Tecsol blog

Pour Enerplan, l’électricité solaire est faussement accusée dans le cadre de l’augmentation du prix de l’électricité

Laisser entendre que le déficit de la Contribution au Service Public de l'Electricité (CSPE) - 1,6 milliard d'euros à fin 2010 - serait à mettre à la charge du coût d'achat de l'électricité solaire, ce qui justifierait l'augmentation du prix de l'électricité de 3 à 4% dès 2011, relève de l'injustice. La Commission de Régulation de l'Energie (CRE) note dans son rapport d'activité 2009 à propos des charges prévisionnelles 2010 pour la CSPE, « une hausse significative des charges liées à l'obligation d'achat évaluées à près de 1 240 M€, dont 528 M€ au titre des énergies renouvelables. Les charges liées a la péréquation tarifaire sont également en augmentation et s'élèvent à 918 M€ ». Le déficit de la CSPE qui prospère depuis quelques années, n'est donc pas grevé par le développement de l'électricité solaire en France – marginal avant 2009 et encore non significatif en 2010/11 – mais est impacté entre autre par la subvention de la cogénération (828 M€ en 2008, 521 M€ en 2009, 668 M€ en 2010), ou encore par les charges prévisionnelles liées au TarTAM (retour à un tarif semi-réglementé pour les entreprises parties vers le marché libre et revenues s'abriter sous la solidarité nationale) estimées par la CRE de 361,7 M€ en 2010.

Le photovoltaïque, avec moins de 800 MW connectés d'ici fin 2010, ne devrait guère peser dans la CSPE que pour 120 M€ cette année, selon la CRE. Les chiffres sont têtus et ne peuvent mettre en accusation la charge financière du photovoltaïque, pour justifier la prochaine augmentation de l'électricité. Il est vrai que le financement du développement de l'électricité solaire d'ici l'atteinte de la parité réseau avant 2020, est un véritable challenge qui appelle une démarche de démocratie énergétique. Ce développement qui intègre la lutte contre l'inflation énergétique, aura un impact maîtrisé sur la facture d'électricité des Français. Nous devons avoir une approche transparente des enjeux financiers, de façon holistique pour prendre en compte l'ensemble des externalités, non liées au coût du développement de la production électrique d'origine renouvelable, qui alourdiront la facture électrique des Français. Enerplan, organisation professionnelle de l'énergie solaire, demande cette transparence pour éclairer les Français et ne pas les laisser croire, que le rattrapage de la CSPE en 2011 soit imputable à l'achat d'électricité solaire. Accuser de nouveau le photovoltaïque est à la fois injuste et infondé. Rappelons que la part du photovoltaïque dans la CSPE coûtera en 2010 à un ménage moyen - qui consomme 3500 kWh/an - moins d'un euro par an, et guère beaucoup plus en 2011 : nous sommes très loin de la nécessité d'augmenter le prix de l'électricité de 3 à 4 % pour financer les kWh solaires. Plus d'infos...

Le solaire moins cher que le nucléaire : Déjà une réalité en 2010 en Caroline du Nord !

Après le rapport Charpin, un autre rapport fait parler de lui dans le monde de l'énergie solaire. Mais pour la bonne cause cette fois. Ce rapport intitulé « Les coûts du solaire et du nucléaire : Le croisement historique des courbes » dérange les tenants de l'atome et enchante les pros du solaire. Il est dit d'ailleurs qu'il est difficile de se le procurer en France pour cause de lobbys résistants. La rédaction de Plein Soleil, vous invite à le compulser. Ce travail a été rédigé pour la NC WARM (Warm Awareness and Reduction Network) par deux Américains de l'Université de Duke en Caroline du Nord : John O.Blackburn, émérite professeur d'économie et Sam Cunningham, un jeune chercheur en master de management environnemental. Leurs travaux qui ont mis en balance les énergies solaire et nucléaire montrent que les coûts des systèmes solaires sont aujourd'hui tombés à un tel niveau qu'ils supplantent n'importe quel nouveau projet de centrale nucléaire. Ce rapport, qui s'appuie sur la situation existante en Caroline du Nord, invoque ainsi précisément la frontière à laquelle s'opère la transition entre solaire et nucléaire. Elle est évaluée à 16 cents de dollar le kWh. De plus les auteurs confirment que le potentiel de baisse du coût de l'énergie solaire photovoltaïque demeure important avec les nouvelles technologies et l'industrialisation des systèmes de fabrication, là où le coût du nucléaire, soumis à de nombreux retards des programmes voire même d'annulation pure et simple, est condamné à grimper inexorablement. A lire, en anglais dans le texte ! Consulter le rapport

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Enfinity poursuit le développement de ses projets d’énergie solaire depuis son siège à Aix en Provence

Enfinity, un des principaux acteurs du développement et de l'investissement dans les projets du domaine de l'énergie renouvelable à l'échelle internationale, étend son programme de location de toitures/terrains et l'exploitation de centrales photovoltaïques depuis sa succursale française. Enfinity considère la France comme un marché au fort potentiel; en effet, de plus en plus de collectivités locales françaises, de constructeurs immobiliers et d'entreprises, soucieux d un avenir durable recherchent des solutions de production d'énergie renouvelable et, de ce fait, constituent un marché conséquent et prometteur. « Le choix d Aix en Provence comme base de départ pour nos activités n'est pas dû au hasard », explique Patrick de Cuyper, co-fondateur d Enfinity avec Gino Van Neer. « En effet, plusieurs acteurs importants du marché français sont déjà implantés dans ce secteur géographique et, Aix en Provence se trouve dans l'une des régions les plus ensoleillées de France, situation idéale et propice pour aborder le marché de l énergie renouvelable».

L'expérience internationale du groupe Enfinity en matière de développement, de conception, d'investissement, de construction et d'exploitation de centrales photovoltaïques, combinée à une connaissance approfondie des démarches liées à l implantation de parcs photovoltaïques va permettre aux collaborateurs spécialisés d Aix en Provence d exploiter avec succès le potentiel du marché français de l'électricité photovoltaïque. Le bureau d Aix en Provence est dirigé par Christophe Vanopbroeke, Directeur Général d'Enfinity France. Le siège français regroupe une importante équipe de 25 collaborateurs: développeurs et ingénieurs. Enfinity possède un excellent savoir-faire sur ce marché surtout en matière de production d'électricité maximale, de retour sur investissement optimal et de rendement financier garanti à long terme. En effet, depuis sa création, plus de 94 MWc en énergie solaire sont raccordés au réseau et plus de 76 MWc en énergie solaire sont installés ou en cours d'installation grâce à Enfinity. De plus, Enfinity distribue des kits pour le marché résidentiel et tertiaire à travers un réseau de partenaires professionnels ce qui correspond à 30MWc. Au total, les 200MWc équivalent à l'alimentation de 70 000 foyers moyens.

Actuellement, Enfinity France réalise un parc photovoltaïque de 18 MWc aux Mées (Alpes de Haute Provence) sur 36 hectares. En début d'année, Eco Delta Développement, développeur et exploitant indépendant de sites de production d'électricité à base de sources d énergies éolienne et solaire, avait cédé à Enfinity des permis libres de tout recours pour la construction d'installations photovoltaïques sur le plateau de Puimichel, dans la commune des Mées (04). Le groupe Enfinity se réjouit de cette acquisition qu'il considère très stratégique dans le développement de ses activités solaires en France. D'autres projets sont en cours. En effet, Enfinity est chargé de la réalisation d une centrale solaire photovoltaïque au sol sur le site des Portes du Vexin, avec la Communauté des Communes de la Vallée du Sausseron (Val d Oise - 95). De plus, le nouveau gymnase de Lavelanet (Ariège), en pleine construction, a fait appel aux services d'Enfinity pour l installation d'un parc photovoltaïque. Enfin, l'entreprise réalise une centrale photovoltaïque sur un parking de Montbéliard (Doubs).

Fondée en 2005, la multinationale Enfinity s'est rapidement transformée en l une des sociétés de développement les plus importantes et les plus expérimentées au monde, dans le domaine du solaire photovoltaïque, avec des projets en Amérique du Nord, Europe et Asie. En 2009, le chiffre d affaires en nette progression a atteint 253 millions d euros. Pour financer ces projets, Enfinity fait appel à des investisseurs à capitaux propres, des fonds d investissement et des institutions financières. La société possède aussi son propre portefeuille d'installations d'énergie renouvelable. Enfinity a été choisie pour construire certains des plus grands projets d'énergie renouvelable à travers le monde. Plus d'infos...

Georges Frêche, un président provocateur très actif sur les renouvelables

Au-delà des excès parfois outranciers qui étaient sa marque de fabrique, Georges Frêche qui s'est éteint dimanche 24 octobre à l'âge de 72 ans d'un arrêt cardiaque, était l'un des présidents de Région en France qui a le plus agi en faveur des énergies renouvelables et notamment du solaire. Il est vrai que la Région, dont il tenait fermement les rênes, est plutôt bien servie en matière de vent et d'ensoleillement. Grand batisseur, volontiers visionnaire, il a ainsi été l'un des premiers présidents de Région a participé activement au développement de l'énergie solaire thermique et photovoltaïque.

En 2006, en sus du tarif d'achat déjà attractif, la Région Languedoc-Rousssillon octroyait des aides à hauteur de 2,5 euros le Wc. Cette aide à été maintenue par la suite pour des projets à forte valeur ajoutée architecturale, le tout venant passant à 1 euro le Wc pour s'aligner avec la baisse des coûts déjà effective. Très vite, la Région Languedoc-Roussillon devint la Région solaire référence en France, celle où la puissance photovoltaïque installée a crû le plus vite. Georges Frêche restera aussi comme le président qui aura pris la décision de solariser l'ensemble du parc des lycées de la Région. Et dire que certains l'appelaient le Roi Soleil. Ce n'était pas complètement faux ! Ses obsèques auront lieu mercredi 27 octobre à 10h30.

Hausse de prix de l’électricité: Les énergies renouvelables, bouc émissaire habituel

Sous ce titre le Syndicat des Energies Renouvelables communique:

"Une disposition du projet de loi de finances ouvre la voie à une hausse du prix de l’électricité imputée à la forte augmentation des charges de service public de l’électricité, qui seraient liées aux énergies renouvelables. Les professionnels contestent le diagnostic et souhaitent rappeler les éléments de coûts qui construisent ces charges de service public de l’électricité. 

La contribution au service public de l’électricité est une taxe forfaitaire payée par le consommateur d’électricité pour payer un certain nombre de surcoûts parmi lesquels :

    - Le financement de la production d’électricité à partir de la cogénération gaz ;

    - La péréquation tarifaire (c’est-à-dire le fait que les consommateurs des DOM COM paient un tarif identique aux consommateurs métropolitains malgré un coût de production de l’électricité plus important) ;

    - Le financement des énergies renouvelables électriques ;

    - Etc. 

Pour 2010, la Commission de Régulation de l’Energie rappelle que le financement des énergies renouvelables pèse pour 24 % de la taxe quand la cogénération gaz pèse 32 % et la péréquation tarifaire 41%. Historiquement, ce sont bien la péréquation tarifaire et la cogénération gaz qui captent la plus grande partie de la charge de service public de l’électricité (cf. graphique ci-dessous).

 *Estimation

Lorsque la CSPE ne suffit plus à couvrir les charges réelles de service public, l’opérateur historique n’est plus compensé par l’Etat par la dite taxe à la hauteur des coûts réels. C’est le cas aujourd’hui à hauteur de 1,6 milliard d’euros. C’est pourquoi, le Parlement a décidé de proposer, à juste titre, dans le cadre du projet de loi de finances, une augmentation du plafond forfaitaire de la CSPE afin qu’EDF puisse être remboursée des sommes avancées. En effet, le déficit de recouvrement a été creusé ces dernières années par les charges les plus lourdes, à savoir la péréquation tarifaire et les contrats d’achat, concernant l’électricité produite à partir de centrales de cogénération gaz.

Les énergies renouvelables, si elles bénéficient d’un soutien financier à travers la CSPE, ne représentent pas aujourd’hui, à elles seules, une charge qui justifie l’augmentation de 3,2% de la facture électrique dont les médias se sont faits l’écho. En 2010, les énergies renouvelables électriques auront coûté 6,3 euros par ménage."

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Tarif de l’électricité : "l’alibi des renouvelables ne tient pas face aux errances nucléaires d’EDF !"

Europe Ecologie et Les Verts réagissent à la mise en cause du développement des énergies renouvelables responsable de la hausse programmée de 3% de l'électricité :

"Les parlementaires ont adopté un amendement entraînant une possible nouvelle hausse des tarifs de l'électricité à partir de janvier, via un relèvement de la Contribution au service public de l'électricité (CSPE). Si l'information devait être confirmée par le gouvernement, cette hausse et les raisons qui sont évoquées pour la justifier, appelleraient plusieurs observations. La CSPE ne représente qu'un pourcentage faible des factures d'électricité. Elle sert à compenser à EDF les surcouts engendrés par la péréquation tarifaire, l'achat des énergies renouvelables, de la cogénération et enfin de la tarification sociale. Ce qui pèse le plus sur les factures des usagers est l'augmentation du tarif de transport et distribution alors même qu'ERDF a chroniquement sous-investi dans les réseaux et qu'une part toujours plus grande de ses bénéfices remonte à la maison mère au lieu d'être investis.

Cette hausse décidée à la hussarde hors des mécanismes habituels interviendrait dans un contexte de dégradation sociale lourde, où les effets de la crise économique se font toujours ressentir sur les ménages, notamment les plus fragiles équipés de chauffage électrique, et alors qu'une forte hausse avait déjà eu lieu en août 2010. Il serait par ailleurs malhonnête d'imputer cette nouvelle hausse au soutien aux énergies renouvelables. Ce sont les choix stratégiques d'EDF que vont supporter les ménages : l'entêtement dans le nucléaire, les surcoûts du chantier de l'EPR, à Flamanville, et le prolongement de centrales vétustes mais aussi les investissements hasardeux dans le nucléaire à l'étranger."

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Yingli Green Energy accroît sa capacité de production de 700 MW

Yingli Green Energy Holding, l'un des plus importants fabricants de produits photovoltaïques à intégration verticale au monde, et propriétaire de la marque « Yingli Solar » envisage de construire de nouvelles lignes de fabrication capables de générer 600 MW de panneaux solaires Panda monocristallins. Basées au siège du groupe, à Baoding, elles permettront de produire des lingots, des wafers, des cellules et des modules, via Yingli Energy (China) (ci-après désignée « Yingli China »), filiale détenue à 100 % par l'entreprise. Par ailleurs, sur son site de Haikou, dans la province du Hainan, le groupe prévoit également de déployer des lignes de fabrication pouvant produire 100 MW de panneaux solaires polycristallins, également via Yingli China. Ces deux nouveaux projets d'extension, qui porteront la capacité de production de l'entreprise à 1,7 GW, devraient être finalisés et opérationnels d'ici la mi-2011.

« Yingli Green Energy connaît une croissance rapide et le lancement de ces nouveaux projets d'extension marque une nouvelle étape clé de notre développement », commente Liansheng Miao, Président-directeur général de Yingli Green Energy. « Partout dans le monde, nos modules Yingli Solar font l'objet d'une demande exponentielle et nous sommes particulièrement heureux de pouvoir développer, une fois de plus, notre capacité de production. Nous serons ainsi en mesure de répondre à cette demande croissante et de satisfaire nos clients, toujours plus nombreux à apprécier nos modules. De notre point de vue, le succès du modèle Yingli Solar PandaTM repose sur l'incroyable efficacité de ses cellules en matière de conversion. Or, les cellules actuellement en cours de fabrication et qui seront commercialisées d'ici la fin de l'année devraient voir leur efficacité optimisée pour atteindre un taux de conversion de 18,5% voire plus, contribuant ainsi à réduire le coût de rendement des systèmes. Dans un secteur de plus en plus concurrentiel, nous avons su consolider notre position de leader et développer nos parts de marché, grâce à l'extension de notre capacité de production, ce qui nous permet d'aborder l'avenir sereinement. »

« Notre situation financière actuelle est saine, comme l'illustrent un solde de trésorerie positif de plus de 4 milliards de yuans au 30 septembre 2010, mais aussi la récente émission de bons à moyen terme négociables à hauteur de 2,4 milliards de yuans – une source de financement dédiée qui va nous permettre d'optimiser encore davantage la structure globale de notre capital et de consolider notre trésorerie. De plus, nous pensons obtenir le soutien de banques chinoises dans le cadre de futurs projets de financement à long terme, pour nous accompagner dans le développement futur de notre capacité de production », souligne Zongwei Li, directeur financier de Yingli Green Energy. « Une trésorerie aussi solide, c'est autant de pression en moins, notamment lorsqu'il s'agit de lever des fonds sur les marchés financiers pour financer nos projets. » Plus de détails...

Modules KYOCERA : Les premiers au monde à passer les tests de « l’essai séquentiel de longue durée » du TÜV Rheinland

Kyocera Corporation vient d'annoncer que son module solaire de 210 watts est le premier au monde à avoir passé les principaux subtests du nouvel « essai séquentiel de longue durée » réalisé par TÜV Rheinland Japan Ltd. qui évalue de manière indépendante la qualité et la fiabilité des modules solaires. L'essai séquentiel de longue durée, réalisé par l'organisme de certification tierce partie TÜV Rheinland, évalue les modules solaires au moyen de quatre principaux subtests : chaleur humide, cycle thermique, humidité-gel et diode bypass. Les tests valident la performance globale et la qualité des modules en les soumettant à des conditions plus strictes que celles normalisées par la Commission électrotechnique internationale (CEI). Par ailleurs, tandis que les essais conventionnels imposent qu'un module individuel séparé soit utilisé pour chaque subtest, l'essai séquentiel de longue durée réalise quant à lui les quatre subtests sur le même module, l'évaluant ainsi dans des conditions plus proches que celles auxquelles est soumis un produit pendant sa durée de vie réelle.

Le principal module solaire de 210 watts de l'entreprise (comportant 54 cellules photovoltaïques en silicium polycristallin, fabriquées en série depuis 2008) a été soumis aux principaux subtests du TÜV Rheinland en matière de chaleur humide et de cycle thermique – et le module Kyocera a prouvé qu'il maintient un niveau constant de puissance délivrée. En outre, par rapport aux méthodes d'essais industriels classiques, ces deux subtests évaluent les modules sur une durée prolongée. Actuellement, le module de l'entreprise passe les autres subtests – humidité-gel et diode bypass ; l'essai séquentiel de longue durée complet devrait se terminer d'ici le mois de décembre.

« Forte d'une longue histoire dans l'activité solaire qui a commencé à s'écrire en 1975, Kyocera fut la première entreprise du secteur à réussir à fabriquer en série les cellules solaires en silicium polycristallin. La preuve de la qualité et de la fiabilité à long terme de nos produits peut être constatée sur un système de production d'énergie solaire de 43 kW que nous avons installée en 1984 sur notre centre de recherche et qui génère toujours de l'électricité à un niveau extrêmement élevé comparé à sa puissance délivrée originale. Les résultats du nouveau test du TÜV Rheinland appuient les propres données de Kyocera recueillies au fil des années à partir d'installations réelles, » a expliqué Tatsumi Maeda, vice-président et directeur général de Kyocera Corporation's Solar Energy Group.

« Les résultats des tests réalisés par le TÜV Rheinland et les données provenant de nos propres installations mises en place il y a de nombreuses années prouvent la fiabilité des modules Kyocera et tranquillisent nos clients résidentiels et utilisateurs à grande échelle quant à leur investissement solaire. » « Maintenant que le marché promet une durée de vie de jusqu'à 25 ans pour un module photovoltaïque, les utilisateurs finaux exigent davantage de preuves afin d'avoir confiance en un investissement solaire, » déclare M. Stefan Kiehn, responsable des équipements d'essais photovoltaïques chez TÜV Rheinland Japon. « L'essai séquentiel de longue durée » du TÜV Rheinland ne garantit pas que le produit sera aussi parfait dans 25 ans qu'au moment de son achat, mais il peut aider les fabricants à mieux comprendre comment leurs modules sont susceptibles de se comporter au bout d'une certaine durée de fonctionnement. Jusqu'à présent, cela était possible uniquement en réalisant des tests réels de la durée de vie en extérieur. » Plus d'infos...

One Sun deviens Senersun

La société française One Sun, annonce qu'à partir du 19 Octobre 2010, sa dénomination commerciale et sociale sera changée en Senersun France SAS, afin de marquer le rapprochement de l'entreprise avec sa maison mère Senergy Corporation. Grâce à ce changement, Senersun entend tirer parti de la notoriété de la marque de sa maison mère, distributeur reconnu de silicium, notamment en Chine. Alexandre Minuzzo, CEO de Senergy Corp et de Senersun, commente cet évolution : « Nous recentrons notre message au niveau corporate en affirmant l'existence de notre groupe et la complémentarité de nos métiers. Ce rapprochement va permettre d'augmenter la compétitivité de nos offres et de développer des synergies commerciales ».

Forte de son développement à l'international, Senersun entre avec ce changement de nom dans une nouvelle phase de développement - se concentrant en France notamment sur la fourniture de modules photovoltaïques certifiés, sur le partenariat avec des systémiers comme Adiwatt (Pass Innovation CSTB), sur l'augmentation de sa capacité de production (180MW en 2011 (Mono et Poly cristallin et amorphe a-Si) et sur l'ouverture en novembre d'un nouveau centre de contrôle qualité Senersun en Chine. La croissance rapide de Senersun ces derniers mois se traduits aussi par la relocalisation de son siège, ce mois de novembre, à Shanghai dans de nouveaux bureaux. Le siège va centraliser le département opérationnel, alors que les ventes et service après-vente en
Europe continueront à être développés à partir de sa filiale française à Marseille, Senersun France SAS. Senersun sera présent au salon ENERGAÏA, à Montpellier, entre le 8 et 11 décembre 2010. Plus d'infos...

Syndicat des Energies Renouvelables: Etat des lieux de la filière solaire photovoltaïque

Le SER communique : A l’occasion d’une conférence de presse qu’il a tenu ce matin, le Syndicat des énergies renouvelables et sa branche photovoltaïque, SOLER, ont dressé un état des lieux de la filière et ont fait part de leurs propositions en vue de la négociation annoncée par le gouvernement sur l’évolution du cadre tarifaire.

Concernant l’état des lieux, le SER a rappelé qu’au 30 juin 2010 seuls 500 MW environ étaient raccordés, ce chiffre devant probablement s’élever à la fin de l’année entre 800 et 900 MW. La file d’attente s’élève pour sa part à environ 4000 MW sur lesquels aucune information précise n’est aujourd’hui disponible quant à leur probabilité de réalisation. Le SER, émettant des doutes sérieux sur la réalité des projets qui entrent dans cette file d’attente, a annoncé avoir demandé officiellement aux pouvoirs publics et à la Commission de Régulation de l’Energie la mise en place par ERDF et sous leur contrôle d’un mécanisme de transparence totale sur cette file d’attente.

André Antolini est ensuite revenu sur le rapport de l’Inspection Générale des Finances dont les orientations générales, à savoir la construction d’une filière industrielle compétitive en France et la maîtrise de son développement, sont partagées par les professionnels. Concernant les autres propositions du rapport dont la limitation de la croissance annuelle du parc, SER-SOLER proposera de nouveaux mécanismes de soutien permettant de tenir compte à la fois de la contrainte budgétaire et de la nécessaire dynamique de la filière.

 Quelle que soit la solution retenue, l’impact pour le consommateur sur sa facture d’électricité restera marginal à l’horizon 2020. A cette échéance, l’énergie solaire photovoltaïque constituera une technologie majeure du bouquet énergétique mondial où il est incontournable et stratégique de positionner les entreprises françaises, comme le préconise - du reste - le rapport de l’Inspection Générale des Finances.

A l’issue d’une enquête détaillée auprès de ses 265 adhérents, SER-SOLER a communiqué le détail des emplois de la filière : 8000 emplois dans l’industrie, 15 000 dans l’installation, ce qui représente 25 000 emplois, soit un doublement par rapport à l’année dernière.