En Allemagne, la dépression qui est en train de toucher le secteur du solaire fait la une des journaux. Et le marasme est aujourd'hui à l'égal des espoirs que les Allemands plaçaient hier dans le développement de la technologie photovoltaïque. En cause : un marché engorgé par la terrible concurrence chinoise. L'indice technologique porté ces dernières années par les valeurs solaires fait d'ailleurs grise mine à la Bourse de Francfort. Les records boursiers du début de 2008 ne sont plus que de lointains souvenirs. Pour Q-Cells, Conergy, Solon, Solarworld, tous les grands fabricants de cellules, c'est la dégringolade, la descente aux enfers
La crise de l'industrie solaire tous azimuts en Allemagne, du petit installateur au grand groupe. Qu'est-il arrivé ? Et les experts de pointer du doigt l'empire du milieu où les coûts de production sont inférieurs d'un tiers, selon une étude de la banque UBS citée par le Financial Times Deutschland. Au-delà de cela, les sociétés chinoises obtiennent de meilleurs prix pour le silicium, de moins en moins coûteux. Obsédés par la sécurisation de leur approvisionnement, la plupart des producteurs allemands est prisonnière de contrats à long terme basé sur des prix élevés, car passés avec leurs fournisseurs il y a quelques années, en situation de pénurie de silicium. Pour beaucoup, l'heure est à la renégociation des contrats pour survivre.
Pour ne rien arranger, l'industrie du solaire allemand souffre également du tarissement de certains marchés au premier rang desquels : l'Espagne. Après une politique de soutien très généreuse accordée aux centrales solaires, Madrid a stoppé sa politique dispendieuse assez brutalement. Une nouvelle épine dans le soulier de Berlin qui n'est pas en reste côté subventions. L'hebdomadaire Die Zeit a calculé qu'au rythme actuel les subventions à l'électricité solaire, pourraient coûter bientôt 77 milliards d'euros à Berlin. Et Q-Celles, pragmatique, de réaliser une joint-venture en Chine !
La crise de l'industrie solaire tous azimuts en Allemagne, du petit installateur au grand groupe. Qu'est-il arrivé ? Et les experts de pointer du doigt l'empire du milieu où les coûts de production sont inférieurs d'un tiers, selon une étude de la banque UBS citée par le Financial Times Deutschland. Au-delà de cela, les sociétés chinoises obtiennent de meilleurs prix pour le silicium, de moins en moins coûteux. Obsédés par la sécurisation de leur approvisionnement, la plupart des producteurs allemands est prisonnière de contrats à long terme basé sur des prix élevés, car passés avec leurs fournisseurs il y a quelques années, en situation de pénurie de silicium. Pour beaucoup, l'heure est à la renégociation des contrats pour survivre.
Pour ne rien arranger, l'industrie du solaire allemand souffre également du tarissement de certains marchés au premier rang desquels : l'Espagne. Après une politique de soutien très généreuse accordée aux centrales solaires, Madrid a stoppé sa politique dispendieuse assez brutalement. Une nouvelle épine dans le soulier de Berlin qui n'est pas en reste côté subventions. L'hebdomadaire Die Zeit a calculé qu'au rythme actuel les subventions à l'électricité solaire, pourraient coûter bientôt 77 milliards d'euros à Berlin. Et Q-Celles, pragmatique, de réaliser une joint-venture en Chine !