Tecsol blog

Recours gracieux de trois syndicats intercommunaux auprès des ministères

Le SDEGM, le SIEL et le SIPPEREC engagent un recours gracieux auprès des Ministres chargés de l'économie, de l'écologie et de l'énergie à l'encontre des arrêtés tarifaires photovoltaïques du 4 mars 2011 Le syndicat départemental d'électricité et de gaz de la Mayenne (SDEGM), le syndicat intercommunal d'énergies du département de la Loire (SIEL) et le syndicat intercommunal de la périphérie de Paris pour l'électricité et les réseaux de communication (SIPPEREC) ont engagé un recours gracieux contre les arrêtés du 4 mars 2011 qui abrogent les précédents tarifs d'achat solaire et fixent les nouvelles conditions d'achat.

Le SDEGM, le SIEL et le SIPPEREC ont entrepris de nombreux projets de réalisations d'installations solaires pour le compte de leurs communes adhérentes. Ces projets ont ainsi été brutalement suspendus et aucune mesure transitoire n'a été prévue. Les projets des collectivités sont tout à fait spécifiques, ils voient généralement le jour au moment où les collectivités prévoient des travaux de rénovation et de maîtrise de l'énergie sur leurs bâtiments publics. Ces réalisations solaires ne sont donc en rien spéculatives. Par contre, elles sont conçues dans un cadre très strict et qui demande du temps : celui des marchés publics. Les collectivités ont donc des contraintes particulières, non prises en compte par les pouvoirs publics.

Les énergies renouvelables locales participent à la maîtrise durable des prix de l'énergie. Alors que plus de 90% de l'énergie livrée aux consommateurs français est issue de combustibles fossiles et fissiles tous les deux importés, la maîtrise durable des prix de l'énergie pour le consommateur final ne pourra se faire que par une forte augmentation des productions de chaleur et d'électricité à partir d'énergies locales renouvelables. Les collectivités sont les mieux placées pour mettre en place et contrôler ces productions. D'autant plus que vu les puissances installées, le poids des projets menés par les collectivités territoriales est faible sur la contribution au service public de l'électricité (CSPE) par comparaison aux centrales au sol ou sur des toitures industrielles.

Les trois syndicats demandent que les pouvoirs publics prennent en compte le contexte propre aux collectivités territoriales en :
- maintenant le tarif d'achat de l'électricité solaire valable lors du dépôt de la demande de raccordement pour les projets des collectivités engagés financièrement en 2009-2010 ;
- prévoyant un dispositif pour les installations des collectivités territoriales de plus de 100 kWc ;
- adoptant un cadre approprié pour les nouveaux projets des collectivités dont les spécificités avaient été mises en avant dans le rapport Trink/Charpin du 17 février dernier ; à savoir que l'étape fixant le tarif d'achat soit adaptée aux procédures d'appels d'offres publics auxquelles sont soumises les collectivités territoriales ;
- révisant l'objectif de 5 400 MW de solaire photovoltaïque en France d'ici 2020 qui paraît bien faible, notamment comparativement à d'autres pays comme l'Allemagne qui a réalisé plus de 8 000 MW en une seule année.
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Le Centre d’Essais Solaires de Perpignan accrédité par le Cofrac

Le Centre d'Essais Solaires de Perpignan est désormais accrédité par le Comité Français d'Accréditation (Cofrac), et ce, à compter du 1er juin 2011. Il s'agit là du premier centre français d'essais solaires totalement intégré ainsi accrédité. Une sacrée performance pour l' équipe du directeur du centre Jean-Pierre Coudert tant il est vrai que l'obtention de ce type d'accréditation est loin d'être une sinécure !

Le Centre d'essais a été accrédité selon la norme NF EN ISO/CEI 17025, norme qualité très contraignante, pour tester des capteurs thermiques classiques vitrés, à tube sous vide et à circulation de liquide en extérieur sous l'ensoleillement naturel et généreux du Roussillon. S'appuyant sur le climat méditerranéen de Perpignan, le temps d'essais complet d'un capteur dépasse rarement les cinq jours. Doté d'un héliostat qui suit la course du soleil et de deux bancs d'essais, le centre permet de tester sur un seul et même site le rendement optique, le coefficient de perte de charge, la constance de temps, la capacité thermique, le facteur d'angle d'incidence, l'exposition, la fiabilité, la résistance aux charges (pression-dépression) et aux impacts de bille .Les essais sont réalisés sous la responsabilité de Gabriel Arnoux suivant la Norme NF EN 12975-2.

Pour un tel centre d'essai, le fait d'être agréée par le Cofrac représente un avantage déterminant pour attirer les industriels mondiaux fabricants de capteurs solaires thermiques. En effet, grâce à cette précieuse accréditation Cofrac, les panneaux des fabricants testés positivement au Centre d'Essais Solaires de Perpignan sont habilités à recevoir des labels tels que CSTBat et Solar Keymark, sésames obligatoires pour obtenir toutes les garanties en vue de leur commercialisation sur le marché. Un véritable service aux entreprises ! Autant dire que l'obtention de cette accréditation dopera quoiqu'il arrive l'activité du Centre d'Essais Solaires de Perpignan.

« Notre objectif, depuis que nous nous sommes lancés dans cette quête ardue de l'accréditation Cofrac, réside dans la création de richesses et d'emplois. L'attribution de l'agrément Cofrac, résultat d'un travail de longue haleine, positionne ainsi le Centre d'Essais Solaires de Perpignan au niveau international. Cette nouvelle étape renforce par ailleurs la plateforme Technologique « In'Sol » (Innovation Solaire, Unité mixte de service n°3358 UPVD/CNRS) de Perpignan qui comprend outre ce Centre d'Essais Solaires, des lieux d'accueil d'incubation, de laboratoires et d'industriels dans le cadre de contrat de recherche et d'incubation mais aussi de la formation académique, professionnelle et continue et de la communication scientifique. Une pierre supplémentaire dans la réalisation du projet Thémisol, institut d'excellence de recherche sur le solaire basse température qui devrait voir le jour dans les mois qui viennent sur le site » se réjouit Jean-Pierre Coudert, directeur du Centre d'Essais Solaires.

Adossée au laboratoire PROMES du CNRS, appuyé par les services administratifs et juridiques et dans le cadre des actions industrielles et commerciales de l'Université de Perpignan, ce Centre d'Essais Solaires qui a bénéficié de la labellisation du pôle de Compétitivité DERBI, a reçu des aides de l'Ademe, de la Communauté d'Agglomération Perpignan Méditerranée, de la Région Languedoc-Roussillon et du ministère de l'industrie.

Un mot sur le Cofrac

Le Cofrac, créé en 1994 sous le régime de la loi du 1er juillet 1901 a été désigné comme unique instance nationale d'accréditation par le décret du 19 décembre 2008, reconnaissant ainsi l'accréditation comme une activité de puissance publique. Tous les intérêts liés à l'accréditation sont représentés au sein de l'Assemblée générale et du Conseil d'administration et de toutes les instances de décision. Environ 200 évaluateurs qualiticiens et plus de 1000 évaluateurs techniques sont régulièrement missionnés par le Cofrac.
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SIG, Derbiugum et Evasol : Une centrale record intégrée en toiture à Genève

L'une des plus grandes installations d'Europe en panneaux solaires cristallins, intégrés en toiture, sera réalisée cet été, à Genève, sur les toits du site GENEVA PALEXPO qui accueille chaque année le prestigieux salon de l'automobile à Genève (Suisse)., par l'entreprise française EVASOL en partenariat avec la société belge DERBIGUM qui porte ce projet. Les Services Industriels de Genève (SIG) vont faire installer 48 000 m² de panneaux solaires photovoltaïques intégrés. Cette installation d'une puissance de 4,2 MWc (Mégawatts) produira près de 4 200 MWh par an, ce qui correspond à la consommation électrique de 1 200 ménages genevois. La société belge DERBIGUM, leader mondial de l'étanchéité des toitures industrielles et qui a remporté ce marché, confiera à EVASOL la réalisation de la centrale photovoltaïque.

L'innovation technique est à la base de ce succès : EVASOL a développé et breveté un dispositif qui permet de fixer des modules cristallins sur une toiture dont l'étanchéité est assurée par une membrane bitumineuse. Cette innovation et le savoir-faire d'EVASOL ont été déterminants pour ce partenariat. L'installation de cette centrale photovoltaïque sur les toits du Centre de Congrès de Genève souligne la politique de PALEXPO en matière de développement durable et le rôle moteur des Services Industriels de Genève dans la promotion des énergies renouvelables dans le canton de Genève.
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SUNPOWER lance un avertissement sur résultat

Alors que Total vient d'annoncer le rachat de 60 de la société américaine SunPower, cette dernière vient de publier une prévision de chiffre d'affaires pour le deuxième trimestre décevante. Elle a ainsi annoncé une prochaine révision à la baisse de ses perspectives 2011. Le fabricant américain de panneaux solaires est pénalisé par la baisse des subventions en Italie, son deuxième marché. Pour le deuxième trimestre, SunPower prévoit un chiffre d'affaires de 500 à 550 millions de dollars contre un consensus de 595,65 milliards.  Plus d'infos...
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Profit warning de Q-Cells : Difficultés au 1er trimestre

Alors que SunPower vient de lancer un avertissement sur ses résultats, le fabricant allemand de panneaux solaires Q-Cells en fait de même, abaissant sa perspective de chiffre d'affaires. Sous l'effet d'une demande morose symbolisée par une réduction des tarifs bonifiés en Allemagne et en Italie et bien loin des attentes suscités par l'accident de Fukushima, le groupe Q-Cells a publié une perte nette de 41,1 millions d'euros au premier trimestre, supérieure aux attentes à 24,3 millions d'euros. Du coup, Q-Cells prévoit désormais un chiffre d'affaires stable en 2011, un objectif qu'il se dit en outre seulement en mesure d'atteindre si la demande repart au second semestre. Le second semestre 2011 s'annonce très difficile à prévoir, et une prévision pour 2011 comporte de nombreuses incertitudes, souligne le groupe.
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ECOTEMIS et HELIOPAN : Un partenariat pour des conceptions modernes de façades de verre photovoltaïque

ECOTEMIS, société française de solutions d'architecture solaire personnalisées, (photovoltaïques intégrés au bâtiment), annonce son partenariat avec HELIOPAN, une marque de commerce Kreuzroither Metallbau GmbH, situé en Autriche. Le partenariat consiste à promouvoir l'intégration de produits personnalisés photovoltaïques ECOTEMIS dans les systèmes de façades HELIOPAN. Les produits ECOTEMIS se différencient par leurs caractéristiques uniques, telles que leur aspect esthétique, la personnalisation couleur et la transparence de la matière active photovoltaïque. Le partenariat comprendra des actions de co‐marketing ainsi que le développement conjoint de produits et technologies d'intégration.

«Avec nos produits, nous donnons du caractère et la personnalité à l'énergie», a déclaré Thierry Bodiot, fondateur et président d'ECOTEMIS. «Nous disposons de capacités de design et de production de pointe pour créer de nouveaux produits architecturaux attrayants, et montrer que la lumière du soleil est un matériau de construction superbe et inspirant. Notre partenariat avec HELIOPAN est une étape importante qui nous aidera à aborder le marché mondial des façades actives. Il témoigne de notre reconnaissance que l'énergie verte doit adresser de façon accrue l'intégration dans les éco‐bâtiments, favorisant l'architecture durable et de nouvelles façons de vivre en milieu urbain.

Les bâtiments commerciaux du futur seront indépendants des ressources de combustibles fossiles, a déclaré M. Herbert Friedl, directeur des ventes de HELIOPAN. L'utilisation active de la radiation solaire sur les façades convertit l'énergie du soleil en chaleur et électricité. Les produits ECOTEMIS associés au système HELIOPAN Façade Energie représentent une étape supplémentaire pour atteindre l'autonomie énergétique sans compromettre la conception des bâtiments.
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Utilisation frauduleuse des marques : Qualit’EnR hausse le ton

Qualit'EnR, qui gère les appellations qualité pour les énergies renouvelables (EnR) en habitat individuel, annonce la première condamnation en référé d'une entreprise pour utilisation frauduleuse d'une marque. Certaines entreprises peu scrupuleuses affichent des logos d'appellation alors qu'elles n'en sont pas titulaires. Ces utilisations déloyales entachent la filière qui s'engage dans la qualité et trompent le particulier qui pense avoir à faire à des entreprises compétentes, assurées et contrôlées par Qualit'EnR.

Pour lutter contre cette fraude, protéger les particuliers désireux de s'équiper en énergies renouvelables et assurer aux professionnels adhérents à Qualit'EnR la crédibilité du système des appellations recommandées par l'ADEME, Qualit'EnR a mandaté un cabinet d'avocats spécialisé afin de faire cesser ces pratiques. Cette démarche a conduit à la condamnation en référé d'une première entreprise pour avoir frauduleusement utilisé le logo QualiPV sur ses supports de communication : plaquette, site web, etc. Plusieurs procédures visant d'autres entreprises sont en cours. Pour rappel, l'utilisation frauduleuse d'une marque est passible d'une peine allant jusqu'à 3 ans de prison et 300 000 euros d'amende.

Le site www.qualit-enr.org , véritable « Portail des installateurs d'énergies renouvelables », est aujourd'hui la seule plateforme en ligne qui permet aux particuliers de trouver près de chez eux des professionnels compétents qui leur apporteront conseils et expertise pour le choix d'une énergie renouvelable adaptée à leurs besoins. Mis à jour en temps réel, l'annuaire en ligne de Qualit'EnR - http://www.qualit-enr.org/annuaire - leur permet d'accéder aux entreprises engagées. « Réel gage du sérieux des professionnels, l'utilisation des ces appellations - Qualisol, Qualibois, QualiPV et QualiPAC - est indispensable à contrôler afin d'enrayer les éco-délinquants du marché, de garantir aux particuliers les compétences des installateurs contrôlées par Qualit'EnR et d'assurer aux professionnels engagés la crédibilité de notre système d'appellations. » précise André Joffre, Président de Qualit'EnR.
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Photovoltaïque : Enfinity poursuit ses développements et inaugure ses centrales au sol des Mées

Enfinity, qui développe, finance, construit et exploite des projets photovoltaïques, a profité des Journées Européennes du Solaire (9 au 15 mai) pour inaugurer ses centrales photovoltaïques des Mées (Alpes de Haute Provence), premières centrales au sol d'aussi grande envergure jamais construite par Enfinity en France. Malgré un contexte délicat, Enfinity poursuit sa croissance et participe au développement économique territorial, avec la réalisation de deux centrales.

Ayant suscité un investissement de près de 70 millions d'euros, le projet des Mées, initié fin mai 2010 et achevé en janvier 2011, a impliqué et mobilisé pendant près d'un an 350 personnes dans l'élaboration de ces centrales au sol. Implanté sur un terrain de 36ha, le site comprenant 79 000 modules installés, représente une puissance de 18.2 MW (12 MW et 6,2 MW). Avec une production annuelle de 26.000.000 kWh, ce site développé par Enfinity permettra :
- d'alimenter en électricité près de 9 000 familles par an
- d'éviter la production de plus de 9 200 tonnes de CO2 annuelles.
Les centrales ont été achetées par le fonds « Doric Solar Provence » et Enfinity, à l'origine de la construction et de la mise en service de ces centrales, en assure aujourd'hui l'exploitation et la maintenance.

Construire ces centrales sur un plateau à 800 mètres d'altitude fut un véritable défi pour Enfinity mais également un enjeu : éviter toute pollution visuelle pour le village des Mées et de Puimichel. Parallèlement à l'exploitation photovoltaïque, Enfinity a initié une démarche originale pour la préservation du paysage :
- le développement d'un espace de pâturage pour les ovins, grâce à l'implantation d'une variété d'herbe sauvage
- les panneaux photovoltaïques, intégrés via un système dépourvu de fondation en béton, seront recyclés en fin de vie (20 ans) - Enfinity fait partie de l'association PV Cycle - laissant ainsi un terrain sain et exploitable pour une activité agricole.

Implantés sur le plateau de Puimichel (commune des Mées), une des zones où l'ensoleillement est l'un des plus importants de France et pouvant s'élever jusqu'à 1.556 kWh/m² par an, ce site est ainsi propice à la production d'électricité solaire. L'intégration des modules à 800 mètres d'altitude permet par ailleurs une ventilation idéale à l'origine d'un rendement optimum, de 10 à 15% supérieur à la moyenne. « Enfinity est fier de présenter l'aboutissement de ce projet, belle vitrine du secteur solaire photovoltaïque à grande échelle, dans la mesure où le site des Mées contribue à la croissance de ce secteur et à une dynamique économique locale. Notre écosystème, bien que touché par les décisions de ces derniers mois, doit demeurer visionnaire et poursuivre ses efforts pour le maintient et l'essor d'une filière photovoltaïque française, sens de l'histoire énergétique.» précise Steven De Tollenaere, CEO Enfinity Group. Plus d'infos...

Ci-dessous la vidéo de la centrale solaire des Mées

Intersolar Europe présente sa présélection pour le prix de l'innovation solaire

Le secteur solaire du monde entier travaille en permanence à optimiser ses produits et ne cesse de conquérir de nouveaux domaines d'application avec des solutions innovantes. En tant que plus grand salon professionnel de l'industrie solaire du monde, Intersolar Europe offre du 8 au 10 juin aux technologies et nouveautés d'avenir une plate-forme où se présenter au public intéressé du monde entier. Cette année encore, les organisateurs d'Intersolar Europe, Solar Promotion GmbH de Pforzheim et Freiburg Wirtschaft Touristik und Messe GmbH & Co. KG (FWTM), en coopération avec l'Association nationale allemande de l'industrie solaire (Bundesverband Solarwirtschaft/ BSW-Solar), décerneront le prix Intersolar AWARD pour rendre hommage au pouvoir d'innovation du secteur et le faire encore progresser. Le prix sera remis le 8 juin 2011 à 15:30 heures lors d'une cérémonie officielle dans le cadre de la Bourse aux nouveautés du salon, halle B2, stand B2.550. Les trois entreprises les plus innovantes des domaines « photovoltaïque » et « solaire thermique » seront récompensées, ainsi que, avec le soutien du groupe SEMI, celles de la catégorie « technique de production PV ».

La diversité et l'innovation des dépôts de candidature au prix Intersolar AWARD montrent clairement la direction que prennent les technologies solaires aujourd'hui dans le monde entier. L'augmentation de la qualité et de l'efficacité des cellules, modules et onduleurs est cette année le thème numéro un dans le photovoltaïque. Le recours à de nouveaux matériaux, par exemple pour l'encapsulation de cellules solaires, permet d'accroître les rendements, et donc l'efficacité des installations électriques solaires. Les installations actuelles étaient jusqu'à présent pour la plupart trop lourdes pour un emploi sur de grandes surfaces de toitures industrielles, ce qui compliquait l'exploitation de ces surfaces. Pour tirer parti du potentiel qu'offrent les toitures industrielles, des structures porteuses sont développées qui permettent le montage des modules photovoltaïques en réduisant au maximum le surpoids. Outre l'amélioration de composants isolés, le secteur travaille à des solutions pour combiner les installations électriques solaires domestiques couplées au réseau et les accumulateurs de courant afin de permettre aux consommateurs d'utiliser plus l'électricité solaire produite sur leur toit plutôt que de la réinjecter dans le réseau. La surveillance des grandes installations par des systèmes innovants minimise quant à elle le risque de pertes de rendement : les erreurs d'exploitation sont détectées et délimitées plus rapidement. Les solutions nouvelles en matière de protection incendie qui garantissent l'arrêt en toute sécurité des installations photovoltaïques sont aussi l'une des grandes tendances pour 2011.

Dans le solaire thermique cette année, la tendance est à une intégration au système renforcée. Les nouvelles approches ont pour objectif d'optimiser encore plus l'interaction de différentes sources de chaleur à plus haut rendement énergétique et plus écologiques – par exemple le solaire thermique, le chauffage aux granulés, les pompes à chaleur et les chaudières à gaz à condensation. Le solaire thermique était jusqu'à présent surtout populaire dans les maisons individuelles ou à deux appartements. Aujourd'hui, la technique des systèmes peut aussi être utilisée pour de grandes installations, par exemple pour le chauffage de l'eau potable propre et adapté aux besoins. Avec des capteurs d'un genre nouveau, le solaire thermique s'ouvre de nouveaux champs d'application en plus du chauffage de l'eau potable et du chauffage d'appoint. Le refroidissement solaire, le chauffage industriel, la production combinée d'électricité et de chaleur ou la production électrique à petite ou moyenne échelle ont le vent en poupe.

Nominés dans le domaine « photovoltaïque »
Les nominés au prix Intersolar AWARD dans le domaine « photovoltaïque » sont : AUTARCON GmbH (Allemagne), BELECTRIC Drive GmbH (Allemagne), BP Solar (Allemagne), E3/DC GmbH (Allemagne), Esmolo AG (Suisse), Feron GmbH (Allemagne), Inventux Technologies AG (Allemagne), Q-Cells SE (Allemagne), Steca Elektronik GmbH (Allemagne), Tigo Energy, Inc. (USA).

Nominés dans le domaine « solaire thermique »
Les entreprises suivantes sont nominées dans le domaine « solaire thermique » : Absolicon Solar Concentrator AB (Suède), Dr. Vetter Gesellschaft für Med. Datentechnik, Bio- und Umwelttechnik mbH (Allemagne), HelioFocus Ltd (Israël), Isomorph Deutschland GmbH (Allemagne), Ritter XL Solar GmbH/Paradigma Deutschland GmbH (Allemagne), Savo-Solar Oy (Finlande), SEW Eurodrive GmbH & Co.KG (Allemagne), Soltigua (Italie), Taconova GmbH (Allemagne), ThermWerk GmbH & Co. KG (Allemagne).

Nominés dans la catégorie « technique de production PV »
Les entreprises suivantes sont nominées dans la catégorie « technique de production PV » : DECKER Anlagenbau GmbH (Allemagne), DUNMORE Europe GmbH (Allemagne), Festo AG & Co. KG (Allemagne), Gebr. Schmid GmbH + Co. (Allemagne), Komax Solar Inc. (USA), Manz Automation AG (Allemagne), NanoFocus AG (Allemagne), Saint-Gobain Solar (USA), Somont GmbH (Allemagne), Suniva Inc. (USA).
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Eric BESSON propose un pacte énergétique euro-méditerranéen

Eric BESSON, Ministre chargé de l'Industrie, de l'Energie et de l'Economie numérique, a ouvert le mercredi 11 mai 2011 à Monaco, le Forum euro-méditerranéen de l'efficacité énergétique en présence du Prince souverain Albert II. Soulignant que la demande d'électricité augmentera de +6 % par an d'ici 2025 au sud et à l'est de la Méditerranée, le Ministre a appelé l'Union pour la Méditerranée à conduire la « révolution » de l'économie décarbonée pour assurer une croissance durable dans ces pays. En vue d'y parvenir, il a proposé la conclusion d'un pacte énergétique euro-méditerranéen :

• Accélérer le financement du Plan solaire méditerranéen pour installer 20 gigawatts de capacités électriques nouvelles, en mobilisant les institutions multilatérales, les importations électriques des Etats de la rive nord et les investisseurs privés.

Eric BESSON a annoncé que la France et le Maroc lanceront dès l'automne 2011 la première expérimentation d'électricité solaire du sud vers le nord de la Méditerranée. Il a également indiqué que la France travaille activement à la création d'un centre financier international des énergies renouvelables. L'objectif est de créer en 2011 une plateforme publique-privée chargée d'identifier les projets, de les analyser en fonction des critères de risques financiers et de les proposer aux banques et aux fonds d'investissement.

• Achever la boucle électrique méditerranéenne en réalisant les interconnexions nord-sud et sud-sud qui permettront de coupler les marchés.

Le Ministre a rappelé que le consortium MEDGRID pour un réseau transméditerranéen réunit plus de 20 industriels et autorités de régulation espagnole, égyptienne, italienne, marocaine, allemande, syrienne, française et jordanienne depuis sa création en décembre 2010. Des partenaires tunisiens, turcs et algériens pourraient prochainement le rejoindre. Dans les prochaines semaines, MEDGRID conclura un accord de coopération avec DESERTEC. Ce partenariat entre le consortium des interconnexions méditerranéennes et celui des producteurs d'installations solaires va créer une nouvelle dynamique qui bénéficie du soutien de la France, de l'Allemagne et de la Commission européenne.

• Organiser des coopérations technologiques pour créer un véritable tissu industriel euro-méditerranéen des énergies renouvelables et des réseaux électriques.
Dans le cadre de la conférence des ministres de l'industrie de l'Union pour la Méditerranée, qui se tiendra à Malte le 12 mai 2011, Eric BESSON et son homologue tunisien, Abdelaziz RASSAA, signeront un accord pour la création à Tunis d'un Institut euro-méditerranéen de technologie (EMITEC).

A l'issue du Forum, le Ministre a été reçu par le Prince souverain Albert II et par le Ministre d'Etat de Monaco. « Il faut une révolution de l'énergie propre en Méditerranée pour garantir l'électricité pour tous, la protection du pouvoir d'achat, la compétitivité économique et de nouveaux emplois, et limiter l'impact sur le milieu. Pour produire plus d'électricité, la produire mieux, tout en la consommant plus efficacement, je propose un pacte énergétique euro-méditerranéen. Le 20 mai prochain, je me rendrai à Barcelone pour présenter ce projet au Secrétariat général de l'Union pour la Méditerranée » a déclaré Eric BESSON.  Plus d'infos...
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