La chaine de télévision locale TLM (Télé Lyon Métropole) a consacré, dans son journal du 14 février 2011, un sujet à la crise qui sévit en ce moment dans la société Photowatt.
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La chaine de télévision locale TLM (Télé Lyon Métropole) a consacré, dans son journal du 14 février 2011, un sujet à la crise qui sévit en ce moment dans la société Photowatt.
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Le Premier ministre François Fillon a présidé ce mardi 22 février 2011 une réunion de ministres consacrée à la méthanisation et à l'électricité d'origine photovoltaïque, en présence de Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement et de François Baroin, ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l'Etat. Le Premier ministre a rappelé que le Grenelle environnement était une priorité du Gouvernement.
S'agissant de la méthanisation, le Gouvernement souhaite encourager l'accélération des projets afin d'atteindre les objectifs fixés pour 2020 avec la mise en place de dispositifs de soutien renforcé : d'une part, le biogaz issu de la méthanisation pourra être injecté sur les réseaux de gaz naturel après la parution des textes réglementaires cet été ; d'autre part, le tarif de rachat de l'électricité produite à partir de biogaz sera revalorisé d'ici la fin du mois d'avril, pour devenir comparable au tarif existant en Allemagne. Cette revalorisation entraînera d'ici à 2020 une hausse d'environ 1% de la facture d'électricité des consommateurs.
S'agissant du photovoltaïque, le Premier ministre a rappelé que la France a d'ores et déjà atteint les objectifs fixés par le Grenelle environnement pour 2012. Le nouveau dispositif de soutien doit viser un équilibre entre la hausse du coût pour les consommateurs d'électricité et l'émergence d'une véritable filière industrielle aujourd'hui encore trop peu développée sur le territoire. Le développement du photovoltaïque devra tenir compte davantage de critères environnementaux, notamment par l'instauration d'une obligation de recyclage en fin de vie des installations.
Les ministres ont constaté que les projets préservés par le décret du 9 décembre 2010 représentent environ 3400 MW. En supposant qu'une partie seulement se réalisera et en ajoutant la cible annuelle de 500 MW que le Gouvernement a fixée le 23 août 2010, les perspectives de développement pour les deux prochaines années restent soutenues, entre 1000 et 1500 MW par an, c'est-à-dire davantage que la quantité installée en 2010. Ces volumes garantissent donc un marché national suffisant au cours des deux prochaines années.
Le Premier ministre a annoncé un rendez-vous avec la filière au milieu de l'année 2012, pour faire le point sur la réalisation effective des projets en attente. Si une part significative de ces projets ne voyait pas le jour, la cible annuelle pourrait être revue à la hausse, jusqu'à 800 MW, dans le cadre de la révision de la programmation pluriannuelle des investissements de production électrique.
Le nouveau dispositif de régulation comportera d'une part des tarifs d'achat ajustés automatiquement chaque trimestre en fonction des volumes de projets déposés et d'autre part des appels d'offres pour les grandes toitures et les fermes solaires. Le tarif initial sera fixé à environ 20% en dessous du tarif en vigueur au 1er septembre 2010. La qualité environnementale fera partie intégrante des critères d'éligibilité des nouveaux projets qui devront, en outre, être accompagnés de cautions bancaires.
Le nouveau dispositif entrera en vigueur le 10 mars. Dans l'intervalle, Nathalie Kosciusko-Morizet et Christine Lagarde saisiront le Conseil supérieur de l'énergie et la Commission de régulation de l'énergie des projets de textes réglementaires correspondants. Enfin, le soutien de la filière par la R&D a été rappelé et notamment les deux appels à manifestation d'intérêt, en matière de photovoltaïque et de solaire à concentration, lancés par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) dans le cadre des Investissements d'avenir, dont les dossiers doivent être déposés avant le 2 mai 2011.
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Voici le discours prononcé ce mardi par le Premier ministre devant le Conseil Economique et Social:
« Le Conseil économique et social ne pouvait demeurer à l'écart de ce mouvement. Votre composition a été élargie, rajeunie, féminisée. Votre fonctionnement a été rénové, en particulier avec l'élargissement des possibilités de saisine. Vos compétences ont été étendues aux questions environnementales. Sur ce sujet, les fonctions d'éclairage et d'évaluation de votre assemblée seront très importantes car le défi écologique, au regard de ses conséquences économiques et sociales, a besoin d'être fondé sur des consensus solides. Entre les industriels, les agriculteurs, les consommateurs et les citoyens, il faut un pacte de confiance.
Je suis, en tant que chef du Gouvernement, comptable du respect des engagements du Grenelle de l'Environnement. Parmi ces engagements, il y a le développement des énergies renouvelables. Nous sortons tout juste d'une période de concertation sur la place que doit prendre la filière photovoltaïque dans notre bouquet énergétique. Pourquoi cette concertation ? Parce qu'à la fin de l'année dernière, nous avions constaté un emballement spéculatif dangereux. Nous assistions à l'installation de panneaux de piètre qualité, dans des conditions environnementales et urbanistiques très rudimentaires, qui avaient peu à voir avec un développement vertueux des énergies renouvelables. Cet emballement ne pouvait à terme que nuire à la cause environnementale. Nous avons choisi de faire une pause pour réfléchir aux moyens de mettre en oeuvre un développement maîtrisé et une gouvernance effective. Certains ont cru déceler dans cette approche une hésitation à l'égard de la diversification de notre politique énergétique. Ils ont tort ! Il s'agit de favoriser l'émergence d'une filière industrielle innovante, à forte valeur ajoutée, une filière respectueuse des exigences environnementales, une filière compétitive sur les marchés à l'export, le tout dans des conditions économiques qui ne grèvent pas de façon indue la facture des consommateurs.
J'ai réuni ce matin les ministres en charge de ce dossier et nous avons fixé nos choix pour poser les fondations de cette filière. Que nous ont dit les professionnels au cours des trois mois de concertation ? Ils ont besoin de visibilité et qu'ils ont besoin d'un marché national de taille critique pour consolider et développer la filière. Je les comprends. Pour 2011 et 2012, ils disposent d'objectifs de puissance encore jamais égalés : les projets préservés par le décret de décembre dernier – parce que contrairement à ce qui a souvent été dit, la pause que nous avons instaurée en décembre, n'a pas annulé les projets existants ! – représentent plus de 3400 MW.
On estime que ce sont au moins 2000 MW qui seront effectivement développés dans cette période ; auxquels viendront s'ajouter 500 MW qui constituent notre cible annuelle en rythme de croisière.
En 2 ans, ce sont donc au moins 2500 à 3000 MW qui seront installés ! C'est une progression fulgurante : à fin 2010, nous avions atteint 1000 MW ; nos objectifs Grenelle étaient à 1100 MW en 2012 et 5400 MW en 2020. Nous nous engageons donc aujourd'hui sur des volumes de marché très suffisants pour assurer une démarche de filière. Et nous faisons mieux encore : si jamais une part des projets antérieurs à la période de concertation ne devait pas voir le jour, le gouvernement donne rendez-vous aux industriels mi-2012, lorsque nous réviserons la programmation pluriannuelle d'investissement, pour revoir, le cas échéant, notre objectif à la hausse.
Les professionnels nous ont également demandé une gouvernance plus transparente avec des procédures qui garantissent le sérieux des projets. Je leur propose donc de traiter différemment les projets en fonction de leur ampleur : les fermes au sol et les installations sur de très grandes toitures seront traitées par appel d'offres, et définiront des critères de qualité environnementale et urbanistique, des conditions de recyclage des déchets de l'installation, un fort contenu d'innovation… Les particuliers et les petites installations seront soumis, comme aujourd'hui, à un régime de tarif de rachat, parce qu'ils obéissent à des motivations différentes. Ici, il ne s'agit pas de compliquer outre mesure les procédures. En revanche, aux particuliers aussi, nous demanderons de respecter des critères qualitatifs. Et à tous, nous demanderons des garanties bancaires. Ces exigences crédibiliseront le professionnalisme de la filière et devraient éloigner tous ceux dont le comportement spéculatif passé a nui à la réputation de cette industrie émergente. Ces exigences représentent aussi la contrepartie de l'effort engagé par les pouvoirs publics.
Les énergies renouvelables ne sont pas une profession de foi à n'importe quel prix : en photovoltaïque, lorsqu'on installe 1000 MW / an, nous ajoutons 500 millions d'euros sur les factures des consommateurs d'électricité. En installant, au moins 2500 MW d'ici fin 2012, la part financière prise par la collectivité est considérable : 1,5 milliard d'euros ; 2 milliards si les volumes atteignaient 3000 MW. En échange de cet effort considérable que la collectivité partage, je demande à l'ensemble des opérateurs industriels de s'engager. Nous allons les accompagner avec des dispositifs de recherche-développement, avec la mise en place de normes qualitatives, avec des outils d'aide à l'exportation… Nous faisons un choix assumé : le développement du photovoltaïque a un prix, partageons-le mais seulement au début ! Ensuite, il revient aux opérateurs industriels de faire la preuve qu'ils ont pour ambition la maturité et la viabilité économique, sur le marché national mais aussi à l'export. »
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En 2010, la Banque européenne d'investissement (BEI) a porté le volume de ses prêts pour les projets contribuant à la lutte contre le changement climatique à 19 milliards d'EUR, soit 30 % du total de ses financements dans l'Union européenne. Cette hausse importante, par rapport aux 16 milliards d'EUR enregistrés en 2009, marque une nouvelle étape dans le soutien que la Banque apporte à une croissance durable et à faible intensité en carbone en Europe. En 2010, la BEI a prêté un total de 72 milliards d'EUR (63 milliards dans l'UE et 9 milliards à l'extérieur de l'UE), pour soutenir quelque 460 projets de grande envergure. Ces chiffres témoignent d'un retour progressif de la Banque à ses niveaux d'activité d'avant la crise, suivant en cela le redressement de l'économie.
Dans le cadre de son action pour le climat, la BEI continue de concentrer ses efforts sur les projets d'investissement ayant trait à l'énergie (énergies renouvelables et efficacité énergétique) et aux transports durables. La Banque s'est attachée avec succès à accroître la part des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique dans son portefeuille de prêts. En 2010, plus de 6 milliards d'EUR de financements sont allés à des projets d'énergies renouvelables et plus de 2 milliards d'EUR à des projets d'efficacité énergétique. Les plans d'actions nationaux pour les énergies renouvelables se sont avérés être des vecteurs importants pour les investissements dans ces domaines et les trois technologies émergentes, éolien, solaire et biomasse, ont toutes bénéficié d'un soutien de la Banque. Dans le secteur des transports, la BEI joue un rôle de premier plan dans la promotion du développement des véhicules électriques.
En 2010, l'action pour le climat à l'extérieur de l'UE a bénéficié de 2 milliards d'EUR de financements. Ces trois prochaines années, la Banque va pouvoir sensiblement renforcer son soutien aux projets dans les énergies renouvelables à l'extérieur de l'UE, grâce à l'accroissement de 1,5 milliard d'EUR du Mécanisme pour une énergie durable et un approvisionnement énergétique sûr (porté ainsi à 4,5 milliards d'EUR). Si l'on y ajoute le mandat de 2 milliards d'EUR proposé pour l'action pour le climat (actuellement à l'examen au Parlement européen et au Conseil européen), la Banque se trouve dans une bonne position pour aider l'UE à réaliser, à l'extérieur de l'Europe, ses objectifs de protection du climat à l'échelle mondiale.
A l'avenir, la BEI contribuera à réaliser la stratégie « Europe 2020 », les objectifs de l'UE en matière d'action en faveur du climat ainsi que ses objectifs de politique extérieure. La BEI continuera d'apporter des ressources financières à long terme et un savoir-faire technique, tout en travaillant à la mise au point de nouveaux instruments avec la Commission, afin d'accroître la capacité de prise de risque dans des secteurs prioritaires tels que les infrastructures et les PME.
En 2010, la Banque a enregistré un résultat net de 2,1 milliards d'EUR. Plus de détails...
Legende photo: Conférence de presse annuelle 2011, Bruxelles - de gauche à droite: Philippe de Fontaine Vive, Vice-président de la BEI, Philippe Maystadt, Président de la BEI et Mme Constance Kann, Directrice de la Communication et porte-parole de la BEI
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La société Heliowatt, filiale à 100% du groupe Aérowatt depuis avril 2010, vient d'annoncer la signature d'un important contrat de fourniture de 89 ombrières photovoltaïques Héliophanes®. A l'issue d'un appel à projets lancé en 2009 par l'Agglomération de Montpellier (Hérault), la société Héliotam, maître d'ouvrage dont la structure capitalistique accueille les sociétés Aérowatt et Energies du Sud, en partenariat avec la Caisse des Dépôts, a été sélectionnée pour l'équipement et l'exploitation d'un parc d'ombrières photovoltaïques implanté sur deux parkings relais du tramway de Montpellier.
Fin 2009, Heliowatt a réalisé un premier prototype d'Héliophane® sur le parking de la cave coopérative de Florensac (34). Courant 2010, Heliowatt a installé un second Héliophane® pour le compte du CEA de Grenoble avec pour objectif de permettre à l'INES (Institut National de l'Energie Solaire) d'étudier des systèmes de charge batterie pour véhicules électriques. Heliowatt passe désormais au stade industriel en assurant la fourniture de 89 Héliophanes pour équiper les parkings relais tramway « Saint‐Jean‐le‐Sec » à Saint Jean de Védas et « Georges Pompidou » à Castelnau‐le‐Lez.
« Ce contrat est un réel aboutissement, indique Pierre‐Yves Barbier, Gérant d'Heliowatt, et conforte notre choix stratégique initial : proposer à ses clients des produits innovants à forte valeur ajoutée technique et esthétique ». L'équipement en Héliophanes® de ces deux parkings représentera une puissance totale de plus de 1 MWc (mégawatt crête). Ce projet pourra bénéficier d'un tarif d'intégration à 0,60 euro.
Par rapport au futur décret, Pierre-Yves Barbier se montre réaliste. Il sait que son produit premium, à l'esthétique travaillée avec son mât central unique qui intègre l'onduleur, n'intéressera en rien le marché des investisseurs en quête de TRI entre 13 et 15%. « Nous visons plutôt les marchés publics. Nous nous positionnons davantage dans le registre du mobilier urbain de haute qualité avec des systèmes de récupération d'eau pluviale et une emprise au sol minimale » poursuit Pierre-Yves Barbier. Pour des collectivités qui veulent aussi faire un bon coup de com et être mis en lumière grâce un Héliophane dont la fonction est de dispenser des ombres ! Plus d'infos...
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La nouvelle édition du magazine Plein Soleil consacre un large dossier aux conséquences du moratoire photovoltaïque. Et un constat s'impose : La filière souffre et les carnets de commandes sont vides. Le nouveau directeur général de Photowatt s'explique dans nos colonnes sur les raisons d'un plan social qui met 331 personnes sur la touche ou en reclassement. Direction la Pologne ?
Des développeurs comme Eco Delta sont pris à la gorge n'ayant que quelques mois pour achever des projets en cours. Un nombre incalculables de chantiers sont en suspens voir peut-être purement condamnés comme celui de la société Solaire France à Perpignan.
Et pendant ce temps, EDF EN communique sur des mégas projets dont les PTF ont miraculeusement été signées dans les temps impartis, avant le 1er décembre. A lire un reportage sur « L'Affaire » de la centrale de Beaucaire de 265 MW qui, à elle seule, remplit le quota des 200 MW annuel au sol.
Gros plan également sur la société européenne la plus emblématique du solaire photovoltaïque : L'Allemand Q-Cells. Une saga extraordinaire. Visites aussi de la plus grande centrale photovoltaïque d'Ile-de-France ainsi que d'un intégrateur Midi Solaire qui regarde déjà vers l'export.
Le soleil, c'est aussi de la chaleur. Focus sur des bailleurs sociaux à Saint-Chamond et dans le Grand Lyon. Sans oublier des claustras solaires design sur un immeuble en face la station Barbès à Paris. Oui un chauffe-eau solaire peut-être beau, mais à quel prix ? Bonne lecture ! Abonnez-vous
A l'occasion du lancement de sa nouvelle série (désormais le magazine paraitra tous les deux mois), Plein Soleil vous propose de découvrir gratuitement sa dernière livraison. Pour cela rien de plus simple, il vous suffit de compléter le formulaire ci-dessous et vous recevrez votre exemplaire sous quelques jours (offre réservée aux lecteurs qui ne sont pas encore abonnés).
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Jean-Michel Charpin, Inspecteur général des Finances, et Claude Trink, Ingénieur général des Mines, ont remis vendredi leur rapport à Nathalie Koscuisko-Morizet, ministre de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, à Christine Lagarde, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Emploi et à Eric Besson, ministre chargé de l'Industrie, de l'Énergie et de l'Économie numérique sur les modalités de soutien au développement de la filière photovoltaïque.
Le gouvernement a sollicité leur appui en décembre dernier pour mener une concertation auprès des acteurs de la filière photovoltaïque afin de proposer un nouveau cadre de régulation. Cette concertation a été initiée à la suite de la suspension provisoire de l'obligation d'achat de l'électricité d'origine photovoltaïque, décidée en raison du caractère non soutenable de la croissance des projets et d'un bilan insuffisant sur le plan de l'environnement comme de l'emploi.
La concertation s'est déroulée autour de six réunions de travail depuis le mois de décembre, associant l'ensemble des représentants de la filière et les parlementaires. Les participants ont échangé sur des thèmes aussi variés que la définition et le niveau des tarifs d'achat, l'intégration au bâtiment des panneaux photovoltaïques, le soutien aux acteurs industriels, la prise en compte des critères environnementaux et les modalités d'encadrement du développement des centrales au sol. Le rapport remis aux ministres recense les analyses multiples et propositions formulées par les acteurs de la filière.
Après avoir pris connaissance du rapport, le Gouvernement prendra les décisions relatives au nouveau dispositif de soutien à la filière de sorte qu'il soit effectif d'ici au 9 mars, échéance de la période de suspension. Il sollicitera au préalable l'avis du Conseil supérieur de l'énergie et de la Commission de régulation de l'énergie sur ce dispositif. Le nouveau dispositif de soutien visera à conjuguer les objectifs d'un développement économiquement soutenable du photovoltaïque, respectueux de l'environnement et de l'usage des sols, de la modération du surcoût pour les consommateurs d'électricité et de l'émergence d'une véritable filière industrielle aujourd'hui encore trop peu développée sur le territoire
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20:08 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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En ouverture de l’audition de M. Jean-Michel Charpin, inspecteur général des finances, et M. Claude Trink, ingénieur général des mines, chargés par le gouvernement de mener la concertation sur le dossier photovoltaïque, M. François Brottes au nom du groupe SRC (socialistes et apparentés) a indiqué que les députés de son groupe boycotteraient l’audition.
M. François Brottes a motivé cette non-participation, par le fait que la commission ne pouvait examiner le projet de décret que doit prendre le gouvernement. De plus les vacances parlementaires ne permettront pas d’examiner ce texte avant sa publication au Journal Officiel dans quelques jours.
M. Brottes, au nom du groupe SRC, a également remis au Président une lettre demandant la création d’une mission d’information sur la question de la bulle spéculative créée par la situation antérieure au moratoire. « Comme nous avons entendu sur le sujet tout et son contraire, il nous semble en effet indispensable d’analyser finement les choses afin de ne pas reproduire les mêmes erreurs à l’avenir. »
Le président Serge Poignant, a rappelé qu’il est un défenseur de la première heure de la filière photovoltaïque et regrette le départ des députés socialistes. Au contraire, il pense qu’une commission des affaires économiques unanime, aurait pu peser encore davantage sur le gouvernement.
Les députés de la majorité ont ensuite interrogé les rédacteurs et on pourra lire le compte rendu des débats sur le document suivant.
Téléchargement AuditionCharpinTrink16-02-2011
Le rapport définitif remis aux ministres est quant à lui téléchargeable ci-dessous.
Téléchargement Concertation_PV_110217_-_Rapport_final_Charpin_Trink
Téléchargement Concertation_PV_110211_-_Compte-Rendu_DGEC
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REC Systems, entité commerciale de REC, et Luxel, développeur français de projets photovoltaïques, annoncent aujourd'hui officiellement la livraison d'installations solaires au sol d'une puissance totale de 5 MWc. Ces 9 projets sont équipés de modules REC Peak Energy Series et se situent dans les départements de l'Aude et de la Haute-Garonne. Il s'agit des premiers parcs photovoltaïques installés avec des modules REC en France. Les sites, qui occupent une superficie d'environ 141 680 m², produiront 6 325 000 kWh d'électricité par an. Plus de 22 000 modules REC Peak Energy à haut rendement ont été intégrés. Ces 9 sites ont été développés simultanément par Luxel, et tous construits entre juin et novembre 2010. REC Systems a sécurisé le portefeuille dès 2009, puis assuré la gestion des procédures de financement et de commercialisation, financé la phase de construction. « REC est fier de travailler main dans la main avec Luxel à la réalisation du premier projet Systems en France, un marché sur lequel nous nous sommes investis dans une perspective à long terme, » a déclaré John Andersen Jr, Vice-président exécutif et Group COO, REC. Le financement de la phase de construction a été apporté par REC avant l'entrée d'investisseurs privés et institutionnels aujourd'hui propriétaires du projet.
L'ensemble du développement en amont, l'ingénierie de conception, et l'obtention de toutes les autorisations d'exploitation ont été gérés par Luxel, tout comme la maintenance et la gestion opérationnelle des sites. La construction, quant à elle, a été chapeautée par les deux sociétés. Nous sommes fiers de voir ces projets désormais terminés et opérationnels. Ils attestent de la capacité de Luxel à maîtriser toutes les étapes de réalisation de parcs solaires, et ce dans des délais particulièrement courts. Le choix du groupe REC reflète clairement notre optique : réaliser des projets pérennes et d'excellente qualité. a déclaré Bruno Spinner, Président, Luxel. Les modules ont été installés sur des supports de fixation enfoncés dans le sol : une solution ayant peu d'impact sur le sol et permettant une mise en oeuvre rapide de la phase de construction. L'installation ne dépasse pas une hauteur de 1,7 mètres, ce qui limite l'impact paysager et favorise son intégration dans l'environnement.
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EDF et la cour des comptes viennent coup sur coup de publier des informations concernant la
CSPE, faisant porter une responsabilité largement disproportionnée aux énergies renouvelables.
La « Contribution au Service Public de l'Électricité « est une taxe permettant de financer les missions de service public d'EDF et des entreprises locales de distribution.
Ces missions recouvrent :
• le surcoût de production d'électricité, pour l'essentiel à base de pétrole, charbon ou gaz, dans les îles françaises (Corse, DOM et îles bretonnes), aussi appelée péréquation tarifaire ;
• la production d'électricité par cogénération ou les moyens de production de pointe qui fonctionnent au gaz ou au pétrole ;
• la production d'électricité par des sources renouvelables ;
• la protection des consommateurs précaires.
La CSPE, censée couvrir toutes ces missions, n'a pas été réévaluée ces dernières années, créant ainsi un trou de trésorerie dans les comptes d'EDF de 2,8 milliards d'euros fin 2010. Entre 2007 et 2010, les énergies renouvelables ont pesé entre 0 et 22 % de cette CSPE. Leur poids dans la dette totale de la CSPE vis-à-vis d'EDF est donc de 10 à 15 % seulement. Le reste, soit plus de 2 milliards, provient de la production d'électricité à partir de sources fossiles et gaz, soit au titre de la péréquation tarifaire, soit au titre de la cogénération. La production d'électricité émettrice de gaz à effet de serre a donc absorbé entre 68 et 88 % de la CSPE entre 2007 et 2010.
Il est vrai que la hausse des dépenses liées aux énergies renouvelables conduit à un rééquilibrage entre ces charges, mais qui peut dire que le développement de la production hydraulique, éolienne, biomasse, éolienne ou solaire n'est pas une bonne chose ? Ce développement a un coût d'amorçage, payé par la CSPE, mais si l'hydraulique est aujourd'hui compétitive grâce à nos grands-parents, l'éolien est en passe de l'être et le photovoltaïque le sera demain. La nécessaire transition énergétique vers plus de sobriété, d'efficacité et d'énergies renouvelables, doit se refléter dans la CSPE. La part croissante des énergies renouvelables doit s'accompagner d'une disparition progressive du financement des énergies fossiles. Les atouts des énergies renouvelables du point de vue de l'environnement, de la qualité de vie, de la création d'emploi et de développement des territoires en vaut largement la peine. Plus d'infos...
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