Malgré la crise financière et économique globale
que nous vivons, l'attractivité du solaire photovoltaïque reste
immense, mais son potentiel s'avère encore largement inexploité pour
faire avancer l'Europe vers ses objectifs énergétiques et
environnementaux. Telles sont les conclusions de la conférence du 6ème
forum de l'industrie photovoltaïque européenne de Hambourg émises par
l'EPIA, l'association européenne des industriels du photovoltaïque. «
Les fondamentaux de l'industrie du photovoltaïque sont et demeurent
très bons comme l'indique notre étude prospective pour 2020 » a confié
Adel El Gammal, secrétaire général de l'EPIA. Cette étude conclut en
effet que le photovoltaïque peut fournir 12% des besoins européens en
électricité en 2020. Le scénario le plus optimiste évoque même le gap
des 20%. Pour cela, le secteur du solaire PV a besoin d'une politique
de soutien ambitieuse pour les neuf prochaines années, en fait jusqu'au
moment où cette énergie propre sera en capacité d'être compétitive avec
les énergies conventionnelles des réseaux. En fait quand le grid parity
sera généralisé en Europe.
Les participants à ce forum ont souligné le succès du système de tarif d'achat dans des pays comme l'Allemagne, la France ou l'Italie, ce qui a permis de la création et la croissance d'un secteur solaire fort, permettant des réductions de prix par les volumes traités et une accélération vers le grid parity. Les pays euroépenns qui ont mis en place ce tarif d'achat ont créé une industrie photovoltaïque dynamique, avec à la clé 130 000 emplois verts (la grande majorité en Allemagne tout de même) et ont ainsi participé à une réduction significative des gaz à effet de serre. A la veille de la conférence des Nations Unies sur le changement climatique de Copenhague, les gouvernements de l'Union Européenne doivent désormais prendre la décision d'accélérer encore le déploiement de l'énergie photovoltaïque afin d'atteindre les buts programmés en matière de régulation du climat » a ajouté Adel El Gammal.
« Si l'Europe veut atteindre la cible des 20% d'énergie renouvelable en 2020, les Etats membres doivent donner un rôle central au photovoltaïque dans l'élaboration de leurs plans nationaux d'action sur les énergies renouvelables » a expliqué Winfried Hoffmann, président de l'EPIA. Il est à noter que ces plans doivent être finalisés dès le mois de juin 2010. Les participants ont également souligné les vertus écologiques de la chaîne de valeur du photovoltaïque portée par les bonnes pratiques, et notamment le développement du recyclage des panneaux. Par ailleurs, la collaboration effective entre la recherche et l'industrie, vecteur d'innovation, ont porté l'Europe au pinacle de cette technologie. « Nous appelons les gouvernements européens à formaliser un engagement fort afin de mettre en place toutes les mesures nécessaires qui favoriseront et rendront possible une dessimination de l'énergie photovoltaïque. Atteindre les objectifs européens en matière de climat réclame un dramatique accroissement de la production d'énergie renouvelable » a conclu Winfried Hoffmann. Dramatique, un mot qui n'est pas choisi au hasard et qui incline clairement les gouvernements à prendre leur responsabilité. En substance, voilà les conclusions de cette conférence de Hambourg idéalement placé dans le calendrier des doléances à quelques jours de Copenhague. Et autant dire, qu'à travers le bruits de couloir, l'optimisme est mesuré à l'évocation de la rencontre danoise. Mais ne vendons la peau de l'ours !
Les participants à ce forum ont souligné le succès du système de tarif d'achat dans des pays comme l'Allemagne, la France ou l'Italie, ce qui a permis de la création et la croissance d'un secteur solaire fort, permettant des réductions de prix par les volumes traités et une accélération vers le grid parity. Les pays euroépenns qui ont mis en place ce tarif d'achat ont créé une industrie photovoltaïque dynamique, avec à la clé 130 000 emplois verts (la grande majorité en Allemagne tout de même) et ont ainsi participé à une réduction significative des gaz à effet de serre. A la veille de la conférence des Nations Unies sur le changement climatique de Copenhague, les gouvernements de l'Union Européenne doivent désormais prendre la décision d'accélérer encore le déploiement de l'énergie photovoltaïque afin d'atteindre les buts programmés en matière de régulation du climat » a ajouté Adel El Gammal.
« Si l'Europe veut atteindre la cible des 20% d'énergie renouvelable en 2020, les Etats membres doivent donner un rôle central au photovoltaïque dans l'élaboration de leurs plans nationaux d'action sur les énergies renouvelables » a expliqué Winfried Hoffmann, président de l'EPIA. Il est à noter que ces plans doivent être finalisés dès le mois de juin 2010. Les participants ont également souligné les vertus écologiques de la chaîne de valeur du photovoltaïque portée par les bonnes pratiques, et notamment le développement du recyclage des panneaux. Par ailleurs, la collaboration effective entre la recherche et l'industrie, vecteur d'innovation, ont porté l'Europe au pinacle de cette technologie. « Nous appelons les gouvernements européens à formaliser un engagement fort afin de mettre en place toutes les mesures nécessaires qui favoriseront et rendront possible une dessimination de l'énergie photovoltaïque. Atteindre les objectifs européens en matière de climat réclame un dramatique accroissement de la production d'énergie renouvelable » a conclu Winfried Hoffmann. Dramatique, un mot qui n'est pas choisi au hasard et qui incline clairement les gouvernements à prendre leur responsabilité. En substance, voilà les conclusions de cette conférence de Hambourg idéalement placé dans le calendrier des doléances à quelques jours de Copenhague. Et autant dire, qu'à travers le bruits de couloir, l'optimisme est mesuré à l'évocation de la rencontre danoise. Mais ne vendons la peau de l'ours !