Tecsol blog

Une rencontre consacrée aux pathologies des installations solaires photovoltaïques

A une semaine d'Energaïa, la SMABTP, la Fédération Départementale de l'Hérault et ECOBATP LR organisent le mercredi 1er décembre 2010 à 17h30 à Montpellier, une Rencontre Professionnelle Technique & Prévention : « Pathologie des installations solaires photovoltaïques. Points sensibles, risques de désordre, qualité des installations.» Ouverte aux professionnels et entreprises de la construction, cette réunion abordera l'ensemble des thèmes associés aux techniques d'installation, d'intégration, de branchement et de maintenance des systèmes photovoltaïques, permettra d'échanger les expériences, les constats de désordre et les conseils de prévention et présentera les différents risques et les solutions d'assurance associées. Plus d'infos...

Centrale de Revest-du-Bion : « Un savoureux clin d’œil de l’histoire »

Le 24 novembre au matin, Raymond Le Moign, maire de Revest-du-Bion (Alpes-de-Haute-Provence) et Mickaël Doré, sous-préfet des Alpes-de-Haute-Provence ont inauguré la ferme solaire d'une puissance de 1,2 MWc installée dans la commune par Eco Delta, développeur et exploitant indépendant de sites de production d'électricité à base de sources d'énergies éolienne et solaire. Cette réalisation environnementale exemplaire permet de réhabiliter une partie de l'ancien site de lancement de missiles nucléaires sol-sol balistiques stratégiques de la Force de dissuasion nucléaire française, dont le démantèlement s'est achevé en 1999.

Comme tous les projets développés par Eco Delta, elle est inscrite dans la durabilité. Les 3 hectares de terrain occupés par la centrale ont été défrichés, traités biologiquement et remblayés. Afin de lutter contre la disparition des abeilles, ils seront ensemencés au printemps de plantes mellifères. De même, la reconversion du site en terres agricoles en fin de vie a été préparée dès la construction. 4 800 panneaux solaires ont été posés pour un investissement de 4 millions d'euros. L'installation permettra d'alimenter en électricité la commune de Revest-du-Bion et ses environs. En année pleine, elle génèrera un chiffre d'affaires de 0,6 million d'euros.

« L'implantation d'une ferme solaire sur cet ancien site militaire représente une aubaine pour la commune de Revest-du-Bion. Une aubaine environnementale, d'abord, à laquelle nous sommes très sensibles avec mon conseil municipal, et aussi, une aubaine économique puisque le loyer et les taxes induites vont nous permettre de développer de nouveaux projets, en particulier sociaux. Enfin, la reconversion de cette friche militaire, qui pouvait à l'époque engendrer l'apocalypse nucléaire, en un site accueillant une entreprise agroalimentaire bio et une centrale d'énergie renouvelable, me plait beaucoup. Il y a là un clin d'oeil de l'histoire assez savoureux », explique Raymond Le Moign, Maire de Revest-du-Bion.

« L'inauguration de notre première ferme solaire est un grand jour pour notre groupe et la réhabilitation d'une friche militaire un symbole fort de notre implication dans le développement durable. Nous remercions la Mairie de Revest-du-Bion et tous les habitants de la commune de nous avoir accordé leur confiance pour mener à bien ce projet », conclut Ronald Knoche, président du directoire d'Eco Delta. Avec des permis de construire représentant 130 MWc d'électricité photovoltaïque, dont 35,4 MWc seront en activité en juin 2011, Eco Delta figure parmi les premiers acteurs de la filière énergie solaire en France. Plus de détails...

Pass’Innovation Vert pour 3i SIT

Le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) confirme l'excellence technique et la courbe d'expérience de 3i Plus, reconnues par tous les plus grands groupes français du photovoltaïque, en délivrant le 24 novembre 2010 le Pass'Innovation VERT au système 3i SIT®. Une véritable confirmation ! En effet, d'après le rapport du Commissariat Général au développement durable concernant l'éolien et le photovoltaïque, le système d'intégration photovoltaïque Français 3i SIT®, conçu, développé et fabriqué par 3i Plus, équipe pour l'année 2010 un tiers des toitures photovoltaïques de plus de 36kW. En 2010, 3i Plus aura fourni l'équivalent de 210 000 m² de son système d'intégration de modules aux grandes toitures pour une puissance cumulée de 30MW, soit 1 centrale photovoltaïque sur 3 des installations raccordées supérieures à 36kW. Sa qualité est reconnue par l'ensemble des bureaux de contrôles tels que Bureau Veritas, Apave, Socotec, Dekra et Alpes Contrôles délivrant au procédé des avis favorables sur Enquête Technique Nouvelle.

Le succès de la solution 3i SIT® sur le marché des grandes centrales photovoltaïques en toiture réside dans son procédé ouvert offrant de larges conditions de mise en œuvre (pentes démarrant à 4°, rampants jusqu'à 30 mètres) et permettant, grâce à la souplesse d'équerrage de toiture, d'atteindre un temps de pose record de 220m² par jour pour une équipe de trois techniciens. 3i Plus, ensemblier photovoltaïque spécialisé dans l'intégration simplifiée au bâti, a choisi de s'appuyer sur le savoir-faire de la filière industrielle française pour la fabrication de ce système d'intégration de modules photovoltaïques, et étudie avec son service de Recherche & Développement, l'adaptation de ce produit aux autres marchés photovoltaïques européens. La société, qui a inauguré récemment une plateforme logistique de 19.000 m² à Martigues(13), prévoit de fournir en 2011 environ 50 MW d'installations solaires en 3i SIT® uniquement pour la France. Plus d'infos...

Etat du raccordement des installations PV au troisième trimestre 2010

Le commissariat général au développement durable vient de publier le tableau de bord éolien-photovoltaïque pour le troisième trimestre 2010. La puissance des installations solaires raccordées au 30 septembre 2010 s’élevait à 720 MW pour 109 203 installations. Depuis le début de l’année ce sont 416 nouveaux MW qui sont venus s’ajouter aux installations existantes. Le poids des installations de puissance supérieure à 36 kW augmente fortement. Fin septembre 1287 installations raccordées en métropole représente 262 MW soit 42 % de la puissance raccordée. Parmi celles-ci, on dénombre 33 très grandes installations (de puissance supérieure ou égale à un MW) pour une puissance de 110 MW.

Au niveau régional, c’est la région PACA qui arrive en tête, mais si on examine la puissance installée par rapport à la population, c’est le Languedoc qui remporte la palme avec 29 kW pour 1000 habitants, suivi de l’Aquitaine (22 kW), de Midi-Pyrénées (19 kW) et PACA (19 kW)

Télécharger la note du Commissariat général au dévelopemnt durable 

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Espagne : Les nouveaux tarifs d’achat PV condamnent les centrales au sol.

Le Gouvernement espagnol a approuvé en Conseil des ministres, le vendredi 19 novembre, la nouvelle réglementation photovoltaïque. Le projet de décret royal qui devrait être publié très prochainement, prévoit une baisse importante des tarifs d’achat de l’électricité solaire. Pour  les petites installations (< 20kW) sur bâtiment le tarif est fixé à 30,5868 c€ par kWh en diminution de 5% par rapport au tarif précédent, pour les grandes installations (>20 kW) sur bâtiment le tarif passe à 21,5133 c€ en baisse de 25% et enfin pour les centrales au sol le prix d’achat sera de 14,2231 c€, ce qui représente une diminution de 45%.

Par ailleurs les contrats d’achat auront une durée de 25 ans. Ces nouveaux tarifs entreront en vigueur lors du prochain appel à projet.

Le vice-Premier ministre, Alfredo Perez Rubalcaba (photo), a déclaré que le décret approuvé vendredi avait été le fruit d’un long processus et constitue une nouvelle régulation du photovoltaïque. Certaines dispositions sont en accord avec les représentants du secteur et d’autres pas. Sa mise en application devrait entrainer des économies par rapport à la situation antérieure, elles sont évaluées à 141,5 M€ en 2011, 202,3 M€ en 2012 et 263,4 M€ en 2013, soit au total, 607,2 M€ pour la période triennale 2011-13.

Le gouvernement indique que les mesures contenues dans le décret royal permettront « d’assurer un retour sur investissement raisonnable, de garantir l’avenir et de respecter le droit des propriétaires d'installations ».

Dans le communiqué de presse, publié à l’issue du conseil des ministres, il est précisé que le nouveau cadre réglementaire permettra de « réduire les coûts, en particulier pour le photovoltaïque, au bénéfice des consommateurs et d’améliorer l'intégration technique des installations […] et de simplifier les procédures administratives. »

Les nouvelles règles, qui, selon le gouvernement,  apportent une sécurité juridique au secteur « modifie les trois derniers décrets royaux: celui du 25 mai 2007 qui réglemente la production d'énergie électrique dans un régime spécial, celui du 24 août 2007, qui définit une réglementation unifiée de points de mesure du système électrique, et celui du 26 Septembre 2008, relatif à la rémunération de l'activité de production d'électricité grâce à la technologie solaire photovoltaïque.»

L’ASIF rejette

L’association de l’industrie photovoltaïque (ASIF), rejette ce nouveau décret royal qui «est un retour en arrière pour l’ensemble du secteur, il y a eu une pseudo-négociation dans laquelle le ministère de l'Industrie n'a jamais montré la moindre volonté de compromis, et qui conduit à une réduction de moitié du marché solaire espagnol. »  
 
Pour l’ASIF, la réduction « soudaine et brutale de 45% pour les centrales photovoltaïques au sol, empêche le développement de ce type d’installations. Par conséquent, le marché solaire baissera de près de 50%, passant des 500 MW par an fixé par la règlementation à un peu plus de 250 MW. Cette réduction, qui rompt l'accord conclu il y a deux ans avec le ministère, durera tant que les prix des installations ne baisseront pas dans la même proportion que les tarifs. Cela va prendre des années, en particuliers dans les régions les moins ensoleillées du pays. »
 
L'industrie photovoltaïque espagnole, quatrième du monde après la chinoise, l’allemande et la japonaise, possède une capacité de production de plus de 1000 MW par an et la nouvelle réglementation va la rendre dépendante des marchés extérieurs sans qu'elle puisse s’appuyer sur une demande intérieure forte. 
 
 
Fin de l'incertitude

D'autre part, l'association photovoltaïque reconnait «que la nouvelle réglementation met fin de la période d'incertitude qui paralysait le marché national PV depuis plus de deux ans. Seules les entreprises diversifiées ou exportatrices ont pu survivre. A la fin de l’année 2009, le secteur avait déjà perdu 30.000 emplois, et ce chiffre n’a cessé d’augmenter depuis cette date. »
 
L’ASIF considère que le fait de maintenir un marché à 500 MW par an,  « aurait permis à l'Espagne de gagner 5 Mds d'euros et de créer 40.000 emplois qualifiés permanents d’ici 2020. »

Les résultats auraient été encore meilleurs, si la régulation avait intégré ses propositions d’autoconsommation de la production solaire. Selon l’association « la puissance installée en 2020 aurait pu atteindre 17000 MW avec des retombées économiques et environnementales encore supérieures, tout en améliorant l’indépendance énergétique du pays »

Le chiffre avancé par l’ASIF diffère fortement de capacité installée prévue par le plan d'action national pour les énergies renouvelables qui prévoit 8.673 MW en 2020 et encore plus que les 6.735 MW prévus par les députés.  

L’AEF (autre association des entreprises photovoltaïques)  a pour sa part « déploré les restrictions excessives imposées par le ministère de l’industrie au photovoltaïque, mais approuve la fin de l'incertitude. » Selon Juan Laso, le président de l'association, la baisse des tarifs est « si intense, qu’il faudra plusieurs mois pour que la réduction des coûts nous permette de réinvestir dans ce secteur en Espagne. »  

D’autre part, l’AEF considère que « la limitation à 25 ans de la durée du contrat d’achat PV est une mesure rétroactive » et « examine les mesures appropriées pour faire corriger celle-ci. »

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Énergies à volonté !

Sous ce titre, le magazine « Pour la science », vient d'éditer un copieux dossier (vers des ressources propres et renouvelables) qui passe en revue de façon approfondie les différentes options énergétiques du futur. On notera en particulier un important article « l'électricité, fille du soleil » auquel à participé le Docteur Daniel Lincot, « patron » de l'IRDEP et un des grands spécialistes européen du photovoltaïque.

Il est possible de télécharger de dossier (5,80€) en Cliquant ici

Nous reproduisons ci-dessous la présentation de l'éditeur

"Les stratèges économiques et diplomatiques des pays industrialisés s'interrogent, réfléchissent et conçoivent les scénarios de l'après-pétrole : comment évoluera le monde quand la production de pétrole aura atteint son maximum et commencera à décliner ? Le constat est clair : nous devons nous préparer à la fin des énergies fossiles, et nous devons agir vite. Un autre aiguillon nous y pousse, la nécessaire réduction des émissions de gaz à effet de serre.

La transition énergétique a déjà commencé. Le Brésil multiplie les barrages hydroélectriques et produit toujours plus d'agrocarburants. La Chine pourrait investir 100 milliards de yuans (11,5 milliards d'euros) d'ici 2012 pour développer les véhicules électriques et hybrides. L'Allemagne augmente son parc éolien et prévoit d'exploiter le solaire dans le Sahara… La France applique peu à peu les résolutions prises lors du Grenelle de l'environnement. Tous les pays sont, à des degrés divers, engagés dans la conquête des énergies renouvelables, chacun profitant qui de ses ressources, qui de ses compétences…

Si les obstacles à franchir – scientifiques, économiques, politiques, etc. – sont nombreux, la prise de conscience est acquise : le bouquet énergétique actuel (gaz, pétrole et charbon) sera remplacé par un autre plus touffu, plus riche (mer, vent, biomasse, Soleil, hydrogène, géothermie…). Toutes les pistes sont explorées et les recherches foisonnent..."

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Soitec, le solaire à la relance

Soitec, premier fabriquant mondial de plaques de silicium sur isolant (SOI) et fournisseur de solutions innovantes pour les industries de l'électronique et de l'énergie a annoncé le 17 novembre dernier ses résultats consolidés pour les premiers six mois de son exercice 2010-2011. Sur le premier semestre, le Groupe a enregistré un chiffre d'affaires consolidé de 137,3 millions d'euros en hausse de 45,7% par rapport aux premiers six mois de l'exercice précédent et incluant une hausse de 9% de la parité Dollar /Euro. L'activité solaire (Concentrix) a enregistré un chiffre d'affaires de 2,4 millions d'euros relatifs à des livraisons partielles sur le contrat Chevron, pour une perte opérationnelle de 12,2 millions d'euros. Cependant, le communiqué stipule que de nouveaux contrats sont anticipés sur le marché de l'énergie solaire qui « pourrait décoller rapidement » a estimé un analyste parisien. Une tendance soutenue par le directeur financier de Soitec qui a confirmé attendre de nouveaux contrats et viser un retour à l'équilibre de l'activité solaire à un horizon de deux à trois ans. Il y a quelques jours à peine des rumeurs d'annonce de gros contrats avaient déjà eu des répercussions à la hausse sur l'action Soitec à la Bourse de Paris. Plus d'infos...

Enertrag : Un grand projet photovoltaïque à Cambrai

« Un projet issu d'une rencontre entre hommes, et qui témoigne d'une grande relation de confiance entre les partenaires impliqués » - tel a été décrit le projet de parc photovoltaïque sur l'ancien aérodrome de Niergnies-Séranvillers-Forenville, lors de la cérémonie solennelle de signature de promesse de bail entre Enertrag et la Communauté d'agglomération de Cambrai. Ce projet de reconversion de cet ancien territoire militaire sur une surface de 100ha produira environ 34 000 kWh par an, suffisant pour alimenter 16 000 personnes, soit 28 % de la population de la communauté d'agglomération.

Exposé comme un projet porteur d'une vision de respect du territoire et d'espoir, la communauté d'agglomération de Cambrai est fière de la nouvelle vocation « naturelle et durable » de son territoire, et a souligné le partenariat exemplaire entre les communes, Enertrag ainsi que les services de l'Etat qui ont promis d'accompagner ce projet. M. Villain, Président de la communauté d'agglomération de Cambrai, a loué la réactivité et le caractère décidé et spontané de l'équipe Enertrag, avec laquelle « les choses se sont faites facilement ». Etienne Stock, sous-préfet de Cambrai, a caractérisé les enjeux par la forte volonté du Cambrésis de « recevoir, transformer, et distribuer » de l'énergie renouvelable. Porté par un rayon de soleil d'enthousiasme, Enertrag travaille dès à présent pour concrétiser ce projet – son plus grand projet terrestre à l'heure actuelle – pour une mise en service en 2014.

Enertrag est l'un des plus gros producteurs énergétiques allemands et ne travaille qu'avec les énergies renouvelables. Avec environ 390 collaborateurs et des filiales dans cinq pays, le groupe gère le développement de projets, construit et exploite des parcs éoliens et photovoltaïques, élabore des technologies ainsi que des solutions financières et offre un large éventail de services de maintenance pour les parcs en exploitation en Allemagne. Le chiffre d'affaires d'Enertrag s'élève à environ 250 millions d'euros. Enertrag exploite 440 éoliennes produisant chaque année environ 1,5 milliards de kilowattheures, ce qui couvre les besoins annuels d'environ 1 million de personnes. Plus d'infos...

Election de Jean-Louis Bal à la presidence du Syndicat des Energies Renouvelables

Communiqué du SER: Jean-Louis Bal, actuel Directeur des productions et énergies durables de l'ADEME, a été élu Président du SER, le 16 novembre 2010, lors de l'Assemblée Générale de l'organisation professionnelle. Il succèdera le 1er mars 2011 à André Antolini qui, depuis plus de 13 ans, à l'époque où le SER se composait de 7 adhérents, a dirigé et développé le Syndicat des énergies renouvelables qui compte aujourd'hui 550 entreprises adhérentes et regroupe la quasi-totalité des entreprises intervenant dans le secteur des énergies renouvelables en France. Lors de cette Assemblée Générale, André Antolini, nommé Président d'honneur, s'est engagé à accompagner les actions du futur Président et a accepté, à la demande de son Conseil d'administration, la mission de Conseiller spécial du Président.

Jean-Louis Bal, après avoir travaillé dans le domaine de l'énergie solaire pour le secteur privé durant 17 ans, a rejoint l'ADEME en 1992 où il s'est engagé pendant des années pour promouvoir les énergies renouvelables. Il a été l'un des principaux rapporteurs du Grenelle de l'environnement. Au moment de son élection, il a rappelé que « nous ne réussirons à atteindre l'objectif 2020 – 23 % d'énergies renouvelables – que si nous parvenons à relever le défi du développement industriel des filières EnR. En tant que futur Président du SER, je m'attacherai à la solidarité de toutes les filières en n'oubliant pas que, dans notre pays, si l'éolien et le photovoltaïque sont les filières les plus médiatisées, toutes les autres doivent contribuer de façon significative à l'objectif 2020. »

Dans un contexte difficile pour le secteur, André Antolini a souhaité rappeler que « Les éoliennes que nous installons aujourd'hui fourniront à nos enfants une énergie très bon marché. Quant à la crise de croissance que traverse l'industrie photovoltaïque dans le monde, elle doit être interprétée pour ce qu'elle est : une période d'ajustement technologique et économique pour accéder de façon durable à la ressource infinie du soleil. Les énergies renouvelables sont, j'en ai la certitude, une réponse décisive aux défis énergétiques et environnementaux de ce siècle. » Plus d'infos...

Jean-Louis BAL élu président du SER (Syndicat des Energies Renouvelables)

Jean-Louis Bal, actuel directeur des Energies Renouvelables, des Réseaux et des Marchés Energétiques à l'Ademe, a été élu dans l'après-midi du mardi 16 novembre 2010, à la présidence du SER dans le cadre somptueux du théâtre Adyar, à deux pas de la Tour Eiffel. Il était opposé à Charles-André Roche, PDG de REDEVCO, une entreprise spécialisée dans le photovoltaïque. Sur les 673 voix exprimées, Jean-Louis en a récolté 605 soit près de 90% des suffrages. Un plébiscite pour cet ingénieur très imprégné des énergies propres ! André Antolini, actuel président du SER, a pour sa part été nommé président honoraire.

Jean-Louis Bal a annoncé qu'il démissionneraait de l'Ademe le mercredi 17 novembre mais qu'il continuearit sa mission au sein de l'agence gouvernementale jusqu'au 28 février 2011. Sa prise de fonction à la présidence du SER prendra effet au 1er mars 2011. Au cours de sa profession de foi, Jean-Louis Bal a mis en avant les deux principaux axes de travail qui l'attendent : D'une part, le respect de la feuille de route du Grenelle et des objectifs 2020 avec un marquage serré du gouvernement à la culotte pour tenir ses engagements et, d'autre part, le dévelopement industriel des filières renouvelables avec des outils tels les investissements d'avenir dont les 1,350 milliards d'euros de l'Ademe sur les énergies décarbonées et les 250 millions d'euros sur les smarts grids. 

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