. Dernière étape automatisée : L'ébavurage. Positionné en sortie de laminateur ce robot retire la matière qui s'est déposée et solidifiée sur les bords du verre lors de l'encapsulation des cellules. Totalement autonome, ce robot chauffe la lame qui sert à retirer la matière et alimente le poste en charge de l'encadrement. Autant d'atouts technologiques qui positionnent l'usine de Sillia Energie comme l'une des plus automatisée de l'Hexagone ! En savoir plus...
Suntech Power, leader mondial de la production de panneaux solaires, annonce que Just-Roof™, son produit phare en intégration au bâti, vient d'être approuvé par le CEIAB, permettant ainsi à ses clients finaux de bénéficier des tarifs d'achats les plus élevés. Le CEIAB (Comité d'Evaluation des produits photovoltaïques Intégrés Au Bâti) vient de porter Just-Roof™ sur sa liste officielle des produits éligibles pour l'intégration au bâti en toiture dans le respect des critères techniques fixés par le législateur. Ceci donne l'assurance aux clients qui choisissent Just-Roof™, d'opérer le bon choix tout en prétendant aux tarifs d'achat les plus élevés. Jean-Yves Lindheimer, responsable des Opérations de Suntech en France déclare : Cette approbation du CEIAB est une nouvelle étape positive pour Just-Roof™ en France, et atteste de la qualité et de la fiabilité de ce système. Figurer sur la liste des produits éligibles apporte un véritable gage de confiance à nos clients et partenaires qui décident d'opter pour Just-Roof™
La RT 2012, visant à améliorer l'efficacité énergétique et à réduire l'impact carbone du secteur de la construction, sera appliquée aussi bien pour les bâtiments tertiaires en octobre 2011, que pour le résidentiel en janvier 2012. En s'intégrant totalement dans la toiture, Just-Roof™ représente une solution pertinente pour les acteurs du bâtiment en recherche de solutions efficaces pour répondre aux exigences de la réglementation en vigueur. Rappelons que la seconde génération de Just-Roof™, lancée officiellement en France en décembre 2010, est dédiée aux constructions neuves comme à la rénovation. Cette nouvelle génération est totalement adaptée au cadre fixé pour l'intégré au bâti français. Elle combine la simplicité d'installation et la technologie de pointe des cellules Suntech, pour le bénéfice des installateurs et des clients finaux. Plus d'infos...
Avec le Grenelle de l'environnement, les énergies renouvelables connaissent un vif succès. Parmi elles, le solaire thermique, malgré une année 2010 difficile, est considéré comme l'énergie à développer dans l'avenir. Mais pour être performantes, ces installations génératrices d'eau chaude sanitaire, requièrent une étanchéité irréprochable. Pour répondre aux besoins des professionnels à l'affût d'innovations technologiques, GEB, spécialiste de l'étanchéité, propose SOLAR, une pâte d'étanchéité spécialement formulée pour les raccords filetés solaires. Haute performance, SOLAR est une pâte à joint résistante aux températures extrêmes (jusqu'à 220°C en pointe) spécialement conçue pour réaliser l'étanchéité des raccords filetés et raccords à visser métalliques des installations solaires thermiques.
Durcissant à l'air, SOLAR peut s'appliquer sans filasse de lin et permet de réaliser facilement l'étanchéité des raccords filetés métalliques présents sur les installations solaires thermiques (ballons de stockage solaire, purgeurs, vannes, robinets, mitigeurs, pompes de circulation...) ainsi que des éléments des échangeurs de chaleur solaire. Elle assure en toute sécurité une étanchéité fiable et durable sur les zones principales de l'installation à l'exception du raccordement direct aux capteurs solaires pour lequel il est nécessaire suivre les recommandations du fabricant. Compatible avec l'eau chaude et froide non destinée à la consommation humaine, la nouvelle pâte d'étanchéité SOLAR de GEB résiste aux fluides caloporteurs type eau glycolée et supporte une pression de 10 bars en hydraulique. Conditionnement : tube de 125 ml - Prix de vente indicatif HT* : 7,10 € Plus de détails...
L'association de l'Industrie Photovoltaïque Française a un nouveau président. Loïc de Poix, PDG de MPO, spécialiste de la fabrication de cellules cristallines, remplace donc Yann Maus PDG de Fonroche, à la présidence de l'association. Rencontré dans les allées du premier salon des énergies renouvelables de Casablanca au Maroc, Loïc de Poix assure vouloir jouer un rôle constructif auprès des institutions qui continuent pourtant à malmener la filière photovoltaïque. « La filière photovoltaïque est en train de vivre un plan social massif dont personne ne parle. Nous allons donc faire des propositions et essayer de peser dans le débat des présidentielles » déclare-t-il tout en prônant une alliance de toutes les forces vives de la filière afin de donner plus de poids encore aux propositions !
Qualit'EnR, association qui gère les qualifications pour les énergies renouvelables (EnR) en habitat individuel, annonce l'arrivée d'un nouveau membre, l'Agence Qualité Construction (AQC). Regroupant 41 organisations professionnelles de la construction, les missions de l'AQC s'articulent autour de la prévention des désordres dans le bâtiment et de l'amélioration de la qualité de la construction.
Cette nouvelle adhésion atteste de la volonté des acteurs du monde de la qualité, du bâtiment et des énergies renouvelables, d'œuvrer ensemble, au sein de Qualit'EnR, pour l'amélioration continue de la qualité d'installation des systèmes énergies renouvelables. L'AQC rejoint ainsi les membres de Qualit'EnR que sont les syndicats d'installateurs (CAPEB UNA CPC et UNA 3E, UECF-FFB, UNCP-FFB, FFIE, SNEFCCA), les syndicats d'industriels (ENERPLAN, SER, AFPAC, UNICLIMA), les associations (TECHNOSOLAR et PROPELLET) et les énergéticiens (EDF, GDF SUEZ et PRIMAGAZ).
Recommandées par l'ADEME, les qualifications de Qualit'EnR permettent aux particuliers de mettre toutes les chances de leur côté pour bénéficier d'une installation EnR de qualité via le respect de critères incluant : • l'obligation d'être assuré pour les travaux réalisés, • la compétence au sein de l'entreprise via la formation, • l'engagement d'être audité régulièrement, • le respect des 10 points de la charte qualité.
Observ'ER, l'Observatoire des Énergies Renouvelables, lance la treizième édition de son concours d'architecture bioclimatique et solaire : « Habitat Solaire Habitat d'Aujourd'hui » en France métropolitaine et dans les DOM. « Habitat Solaire Habitat d'Aujourd'hui » promeut une approche bioclimatique et solaire. Dans cette perspective, les bâtiments tendant vers la basse consommation énergétique (BBC), le passif ou le bâtiment à énergie positive (Bepos) sont recherchés.
Pour concourir, les maîtres d'ouvrage (propriétaires privés, collectivités locales, sociétés d'HLM...), architectes, concepteurs, thermiciens, plombiers, chauffagistes installateurs solaires... pourront remplir un dossier de participation en ligne sur www.habitat-solaire.org ou renvoyer un dossier de participation imprimé au plus tard le 15 septembre 2011.
Le jury décernera les prix en métropole et dans les DOM pour un montant global de 20 000 euros selon trois catégories : logements individuels, logements collectifs, bâtiments tertiaires, pour des opérations neuves, des extensions ou des réhabilitations réceptionnées entre septembre 2003 et octobre 2010. La remise des prix aura lieu fin 2012. En savoir plus...
Même la catastrophe de Fukushima n'a en rien ébranlé les certitudes du ministre en charge de l'énergie et de son administration qui semblent s'acharner à barrer la route au développement de la filière photovoltaïque. À cet effet, ils mettent méthodiquement en place un dispositif mortifère, qu'ils ne pourront que regretter à terme. Mais il est encore temps de redresser la barre. L'inquiétude suscitée par le retour de l'énergie sous la tutelle de Bercy en novembre 2010 avait été modérée par le fait que la tutelle des énergies renouvelables et de la maîtrise de l'énergie partagée était partagée avec le ministère de l'écologie. Mais la décision début décembre du moratoire sur les tarifs d'achat photovoltaïques, puis la pseudo-concertation au début de cette année avaient commencé à sonner le glas des illusions...
La publication en mars dernier des nouveaux tarifs a confirmé le retour du pilotage de la politique énergétique dans le giron exclusif de Bercy et du corps des Mines : une modification était certes nécessaire et urgente, mais la mise en place de quotas restrictifs assortis d'un mécanisme aveugle d'ajustement impose aujourd'hui une purge violente au secteur qui a perdu 80 % de son chiffre d'affaires. La France est ainsi le seul pays au monde où la filière du solaire licencie. L'entreprise de casse risque de se poursuivre avec les projets de cahiers des charges d'appels d'offres pour les projets sur bâtiment ou au sol d'une puissance supérieure à 100 kW (soit environ 1 000 m² de panneaux) dont la consultation vient de se clore.
Sur fond de bureaucratie kafkaïenne, à l'opposé du principe même de démocratisation de l'énergie inhérent au solaire, on exige des candidats toute une série de documents, informations et garanties dont il est impossible de comprendre l'utilité, quand ils ne sont pas tout simplement impossible à produire, notamment pour les PME et les collectivités locales. Le texte introduit de nombreuses inégalités de traitement entre les filières et les opérateurs, par exemple en exigeant une certification ISO 9001 et 14001 pour les seuls opérateurs photovoltaïques, ce qui exclut de fait les projets citoyens ou portés par des PME et des collectivités.
De même les Régions ne sont pas traitées équitablement : le seul critère de sélection étant le prix de vente du kWh, les projets vont se concentrer dans l'extrême sud-est de la France, au détriment de toute notion de développement territorial équilibré. En outre le saucissonnage en de nombreux lots, dont près de la moitié concerne des technologies très peu matures rend quasi impossible l'atteinte de l'objectif global de 360 MW sur 2 ans pourtant déjà très faible !
Enfin, des délais de traitement par l'administration trop longs, et même parfois non précisés, tranchent avec les très fortes exigences envers les mandataires (délais de réalisation très courts, engagement à tenir l'offre sans délai de validité,...). Le photovoltaïque ne présente aucun risque pour l'environnement ou la santé, il ne fait appel qu'à des ressources inépuisables – le silicium et le soleil – et il améliore ses performances de jour en jour tout en baissant ses coûts à une vitesse extraordinaire. Le succès de la politique solaire implique de stopper l'hémorragie tant du côté des petites entreprises dont les faillites se multiplient, que des grands investisseurs qui renoncent à faire bénéficier la France d'usines pourvoyeuses d'emplois et de développement local.
Pour cela, il est impératif et urgent de prendre les bonnes décisions : • revenir à un dispositif fondé exclusivement sur les tarifs d'achat, en suivant les propositions consensuelles des participants à la consultation de janvier • augmenter les volumes visés pour les installations photovoltaïques matures (moyennes et grandes toitures, parcs photovoltaïques au sol) • mettre en place un dispositif stable, transparent et non-discriminatoire (simplification des textes) • développer une communication positive sur la filière qui souffre d'une véritable de campagne de dénigrement sur la base d'arguments fallacieux.