La boucle est bouclée. Après plus de 53 000 kilomètres et près d'un an et demi de pérégrinations, l'ingénieur suisse Louis Palmer est venu à bout de son tour du monde en taxi solaire. Il est arrivé le 18 décembre à Lucerne après avoir silloné la planète et une quarantaine de pays. Son taxi à trois roues, doté d'une remorque recouverte de 6 m² de pannaeux photovoltaïque, lui autorisait une autonomie de 400 kilomètres sous le soleil. Par temps couvert, sa batterie lui permettait de tenir 60 kilomètres. Sur le tour du monde, la moitié de l'énergie nécessaire lui a donc été fournie par les réseaux électriques locaux.
Alors ce tour du monde peut-il être estampillé « zéro carbone » , Oui car les émissions de CO2 ont été compensées par des panneaux solaires installés en Suisse. Au final, le véhicule n'aura, "consommé aucune goutte de pétrole." Au-delà du défi technique, l'objectif était avant tout de démontrer à travers le monde entier que l'énergie solaire est une option viable pour un transport plus propre. Il est à noter que dans son taxi deux places, Louis Palmer a embarqué un millier de personnes au cours de son voyage. Dont quelques personnalités : Ban Ki Moon, secrétaire général de l'ONU, le réalisateur James Cameron ou encore le Président du Giec, Rajendra Pachauri. Avant de repartir par un mythe : un tour du monde solaire en 80 jours.