Vous vous souvenez de la reprise de l'usine Samsonite de Hénin-Beaumont qui devait devenir une unité de fabrication de panneaux photovoltaïques. L'histoire devait être belle. Elle a mal tourné. Les repreneurs avaient ainsi rebaptisé l'usine Energy Plast. Le solaire en plein boom comme pare-feu à la casse sociale annoncée. Un leurre. Pire une manipulation frauduleuse orchestrée par des hommes d'affaires peu scrupuleux qui ont hélas écorné l'image du solaire en France.
Mais la justice n'a pas laissé passer la chose. Des peines allant jusqu'à trois ans de prison ferme ont été requises mercredi soir devant le tribunal correctionnel de Paris à l'encontre des repreneurs de l'usine Samsonite, poursuivis pour avoir provoqué la faillite de l'entreprise. Le procureur Patrice Amar a même évoqué la "cupidité" de ces "patrons voyous". "Ces faux repreneurs ont produit des fausses attestations, laissant croire à un investissement dans le photovoltaïque qui s'est avéré être un leurre qui n'aura jamais lieu" a poursuivi le procureur. Heureusement, le soleil brille ailleurs.