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Le
groupe MPO, installé à Averton en Mayenne, est actuellement le leader
français du disque optique, avec un chiffre d'affaires de 140 millions
d'euros. Acteur génétiquement habitué aux reconversions industrielles
et commerciales par sa capacité d'innovation, MPO a rassemblé un
consortium composé d'industriels et d'instituts de recherche.
L'objectif ? Lancer un projet
ambitieux pour améliorer la fabrication et le rendement des cellules
photovoltaïques. Son nom de code ? PV20. PV pour cellule
photovoltaïque, et le chiffre 20 pour 20 % de rendement des cellules,
contribuant à la réduction de 20 % des émissions de gaz à effet de
serre, participant à l'objectif de 20 % d'énergie renouvelable en
Europe à l'horizon 2020.
Concrètement, PV20 s'appuie sur un cahier des charges industriel précis
accompagné d'une série d'innovations. Ces dernières porteront notamment
sur une amélioration substantielle de la performance des cellules de
silicium cristallin de rendement supérieur à 19 %. Pour sa partie
industrielle, MPO va installer, sur son site en Mayenne, une ligne de
fabrication innovante
de 100 MW produisant 3 000 cellules par heure. Complètement automatisée
et robotisée, cette ligne permettra de réduire les coûts d'exploitation
afin d'assurer, à horizon 2017, un prix du kWh photovoltaïque
compatible avec celui du réseau.
Pour y parvenir, MPO a su s'entourer en créant des synergies avec les
principaux acteurs industriels de la filière française du
photovoltaïque. « L'aide d'OSEO au projet PV20 s'inscrit dans une
politique de soutien de l'innovation visant les entreprises de taille
intermédiaire
(ETI), telle MPO, qui structurent le tissu industriel et favorisent le
développement international », a déclaré François Drouin. Avec un
budget d'innovation de 24,5 millions d'euros sur 40 mois, dont un
apport d'OSEO de 10 millions, MPO a réuni, autour de PV20, l'excellence
française à travers l'INES (CEA), EMIX (fabricant de lingots de
silicium), TENESOL (fabricant de modules) et SEMCO (équipementier).
Avec cette démarche, MPO s'inscrit comme un acteur
majeur d'un marché en plein essor.
« Nous préparons le projet depuis deux ans, mais le démarrage réel du
consortium a débuté le 12 juin 2009, après l'accord d'OSEO.! Notre plus
passera par la différenciation du process innovant. Au sein du
consortium, chaque acteur apporte son excellence et ses compétences
avec des objectifs fixés. Ces derniers feront la différence sur le
marché. Nous prévoyons un chiffre d'affaires de l'ordre de 70 à 80
millions d'euros pour 2012, et de 200 millions d'euros en 2015. Sur
cinq ans, nous allons employer 200 collaborateurs, dont 30 dans la
R&D. Puis, dans un avenir proche, nous dupliquerons la ligne de
production située à Averton dans les usines du groupe à l'étranger,
pour travailler sur la proximité des marchés » confie Loïc de Poix,
président du directoire de MPO. Plus d'infos
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Et
si l'on reparlait des arrêtés sur le tarif d'achat ! Voilà maintenant
quelques jours que le débat sur les arrêtés concernant le tarif d'achat
de l'électricité photovoltaïque et la désormais fameuse période
rétroactive, entre le 1er novembre 2009 et le 11 janvier 2010, a connu
une salutaire accalmie médiatique. Petit rappel du dernier épisode en
date. Le 9 février dernier devait être présenté au Conseil Supérieur de
l'Energie un nouveau projet d'arrêté concocté par le ministère. Il y
était envisagé de ne retenir sur cette période « critique » que les
projets assez aboutis qui avaient fait l'objet d'une demande de devis
auprès d'ERDF (demande de Proposition technique et Financière dite
PTF). Ce projet d'arrêté, qui allait certes à l'encontre des termes de
l'arrêté du 10 juillet 2006, était jugé assez équilibré sur le fond par
de nombreux professionnels « sérieux » du secteur. Pourtant, ce 9
février 2010, le gouvernement a jugé bon de retirer le projet d'arrêté
suscitant l'émoi de la filière. Motif envisagé : Le gouvernement
voulait certainement s'assurer de la puissance cumulée liée aux
demandes de contrat d'achat couplées à des PTF. Une puissance annoncée
par certaines sources fortement plus haute qu'attendue au préalable par
le ministère. D'oà le retrait ! Ce même jour, les services d'ERDF
Distribution communiquaient les statistiques 2009 au ministère qui
lançait alors une étude approfondie sur la « bulle spéculative ».
D'après nos informations, sur la période du dernier trimestre 2009 qui
a connu le plus fort emballement, 790 MW de demandes de contrat d'achat
auraient été envoyés nantis d'une Proposition Technique et Financière.
Sans compter les onze premiers jours de janvier. Ces 790 MW qui
laissent une grande place aux fortes puissance représentent un
véritable tsunami pour les services d'ERDF qui ont du mal à
s'organiser, entre déplacement d'agents et recours aux intérimaires.
Certaines régions ont vu les demandes multiplier par trente. Ces 790 MW
représentent donc une puissance non négligeable qui pèse cependant
moins d'un tiers des 3 GW annoncés sur la période. Et encore, si tous
les projets sont réalisés. Que va donc faire le ministère ? Sur la foi
des statistiques étudiées, va-t-il s'appuyer sur la demande de PTF
comme juge de paix dans l'attribution du tarif tel qu'il était envisagé
dans le nouveau projet d'arrêté ? Va-t-il au contraire durcir encore
les conditions d'attribution du tarif jugeant les 790 MW du dernier
trimestre trop imposant au regard des objectifs de la Programmation
Pluriannuelle des Investissements (1100 MW en 2012) ? Va-t-il par
exemple exiger une PTF signée ? Contactés et conscients de l'urgence,
les services du ministère annoncent qu'ils ont achevé l'exégèse de la
bulle spéculative et qu'ils préparent une nouvelle proposition qui
devrait être rendue publique avant le 1er mars. « Nous allons mettre un
terme à la spéculation sans pénaliser les demandes honnêtes de projets
» nous dit-on. Rien de bien nouveau sous le soleil, en somme, dans ce
marché du phovoltaïque dont les acteurs demeurent tétanisés par le
manque de visibilité.
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LUXEL, développeur français spécialiste des centrales photovoltaïques de grande envergure, annonce la construction et la mise en service de plusieurs installations d'ici à juin 2010 pour un total de 4.6 MWc, en collaboration avec le norvégien REC, acteur mondial intégré du photovoltaïque. Conçus et développés pour s'intégrer au paysage local, ces centrales photovoltaïques, issues directement du portefeuille de projets LUXEL, se situent dans le secteur ouest du Languedoc Roussillon et dans les Pyrénées. Elles produiront chaque année 6 100 MWh d'électricité verte, ce qui représente en moyenne la consommation de 4 900 habitants. "Nous sommes très vigilants sur les critères locaux d'intégration de nos projets." déclare Bruno Spinner, président de LUXEL. "Ces systèmes de production d'électricité verte portent tous la marque de fabrique LUXEL : conception à taille humaine, respect des enjeux locaux, choix de sites privilégiant l'intégration au paysage et au tissu économique local."
La mise en service est programmée avec ERDF pour la fin du premier semestre 2010, à l'issue de la phase travaux qui démarrera au mois de mars. Le pilotage et la supervision de la construction sont assurés par LUXEL, qui dispose en interne des compétences lui permettant de réaliser ces prestations. "Il est logique et très satisfaisant que les ingénieurs de LUXEL, qui ont travaillé à la conception de ces projets, conservent un fort niveau d'implication dans la phase de construction" explique Carsten Reins, Directeur Général de LUXEL. "En effet, les options techniques qu'ils ont prises impactent directement la performance des installations. C'est l'autre volet de la marque de fabrique LUXEL : bâtir des projets du meilleur niveau technique." "Nous sommes fiers et heureux de voir ces projets se construire. Ils sont l'aboutissement d'un an et demi de travail de nos équipes, et seront réalisés autant que faire se peut en impliquant les entreprises locales dans la mise en oeuvre et l'exploitation." conclut Bruno Spinner. Plus de détails
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La réunion du CSE (Conseil Supérieur de l'Energie) qui a eu lieu le 9 février dernier s'est soldée par un échec. Le CSE ne s'est pas prononcé sur le projet d'arrêté qui devait modifier l'arrêté du 12 janvier et apporter une solution à la bulle spéculative née cet automne. Les subventions pour le rachat de l'électricité photovoltaïque ont permis de dynamiser toute une filière. Cependant, il faut reconnaitre que le développement de la spéculation durant le 4ème trimestre 2009 est un phénomène très inquiétant. Cette situation nouvelle menace d'étouffer une filière qui est en train de se mettre en place, en raison des coûts engendrés par le rachat de l'électricité, coûts insurmontables pour la collectivité.
Le risque est sérieux, principalement pour les petits installateurs. Les grands groupes et les spéculateurs disposent et disposeront toujours de la couverture financière nécessaire pour s'adapter à des tarifs de rachat plus bas encore que ceux proposés par l'arrêté du 12 janvier. Ils continueront à installer des centrales gigantesques dans le seul but de faire fructifier leurs capitaux. La bulle ainsi déclenchée, et qui ne peut aller qu'en s'amplifiant, entraînera un blocage de tout le système. Les objectifs ambitieux de production d'électricité photovoltaïque décidés lors du Grenelle de l'environnement et l'objectif des 3x20 seront atteints bien plus rapidement que toutes les prévisions ne pouvaient l'espérer Et l'Etat de choisir volontairement de mettre fin à cette filière et donc aux emplois de nos entreprises. Près de 10 000 emplois sont directement menacés.
Nous sommes les représentants des petits installateurs. Nous mettons tous en place des centrales de taille moyenne ou petite, avec un équilibre entre l'investissement et le revenu pour le client, sans ambition spéculative d'aucune sorte. Nous assurons une répartition équilibrée des installations photovoltaïques sur tout le territoire. Nous sommes les garants de nombreux emplois dans nos entreprises. Par notre activité, nous assurons un développement progressif de la production d'électricité photovoltaïque dans notre pays, étalé sur de longues années, sans précipiter tout le monde dans une impasse.
La situation est grave. Il s'agit de sortir de cette crise le plus rapidement possible. Nos entreprises ne tiendront pas longtemps, face à la paralysie des prescripteurs, établissements financiers en premier. A ce jour, plus aucune banque ne concède, à ce jour, de prêt dans l'attente de tarifs fixes et précis. Nous travaillons sur des mesures et des critères à proposer au gouvernement pour sortir de cette crise. Nous en ferons part au SER (Syndicat des Energies Renouvelables) et irons les porter au Ministère de l'Ecologie.
Nos objectifs sont :
· Assurer l'avenir de nos entreprises, de nos emplois et de toute la filière
· Mener une lutte efficace contre la spéculation et la bulle financière, passées et à venir
· Ménager une répartition équilibrée des installations sur tout le territoire sans faire la part belle au gigantisme
· Associer notre action à celle des pouvoirs publics pour travailler efficacement à cette sortie de crise, et cela le plus rapidement possible
21:10 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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07:51 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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