La dernière livraison du « magazine des énergies renouvelables dans le bâtiment » vient de sortir. Au menu de cette volumineuse édition de 100 Pages :
- Une interview de Daniel Lincot, directeur de recherche au CNRS - Des dossiers (L’industrie photovoltaïque française en question et la politique des grands groupes; Le printemps des centrales solaires au sol)
- Des reportages (Solarezo, Bisol, Trina Solar, TCE Solar, le plan solaire marocain) - Des enquêtes (Les étranges paradoxes du gouvernement français en matière de renouvelable - Heliopac)
- Enerplan et la chaleur solaire - Et de très nombreuses informations et indiscrétions
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En guise d’introduction, nous reproduisons ci-dessous l’édito du dernier numéro
Jusqu’à l’hallali ?
« Avec le photovoltaïque, on a fait n’importe quoi » a assumé sans ambages le Premier ministre. Une gestion approximative du développement qui s’est traduite par l’apparition d’une bulle spéculative axée sur des rendements financiers souvent indécents, loin de toute une approche métier. Résultats : Les contre-référencements sont aujourd’hui légions et des installations laissent craindre le pire alors que certaines finissent même par partir en fumée.
Un retour aux fondamentaux s’imposait. Le moratoire était, nous-a-t-on dit, fait pour ça. Problème. Le gouvernement a été sourd à la concertation avec les professionnels, pourtant de bonne tenue et pétrie de bonnes propositions.
Pour toute réponse, le gouvernement a décidé de taper dans le tas, sans discernement, en dénigrant jusqu’aux acteurs les plus sincères du photovoltaïque, en dévalorisant l’image du produit et en imposant les appels d’offre pour les installations de plus de 100 kWc. Une opération de destruction massive !
Alors c’est vrai. Les spéculateurs ont en grande partie déserté la place en ce début d’année 2011 et nombreux sont ceux qui s’en réjouissent. Hélas, la purge n’est pas que sélective. Elle n’éradique pas que les opportunistes et entraîne l’ensemble de la filière dans le chaos. Les bons trinquent pour les mauvais. On entraperçoit des signes inquiétants. Cinq milles emplois auraient d’ores et déjà été détruits. L’historique Photowatt paie les pots cassés.
Les héros du solaire, ceux qui sont là pour durer, sont fatigués. La sonnette d’alarme est tirée et les dépôts faméliques de projets auprès d’ERDF risquent de sonner le glas de la filière en 2012. Jusqu’à l’hallali juste après la curée ?
Le gouvernement se doit de réagir vite, de lancer rapidement les appels d’offre avec « une dose de protectionnisme intelligent » réclamée par les associations d’industriels amis aussi de redorer le blason des énergies propres touchées dans leur ensemble.
Les effets secondaires de cette crise du photovoltaïque ont créé un environnement négatif autour des nouvelles énergies. Jusqu’à malmener le solaire thermique qui n’y est pour rien ! La contagion en tâche d’huile ! __________________________________________________________________________________________
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Lyon, le 26 mai 2011 – Q-Cells, un des leaders mondiaux de l'industrie photovoltaïque, annonce le lancement d'une nouvelle génération de cellules optimisées pour un rendement plus élevé et une fiabilité accrue, notamment grâce au renforcement des contrôles qualité lors de la fabrication. Cette innovation majeure conforte Q-Cells dans sa position de précurseur de la filière photovoltaïque.
Fort de son expertise dans la production de cellules photovoltaïques, Q-Cells développe et met en place depuis plus de 10 ans les standards industriels relatifs à la puissance, la fiabilité, la dimension, l'esthétisme et les processus de fabrication.
Pour poursuivre cet objectif d'innovation constante, Q-Cells introduit aujourd'hui sur le marché français trois nouvelles cellules photovoltaïques : les cellules monocristallines carrées Q6LMXP3 (jusqu'à 18,8% de rendement), les cellules multicristallines Q6LPT3-G2 et Q6LTT3-G2 (jusqu'à 17,4% de rendement).
UNE CONCEPTION INNOVANTE POUR DES RENDEMENTS SECURISES
Les nouvelles cellules photovoltaïques Q-Cells possèdent les caractéristiques suivantes :
§ Une résistance série réduite grâce à un nouveau design avec 86 fingers et 3 busbars ; § Un tri positif +0,2 / -0% ; § Une technologie anti PID (APT) qui évite la dégradation des rendements dans les premiers mois d'activité, due aux tensions élevées du système et à la dispersion du courant dans le module ;
§ Une protection contre les points chauds pour une sécurité anti-feu et une efficacité accrue (Hot Spot Protect – HSP) ;
§ La technologie de marquage laser, Traceable Quality (Tra.Q™), brevetée par Q-Cells, présente sur chaque cellule et permettant une traçabilité et une sécurité contre les falsifications à toutes les étapes de la chaîne de valeurs photovoltaïque, depuis le wafer de silicium, jusqu'aux grandes centrales solaires, en passant par les cellules et les modules.
« Depuis la création de Q-Cells en 1999, nous mettons tout en œuvre pour fournir des solutions photovoltaïques durables et performantes à nos clients, grâce aux contrôles qualité stricts que nous effectuons tout au long de la ligne de production de nos cellules et de modules. Nous sommes fiers d'apporter nos innovations sur le marché français, afin qu'elles contribuent à la performance de la filière photovoltaïque française » explique Daniel Cintolesi, directeur général de Q-Cells en France. __________________________________________________________________________________________
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La Ciotat, le 26 mai 2011 - Coordonné par Enerplan et labellisé par le Ministère délégué au commerce extérieur, le pavillon français réunira 26 acteurs de l'industrie solaire française sur un stand de 225m², hall B3, stand n°130.
Divisé en un espace business entreprise et un espace institutionnel, le pavillon rendra visible l'offre industrielle et commerciale française sur un des plus grands salons professionnels au monde consacré aux technologies solaires thermiques et photovoltaïques.
Le pavillon regroupe plus de la moitié des exposants français du salon Intersolar.
Les exposants du pavillon sont :
1. AGENCE ECONOMIQUE DE LA SAVOIE 2. ALSACE INTERNATIONAL 3. AUVERSUN 4. CERTISOLIS 5. CIEL ET TERRE 6. CYTHELIA 7. ECM 8. ENERPLAN 9. ENJOY MONTPELLIER 10. FR ENERGIES 11. INTECH 12. IRFTS 13. INVEST LR 14. ION BEAM SERVICES 15. MECOSUN 16. MICEL FILMS 17. MICROWORLD SA 18. MPO ENERGY 19. NEXCIS 20. POLE ALSACE ENERGIVIE 21. ROBIN SUN 22. SAED 23. SOLAR CONSTRUCT 24. VEGATEC 25. VOLTEC 26. WAGNER & CO SOLAR France
Les exposants français du salon Intersolar en stand propre :
1. ADIWATT 2. Apollon Solar s.a.s 3. Area Franceram SA- Area Tegolasolare 4. Atacama Solar 5. CEL 6. EEDD 7. EHW-Research S.A.S. 8. Helios Strategia 9. IDCOOK / SUNITED GROUP 10. LE JOURNAL DES ÉNERGIES RENOUVELABLES 11. Mersen France SB S.A.S. 12. PHOTOWATT 13. Qualiflow Therm 14. RTONE 15. Schneider Electric SA 16. SELER INDUSTRY / SUNITED GROUP 17. SEMCO Engineering S.A. 18. Solardis 19. Tecsol / Plein Soleil 20.Tenesol 21. Tourneseul 22. Universal Energy 23. Vincent Industrie 24. Yole Developpement
A propos d'Enerplan ENERPLAN représente la diversité de l'offre solaire industrielle et commerciale en France (industriels, ensembliers, bureaux d'études, installateurs, architectes, énergéticiens,...). Sa vocation : Agir pour le développement de l'énergie solaire. Ses missions : Promouvoir l'offre solaire, animer et structurer la filière, représenter les professionnels du solaire. Pour plus d'information : Le site d'Enerplan __________________________________________________________________________________________
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Lors de la session plénière qui vient de se tenir à Rennes, le Conseil régional de Bretagne a annoncé, par la voix de Dominique Ramard (photo), président de la commission environnement délégué à l'énergie, plusieurs mesures d'urgence pour soutenir la filière photovoltaïque bretonne. « Après le moratoire brutal et le nouveau cadre de régulation pris par arrêté par le gouvernement », en mars dernier, les entreprises de ce secteur traversent une grave crise. « Une crise économique et une crise de confiance » pour Dominique Ramard.
Développement du solaire : un objectif ambitieux du Pacte électrique breton
« A la différence du gouvernement, la Région a toujours cru dans la filière photovoltaïque. Nous avons d'ailleurs pris plusieurs mesures par le passé : équipement des toits de certains lycées (1 M€ investis), soutiens directs, appels à projets pour 1,1 M€ pour faire émerger la filière...» Dominique Ramard a rappelé que « la Région pensait que cette filière pouvait se développer sereinement avec les ajustements nécessaires permettant de sortir le photovoltaïque de sa dérive spéculative et de ses pratiques commerciales envahissantes. La preuve : nous avons inscrit dans le Pacte électrique breton une multiplication par 16 de la puissance installée en photovoltaïque, pour atteindre 400 MW en 2020. Un objectif atteignable, au regard de la progression constatée des projets identifiées. »
Demande d'une régionalisation des tarifs
A deux reprises depuis la publication du décret, le Président du Conseil Régional, Jean-Yves Le Drian, en a appelé au gouvernement, au Premier ministre tout d'abord puis à la Ministre de l'Écologie, pour demander le maintien et la régionalisation des tarifs (un soutien différencié aux projets photovoltaïques en fonction de l'ensoleillement observé) et un véritable soutien à l'émergence de la filière sur l'ensemble du territoire. Un vœu a été soumis sur ce sujet à l'assemblée régionale. Plusieurs élus régionaux ont aussi depuis cette date rencontré les collectifs Sol Ouest et « Touche pas à mon panneau solaire », des chefs d'entreprises mais également des porteurs de projets, dont des collectivités, touchés par le moratoire et touché par le doute. « Ils se sont tournés vers nous, Région, pour qu'on les aide à trouver une solution de survie mais aussi à retrouver l'espoir ».
Quatre mesures d'urgences présentées
Après une rencontre avec des acteurs bretons de la filière le 11 mai dernier à Lannion, dans les locaux de l'entreprise Sillia, spécialisée dans le photovoltaïque, Dominique Ramard et Loïg Chesnais-Girard, président de la commission économie du Conseil régional, ont décidé de prendre quatre mesures d'urgence :
• La mobilisation des aides existantes pour les entreprises bretonnes en difficulté sous formes d'aides remboursables, « car c'est l'urgence »comme l'a souligné Dominique Ramard. • Une campagne régionale de promotion du photovoltaïque. « C'est une réponse immédiate, parce que certains Ministres ont tellement trouvé nécessaire de justifier leurs décisions, qu'ils sont allés jusqu'à salir l'image de la filière et de ses entreprises, de manière irresponsable. C'est pourquoi nous ferons cette campagne de communication pour dire que l'on croit à l'énergie solaire en Bretagne et aux porteurs de projets qui nous permettent de la valoriser, pour apporter une part de transition énergétique ». • Mise en oeuvre d'une charte régionale ou interrégionale de qualité, qualité des panneaux et qualité de l'approche commerciale. « C'est l'une des pistes proposées par les acteurs de la filière eux-mêmes. Un premier projet de document est en préparation par les différents collectifs ». • Mobilisation renforcée de la commande publique. « Concernant le patrimoine de la Région, nous venons de financer une étude, actuellement en cours, pour évaluer la part du gisement photovoltaïque mobilisable selon l'état des toitures. Pour les autres collectivités, nous allons poursuivre la mobilisation par le biais de la Conférence bretonne de l'énergie mais aussi au travers de la coordination des Plans Climat Energie territoriaux. »
A noter que la Région s'est également engagée, le 11 mai dernier, auprès des représentants de la filière à mener un travail avec les organismes financiers afin de rassurer les investisseurs potentiels. Le Conseil régional entend jouer son rôle en étant au plus près des réalités du terrain : « pour l'emploi, le soutien à l'innovation. Innovation nécessaire pour garantir notre avenir énergétique ». Plus d'infos... __________________________________________________________________________________________
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San Diego Gas & Electric (SDG&E) et des filiales de Soitec Solar Development, LLC, une société d'énergie renouvelable dirigée par Soitec, viennent d'annoncer la signature de deux contrats supplémentaires d'une durée de 25 ans pour la fourniture d'un total de 125 mégawatts (MW) d'énergie solaire qui seront produits sur le territoire de l'entreprise de service public. L'énergie sera générée à l'aide de la technologie photovoltaïque à concentration ConcentrixTM de Soitec qui utilisera des modules solaires fabriqués dans une nouvelle usine Soitec qui sera construite dans la région de San Diego.
Ces nouveaux accords sont distincts des trois contrats que les deux sociétés ont signés pour San Diego en avril, d'une capacité électrique solaire CPV de 30 MW. Ensemble, les cinq contrats récemment signés par SDG&E avec Soitec représentent cinq projets distincts pouvant générer un total cumulé de 155 mégawatts d'énergie solaire, propre et renouvelable, soit une capacité suffisante pour approvisionner plus de 60 000 foyers. Les deux nouveaux projets seront implantés dans le comté de San Diego, à proximité des sous-stations électriques de SDG&E. « Les contrats conclus avec Soitec créeront des emplois locaux pour notre communauté et nous aideront à atteindre nos objectifs en matière d'énergie renouvelable », se réjouit James P. Avery, SDG&E, Viceprésident senior de SDG&E, en charge de l'énergie. « Nous avons pleinement confiance dans notre choix de technologie et dans les plans de Soitec pour la construction d'une usine de fabrication de panneaux solaires dans la région de San Diego ».
L'annonce confirme l'attractivité de la technologie d'énergie renouvelable de Soitec, capable de produire des quantités importantes d'électricité avec une efficacité unique sur le marché et un faible impact environnemental, dans les régions comme le sud de la Californie à forte exposition solaire. « Ces nouveaux contrats avec SDG&E renforcent la décision de Soitec de construire sa nouvelle usine dans la région de San Diego, et confirment l'importance du marché américain pour notre société, » déclare André-Jacques Auberton-Hervé, Président-directeur général de Soitec. « Nous sommes très heureux de contribuer directement à alimenter les populations de San Diego en une énergie solaire locale ».
Le nouveau site de production de Soitec aura une capacité annuelle de 200 MW et approvisionnera tous les programmes de SDG&E en utilisant la technologie CPV Concentrix de Soitec, qui produit de l'électricité avec une efficacité largement supérieure à celle des panneaux solaires classiques. À pleine capacité, le site opérationnel de Soitec à San Diego créera jusqu'à 450 emplois directs et plus de 1 000 emplois indirects. La localisation de l'usine, qui devrait être achevée dans un délai de 18 mois à compter du début de sa construction, devrait être annoncée cet été. Le contrat d'approvisionnement électrique est soumis à l'approbation de la Commission des services publics de la Californie. Plus de détails...
Distributeur et fabricant de solutions solaires photovoltaïques et thermiques, Altus Energy capitalise sur la technologie de son système d'intégration par bac dédié aux grandes toitures, le SPI 200, pour l'adapter aux normes 2011 d'intégration au bâti. Altus Energy s'inspire donc de cette technologie éprouvée sur près de 2 000 installations et présente le SPI 200 IB dédié au marché résidentiel (jusqu'à 9 kwc), disponible à partir du 19 mai 2011, au sein de kits photovoltaïques complets clé en main. Le SPI 200 IB s'adapte à l'évolution du marché, notamment dans le nouveau cadre règlementaire issu du 4 mars 2011 (pour rappel, les tarifs de rachat d'électricité ont été abaissés de 20%). La prise en compte de ce contexte nécessitait de proposer une plus grande compétitivité au niveau des prix sans sacrifier la qualité. L'offre de kits clé en main associée au SPI 200 IB a été conçue en partenariat avec le fournisseur de modules REC Solar. Plus d'infos...
Vendredi 20 mai 2011, Evence Richard, préfet des Landes, Henri Emmanuelli, président du conseil général des Landes et Alain Rousset président de la région Aquitaine ont appuyé conjointement sur le gros bouton symbolisant la mise en route de la nouvelle ligne de production de modules photovoltaïques (65 MW de capacité pour 7 millions d'euros d'investissement) de l'usine Solarezo de Pontonx sur Adour. Une inauguration sur fond de crise de la filière photovoltaïque et qui a été l'objet d'un émouvant appel à la solidarité de la part de Laurent Giraud, PDG de Solarezo ! Ambiance !
Près de deux cents invités, une euphorie perceptible, des félicitations à foison, l'heure semblait bien à la fête en ce vendredi 20 mai estival dans la magnifique usine de la société Solarezo, ex usine Sony, nichée à l'ombre des pins landais à Pontonx sur Adour. Une fois le ruban coupé, cet aréopage prestigieux a même eu droit à une visite en bonne et due forme de cette nouvelle ligne d'assemblage de modules de dernière technologie. Et les indications fournies sont à la hauteur de l'outil présenté : automatisation à 80%, composants rigoureusement sélectionnés (du silicium au verre en passant par les cellules), contrôle qualité de bout en bout de la chaîne, un module produit toutes les deux minutes soit une capacité annuelle de 260 000 panneaux, possibilité de fabriquer un large éventail de produits de 190 à 300 W etc. Cet outil ultra performant vient rejoindre une ligne déjà existante de 10MW de capacité capable de répondre à des demandes plus spécifiques et dans laquelle Sony avait investi en quête de résilience, portant la capacité totale de l'usine à 75 MW. Avec cet investissement de près de sept millions d'euros, l'entreprise Solarezo s'est donc donnée les moyens de devenir un acteur majeur de l'industrie photovoltaïque française, capable de proposer des offres globales pour le bâtiment : Développement, conception, fabrication, exploitation, maintenance. Le tout avec un fort ancrage à l'international. Cette initiative est le fruit de la persévérance de ses dirigeants et de son principal actionnaire (à hauteur de 47%) à savoir le groupe chimique DRT (Dérivés Résiniques et Terpéniques) né en 1932 et spécialiste de la colophane et l'essence de térébenthine extraites de la résine du pin. Des hommes de bonne volonté prêts à relever le défi du Grenelle de l'Environnement et d'une nouvelle conception de l'avenir énergétique du pays.
Eviter le feu de paille
Oui mais voilà ! L'élan du marché du photovoltaïque en France s'est brisé à l'aune d'un nouveau cadre réglementaire, certes nécessaire pour faire la chasse aux spéculateurs peu scrupuleux, mais mal ficelé et cruellement géré. Cette inauguration vient juste après un moratoire assassin pour la filière et un nouvel arrêté tout aussi dirimant avec son quota de puissance fixé à 500 MW par an. C'est ainsi. L'incongruité de cette inauguration réside donc finalement dans son calendrier. L'usine de Solarezo qui a créé plus de cent emplois ces deux dernières années monte en capacité au moment où le marché français vit d'ores et déjà des heures difficiles. Le gouvernement français aurait-il laissé tomber ces aventuriers de l'entreprise du renouvelable qui ont crû à un printemps énergétique français ? Des professions de foi du Grenelle, du discours de Nicolas Sarkozy à Chambéry, des paroles aux actes, que reste-t-il aujourd'hui ? Pas de quoi cependant décourager Laurent Giraud, PDG de Solarezo, qui n'oublie pas pour autant de lancer un vibrant et émouvant appel à la solidarité. « En reprenant l'usine, nous avons développé une activité de recherche et développement, nous avons créé des emplois, près d'une centaine, nous avons investi dans des technologies de haut niveau, nous avons lancé des activités au Maroc et mis un pied en Inde, nous nous sommes aussi diversifiés dans la biomasse. Pourquoi avons-nous fait tout cela ? Ce sont des choix contraints pour durer. Tel est le destin d'une PMI comme la nôtre, loin des préoccupations de grands groupes mondialisés comme Michelin ou Saint-Gobain. Nous voulons éviter le feu de paille, nous sommes là pour durer. Voulons-nous que la France devienne un vaste bureau, un espace uniquement tertiaire et financier sans agriculteur ni industrie ? Allons-nous ne laisser que des dettes à nos enfants ? Bien sûr que non, bien sûr que non ! » martèle, ému, le chef d'entreprise.
« Les critères des appels d'offre doivent prendre en compte les la filière française »
Pour Laurent Giraud, la solution passe avant tout par la solidarité qui doit jouer à plein. Alors certes, il y a bien les aides financières qui ont été des catalyseurs du démarrage de Solarezo. Dans le cadre de la revitalisation du site de Pontonx, l'Etat a alloué une somme de un million d'euros au titre de la prime d'aménagement du territoire. Le conseil régional d'Aquitaine et le conseil général des Landes se sont prononcés favorablement pour une subvention d'un montant de 500 000 euros. Des sommes, certes importantes, mais qui restent à relativiser eu égard à l'investissement et aux cinq millions d'euros annuel de frais de personnel. « La solidarité doit aussi s'exprimer dans d'autres champs comme par exemple l'ingénierie administrative, entre les services décentralisés et les services de l'Etat. Arrêtons ainsi de changer tout le temps les règles du jeu et admettons qu'une filière française ne peut pas vivre avec 500 MW annuel ! Il faut mettre en place une nouvelle ingénierie pour générer des volumes supérieurs avec les Régions et la volonté de transition du mix énergétique français. Il n'est pas possible qu'il ne se passe rien avant les élections présidentielles de 2012 » assène un peu anxieux Laurent Giraud qui œuvre avant tout pour remplir son carnet de commandes, la vocation d'un chef d'entreprise. Pour l'heure, il est clair que le moratoire a fait sérieusement dégonfler ce carnet de commandes, même s'il reste encore plusieurs dizaine de MW dans le « pipe » avec de beaux projets qui, à eux seuls, dépassent le quota français de MW dévolus aux centrales au sol. Et Laurent Giraud d'évoquer le principe des appels d'offre à venir, ceux qui se font attendre tel un Godot chez Beckett ou les Tartares dans le désert éponyme de Buzatti. L'urgence est là et ce n'est pas tout. « Ces critères devront prendre en compte la filière française en cohérence avec les critères internationaux. Ils pourraient retenir les notions d'emplois, de localisation, de bilan carbone, de technologie » lance le PDG de Solarezo. Une pincée de protectionnisme en somme dans une Europe aux principes ultra libéraux qui compliquent la donne. De l'autre côté de l'Atlantique, le libéralisme anglo-saxon est davantage à géométrie variable. Les Canadiens ont réalisé des appels d'offre nantis de critères restrictifs ce qui a eu pour conséquence directe de relocaliser au pays une unité de production du groupe Canadian Solar. Et pourquoi pas en France ?
« On ne peut pas réussir tout seul »
Dans ce contexte, la future centrale solaire en ombrières de 12 MW du Parc des Expos de la ville de Bordeaux relève là aussi du symbole, surtout dans cette période post-moratoire. C'est bien le groupe EDF EN qui portera ce projet avec un tarif fixé à 42 centimes d'euro. Début des travaux attendu à la fin du printemps après Vinexpo et la foire de Bordeaux pour une fin de chantier et un raccordement programmés pour avril 2012. Mais quid des panneaux ? Le sort serait déjà scellé autour d'une origine chinoise. Pourtant, dans cette dernière ligne droite, il se murmure que des tractations politiques seraient en cours pour apporter une composante locale, tant pour le matériel que pour la main d'œuvre qui le fabrique. « Nous voulons travailler sur ce dossier du Parc des Expos, nous allons nous accrocher jusqu'au bout. Seul nous ne pouvons rien. Nous devons nous regrouper entre acteurs publics et privés de la filière. Nous devons travailler ensemble et proposer une offre compétitive. Nous parlons aussi avec Yann Maus de Fonroche pour voir si l'on peut faire quelque chose ensemble sur ce projet. J'ai la conviction profonde que l'on ne peut pas réussir tout seul » confie Laurent Giraud. On vous l'a dit, un chantier symbolique ! Pour l'heure, la nouvelle ligne de Solarezo ne tournera pas encore à plein régime avec trois équipes en trois/huit. « Aujourd'hui, les conditions sont telles que nous allons affecter une seule voire deux équipes sur la ligne. Nous avons encore quelques affaires avec des toitures agricoles, du tertiaire et un peu de résidentiel et le Maroc commence à pointer le bout de son nez » annonce malgré tout sereinement Laurent Giraud confiant dans la R&D. Solarezo joue ainsi un rôle important dans le cluster photovoltaïque aquitain Sysolia et collabore avec plusieurs laboratoires de recherche en France, notamment en Rhône-Alpes, dans le cadre de programmes d'innovations incrémentales ou de rupture.. « La stratégie de l'entreprise est adaptée à la disparition du tarif d'achat mais j'avoue que nous avons été surpris de l'accélération du processus » conclut-il. Solarezo se voit contrainte de changer de braquet plus vite que prévu. Et une bonne dose de solidarité ne sera pas de trop pour réussir cette mutation accélérée.
« Notre système s'est trop reposé sur le nucléaire »
Interpelés par Laurent Giraud, les politiques et les institutionnels présents lors de cette inauguration plaident la fierté d'avoir mis en place cette reconversion industrielle sur fond de volontarisme. Alain Rousset, président de la Région Aquitaine, première région en matière d'emplois verts en France, voit dans cette nouvelle ligne « quelque chose de magique et de peu banal, une belle chose et un élément d'optimisme que nous sommes heureux d'inaugurer avec vous car telle est le pari de la Région Aquitaine, investir dans le transfert de technologie ». Mais au-delà de ce satisfecit, Alain Rousset pose aussi les bonnes questions. « Une usine d'assemblage, c'est bien mais sur la cellule, sur l'outillage ou la robotisation, on est où ? Cela soulève des inquiétudes. Pour développer des projets industriels éoliens ou solaires, nous devons aller en Allemagne ou en Espagne pour voir des investisseurs. Pourtant, nous avons des talents, ce ne sont pas les idées qui manquent. Je crois que notre système s'est trop reposé sur le nucléaire et que nous n'avons pas eu besoin de nous poser ces questions » souligne le président de la Région. Alain Rousset stigmatise également le « pêché mortel de la centralisation jacobine ». « Les Etats qui réussissent sont des états décentralisés comme l'Allemagne et l'Espagne. A nous présidents de région de compenser l'absence de volonté de l'Etat sur ce sujet » poursuit-il comme une réponse au désir de solidarité. Henri Emmanuelli pointe lui aussi du doigt les carences du gouvernement. « Tout le monde veut développer le créneau industriel des énergies renouvelables mais personne ne finance. Je constate le vide abyssal du gouvernement lorsque l'on doit passer aux travaux pratiques et j'en veux pour preuve la situation catastrophique de l'industrie en France dont le taux par rapport au PIB est passé de 30% dans les années 80 à 13% aujourd'hui. Il faut redresser ce taux. Pendant trente ans, on nous a bourré la tête avec la société post industrielle et l'on m'a traité d'archaïque et de dinosaure. Pour moi, la notion de société de la connaissance relève plus de la phraséologie que d'autre chose » s'agace le président du conseil général des Landes.
Le temps presse
Alors c'est vrai, Henri Emmanuelli s'est un peu inquiété pour sa forêt landaise lors de l'explosion du marché et de la formation de la bulle spéculative autour du photovoltaïque. Il s'en est ému avec le préfet Evence Richard. Plus de 6000 hectares de panneaux au sol étaient programmés sur les 700 000 hectares que compte le massif. « Par rapport au massif, cela demeurait tout de même mesuré. Aujourd'hui, après le moratoire, je crois que certains projets vont se réaliser. Je vous souhaite en tous les cas ici à Solarezo de retrouver un panier d'équilibre. Pour l'heure, tout le monde est tétanisé. Mais je suis certain que les investissements réalisés ici trouveront leur justification. Je suis optimiste. L'envolée des énergies renouvelables ne va pas s'arrêter là. Elles représentent la modernité et l'avenir » déclame Henri Emmanuelli avec l'emphase qu'on lui connaît. Entre toutefois, enthousiasme et pragmatisme ! Mis en cause, l'Etat, par la voix du préfet Evence Richard, reconnaît l'urgence qu'il y avait à donner de la visibilité au secteur. Quid des appels à projets ? « Nous avons fait remonter la préoccupation des acteurs de la filière sur des projets avancés mais les enjeux financiers sont colossaux. Les arbitrages sont difficiles dans le contexte budgétaire tendu » annonce-t-il. Le préfet des Landes évoque les coûts sans jamais penser aux bénéfices que la constitution de cette filière induits, tant sur le plan de l'emploi que de l'approche environnementale. Et Solarezo est justement un formidable exemple de retour sur investissement de la filière sur cette thématique, entre revitalisation d'un site et création d'emplois. Et même si personne ne le dit, les charges courent et le temps presse.
Solarezo, c'est aussi la biomasse
En quête de diversification, Solarezo a lancé en 2010 une filière biomasse. La société dispose ainsi d'une plateforme de stockage de bois, au cœur du premier massif européen, à Ygos d'une capacité de 250 000 tonnes sur une surface de 40 hectares. Au-delà du solaire, Solarezo c'est donc aussi une offre de biocombustible de qualité.
Le village de Saint-Amadou dans l'Ariège est le premier du département à accueillir sur ses terres un parc photovoltaïque au sol. Après 8 mois d'un chantier qui a mobilisé jusqu'à cinquante personnes sur site et fait appel à de nombreuses entreprises locales, le parc est entré officiellement en production le vendredi 20 mai 2011. Composée de plus de 113 000 modules et recouvrant une surface de près de 23 hectares l'installation produira chaque année environ 11,5 millions de kWh d'électricité verte, l'équivalent de la consommation en énergie de 20% des habitants de la Communauté de Communes du Pays de Pamiers. Pendant toute la durée d'exploitation le parc ne consommera aucun combustible et n'émettra aucun gaz à effet de serre.
Le 20 mai dernier, le maire de la commune de Saint-Amadou, Serge Villeroux, le sénateur de l'Ariège, Jean-Pierre Bel, ainsi que le président de la Communauté de Communes du Pays de Pamiers, André Trigano étaient au côté de Dirk Retzlaff et Nicolas Pagès, codirecteurs du pôle solaire de juwi EnR, pour officiellement mettre en marche le parc photovoltaïque. Initié en 2008, le projet a obtenu l'ensemble des autorisations administratives en 2009. En 2010, le financement a été finalisé, puis la construction a commencé, pour s'achever au printemps 2011. « Tout au long de ces trois années, la qualité du travail réalisé par l'ensemble des équipes de juwi EnR a été remarquable et nous nous félicitons d'avoir accueilli ce projet sur notre commune » témoigne Serge Villeroux. Le site sera en exploitation pour une durée minimum de vingt ans, à l'issue de cette période, l'installation sera complètement amortie et cette centrale photovoltaïque sera donc la source de production d'énergie la moins chère puisque la ressource est gratuite.
« Emblématique de l'ambition de juwi EnR, ce site est un projet phare de la société. En effet, chaque jour, la surface de la terre est irradiée par près de 170 000 TWh grâce à l'énergie du soleil. Ce chiffre impressionnant correspond à 2 850 fois les besoins en énergie de l'humanité. L'énergie photovoltaïque a un potentiel formidable que nous souhaitons continuer à développer » déclare Nicolas Pagès. L'Ariège se classe parmi les départements les plus ensoleillés de France, avec 2 000 heures d'ensoleillement annuel et a donc un potentiel formidable à utiliser pour développer sous toutes ses formes la production d'énergie photovoltaïque. La classe de CM1 de l'école de Saint-Amadou a également été conviée à cet évènement et c'est ainsi qu'une vingtaine d'élèves ont pu découvrir un site de production d'énergies renouvelables. Jean Labaste, Responsable Projets et Territoire de juwi EnR pour la région Midi-Pyrénées, s'était auparavant déplacé dans la classe pour réaliser avec les enfants une animation ludique et pédagogique autour des énergies renouvelables. « juwi EnR se félicite d'être présent auprès des plus jeunes, car c'est pour eux que nous devons protéger l'environnement et préserver les ressources de notre planète » déclare-t-il. Plus d'infos...
La société Bosch Solar Energy AG vient de battre un record du monde de rendement dans le domaine des cellules solaires, avec le développement de nouvelles cellules solaires grand format de type PERC (Passivated Emitter and Rear Cell) dont l'utilisation est largement répandue dans l'industrie. Le laboratoire indépendant CalLab de l'Institut Fraunhofer (Allemagne) pour les systèmes énergétiques solaires a confirmé que pour la première fois, un rendement de 19,6 % avait été atteint pour des cellules monocristallines hautes performances, à métallisation par sérigraphie, d'un format de 156 x 156 mm. Ces cellules hautes performances atteignent ainsi une puissance record de 4,73 watts/crêtes. Le rendement actuel des cellules solaires en silicium réalisées par sérigraphie est habituellement de l'ordre de 17,0 à 18,5 %.
Dans la technologie PERC, la face arrière des cellules solaires comporte un revêtement réfléchissant composé d'une couche diélectrique et d'une couche métallique, lesquelles sont dotées de contacts par points. Cette nouvelle structure améliore les caractéristiques optiques et électriques de la cellule solaire, la lumière incidente étant réfléchie sur la face arrière. La cellule peut ainsi transformer davantage de lumière en électricité. La face avant de la cellule hautes performances est elle aussi optimisée. Bosch Solar Energy avait présenté ce concept lors de la 25ème Conférence Européenne sur l'Energie Solaire Photovoltaïque (EU PVSEC) qui s'est tenue en septembre 2010 à Valence.
La nouvelle conception de la cellule permet également d'améliorer son comportement en cas de faible rayonnement. Grâce à sa tension à vide élevée, elle présente par ailleurs un coefficient de température nettement supérieur à celui des cellules solaires classiques. Ainsi, les modules solaires composés de ces cellules délivrent une puissance proportionnellement supérieure en cas de faible rayonnement et de températures ambiantes accrues, améliorant ainsi le rendement énergétique annuel.
« C'est un très grand succès pour notre équipe de développeurs », se réjouit Volker Nadenau, Directeur Technique de Bosch Solar Energy AG, « d'autant que nous n'avons eu recours qu'à des étapes de fabrication industrielles pour la réalisation de ces cellules très performantes. Il nous faut à présent tout mettre en œuvre en vue d'un lancement rapide de la fabrication en série de ces produits, sur la base de ce concept. » L'inauguration d'un nouveau centre de recherche et de développement dans le cadre de l'extension de ses capacités à Arnstadt (Allemagne), est prévue pour l'été 2011. __________________________________________________________________________________________
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Canadian Solar annonce avoir signé un contrat pour fournir 81MW de panneaux photovoltaïques à la société Saferay. Saferay, dont le siège social est basé à Berlin est une spin-off fondée début 2010. Elle développe, détient et exploite des centrales photovoltaïques de grandes tailles. Saferay est l'un des acteurs les plus dynamiques du secteur, ayant construit en 2010, quatre centrales solaires affichant une production de mégawatts à deux chiffres. « C'est un grand honneur de travailler avec Canadian Solar. Canadian Solar a répondu à tous nos critères de sélection, notamment en matière de qualité, de fiabilité, de service client et d'attractivité de la marque pour les clients. Des partenaires solides, tels que Canadian Solar, sont fondamentaux pour pérenniser notre réussite et notre croissance rapide », a indiqué le Dr. Marko Schulz, DG de Saferay.
« Nous sommes ravis que Saferay nous ait choisis comme partenaire. Nos deux sociétés sont très dynamiques et s'engagent pour des produits et un service client de haute qualité. Nous poursuivons notre expansion sur les plus grands marchés photovoltaïques, et les mieux établis, tels que l'Allemagne, et continuons à nous imposer sur les marchés en développement. La marque Canadian Solar, qui jouit d'une grande notoriété, conjuguée à notre engagement pour l'innovation, des tarifs et un service compétitifs, nous garantissent un tremplin efficace pour notre croissance », s'est félicité le Dr. Shawn Qu, PDG de Canadian Solar. Plus d'infos...