Tecsol blog

Europe 1 : Pour Eric Besson, le solaire, c’est de la politique industrielle

A la question : « L'énergie c'est qui ? » posée par Jean-Pierre Elkkabach sur Europe 1 ce mardi matin 16 novembre, Eric Besson n'hésite pas une seconde. « L'énergie c'est très clairement Christine Lagarde puisque je vais travailler avec elle et je m'en réjouis, et moi-même parce que c'est ce qui a été décidé. Mais ce qui ne veut pas dire, on va travailler main dans la main avec Nathalie Kosciusko-Morizet. L'esprit du Grenelle, dont la préoccupation de la réduction des gaz à effet de serre, sera scrupuleusement respecté. Mais pour diversifier les sources d'énergie, cette diversification cela relève bien de politique industrielle. L'éolien c'est bien de la politique industrielle, le solaire c'est de la politique industrielle ». Il poursuit : « Le nucléaire civil est un atout extraordinaire pour la France et c'est un besoin à l'échelle mondiale mais en même temps le Grenelle dit clairement qu'à l'horizon de 2020, 23% de notre énergie doit être d'origine non fossile. Nous allons respecter ce pacte. Les défenseurs de l'environnement ne devrait pas s'inquièter. Le retour à Bercy de la politique énergétique ne signifie pas la fin du Grenelle qui sera scrupuleusement respecté.

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Téléchargement Lettre d'info de l'énergie solaire - Novembre 2010

Remaniement : Le glissement de l’Energie à l’Industrie affecte-t-il les énergies renouvelables ?

Le spleen du dimanche soir, vous connaissez ? Plus que les autres dimanches, les associations écologistes l'ont vraiment ressenti en ces heures vespérales du 14 novembre 2010. Simple question d'intitulé. Jean-Louis Borloo était ministre d'État, ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le Climat. Son successeur qui se trouve être une successeuse Nathalie Kosciusko-Morizet est nommée, pour sa part, ministre de l'Écologie, du Développement durable des Transports et du Logement. L'Energie est passé sous la compétence d'Eric Besson, nouveau ministre Eric Besson, qui hérite du maroquin de l'Industrie, de l'Energie et de l'Economie Numérique.

Autant dire que les associations écologistes ont vu là une reprise en main par Bercy et les « grands corps d'Etat » de la problématique énergétique française, avec à la clé, un renforcement de la politique nucléaire du pays. Quid des énergies renouvelables dans ce contexte ? Nathalie Kosciusko-Morizet tenterait, dit-on dans les couloirs des ministères, de les conserver au sein de son portefeuille au même titre que l'efficacité énergétique. Il y aurait là une logique irréfragable, tant par la recherche de cohérence avec les services de l'Ademe mais aussi la complémentarité avec les DREAL (Directions Régionales, de l'Environnement et du Logement). Un truisme : Les énergies renouvelables et l'écologie savent faire bon ménage. Même isolées aux ministères de l'Ecologie, les énergies propres ne manqueraient pas d'être promues par une ministre alliée qui a déjà fait montre de son caractère. Ce qui ne serait absolument pas le cas à l'industrie et à Bercy où les énergies nouvelles sont plutôt réputées coûteuses et superfétatoires. A suivre dans les jours à venir !

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Total lance la construction d'une usine de panneaux solaires en France

Après avoir fait part de bénéfices record (7,7 milliards depuis début 2010), le groupe Total annonce la construction d'une unité de fabrication et d'assemblage de panneaux photovoltaïques sur le site du Composite Park installé sur la commune de Porcelette en Moselle. D'une superficie de 2 800 m², l'usine abritera deux lignes de production d'une capacité totale de 50 MW, soit environ 220 000 panneaux photovoltaïques par an. Le démarrage des travaux de construction est prévu début 2011 pour une mise en service de la première ligne (25 MW) à la fin de l'année. Ce nouveau site de production permettra à terme la création d'environ 80 emplois sur place.

« Ce projet s'inscrit dans la stratégie de Total qui vise à se positionner sur l'ensemble de la chaîne solaire photovoltaïque. Cette unité de production, située au plus près de nos clients français, allemands et d'Europe du Nord, permet de renforcer nos positions sur le marché, a précisé Philippe Boisseau, directeur général Gaz & Energies Nouvelles de Total. Avec le lancement de cette usine annoncé en 2009, le groupe Total confirme aussi qu'il tient ses engagements socio-économiques en Moselle. »

Il est pertinent de rappeler que Total est présent dans le secteur de l'énergie solaire depuis 1983 à travers ses participations au capital de deux sociétés : Photovoltech et Tenesol. La première, dont le Groupe détient 50% aux côtés de GDF SUEZ, produit des cellules photovoltaïques à partir d'une technologie de silicium cristallin ; la seconde, dont Total détient 50% aux côtés d'EDF, est spécialisée dans la conception, la fabrication, la commercialisation et l'exploitation de systèmes photovoltaïques. Total est aussi devenu, en décembre 2008, le premier actionnaire (25% du capital) de la start-up américaine Konarka, qui développe des produits à partir de technologies solaires organiques. En juin 2010, Total a pris, une participation de 25,4% dans la société américaine AE Polysilicon, spécialisée dans une nouvelle technologie de production de polysilicium solaire.

Total a également été retenu, en juin 2010, par les autorités abou dabiennes pour la construction et l'exploitation de la centrale à solaire concentré Shams 1. Dans ce projet, le Groupe s'est associé à une entreprise espagnole, Abengoa Solar, experte de la technologie du solaire concentré. La construction de la centrale, d'une durée prévue de deux ans, a d'ores et déjà commencé. Enfin, le groupe Total consacre d'importants efforts en matière de R&D avec des partenariats avec les grands laboratoires mondiaux, en France (avec le Laboratoire Physique des Interfaces et des Couches Minces de l'Ecole Polytechnique, le Laboratoire d'Analyse et d'Architecture des Systèmes à Toulouse...) et à l'étranger (USA, Suisse, Belgique, Allemagne).
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Nomination d’Eric Besson : Le Groupe SUNNCO demande l’ouverture de concertations

Le groupe SUNNCO, groupe moteur du photovoltaïque français, ne perd pas de temps. A peine la nomination d'Eric Besson effective, il demande au nouveau ministre chargé de l'Industrie, de l'Energie et de l'Economie Numérique de recevoir au plus vite la filière Photovoltaïque Française afin de définir des règles claires et pérennes pour le développement du marché photovoltaïque qui est aussi, doit on le rappeler, un secteur représentant un formidable potentiel de création d'emplois et d'exportation de savoir-faire.

Il est indispensable qu'une concertation ait lieu avec le nouveau ministre, afin de donner de la visibilité à l'ensemble des acteurs de la filière photovoltaïque. Nous espérons que Monsieur le Ministre Eric Besson donnera les moyens et le cadre réglementaire au développement harmonieux de ce secteur en France afin que la France puisse se doter d'une filière photovoltaïque forte. Cela nous permettra d'être présents sur le marché international qui se développe très rapidement et fortement.

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Nathalie Kosciusko-Morizet a été nommée Ministre de l’écologie

Nathalie Kosciusko-Morizet a été nommée Ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, troisième dans l’ordre protocolaire du gouvernement après les deux Ministres d’Etat (Alain Jupé à la Défense et Michèle Alliot-Marie aux Affaires étrangères).  Si le ministère de l’écologie conserve les secteurs du transport et du logement, avec deux secrétaires d’Etat, le secteur de l’énergie revient dans le giron du Ministère de l’industrie, qui échoit à Eric Besson.

Nathalie Kosciusko-Morizet est ancienne élève de l’école Polytechnique et de …l’école nationale du génie rural, des eux et des forêts. Elle occupe plusieurs postes dans l’administration ainsi que dans le secteur privé. Membres de cabinets ministériels et députée elle a été le rapporteur de la charte de l'environnement et de la mission d'information sur l'effet de serre.  

En juin 2007, elle est nommée secrétaire d'État auprès de Jean-Louis Borloo, chargée de l'Écologie dans le second gouvernement Fillon. Le 15 janvier 2009, elle est nommée secrétaire d'État à l'économie numérique, poste qu’elle a occupé jusqu’à ce jour.

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Le photovoltaïque en passe de devenir la source d'énergie dominante dans les pays de la Ceinture du Soleil d'ici 2030

La ceinture du soleil (Sunbelt en anglais), composée des pays situés à +/- 35° de latitude autour de l'équateur, représente aujourd'hui environ 75 % de la population mondiale et 40 % de la demande mondiale d'électricité. En outre, environ 80 % de l'augmentation prévue de la demande mondiale en électricité pour les 20 prochaines années émanera des économies en croissance rapide de cette région. Caractérisés par une irradiation solaire intense et souvent une électricité très coûteuse, les pays de la Sunbelt (où le photovoltaïque dispose d'un potentiel concurrentiel unique) pourraient permettre au photovoltaïque de devenir une source d'électricité majeure d'ici 2020 et dominer le marché d'ici 2030.

Telle est la principale conclusion de l'étude présentée aujourd'hui par l'EPIA (Association Européenne de l'Industrie Photovoltaïque). « Unlocking the Sunbelt potential of photovoltaics ». Réalisé avec l'aide d'A.T. Kearney, cabinet de conseil en stratégie, ce rapport examine en détail 66 des 148 pays qui composent la ceinture du soleil, soit 5 milliards de personnes et 95 % de la population de la région. Malgré le rayonnement solaire exceptionnel dont ils jouissent, ces pays ne représentent actuellement que 9 % de la capacité photovoltaïque installée dans le monde. Preuve que le potentiel solaire élevé des pays de cette région reste largement inexploité.

« Cette étude revêt une importance considérable puisqu'elle met en lumière, au moyen de faits et chiffres, l'immense potentiel du photovoltaïque dans les pays du Sunbelt », explique le secrétaire général de l'EPIA, Adel El Gammal. Et M. El Gammal d'ajouter : « Avec ses principes de base uniques, le photovoltaïque s'impose de plus en plus comme une alternative démocratique, propre et concurrentielle aux carburants traditionnels. Il deviendra sans doute la principale source d'électricité, capable de répondre à la demande galopante des économies en expansion du Sunbelt et ailleurs dans le monde ».

Cette étude, qui examine pour chaque pays des critères tels que l'attrait de l'investissement et le potentiel concurrentiel du photovoltaïque, identifie trois scénarios typiques de déploiement. Elle démontre que le potentiel photovoltaïque des pays du Sunbelt pourrait atteindre, selon le scénario envisagé, entre 60 et 250 GW d'ici 2020, et entre 260 et 1 100 GW en 2030, soit entre 27 et 58 % des prévisions en matière de capacité photovoltaïque installée dans le monde d'ici-là. Comme le prix des systèmes devrait baisser jusqu'à 66 % en 2030, l'électricité photovoltaïque, déjà concurrentielle aujourd'hui avec certaines technologies de production de pointe dans plusieurs pays, devrait voir ses coûts de production chuter rapidement.

À l'exception de la Chine, les 10 principaux marchés PV au monde se situent actuellement en dehors du Sunbelt. Le rapport d'EPIA souligne la nécessité d'encourager aussi bien l'industrie photovoltaïque que les gouvernements des pays de cette région à garantir la capacité requise pour desservir ces marchés bientôt considérables et accroître leur engagement à contribuer de façon significative à cette création de valeur pour l'économie nationale. En plus de fournir une analyse économique détaillée pour étayer les différents scénarios de déploiement, l'étude propose une série de recommandations pour permettre la pleine réalisation du potentiel photovoltaïque du Sunbelt. Comme l'explique Laurent Dumarest, vice-président du cabinet de conseil en stratégie A.T. Kearney, « il est conseillé aux gouvernements et décideurs politiques d'inclure sciemment et explicitement le photovoltaïque dans leurs stratégies et planification énergétiques. Ils devraient également collaborer avec des banques de développement et des institutions financières privées afin de faciliter l'adoption de cette technologie, tout en améliorant le transfert des connaissances. »  Télécharger l'étude...

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Tecsol présente un système inédit de télésurveillance des installations photovoltaïques

Tecsol présentera à l’occasion du salon Energaïa un système inédit de télésurveillance des installations photovoltaïques. Grâce à ses 25 ans d'expérience dans le télésuivi de systèmes solaires, Tecsol propose une solution globale fiable compatible avec toutes les installations photovoltaïques existantes.

Cette solution brevetée est basée sur la mesure détaillée et l'analyse de deux paramètres : Le rayonnement solaire et l’énergie électrique produite.

Il est ainsi possible de visualiser la production en temps réel sur notre portail internet www.tecsol-monitor.fr

La production d'énergie solaire est analysée et sécurisée quotidiennement. En cas de dysfonctionnement, une alerte est envoyée à l’entreprise de maintenance (Email + SMS) ainsi qu’au propriétaire de l’installation.

La solution Tecsol se connecte à tous types d’installations photovoltaïques existantes ou nouvelles. Cette solution globale va de la conception au télésuivi de sa production au travers d'un contrat de 2 ans renouvelable.

 Le coût maitrisé de cette prestation, permet au télésuivi Tecsol de s’amortir dès les premières heures de dysfonctionnement de l’installation photovoltaïque.

Précis, fiable, simple, économique, découvrez le télésuivi photovoltaïque Tecsol : pour télécharger la plaquette de présentation Téléchargement TELESUIVI_TECSOL

Pour contacter Tecsol : 04 68 68 16 40 et [email protected]

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Lettre ouverte à Jean Louis Borloo

Avant peut-être de céder sa place au ministère de l'écologie, Jean-Louis Borloo prendra connaissance d'une missive un brin désenchantée adressée par le GPPEP (Groupement de Particuliers Producteurs d'Electricité Photovoltaïque). A faire suivre …

Monsieur le ministre, le GPPEP (groupement de particuliers producteurs d'électricité photovoltaïque) dans sa mission d'aide aux futurs producteurs est particulièrement inquiet, en effet contrairement à ce qui avait été annoncé en début d'année 2010 le Comité d'Evaluation de l'Intégration Au Bâti (CEIAB) n'a toujours pas rendu publique la liste des procédés d'intégration photovoltaïques éligibles alors que nous sommes à moins de deux mois de sa mise en application. Les projets particuliers demandent de 3 à 6 mois de délais et actuellement ils n'ont aucune visibilité sur les produits qui seront installés chez eux car les installateurs eux-mêmes ne peuvent leur répondre.

Nous vous demandons donc à partir de quand cette liste sera disponible ? Comptez-vous toujours l'appliquer au 1er janvier 2011 alors qu'aucun produit éligible n'est connu à ce jour et que les installateurs eux même ont besoin de délais connus afin de commander ces matériels.
Espérant une prompte réponse de votre part, veuillez agréer monsieur le ministre, nos salutations ensoleillées. Petit rappel. Créée en Septembre 2009, l'association loi 1901 GPPEP pour « Groupement des Particuliers Producteurs d'Electricité Photovoltaïque » a pour but premier de représenter et défendre ses adhérents, auprès des instances gouvernementales et des acteurs de la filière photovoltaïque (professionnels, …). GPPEP est une association créée par des particuliers ayant des panneaux photovoltaïques, pour des particuliers ayant déjà une installation ou désirant en posséder une. Plus d'infos...

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Thierry Autric est nommé au poste de Délégué Général de l’association Qualit’EnR

Qualit'EnR, l'Association pour la qualité d'installation des systèmes à énergies renouvelables, a annoncé dernièrement la nomination de Thierry Autric au poste de Délégué Général. Après des études de gestion et une première expérience dans l'administration, Thierry Autric a construit son parcours professionnel au sein de différentes associations et PME. Impliqué historiquement dans les énergies renouvelables et en particulier dans le solaire, il participe à différents niveaux, depuis plus de quinze ans, au développement et à la qualification de ce secteur. Il prend ainsi en charge, de 1994 à 1999, le poste de Délégué Général de l'Association des professionnels du Solaire Enerplan. Il passe ensuite dans le secteur commercial en assurant de 1999 à 2005, la direction exécutive de la société Elsad chargée du développement des ventes de systèmes solaires thermiques de la marque Giordano auprès des professionnels de France métropolitaine. Il devient ensuite le Directeur Administratif et Financier du groupe industriel Giordano.

Thierry Autric remplace aujourd'hui Nadia Beckerich au poste de Délégué Général et conduira, dans le cadre de ses nouvelles fonctions, le développement des appellations de Qualit'EnR sur le territoire. Il aura à assurer l'accréditation de Qualit'EnR par le COFRAC, et plus généralement la promotion de l'engagement de la filière dans la qualité pour accompagner et former les professionnels, rassurer les particuliers et participer à la structuration du marché des énergies renouvelables. «A l'heure où l'engagement qualité des professionnels devient un passage obligé, l'arrivée de Thierry Autric permettra d'asseoir durablement Qualit'EnR dans le paysage français des énergies renouvelables. », se félicite André Joffre, Président de Qualit'EnR. « Convaincu que le développement des énergies renouvelables passe par la qualité des produits mais aussi des installations à travers la compétence des professionnels, je suis ravi d'apporter mon expérience au service de Qualit'EnR et de contribuer ainsi à la pérennisation de la filière », précise Thierry Autric, Délégué Général de Qualit'EnR. Plus de détails...

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aleo solar AG accroît sa capacité de production à 390 mégawatts

D'ici à la fin de l'année prochaine, aleo solar AG va accroître sa capacité de production annuelle sur ses trois ateliers, passant des 250 mégawatts (MW) actuels à 390 MW. Cette extension représente un investissement d'environ 20 millions d'euros et créera près de 100 nouveaux emplois. Avec une telle hausse de capacité, aleo solar AG comptera également à l'avenir parmi les leaders sur le marché européen de la fabrication de modules. « L'agrandissement de deux sites nous permet de poursuivre notre croissance durable », déclare York zu Putlitz, président du directoire d'aleo solar AG. « Nous serons en mesure de produire autour de deux millions de modules solaires par an. » À titre de comparaison, l'entreprise a fabriqué ce même volume au cours des huit premières années de son existence.

Dans l'usine-mère de Prenzlau, la capacité passera de 180 MW à 280 MW à la fin de l'année prochaine, grâce à une modernisation de la plus ancienne ligne de production. L'entreprise avait démarré, en 2002, la production de modules solaires avec « aleo I ». Les hausses de capacité sont par ailleurs obtenues grâce à une production plus efficace et à l'utilisation de cellules solaires d'une puissance plus élevée. La capacité de production de la joint venture avim solar production à Gaomi, en Chine, passe de 50 MW à 90 MW. Dans l'usine espagnole de Santa Maria de Palautordera, la capacité de 20 MW est maintenue. Depuis tout juste un an, aleo solar fonctionne selon le système des postes, avec une production en pleine charge. « Ceci indique à quel point cette extension nous paraît urgente », déclare Jens Sabotke, directeur Technique et développement. « Une maîtrise optimale des processus et des gains en efficacité nous permettent désormais de produire au-delà de la capacité nominale. »

L'entreprise aleo solar AG produit et distribue des modules solaires et propose des systèmes sur le marché photovoltaïque mondial. L'entreprise, fondée en 2001 et cotée en bourse depuis 2006, emploie actuellement 856 salariés. Avec son usine-mère à Prenzlau (dans le Brandebourg) et deux autres usines en Espagne et en Chine, le groupe aleo solar dispose d'une capacité de production annuelle de 250 MW. L'entreprise a réalisé en 2009 un chiffre d'affaires de 376 millions d'euros. Plus d'infos...