La crise de l'industrie solaire tous azimuts en Allemagne, du petit installateur au grand groupe. Qu'est-il arrivé ? Et les experts de pointer du doigt l'empire du milieu où les coûts de production sont inférieurs d'un tiers, selon une étude de la banque UBS citée par le Financial Times Deutschland. Au-delà de cela, les sociétés chinoises obtiennent de meilleurs prix pour le silicium, de moins en moins coûteux. Obsédés par la sécurisation de leur approvisionnement, la plupart des producteurs allemands est prisonnière de contrats à long terme basé sur des prix élevés, car passés avec leurs fournisseurs il y a quelques années, en situation de pénurie de silicium. Pour beaucoup, l'heure est à la renégociation des contrats pour survivre.
Pour ne rien arranger, l'industrie du solaire allemand souffre également du tarissement de certains marchés au premier rang desquels : l'Espagne. Après une politique de soutien très généreuse accordée aux centrales solaires, Madrid a stoppé sa politique dispendieuse assez brutalement. Une nouvelle épine dans le soulier de Berlin qui n'est pas en reste côté subventions. L'hebdomadaire Die Zeit a calculé qu'au rythme actuel les subventions à l'électricité solaire, pourraient coûter bientôt 77 milliards d'euros à Berlin. Et Q-Celles, pragmatique, de réaliser une joint-venture en Chine !